Bonjour et bienvenue pour ce 5ᵉ questions/réponses sur les plantes médicinales et l’herboristerie.
Cette fois, je vais essayer de faire des questions et réponses un peu plus rapides à traiter, histoire de parcourir une liste un peu plus longue que d’habitude. Ces questions proviennent des forums de l’école Altheaprovence. Et j’ai essayé de sélectionner un panel assez large, depuis le jardinage des médicinales en passant par la fabrication de produits et en allant jusqu’à la pratique du conseil.
Avant de démarrer, je vous rappelle que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Je suis là pour partager des informations avec vous. Mais ceci ne remplace aucunement un suivi médical, et n’a pas vocation d’être diagnostic ou prescription médicale.
Question : comment préparer un remède de secours pour les infections virales ou bactériennes lorsqu’on n’a pas un très grand choix à la maison ?
Idéalement, on choisirait des plantes qui soutiennent l’immunité et qui ont aussi une action antibactérienne et antivirale directe.
Ensuite tout dépend de la localisation de l’infection, dans le sens où si c’est une infection des bronches par exemple, on va rajouter un 3ᵉ axe pour garder le mucus fluide et l’expectorer efficacement. Je vous renvoie vers l’épisode que je vous ai fait sur le sujet de la toux grasse, on vous mettra le lien dans l’article associé à cette discussion sur le site.
Le thym, que l’on trouve dans de nombreuses cuisines, remplit ces 3 catégories – stimule l’immunité, détruit directement les pathogènes et agit comme mucolytique et expectorant. Si on simplifie à l’extrême, on part avec des lamiacées du sud, très aromatiques, et riches en phénols, type thym, origan, sarriette pour fournir la base du mélange à infusion, et ensuite, on rajoute d’autres en fonction des objectifs. Notez que je ne parle pas de l’utilisation d’huile essentielle ici, mais bien de la plante entière. Et notez aussi que la qualité de ces plantes aromatiques est primordiale.
Si j’ai des fleurs de sureau pour l’immunité, je le rajoute. Je rajoute aussi des épices que j’ai en cuisine, type gingembre, un peu de clous de girofle, un peu de cannelle de Ceylan, pour faire un mélange qui soit buvable (pas trop fort non plus) mais qui commence à faire un bon nettoyage. Ces épices sont souvent immunostimulantes et antiinfectieuses.
Voilà pour un remède de secours avec des plantes simples qu’on pourrait avoir chez soi, dans les placards. Et n’oubliez pas que c’est la fréquence de prise qui va faire toute la différence, ce n’est pas juste une tasse tous les matins si on a un problème infectieux.
Question : j’ai récemment fait une cure d’un extrait concentré d’éleuthérocoque, car je sortais d’une grippe qui m’a épuisée. Ça m’a fait du bien pendant le premier mois, maintenant, j’ai l’impression que je dors moins bien. Est-ce l’éleuthérocoque ? Quelle est la durée max de prise avant d’avoir un effet trop excitant ?
Alors, on ne peut jamais être sûr que c’est la plante ici, car il peut y avoir d’autres facteurs. Mais en gros, oui, les plantes adaptogènes comme l’éleuthérocoque, la rhodiole, le ginseng, peuvent devenir excitantes si on en prend trop en quantité, si on en prend trop longtemps alors qu’on n’en a plus besoin, ou si on n’en avait pas besoin dès le départ.
Lorsqu’on traverse une période d’épuisement, ces plantes sont indiquées, et on les prend en général aussi longtemps que nécessaire pour remonter la pente. Parfois, on les prend pendant plusieurs mois. Donc ici, il y avait épuisement post-infection, le choix me parait logique.
Par contre, il faut s’écouter. Et ça, on ne sait plus faire aujourd’hui. Au moment où on se sent mieux, que la vitalité est revenue en grande partie, on peut arrêter. Chez vous, ça sera peut-être au bout de 6 semaines, chez moi au bout de 3 mois. Cela va dépendre de la situation, de la personne, de son niveau de stress et de fatigue.
Donc apprendre à s’écouter. Si le sommeil commence à être perturbé, si on commence à sentir des signes d’hyperexcitabilité, c’est signe qu’il faut arrêter. La plante a fait son travail. Faut passer à autre chose.
Question : quelle est la différence entre les différentes espèces d’échinacée en termes d’efficacité immunitaire ?
Alors, une réponse simple consiste à dire qu’elles se valent toutes. Clairement, une fois qu’on a goûté à la racine de ces différentes espèces d’échinacées, en termes d’effet en bouche, et donc indirectement de richesse en constituants (car il faut réapprendre à se fier à nos sens), il y a des différences.
Globalement, elles sont toutes actives. Et on utilise principalement la racine. Et là, on a peut-être deux siècles et demi d’utilisation en herboristerie américaine, de comparaisons, et de conclusion que rien ne vaut la racine.
Une réponse un peu plus précise au sujet des différentes espèces, c’est que d’après l’expérience des médecins américains des années 1800, Echinacea angustifolia était la plus active, de loin. Par contre, c’est l’une des plus complexes à cultiver, je trouve. Chez moi, elle reste relativement petite, et j’ai du mal à la garder d’une année sur l’autre, alors que les deux autres que j’ai testées, E. purpurea et E. pallida, sont solides et très résistantes à la sécheresse et aux maladies.
Cela dit, mon jardin est en Provence, si vous habitez dans une région plus froide que la mienne, il est possible qu’Angustifolia se plaise chez vous. A tester. Notez qu’il y en a d’autres que je n’ai pas planté au jardin comme Echinacea tennesseensis (qui fait des fleurs jaunes magnifiques) ou Echinacea paradoxa. Donc encore beaucoup de choses à explorer.
Question : peut-on combiner le gattilier avec l’alchémille pour un effet synergique sur le SPM ?
Petit rappel, les deux plantes sont connues pour stimuler la production de progestérone en soutenant le développement du corps jaune.
Dans mon expérience, le gattilier est largement plus actif que l’alchémille. Il peut s’avérer très utile en période de syndrome prémenstruel ou en péri ménopause lorsque les cycles deviennent très erratiques. On l’utilise aussi pour les hyperandrogénies, hyperprolactinémies. Mais je trouve que ce n’est pas une plante si facile que ça à utiliser. J’ai vu des femmes qui avaient des cycles très perturbés à cause d’un mauvais dosage de gattilier, en général trop dosé pour la sensibilité de la personne. Donc, elle a un peu cette double-face.
Si vous n’avez pas d’expérience avec ces plantes, démarrez avec l’alchémille, elle aura globalement un effet tonique sur toute la sphère utérine. On peut la combiner avec d’autres comme l’achillée millefeuille, la feuille de framboisier et d’autres toniques du cycle…
Et si on n’a pas assez de résultats sur un SPM, on peut ensuite passer au gattilier, ou rajouter du gattilier pour jouer sur des synergies de constituants effectivement.
Question : aubépine, quelle est la différence entre l’effet des fleurs, des feuilles et des fruits ?
Les fleurs et les feuilles ont une action cardiotonique, elles régulent la fonction cardiaque, ont un effet vasorelaxant aussi, c’est-à-dire qu’elles créent une relaxation des artères qui est bénéfique lorsqu’on souffre d’hypertension. Je vous renvoie à mon épisode sur l’aubépine pour plus d’informations.
Les fruits, qu’on appelle aussi cenelles, sont très riches en antioxydants. Ce sont les pigments rouges des cenelles, des flavonoïdes, qui auront une action antiinflammatoire et protectrice des artères, bloquant l’oxydation du LDL et d’autres phénomènes qui sont à l’origine du développement de la plaque artérielle. Elles améliorent aussi la lipidémie sanguine et les dérèglements métaboliques.
Donc plutôt un effet plutôt actif et protecteur au long terme, je dirais, alors que les fleurs et feuilles ont une action plus rapide et directe sur la fonction cardiovasculaire. Ceci dit, je suis prêt à être contredit sur ce point-là, car on pourrait, je pense, utiliser la poudre des cenelles à une certaine dose pour obtenir des effets thérapeutiques rapides et directs, mais je n’ai pas l’expérience avec cette forme. Donc je ne peux pas vous dire.
Notons au passage que les cenelles sont utilisées en médecine chinoise pour tout ce qui est stagnation digestive lorsqu’on mange un repas un peu trop riche. Les praticiens de MTC me pardonnerons pour cette grossière simplification, je l’espère.
Question : ginkgo biloba, existe-t-il une synergie avec d’autres plantes nootropique comme le Bacopa monnieri ?
Je vous définis rapidement le terme nootropique : qui stimule les capacités cognitives.
Alors oui, il y a de bonnes combinaisons à faire. Ginkgo, bacopa, romarin, centella asiatica et d’autres. Franchement, on ne sait pas trop comment ces plantes fonctionnent exactement. On sait qu’elles ont un effet anti-inflammatoire sur l’environnement cérébral, sachant que l’inflammation met vraiment la pagaille dans le système nerveux central. Elles permettent aux cellules cérébrales un meilleur captage de l’oxygène. Elles protègent contre le stress oxydatif qui abime les cellules.
On a des flavonoïdes, des saponosides, des triterpènes, diterpènes, sesquiterpènes… C’est tout un bal de constituants et chaque plante aura son profil différent. Alors effectivement, on pourrait les combiner, par exemple, avec des gélules de feuilles de bacopa en poudre (plante que je cultive depuis plus de 10 ans) et de ginkgo par exemple. Ou une poudre de feuilles de centella asiatica (que je cultive aussi depuis longtemps) avec une infusion de romarin.
C’est possible. Et tout va dépendre de la situation et des objectifs, et de quelle carence des capacités cognitives on a besoin de combler. Rien de miraculeux bien évidemment, mais on peut obtenir un coup de pouce appréciable.
A ce stade, j’en profite pour vous rappeler qu’à l’école AltheaProvence, nous vous proposons de nombreuses formations en ligne sur les plantes médicinales. Nous avons formé plus de 3500 étudiants depuis 2015. C’est de l’enseignement exclusif, basé sur l’expérience et la pratique. C’est en grande partie grâce à l’école que l’on peut vous produire régulièrement du contenu de grande qualité comme aujourd’hui, et toujours accessible gratuitement.
Question : camomille matricaire, quels solvants sont les plus adaptés pour extraire les flavonoïdes et les coumarines de la plante ?
Alors, je ne sais pas s’il faut faire une fixation sur les flavonoïdes et les coumarines. C’est bien de connaitre les constituants des plantes, mais si on se perd trop dans la technicité du constituant, on peut parfois passer à côté d’une vision plus englobante.
Pour moi (et c’est très personnel, on a tous une manière différente d’enseigner l’herboristerie), prendre du recul, c’est voir quelle forme me fournira une évaluation organoleptique qui me rappelle la plante fraiche. Dit dans des termes plus simples, je veux que mon extraction (quelle qu’elle soit) sente la matricaire fraîche, ait le goût de la matricaire fraîche.
Les deux solvants classiques et efficaces sont l’eau et l’alcool. L’eau, ça veut dire une infusion. On va bien couvrir la tasse pour ne pas perdre les constituants volatils. L’alcool, ça veut dire une teinture. Sur plante fraiche, beaucoup mieux. Cela dit, on trouve aujourd’hui, des petits producteurs en circuit court, qui fournissent une excellente matricaire sèche. Dans le passé, j’ai eu de mauvaises surprises avec les matricaires sèches des circuits longs, qui parfois arrivent en miette, à moitié grises, il n’y a plus rien dedans.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, on a le choix d’acheter de la matricaire cultivée localement chez nos paysans-herboristes. Donc retour à ta question, quels solvants les plus adaptés pour extraire le totum de la matricaire ? L’eau et l’alcool.
Question ; le plantain peut-il aider à réparer la muqueuse intestinale lorsque porosité et inflammation ?
Oui, j’ai de bons retours au sujet du plantain (qu’il soit lancéolé, majeur, corne de cerf ou autre) dans ce contexte précis. Et là, je vais vous donner une petite préparation à essayer. Vous réduisez la feuille de plantain en poudre, si vous y arrivez. Faut qu’elle soit vraiment bien sèche, ce n’est pas facile avec un moulin à café, mais on y arrive. Faut utiliser une petite passoire à infusions bien fine pour tamiser. J’en ai vu en poudre dans certaines herboristeries, il me semble.
Ensuite, on mélange avec une poudre de curcuma, disons moitié moitié. Parfois, j’ai vu des produits avec de la L-glutamine dedans, qui est l’un des grands classiques de l’hyperperméabilité intestinale. On prend une cuillère à café de cette poudre plantain-curcuma dans un peu d’eau entre les repas. Je répète, mais faut que ce soit tamisé bien finement, sinon ça ne sera pas très agréable à boire.
On pourrait rajouter aussi un peu de poudre de réglisse si pas de contrindications, pour son effet très anti-inflammatoire de la muqueuse intestinale.
Question : j’ai le projet de cultiver cette année de l’avoine dans le but de la préparer en plante sèche pour la tisane. Je souhaiterais des informations sur le stade de cueillette : les jeunes pousses vertes sont préconisées, est-ce bien le bon stade de récolte ?
Alors, moi, j’ai appris à utiliser la plante à la manière herboristerie américaine. On utilise 2 parties de la plante, et ça, je vous en avais déjà parlé dans mon épisode sur l’avoine. D’abord, la sommité qui a commencé à faire le fruit et qui est au stade laiteux. C’est-à-dire qu’on presse ces petits épis. Si rien ne sort, c’est trop tôt. Si on sent que c’est dur, c’est trop tard. À un moment, on va presser et un liquide blanc laiteux va sortir. Et là, on ramasse et on en fait une teinture de plante fraiche comme expliqué dans l’épisode sur l’avoine.
Ensuite, toute la partie aérienne : feuilles, tiges, les fleurs si la plante est en fleurs, les fruits s’ils sont développés. On coupe relativement bas sur la plante, et ensuite, au sécateur, on va couper en morceaux puis faire sécher et garder dans des sacs.
On va préparer des infusions de ces morceaux, tout simplement. L’infusion est une très bonne manière d’aller chercher les minéraux de la plante. Ça fait des infusions reminéralisantes. On parle souvent de l’ortie, qui est la star des reminéralisantes, mais l’avoine est super intéressante aussi, et tellement abondante un peu partout.
Moi, j’ai appris à ramasser à un stade relativement avancé, la plante est toujours verte, mais elle a fait ses sommités fleuries, voire, elle est montée en graines. Probablement parce que si on coupe trop tôt, on ne pourra pas profiter des fruits laiteux dont je vous ai parlé. Mais si on ne s’intéresse pas aux fruits laiteux et à l’alcoolature à l’américaine, on pourrait récolter la partie aérienne juste avant floraison pour maximiser la teneur en constituants.
Et puis comme d’habitude, l’herboristerie pratique, c’est aussi de ramasser au besoin, même si ce n’est pas le stade optimal. De toute manière, quel que soit le stade, vous aurez toujours une grande richesse en minéraux.
Question : je me mets tardivement au jardinage. J’ai trouvé une dame sur Leboncoin qui m’a vendue pas mal de plantes médicinales dans des godets. Mais je n’ai qu’un plant de chaque Combien en faut-il pour une famille de 5 ? Faut-il faire des rangées d’une même espèce ou planter au gré des envies ?
Tout dépend de tes objectifs, de la fréquence des prises, des formes utilisées. Tu ne sauras rien de tout cela avant de démarrer et de faire une première année au jardin. Donc n’essaie pas trop d’analyser le truc. Tu te fixes max 5 à 10 espèces, et max 5 pieds par espèce, et tu te lances.
Au fil de la saison, tu apprendras à connaître ces plantes, comment les utiliser pour ta famille. Et au fil des années, tu vas ajuster. Moi, il m’a fallu bien 4 ou 5 ans pour arriver à me dire de quoi j’avais vraiment besoin pour mes objectifs familiaux.
Tu plantes en fonction des besoins d’ensoleillement de la plante, mais mélange les espèces, au gré de tes envies. Là encore, au fil des années, on crée des zones d’ombres, des zones ensoleillées, des zones où on arrose plus ou moins. Et chaque vivace finira par trouver sa place, se ressemer là où elle a envie. Chaque annuelle se ressèmera aux endroits les plus propices. Observe. Regarde où se développent les plants les plus forts. Prend ton temps.
Voilà à quoi cela peut ressembler chez moi… après quasiment 10 ans d’expérimentation…
Dernière question : pour le macérat huileux par intermédiaire alcoolique, faut-il systématiquement faire un bain-marie pour évaporer l’alcool.
Alors, pour rappel, le macérat huileux par intermédiaire alcoolique consiste à utiliser un alcool à 96° de consommation (compliqué à trouver en France, je sais, et on ne parle pas d’alcool dénaturé ici) pour légèrement imbiber la plante sèche. On laisse reposer 1 h et on verse l’huile végétale par-dessus. L’alcool a commencé son travail très efficace d’extraction. Et l’huile vient récupérer tout ça. Il y a un transfert qui se fait de l’alcool vers l’huile. Ca donne des macérats huileux d’une concentration exceptionnelle.
Mais il y a de l’alcool dans l’huile. Donc faut le faire évaporer. Dans mes formations, je vous ai donné différentes manières de procéder, depuis le blender pour brasser le macérat, l’aérer et permettre à l’alcool de s’évaporer. Le bain-marie.
Et puis, au fil des années, je laisse tout simplement à température ambiante et ça va s’évaporer tout seul. L’alcool à 96° surnage l’huile, il est plus léger que l’huile. Il reste en surface et va faire comme une tâche sur votre macérat huileux si vous le regardez à la lumière.
Vous le mettez dans un saladier, vous couvrez avec un tissu pour éviter la poussière, et vous verrez que jour après jour, la tâche d’alcool diminue en taille, car l’alcool à très fort titrage s’évapore tout seul. Tout simplement.
Voilà pour ce 5ᵉ questions réponses, j’ai essayé de faire un format un peu plus court et rapide, de couvrir un peu plus de questions que d’habitude. J’espère que ça vous a plu.
Merci d’être là. A très bientôt pour un prochain épisode !
Avant de poster, merci de lire les instructions ici
Abonnez-vous à la lettre d’information gratuite de Christophe afin de garder ou retrouver la santé grâce aux plantes. En vous abonnant, vous recevrez le livret gratuit « Les 6 plantes pour les petits bobos de tous les jours ».
| Cookie | Durée | Description |
|---|---|---|
| cookielawinfo-checkbox-advertisement | 1 year | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Advertisement". |
| cookielawinfo-checkbox-analytics | 1 year | This cookies is set by GDPR Cookie Consent WordPress Plugin. The cookie is used to remember the user consent for the cookies under the category "Analytics". |
| cookielawinfo-checkbox-necessary | 1 year | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
| cookielawinfo-checkbox-performance | 1 year | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
| viewed_cookie_policy | 1 year | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |
| __cfduid | 1 month | The cookie is used by cdn services like CloudFare to identify individual clients behind a shared IP address and apply security settings on a per-client basis. It does not correspond to any user ID in the web application and does not store any personally identifiable information. |
| Cookie | Durée | Description |
|---|---|---|
| tve_leads_unique | 1 month | This cookie is set by the provider Thrive Themes. This cookie is used to know which optin form the visitor has filled out when subscribing a newsletter. |
| Cookie | Durée | Description |
|---|---|---|
| YSC | session | This cookies is set by Youtube and is used to track the views of embedded videos. |
| _gat | 1 minute | This cookies is installed by Google Universal Analytics to throttle the request rate to limit the colllection of data on high traffic sites. |
| Cookie | Durée | Description |
|---|---|---|
| VISITOR_INFO1_LIVE | 5 months 27 days | This cookie is set by Youtube. Used to track the information of the embedded YouTube videos on a website. |
| vuid | 2 years | This domain of this cookie is owned by Vimeo. This cookie is used by vimeo to collect tracking information. It sets a unique ID to embed videos to the website. |
| _ga | 2 years | This cookie is installed by Google Analytics. The cookie is used to calculate visitor, session, campaign data and keep track of site usage for the site's analytics report. The cookies store information anonymously and assign a randomly generated number to identify unique visitors. |
| _gid | 1 day | This cookie is installed by Google Analytics. The cookie is used to store information of how visitors use a website and helps in creating an analytics report of how the wbsite is doing. The data collected including the number visitors, the source where they have come from, and the pages viisted in an anonymous form. |
| Cookie | Durée | Description |
|---|---|---|
| fr | 3 months | The cookie is set by Facebook to show relevant advertisments to the users and measure and improve the advertisements. The cookie also tracks the behavior of the user across the web on sites that have Facebook pixel or Facebook social plugin. |
| IDE | 1 year 24 days | Used by Google DoubleClick and stores information about how the user uses the website and any other advertisement before visiting the website. This is used to present users with ads that are relevant to them according to the user profile. |
| test_cookie | 15 minutes | This cookie is set by doubleclick.net. The purpose of the cookie is to determine if the user's browser supports cookies. |
| _fbp | 3 months | This cookie is set by Facebook to deliver advertisement when they are on Facebook or a digital platform powered by Facebook advertising after visiting this website. |
| Cookie | Durée | Description |
|---|---|---|
| CONSENT | 16 years 10 months | No description |
| cookielawinfo-checkbox-analytiques | 1 year | No description |
| cookielawinfo-checkbox-autres | 1 year | No description |
| cookielawinfo-checkbox-fonctionnels | 1 year | No description |
| cookielawinfo-checkbox-functional | 1 year | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
| cookielawinfo-checkbox-necessaires | 1 year | No description |
| cookielawinfo-checkbox-others | 1 year | No description |
| cookielawinfo-checkbox-publicitaires | 1 year | No description |
| km_ai | 5 years | No description |
| km_lv | 5 years | No description |
| km_vs | 30 minutes | No description |
| kvcd | session | No description |
| o2s-chl | session | No description |
| prism_66420482 | 1 month | No description |
| tl_10712_10712_35 | 1 month | No description |
| tl_11169_11169_36 | 1 month | No description |
| tl_11174_11174_37 | 1 month | No description |
| tl_4597_4603_11 | 1 month | No description |
| tl_4602_4602_10 | 1 month | No description |
| tl_4605_4606_13 | 1 month | No description |
| tl_5586_5586_15 | 1 month | No description |
| tl_6480_6480_18 | 1 month | No description |
| tl_6929_6929_21 | 1 month | No description |
| tl_7963_7963_30 | 1 month | No description |
10 réponses
Bonjour Christophe et Sabine.
Une question pour Christophe (presque hors sujet : je sais): d’une vie antérieure passée aux USA, ou de connaissance plus récente, aurais-tu la possibilité de me communiquer et au mieux conseiller, un ou des fabricants d’huiles essentielles (organic) du Nouveau Monde. C’est pour une amie partie vivre là-bas et qui se méfie des pesticides et autres joyeusetés apparentées.
Merci d’avance à tous deux.
Joël
Bonjour Joel
Voici la réponse de Christophe
je ne suis plus assez connecté au monde américain pour en connaitre les fournisseurs. Mais je regarderais chez Mountain Rose Herbs… j’ai aussi connu Cathi Skipper lorsqu’elle enseignait en France et je pense que tout ce qu’elle produit doit être mûrement réfléchi (https://www.cathysattars.com/).
Merci infiniment à tous deux.
Cela fait plusieurs années que j’utilise les plantes, celles de la nature, de mon jardin ou exceptionnellement achetées. Je me suis formée un peu « sur le tas » progressivement, en autres grâce à vos conseils. Et si dans le contenu de cette lettre, je connaissais environ 80% de ses conseils, c’est encore 20% de connaissances en plus glanées,
Merci pour ça.
Je lis pour la 1ere fois ce question/réponse, il faut dire que la newsletter qui l’accompagne était engageante (le gel d’écorce de chêne )! Même si je connaissais la majorité des réponses (je connais mal les plantes « exotiques »), j’ai trouvé intéressant, ça vient confirmer/renforcer mes savoirs/ pensées et c’est toujours bon pour la confiance en soi! La formulation courte mais assez précise est bonne. Je lirai ainsi aussi les prochaines !
Oui super comme d’habitude simple et compréhensible pour tous . Merci pour cette clarté, votre bienveillance et votre écoute. Herboristement . Christele
Merci infiniment pour le temps consacré à répondre à toute sortes de questionnement.
comme toujours ,bien expliqué et plein de générosité à partager.
J apprécie depuis de nombreuses années tous vos partage.
Tellement agreable cette formule question réponses.
Milles merci
Coucou Christophe,
Tout est toujours hyper-intéressant, comme d’habitude ! un grand MERCIIII <3<3<3
Pas de question. Tout est très clair, mon capitaine !!!!
🙂