Bonjour,
De temps à autre, je vais vous parler de plantes invasives qui nous fournissent un potentiel médicinal. Pourquoi est-ce que ce sujet m’intéresse autant ? La plante est très présente, pas de menace sur la ressource, elle a un potentiel médicinal, donc que demander de plus !
Aujourd’hui, je voulais vous parler de l’inule odorante. C’est une plante qui adore les climats chauds et secs, qui se développe sur terrain pauvre, donc logiquement, elle va commencer à se plaire de plus en plus chez nous et monter de plus en plus au nord. On la trouve déjà un peu partout en France et elle est classée comme invasive dans certains départements.
J’ai passé énormément de temps à rechercher les indications traditionnelles de cette plante et je suis hélas resté un peu sur ma faim. Comme vous le savez, ce qui m’intéresse surtout, ce sont les formes simples et traditionnelles comme les infusions, les teintures, les cataplasmes, toutes ces choses que l’on peut fabriquer à la maison. Et là, pour l’inule, au-delà des formes distillées, je n’ai pas trouvé grand-chose.
Je vais tout de même vous livrer ce que j’ai découvert, car j’aimerais vous en faire profiter. Et au passage, j’aimerais vous lancer cet appel : si vous avez des informations utiles sur les formes non distillées (infusions, teintures, cataplasmes, etc), et si vous vivez dans un pays qui utilise l’inule odorante, ou qui l’a utilisé dans le passé, vous pouvez me laisser un commentaire dans l’article associé à cet épisode sur le site Altheaprovence.
Alors, je vais être un peu difficile, dans le sens où j’aimerais tous les détails. Si vous me dites « on l’utilisait pour les rhumatismes », c’est bien, mais c’est aussi un peu vague. On l’utilisait comment, sous quelle forme, comment faisait-on la préparation, quelles quantités, etc. Et bien sûr, si vous avez connaissance d’ouvrages ou d’études ethnobotaniques sur le sujet, n’hésitez pas à m’en faire part.
Bien, ceci était dit, on est prêt pour notre discussion. Avant toute chose, je vous rappelle que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Je suis là pour partager des informations avec vous. Mais ceci ne remplace aucunement un suivi médical, et n’a pas vocation d’être diagnostic ou prescription médicale.
Allez, un peu de botanique pour se mettre en jambe. L’inule odorante, c’est une plante annuelle de la famille des astéracées. Son nom binomial, c’est Dittrichia graveolens, mais avant, on la connaissait sous le nom d’Inula graveolens.
C’est une plante dressée, très rameuse, glanduleuse, avec des glandes qui sont remplies de substances aromatiques. L’odeur est assez forte. La plante fait de petits capitules floraux, très nombreux avec des fleurs jaunes.
On va la trouver dans les lieux incultes, en France, un peu partout dans le Midi, l’ouest, le centre jusqu’à Paris, en Corse. On la trouve dans les pays à climat chaud et sec. Espagne, Italie, Turquie. Elle se développe sur terrain sec et aride.
Il faut savoir qu’elle est classée comme invasive dans certains pays. Cette caractéristique a été observée en Australie où elle est considérée comme nuisible, en Californie aussi, en Afrique du Sud, au Chili (1), et probablement dans d’autres zones du globe qui subissent le réchauffement d’une manière forte. On voit que la plante se dirige vers le nord. En Europe, on en trouve au Royaume-Uni, en Hollande, en Pologne.
Si vous avez lu certains ouvrages comme celui de Thierry Thévenin « Les Plantes du Chaos« , vous avez vu que les plantes invasives ne sont finalement que des plantes qui viennent recoloniser des terres que nous avons abimées, pour progressivement les ramener vers l’état de forêt, vers un état de santé en fait. Et vu qu’elles deviennent très abondantes dans certaines régions, elles constituent aussi une ressource locale pour la santé humaine.
C’est un concept qui avait été aussi largement abordé par l’herboriste américain Stephen Buhner qui nous dit la chose suivante : « Il faut que l’on comprenne que la Nature ne fait pas d’erreurs. Il faut que l’on comprenne que des processus qu’aucun scientifique ne comprend sont en train de se dérouler à petite et à grande échelle. On voit les plantes invasives arriver dans de nouveaux écosystèmes, on doit se demander, avec humilité : que font-elles ? Quel est leur objectif ? »
Toujours beaucoup de sagesse dans les mots de Buhner…
Plusieurs facteurs contribuent à la nature invasive de l’inule odorante :
Donc voilà, un petit cocktail de propriété qui fait qu’elle se développe particulièrement bien dans certains endroits. Du coup, quelles sont ses propriétés et utilisations possibles ?
On va démarrer notre réflexion avec la texture et l’odeur de la plante. C’est une plante collante au toucher, poisseuse, avec une forte odeur. D’ailleurs, on l’appelle parfois « inule poisseuse ». En anglais « stinkwort », l’herbe qui pue.
L’odeur est résineuse et plutôt camphrée, en lien avec sa forte teneur en camphène, un monoterpène. Parmi les constituants principaux de l’huile essentielle, on retrouve également du bornéol, un alcool monoterpénique, et l’acétate de bornyle, un ester monoterpénique. Ces composés vont donner à la plante des notes résineuses, boisées et camphrées caractéristiques.
Déjà, intuitivement, on va se rapprocher de certaines propriétés des résineux. Et effectivement, ça va nous orienter sur la première propriété de la plante, qui est une propriété que l’on trouve dans de nombreux résineux, les arbres comme le pin (ou le sapin, épicéa) ou des plantes comme le myrte (dont je vous ai déjà parlé dans des épisodes précédents).
L’inule odorante est mucolytique et expectorante, comme les résineux. Elle est donc utilisée lorsqu’il y a une toux grasse, afin de favoriser une bonne évacuation des déchets pulmonaires qui pourraient provenir d’une infection. Donc on parle ici de bronchite ou autre type d’infection qui affecte tout l’arbre respiratoire.
On pourrait l’utiliser lorsqu’il y a toux grasse chronique, le matin chez les personnes qui souffrent de BPCO (Bronchopneumopathie chronique obstructive), ou lorsqu’on est pris par les allergies et que les poumons font remonter pas mal de mucus.
Et en même temps, on va trouver un aspect antispasmodique qui vient réguler le réflexe de toux lorsque la toux épuise la personne. Cette propriété nous rappelle un peu celle du coquelicot ou du thym. Ce ne sont pas des plantes qui bloquent le réflexe de toux bien évidemment, on ne veut pas de blocage, la toux est là pour une raison.
Mais parfois, elle devient contreproductive, soit lorsqu’on a une toux sèche, une toux d’irritation sans production de mucus, qu’on a du mal à contrôler tellement ça pique sans cesse. Soit lorsqu’elle se déroule par quintes qui finissent par épuiser la personne et l’empêcher de dormir. C’est dans ce contexte-là, en général, que l’on fait appel à ces plantes. En consultant un médecin en premier lieu, bien sûr.
L’inule odorante a des propriétés antibactérienne et antifongique, là encore très typique des plantes collantes et riches en terpènes. Ceci vient rajouter une force supplémentaire lorsqu’on l’utilise dans le cas des toux grasses de la bronchite vu qu’on a aussi un aspect antiinfectieux. Ou pour toute infection respiratoire classique de l’hiver – rhinite, sinusite, laryngite, etc.
On peut l’appliquer sur une plaie (sous forme d’infusion de la plante). On pourrait l’appliquer sur les boutons de l’acné, vu qu’il y a une composante infectieuse à réguler.
Nous avons une utilisation traditionnelle en Italie (12), par les Tabarquins qui habitent en Sardaigne (les Tabarquins sont gens natifs de l’île de Tabarka, située au nord-ouest de la Tunisie), et qui utilisaient une infusion des feuilles en compresse pour réparer les plaies, donc une action qu’on appellerait « vulnéraire » dans le monde des plantes.
On utilisait aussi l’infusion des feuilles en compresse ou un cataplasme des feuilles pour les problèmes d’hémorroïdes.
Ensuite, je vous propose qu’on regarde ce que les études nous disent sur la plante et qu’on spécule un peu sur son potentiel. Ce que je veux dire par là, c’est qu’on a des études in vitro, quelques études sur animaux, et très peu d’études sur humains pour les propriétés qui vont suivre. Donc il faut prendre l’information avec prudence vu qu’il est toujours très compliqué d’extrapoler des résultats depuis le tube à essai jusqu’à des situations bien réelles qui nous affectent.
Tout d’abord, nous avons un effet antiprolifératif. C’est-à-dire qui bloque la prolifération cellulaire, et ce terme est en général utilisé dans le contexte de tumeurs. Donc, on note un effet anticancer de la plante.
Ceci a été démontré in vitro pour certains types de cellules du cancer du sein (5). On voit que la plante provoque l’apoptose des cellules cancéreuse, c’est-à-dire la mort cellulaire programmée, dans le contexte de cellules dans lesquelles la mort programmée ne fonctionne plus, justement.
Nous avons une étude qui montre l’effet anti-diarrhéique de l’inule odorante, qui inhibe d’une manière assez remarquable une diarrhée provoquée par l’huile de ricin (10). L’inhibition est comparable au lopéramide, l’un des antidiarrhéiques les plus connus dans le monde du médicament (et que vous connaissez peut-être sous le nom d’Imodium).
Nous avons des données assez solides sur son effet antioxydant (11), antiinflammatoire (10) et analgésique (10). La plante est riche en composés phénoliques, flavonoïdes, sesquiterpènes. Ce cocktail pourrait nous aider à combattre l’agression des radicaux libres, l’inflammation, la douleur. Des paramètres communs à de nombreuses maladies chroniques dégénératives.
En ce qui concerne les formes et les quantités, on va utiliser des formes préparées à partir des parties aériennes fleuries ou juste des fleurs, ou en dernier choix juste des feuilles, fraiches ou sèches. Vu la teneur en substances aromatiques, c’est probablement une plante qui donnera plus d’elle-même sous forme fraiche. Mais vu l’aspect résineux et collant, elle devrait rester relativement stable au séchage aussi.
A noter, les formes extraites à l’eau ou l’alcool, donc les tisanes ou teintures, contiennent un panel de constituants largement plus riche que l’huile essentielle qui est une forme très concentrée de certains constituants.
Dans la teinture des feuilles, on va trouver de l’acide cholorogénique, acide caféique, acide salicylique, hespéridine, rutine, etc (9). On ne trouve pas ces constituants dans l’huile essentielle, et dans l’hydrolat, peut-être à l’état de trace, mais rien de significatif.
En ce qui concerne les précautions :
Et je vais finir par ce qu’on appelle le « choc à l’inule ». C’est une réaction qui peut arriver avec l’inule odorante. Je vais vous résumer ce que j’ai pu lire. C’est basé sur des observations empiriques pour l’huile essentielle, je pense, et j’ai bien du mal à sourcer l’information.
Le « choc à l’inule », ce n’est pas vraiment un choc au sens médical du terme, donc ce n’est pas une condition grave qui met la vie de la personne en danger. Mais c’est un effet rapide et très intense. C’est une réaction du système respiratoire avec une action expectorante très marquée. Beaucoup de toux, évacuations de mucus, sensation de brûlure, de gorge irritée, d’hypersalivation, suivi d’un soulagement. Donc ceci est vu comme bénéfique, un peu comme une « crise de guérison », mais ça peut être très désagréable.
Je vais vous donner une citation tirée de l’ouvrage « l’aromathérapie exactement » de Franchomme et Pénoël, au sujet de l’huile essentielle :
« Possible crise d’élimination (bénéfique et souhaitable) durant le traitement des infections respiratoires chroniques connues sous le nom de « choc à l’inule » »
Comme dit précédemment, plante puissante, à explorer d’une manière graduelle et lorsqu’on a déjà une certaine expérience des plantes médicinales. La forme hydrolat est probablement la forme la plus simple et la moins problématique à utiliser. Et pour les autres formes, si vous avez des infos, je suis preneur.
Voilà pour l’inule, si elle devient invasive chez nous, il sera intéressant de la découvrir et de voir ce qu’elle pourrait faire pour nous.
Merci pour votre écoute et à très bientôt.
Retours et partage de nos lecteurs
Merci à Ester pour son partage
Bonjour,
J’ai trouvé quelques informations dans « Plantas medicinales. El Discórides renovado » , de Pío Font i Quer, sur Inula graveolens (synonyme de Dittrichia graveolens). La seule vertu qu’il lui attribue est d’être une plante sudorifique. L’infusion décrite est la suivante : « Faire chauffer 0,25 litre d’eau dans une casserole bien nettoyée et lorsqu’elle arrive à ébullition, ajouter une poignée de sommités d’olivardilla [inula graveolens], retirer immédiatement du feu, couvrir et laisser refroidir un peu. Le patient doit prendre cette infusion très chaude, et lorsqu’il est déjà au lit, bien emmitouflé en hiver.
Merci à Manuela d’Argentine pour son témoignage
Je suis d’origine argentine et j’ai pu vous trouver quelques informations sur cette plante venant surtout d’Espagne où elle est très répandue.
Dans le massif du Montseny, on l’utilisait pour aromatiser les raisins secs en les ébouillantant avec une infusion des parties aériennes puis en les faisant sécher.
À Santa Olalla del Cala (Huelva), on souligne que, bien que le bétail ne la consomme généralement pas, elle est parfois consommée par les chèvres lorsqu’il n’y a pas d’autre herbe disponible.
En tant que plante médicinale, à Almería, on recommande de boire quotidiennement une infusion de la partie aérienne de la plante pour soigner la gastralgie et le rhume.
À Castellanos de Moriscos (Salamanque), elle était utilisée comme remède contre le psoriasis. Pour ce faire, ils cuisaient la plante entière séchée et préparaient des cataplasmes.
À Almería, les tiges bouillies étaient utilisées pour aider à cicatriser les blessures.
Elle est souvent utilisée comme répulsif contre les moustiques à Minorque où elle est considéré comme une mauvaise herbe.
Je suis à votre service si vous avez besoin.
Cordialement,
Manuela
(1) Ponticelli M, Lela L, Russo D, Faraone I, Sinisgalli C, Mustapha MB, Esposito G, Jannet HB, Costantino V, Milella L. Dittrichia graveolens (L.) Greuter, a Rapidly Spreading Invasive Plant: Chemistry and Bioactivity. Molecules. 2022 Jan 28;27(3):895. doi: 10.3390/molecules27030895. PMID: 35164160; PMCID: PMC8840657.
(2) Abu Irmaileh BE, Al-Aboudi AM, Abu Zarga MH, Awwadi F, Haddad SF. Selective phytotoxic activity of 2,3,11β,13-tetrahydroaromaticin and ilicic acid isolated from Inula graveolens. Nat Prod Res. 2015;29(10):893-8. doi: 10.1080/14786419.2014.955489. Epub 2014 Sep 5. PMID: 25190268.
(3) Philbey AW, Morton AG. Pyogranulomatous enteritis in sheep due to penetrating seed heads of Dittrichia graveolens. Aust Vet J. 2000 Dec;78(12):858-60. doi: 10.1111/j.1751-0813.2000.tb10511.x. PMID: 11194477.
(4) Mazandarani M, Ghafourian M, Khormali A. Ethnopharmacology, Antibacterial and Antioxidant Activity of Dittrichia Graveolens (L.) W. Greuter. Which Has Been Used as Remedies Antirheumatic, Anti-Inflammation and Anti-infection against Leishmaniasis in the Traditional Medicine of Gorgan, Iran. Crescent J Med & Biol Sci 2014; 1(4): 125-9.
(5) Kasabri, Violet & Afifi, Fatma & Abu-Dahab, Rana & MASHALLAH, SUNDOS. (2018). Mitigating efficacy of Inula graveolens (L.) Desf. (Asteraceae) in breast adenocarcinoma MCF7 and T47D proliferation: In vitro mechanistic studies of a selected ethnomedicinal plant from Jordan. Romanian Biotechnological Letters. 1. 1-9. 10.1111/rbl.10715.
(6) Haw-Yueh Thong; Miki Yokota; Dean Kardassakis; Howard I. Maibach. (2008). Allergic contact dermatitis from Dittrichia graveolens (L.) Greuter (stinkwort). , 58(1), 51–53. doi:10.1111/j.1600-0536.2007.01154.x
(7) Del Río M, Font R, Almela C, Vélez D, Montoro R, De Haro Bailón A. Heavy metals and arsenic uptake by wild vegetation in the Guadiamar river area after the toxic spill of the Aznalcóllar mine. J Biotechnol. 2002 Sep 11;98(1):125-37. doi: 10.1016/s0168-1656(02)00091-3. PMID: 12126811.
(8) Philbey AW, Morton AG. Pyogranulomatous enteritis in sheep due to penetrating seed heads of Dittrichia graveolens. Aust Vet J. 2000 Dec;78(12):858-60. doi: 10.1111/j.1751-0813.2000.tb10511.x. PMID: 11194477.
(9) Erenler, R., Atalar, M. N., Yıldız, İ., Geçer, E. N., et al. (2023). Quantitative analysis of bioactive compounds by LC-MS/MS from Inula graveolens. Bütünleyici Ve Anadolu Tıbbı Dergisi, 4(3), 3-10. https://doi.org/10.53445/batd.1278048
(10) Al-Fartosy, Adnan. (2013). Some pharmacological studies on the methanolic extract of Inula graveolense L.. Journal of Biomedical Science and Engineering. 06. 1040-1049. 10.4236/jbise.2013.611130.
(11) Sellem, Imen & Chakchouk-Mtibaa, Ahlem & Slim, Smaoui & Mellouli, Lotfi. (2021). Total Polyphenol, Flavonoid, and Proanthocyanidin Contents and Biological Activities of Inula Graveolens Collected from Chebba (Tunisia) Salt Marsh. Journal of Herbs Spices & Medicinal Plants. 27. 10.1080/10496475.2021.1947928.
(12) Maxia, Andrea & Lancioni, Maria & Balia, Alessandra & Alborghetti, Raffaella & Pieroni, Andrea & Loi, Maria. (2008). Medical ethnobotany of the Tabarkins, a Northern Italian (Ligurian) minority in south-western Sardinia. Genetic Resources and Crop Evolution. 55. 911-924. 10.1007/s10722-007-9296-4.
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13 réponses
Bonjour Christoph,
Je suis d’origine argentine et j’ai pu vous trouver quelques informations sur cette plante venant surtout d’Espagne où elle est très répandue.
Dans le massif du Montseny, on l’utilisait pour aromatiser les raisins secs en les ébouillantant avec une infusion des parties aériennes puis en les faisant sécher.
À Santa Olalla del Cala (Huelva), on souligne que, bien que le bétail ne la consomme généralement pas, elle est parfois consommée par les chèvres lorsqu’il n’y a pas d’autre herbe disponible.
En tant que plante médicinale, à Almería, on recommande de boire quotidiennement une infusion de la partie aérienne de la plante pour soigner la gastralgie et le rhume.
À Castellanos de Moriscos (Salamanque), elle était utilisée comme remède contre le psoriasis. Pour ce faire, ils cuisaient la plante entière séchée et préparaient des cataplasmes.
À Almería, les tiges bouillies étaient utilisées pour aider à cicatriser les blessures.
Elle est souvent utilisée comme répulsif contre les moustiques à Minorque où elle est considéré comme une mauvaise herbe.
Je suis à votre service si vous avez besoin.
Cordialement,
Manuela
bonjour Manuela
Merci pour votre témoignage , je l’ai rajouté en fin d’article 🙂
Bonjour,
si on se réfère aux travaux de Gérard Ducerf, créateur il y a 30 ans du concept des plantes Bio-indicatrices, on trouve des informations sur DittrichiaViscosa, l’inule visqueuse.
Cette variété d’Astéracée nous indique 1 asphyxie profonde des sols, 1 enfouissement de matières organiques en profondeur, des semelles de labour profondes, des sols hydromorphes, des excès d’irrigation.
Ces différentes causes expliquent la levée de dormance de cette plante.
Donc certaines pistes à suivre pour l’Inule Odorante…
Très intéressant à connaître, mérite des recherches supplementaires. Je suis ravie d’avoir découvert l’inule odorante.
Merci Mr. Christopher et votre équipe pour vos précieux enseignements comme d’habitude.
Bonjour,
Beaucoup aimé la blague sur les extra-terrestre et tous vos articles, dont la dernière sur l’inule. Ma question c’est : existe-t-il un remède contre le découragement, la déprime, la colère, face à toutes les mauvaises nouvelles concernant la planète ? Je plaisante à peine.
Bonjour Marty
Oui , je préconise de virer les sources d’infaux/intox de nos maisons, de ne pas donner d’énergie à ce que l’on ne peut maîtriser , et participer dans son environnement au tissage de la nouvelle toile qui sera le terreau du monde de demain. 🙂
Je préconise aussi, y compris dans mes romans.
Mais ce n’est pas toujours évident de s’y tenir.
Merci pour votre action.
Bonjour Sabine
Complètement en phase avec ce ue vous dites Sabine !
@ Ne pas voir de journal, Ne pas entendre de radio Ne pas écouter de commérages S’abandonner absolument, s’abandonner complètement à soi, Être absolument, complètement indifférent au sort du monde C’est la plus belle médecine qu’on puisse s’administrer (HENRY MILLER)
@ Une vieille guérisseuse a dit : Ce n’est pas ton dos qui fait mal, mais le fardeau que tu portes. Ce n’est pas tes yeux qui font mal, mais l’injustice que tu vois. Ce n’est pas ta gorge qui fait mal, mais ce que tu n’exprimes pas. Ce n’est pas ton estomac qui fait mal, mais ce que ton âme ne digère pas. Ce n’est pas ton foie qui fait mal, c’est la colère qui ne sort pas. Ce n’est pas ton cœur qui fait mal, mais le manque d’amour.
L’important étant de voir, entretenir, cultiver le positif … Pas tjrs facile mais possible !
Merci Sabine pour vos réponses chargées de Bon Sens !
Merci à vous Pascal 🙂
Bonjour,
J’ai trouvé quelques informations dans « Plantas medicinales. El Discórides renovado » , de Pío Font i Quer, sur Inula graveolens (synonyme de Dittrichia graveolens). La seule vertu qu’il lui attribue est d’être une plante sudorifique. L’infusion décrite est la suivante :
« Faire chauffer 0,25 litre d’eau dans une casserole bien nettoyée et lorsqu’elle arrive à ébullition, ajouter une poignée de sommités d’olivardilla [inula graveolens], retirer immédiatement du feu, couvrir et laisser refroidir un peu. Le patient doit prendre cette infusion très chaude, et lorsqu’il est déjà au lit, bien emmitouflé en hiver ».
bonjour Ester
Merci beaucoup pour votre participation 🙂
Nous allons rajouter votre témoignage en bas de l’article
Bonjour Christophe .Tres intéressant comme d habitude.Cependant ,au vu de la citation suivante extraite de votre article , ne vaut il pas mieux s abstenir de récolter cette plante lorsqu elle a capturé des métaux lourds ? « Elle arrive à pousser sur des terrains intoxiqués aux métaux lourds (7), ce qui veut probablement dire qu’elle va en emmagasiner une partie de ces métaux »
Bonjour Mazzoni
Vous avez parfaitement raison , si suspicion de pollution mieux vaut éviter