Une équipe de chercheur s’est récemment penchée sur le pissenlit et sa capacité à inhiber la réplication du virus VIH. Leurs résultats ont été publiés dans le journal « BMC Complementary and Alternative Medicine » (2011, 11:112).
Les chercheurs utilisèrent deux groupes de cellules. Le premier groupe, infecté par le virus mais non-traité avec l’extrait aqueux de pissenlit. Le deuxième groupe, infecté lui aussi mais traité cette fois avec le pissenlit. La souche de virus utilisée fut VIH-1, la plus courante aujourd’hui dans le monde. L’étude s’est déroulée in-vitro.
Les résultats de l’étude montrent que l’extrait de pissenlit a une activité inhibitrice puissante contre la réplication du virus VIH-1 et contre la transcriptase inverse (enzyme utilisée par le virus pour sa réplication).
Les chercheurs recommandent l’étude des différents composants du pissenlit afin de découvrir lesquels sont actifs, puis de les utiliser comme point de départ pour de nouveaux médicaments.
Ma suggestion est beaucoup plus simple et directe : considérer l’inclusion du pissenlit – la plante entière en décoction – dans un traitement de soutient pour les personnes infectées (le malade devra consulter son équipe médicale afin de considérer les interactions possibles entre pissenlit et traitement classique).
