Bienfaits du chaga : (abonnez-vous au podcast ici)
Le chaga est un champignon bien particulier. Il ne pousse pas sur le sol, il pousse sur un arbre. On le mentionne de plus en plus ces derniers temps, en particulier dans le contexte du cancer. Tout nouveau chez nous et pourtant ça fait longtemps qu'on le connait dans la médecine traditionnelle Russe, Sibérienne et Finlandaise.
Le chaga est un champignon bien connu de nos amis Québecois car on peut le trouver dans les forêts canadiennes largement plus facilement que chez nous. Je pense qu'il présente un potentiel thérapeutique significatif et je suis content de pouvoir partager tout ceci avec vous aujourd'hui.
Deux petites choses avant de démarrer. La première, je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé comme défini par le code de la santé publique. Mes conseils sont fournis ici dans un but éducatif et ne se substituent absolument pas à un suivi médical. La deuxième, pour vous inscrire à ma lettre d'information gratuite et recevoir votre petit livret cadeau, vous trouverez le lien d'inscription sous la vidéo.
Un peu de botanique
On démarre, comme d'habitude, avec un peu de botanique. Pour cette partie de la discussion, je m'appuie sur plusieurs ouvrages, mais en particulier sur l'excellent "Livret Technique de Cueillette" du chaga (1) produit par l'Association Française des professionnels de la Cueillette de plantes sauvage (AFC). Quel travail vous nous avez fait dans ce petit livret compact, donc grand merci les amis, c'est juste précieux.
Le chaga, qu'on appelle aussi polypore incrusté ou polypore oblique, de nom latin Inonotus obliquus, est un champignon que l'on va trouver dans certaines régions du monde, principalement les régions circumboréales, c'est-à-dire, en gros, les régions les plus au nord et les plus froides : les portions nord de l’Amérique du Nord, de l’Europe, de l’Asie. On le connait bien en Russie, en Scandinavie, au Canada. Il est peu répandu en France mais il est présent dans certaines régions comme l'Auvergne, la Normandie, la Creuse, la Seine et Marne, etc. Ceci dit, nous n'avons pas d'inventaires précis à l'heure actuelle du côté français.
C'est un champignon qui pousse sur le tronc d'un arbre. Pas n'importe quel arbre, on peut le trouver sur différents types de bouleaux, sur le hêtre, plus rarement sur des aulnes, des érables. Son hôte principal reste le peuplier et c'est sur cet arbre qu'il va être ramassé principalement.
C'est un parasite qui finira par tuer son hôte. Comme pour tout champignon, tout démarre d'une spore qui va venir germer sur le tronc d'un arbre et commencer à développer le mycélium, ces filaments qui sont l'appareil végétatif du champignon. On pense que l'arbre doit être abimé pour que le chaga vienne s'établir. Il y a peut-être une blessure due au gel, ou infligées par les humains sur bords des chemins, les passages de camions, peut-être un trou de pic épeiche, ou autre.
L'infection se fait en général sur des arbres âgés de 30 à 50 ans. Chaque année, le champignon se propage un peu plus à l'intérieur de l'arbre jusqu'à ce que l'arbre meure par pourriture intérieure. La mort peut survenir, en moyenne, une vingtaine d'années après infection, mais elle peut aussi survenir beaucoup plus tard. C'est lorsque l'arbre est mort que le chaga fructifie et envoie les spores.
Ce qu'on appelle "chaga", en fait, c'est la protubérance qui va sortir du tronc, et qui est une partie stérile du champignon. Elle a l'apparence d'une boule noire, peut peser plusieurs kilos après 10 à 15 années de développement (on a signalé des spécimen de 20 kg pour vous donner une idée). La surface de cette protubérance est noire, craquelée. À l'intérieur, si on coupe, on voit une couleur brun-orange. On ne connait pas le rôle de cette boule, on pense que c'est probablement une réaction à la tentative de l'arbre d'expulser ce parasite.
Attention, confusions possibles avec la loupe du bouleau, renseignez-vous si vous êtes cueilleurs. Et attention aussi, la demande est grandissante. En France, il n'y en a pas beaucoup et on ne peut pas tous partir ramasser le chaga, sinon ça va être un massacre. La situation est probablement meilleure en Russie ou au Canada due à la présence du champignon. Et encore, au Canada, les cueilleurs doivent parcourir des distances de plus en plus longues pour en trouver. Donc là encore, renseignez-vous.
Pour la cueillette, la recommandation est de scier proprement la masse plutôt que de le détacher par effet levier ou avec une hache. Le fait de scier proprement va permettre à la protubérance de se redévelopper. Ceci dit, c'est long, on parle de plusieurs années de repousse. On ne ramasse pas sur un arbre mort ni dans un endroit qui risque d'être pollué car le champignon pourrait bien capter une partie de la pollution. On ne ramasse pas un chaga trop petit, on le laisse pousser.
Ensuite, il faut faire attention au séchage qui est délicat. Cette masse est dure et elle est remplie d'humidité, donc risque de moisissures. On peut le couper en morceaux pour accélérer le séchage qui doit être rapide. Certains réduisent ensuite en poudre, d'autres utilisent des petits cubes. On va reparler des préparations un peu plus loin.
En conclusion, c'est une connaissance et une ramasse nouvelle chez nous. Personnellement j'ai vu des chagas lors de mes randonnées en forêt, mais je n'en ai jamais ramassé. Et puis pour les détails, n'oubliez pas, vous avez le livret technique de l'AFC (1).
Chaga : les constituants
J'aimerais maintenant vous toucher quelques mots au sujet des constituants du chaga. Il contient différentes familles de constituants. La plus importante semble la famille des polysaccharides, on en compte au moins une vingtaine (2). Les polysaccharides, ce sont des sucres complexes. Vous allez les retrouver, à ma connaissance, dans quasiment tous les champignons. Ces polysaccharides sont en général solubles dans l'eau. On trouve des acides aminés, des minéraux, eux aussi solubles dans l'eau.
Ensuite, nous avons des triterpènes comme l'acide bétulinique et la bétuline, qui eux sont solubles dans l'alcool. Un peu d'alcaloïdes, des stérols comme l'inotodiol, eux aussi solubles dans l'alcool.
Nous avons des acides phénols... Et donc dans l'ensemble, certains constituants sont solubles dans l'eau, d'autres dans l'alcool, donc ça va nous donner des indices sur les méthodes d'extraction optimales. On y reviendra.
Dernier point important, le chaga semble contenir une forte quantité d'oxalates, on en parlera lorsqu'on aborde les précautions.
Stimulant de l'immunité
Allez, on passe maintenant aux propriétés. La première qui nous intéresse, c'est l'effet immunostimulant, et même immunorégulateur, cette distinction étant importante lorsqu'on travaille avec des maladies auto-immunes. Cet effet sur l'immunité est principalement dû à la teneur en polysaccharides.
Ces polysaccharides sont en général de grosses molécules, et on n'arrive pas à les digérer directement. Donc comment est-ce que l'effet sur l'immunité peut se faire exactement ? Eh bien on pense que ces polysaccharides interagissent avec les bactéries bénéfiques de la flore intestinale. La flore interagit à son tour avec notre système immunitaire (14), vu qu'une majeure partie des cellules du système immunitaire patrouille autour des intestins.
Donc grâce aux polysaccharides, on peut réguler l'activité de la flore intestinale, qui à son tour va activer et réguler les fonctions immunitaires. C'est une vue un peu simplifiée bien évidemment, mais ça nous aide à comprendre comment ça fonctionne.
Tout ceci nous dit que si l'immunité est basse car la personne est fatiguée, ou usée par une longue maladie, ou en burnout, ou en convalescence, ou traverse une période de fort stress qui la rend plus vulnérable, alors tous ces champignons médicinaux peuvent aider, en cure pendant plusieurs semaines pour soutenir l'immunité.
Propriétés anticancer
On passe maintenant à la propriété dont on parle le plus aujourd'hui qui est la propriété anticancer. Ici, attention, il y a le piège que vous connaissez bien. C'est le piège de la plante miracle. Rien de miraculeux ici j'ai bien peur, mais des propriétés vraiment intéressantes. On va distinguer 2 actions ici :
- La stimulation de l'immunité, on en a déjà parlé, cette immunité si importante lorsqu'on se bat avec un cancer. On pourrait dire que c'est une action indirecte contre le cancer.
- Et une action directe, donc qui semble favoriser la destruction et l'élimination des cellules cancéreuses.
Tout ceci parait très blanc et noir lorsque j'en parle, mais en pratique, on ne sait jamais comment cela va se traduire en termes de bénéfices et de résultats. Ça va dans le bon sens, ce point-là me semble clair. J'en profite pour vous rappeler de travailler avec votre oncologue pour valider tout ceci, il peut y avoir des risques d'interactions entre les plantes et les différents traitements de chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie ou autre.
Cette propriété fait son apparition dans la tradition de certains pays comme la Russie, la Finlande, les pays autour de la mer Baltique. Par la suite, des chercheurs commencent à s'intéresser au chaga, probablement dans les années 1950 avec des extraits alcooliques. Puis les tests continuent in vitro et in vivo sur animaux dans les décennies qui suivent.
Christopher Hobbs, l'un des auteurs américains spécialisés dans les champignons médicinaux, cite une publication de 1971 dans laquelle est expliqué que les Russes utilisaient le chaga dans les situations de cancer du sein, des lèvres, de l'estomac, des poumons, de la peau, etc. La liste est longue, et je n'ai pas pu remonter à cette publication ni à d'autres mentionnées par Hobbs qui datent des années 1970 (voir références : Hobbs).
Aujourd'hui, nous avons une masse d'études, nous avons pas mal d'hypothèses sur le mode d'action du chaga sur la cellule cancéreuse. Mais des études cliniques, sur humains, je n'ai rien trouvé. On a pas mal d'expérience dans différents pays, expérience de praticiens qui ont accompagné des personnes souffrant de cancer, mais ceci ne sera jamais suffisant pour convaincre le monde scientifique qui attend du double aveugle avec placébo sur un nombre assez important de personnes.
Donc pour l'instant, nous n'avons que des données in vitro, ou des études sur animaux. Il faudra s'en satisfaire. En tout cas, comme je vous le disais, on a des données qui vont dans le bon sens, avec une action sur les cellules du cancer :
- du poumon (3)(4)(5)(6)(7)(8)
- du col de l'utérus (5)(9)
- du colon (3)(10)
- du foie (11)(12)
Ainsi que sur les cellules de la leucémie (13). Et j'en oublie car il y a eu des études sur d'autres lignées de cellules.
Sur les cellules cancéreuses, le chaga a un effet :
- Cytotoxique, c'est-à-dire une action toxique directe sur la cellule cancéreuse.
- Antiprolifératif, c'est-à-dire qui empêche la prolifération de ces cellules.
- Et pro-apoptotique, c'est-à-dire qui favorise l'apoptose, qui envoie le signal à la cellule cancéreuse de s'auto-détruire.
Le tout sans toxicité pour les cellules saines (4).
Il semble que ces effets proviennent principalement des polysaccharides, bien que d'autres constituants, acides phénoliques et triterpènes en particulier, soient aussi impliqués.
Comme d'habitude, à choisir, on va essayer de voir comment obtenir le totum de la plante, la totalité des constituants. Mais, tout de même, optimiser la teneur en polysaccharides dans les extractions me parait une bonne idée, à la fois pour l'effet anticancer direct mais aussi pour la stimulation de l'immunité.
Puissant antioxydant
Autre propriété, le chaga nous permet d'optimiser nos réserves en antioxydants. Ces antioxydants sont capteurs de radicaux libres qui expliquent en grande partie notre vieillissement cellulaire.
Là encore, de nombreuses études, toutes faites hors contexte humain. Je pense que c'est un bon résumé de toutes les études faites sur le chaga, j'ai bien peur. Ce que l'on voit dans ces environnements de laboratoire, c'est que le chaga augmente l'activité ou l'expression de certaines enzymes comme les superoxydes dismutases, catalases ou glutathion peroxydase à l'intérieur des cellules (15)(16)(17)(18)(19)(20)(21).
Ces enzymes interviennent dans l'élimination des radicaux libres, donc nous protègent contre ces molécules agressives, qu'elles viennent de l'extérieur ou du milieu interne. Je vous rappelle que les mitochondries dans nos cellules en produisent. Le tout c'est d'avoir assez de résistance face à ces molécules, et ce sont nos réserves en antioxydants qui assurent cette protection.
Si on combine cette propriété avec le fait que le chaga soutient l'immunité, on peut dire que ça en fait un bon outil pour la protection et la prévention. Pour garder un état de santé le plus longtemps possible. On arrive à comprendre pourquoi, dans certaines contrées qui ont accès au chaga, ce soit une boisson qui est consommée régulièrement, un peu comme un café, sans la caféine bien sûr, on reviendra aux préparations dans quelques minutes.
Et une petite note importante au passage... je vous donne des informations génériques qu'il faudra arriver à replacer dans un contexte de préservation de la ressource. En d'autres termes, si j'habite à Aix-en-Provence en France ou si j'habite à Chibougamau au Québec ou à Svetlogorsk en Russie, je ne vais pas consommer les mêmes plantes, et c'est normal.
Entre parenthèse, je n'ai aucune idée si on trouve du chaga à Chibougamau ou à Svetlogorsk, c'est juste histoire de dire !
Chaga : autres propriétés
Je vous donne rapidement deux autres propriétés notables :
- D'abord une activité anti-hyperglycémique, donc qui pourrait aider si on a des troubles métaboliques de type syndrome métabolique. Dans les études sur animaux on voit que le chaga peut faire baisser la glycémie et la lipidémie sanguine (22)(23).
- Et pour finir, un effet antiviral (24) et antibactérien (25) direct. Pour l'effet antiviral, une étude britannique mentionne son potentiel pour les infections au SARS-COV2 (26), à noter.
Formes, quantités, durées
Allez, on parle maintenant des préparations, et là, on a pas mal de choses à dire, donc si vous avez besoin d'aller faire un break pour remplir votre tasse, c'est le moment de mettre en pause...
La méthode traditionnelle de préparation consiste à faire bouillir des petits morceaux de chaga sec, des petits cubes si vous voulez, dans de l'eau. On fait une décoction plus ou moins longue. Certains font réduire pour obtenir une préparation plus ou moins foncée. Certains parlent de taille de cubes plus ou moins gros. Ça va dépendre des traditions canadiennes ou russes ou d'autres pays, et c'est un peu compliqué d'y voir clair avec toutes ces données.
Donc personnellement, j'ai décidé de simplifier. Je vous propose 3 formes différentes.
➜ Première forme, une décoction rapide de la poudre. Pourquoi rapide ? Eh bien parce que j'ai réduit le champignon en poudre très fine avec mon moulin spécialisé, voir l'épisode sur mes 5 objets favoris pour ma pratique. J'ai cassé la dureté, la fibrosité, j'ai déjà fait une partie du travail de digestion. Donc je n'ai pas besoin de faire frémir pendant une longue période. Par contre, si j'utilise des morceaux entiers, là faut faire frémir pendant assez longtemps si on suit la tradition.
Pour les dosages, j'utilise une petite cuillère à café de poudre pour une grande tasse d'eau, je fais frémir pendant quelques minutes, et je bois. Je conseillerais deux tasses par jour, du coup ça nous ferait 2 petites cuillères à café de poudre pour 1/2 litre d'eau si on voulait préparer la dose pour la journée.
Est-ce que je vais extraire tout le panel de constituants avec cette préparation aqueuse ? Probablement pas, mais je vais obtenir toute la fraction soluble dans l'eau, en particulier les polysaccharides qui sont très actifs. Donc de mon point de vue, c'est un excellent compromis entre temps passé, énergie dépensée et bénéfices obtenus.
➜ Vous pouvez aussi faire des gélules de la poudre. Assurez-vous de moudre le chaga le plus finement possible. L'extraction, qui va se faire dans nos sucs digestifs, avec la grande diversité d'enzymes digestives et les variations d'acidité, est probablement excellente aussi, en particulier pour extraire, je pense, la quasi-totalité des constituants. Je conseillerais entre 1 et 3 g par jour en fonction des objectifs recherchés.
➜ Dernière forme, c'est la double-extraction, à la fois dans l'alcool et dans l'eau, et là on va optimiser l'extraction de tous les constituants. C'est un peu long à faire mais pas difficile du tout. Je vous mets le lien vers cette méthode de fabrication sur mon site. Pour les dosages, je prendrais une petite cuillère à café matin et soir. Si vous suivez la méthode décrite, avec un ratio de 4 pour 1, ça signifie que là, on aurait probablement dans les 8 ml du liquide par jour, ce qui correspond environ à 2 g de chaga sec, on reste dans la même fourchette que les autres formes.
En ce qui concerne la durée des cures, cela va dépendre de l'objectif recherché. On pourrait partir sur des cures de 2 ou 3 semaines entrecoupées de pauses d'une à deux semaines. Là encore, pas vraiment de protocoles bien établis chez nous. Il en existe probablement dans certains pays mais je ne les connais pas.
D'ailleurs, si vous avez des informations sur l'utilisation traditionnelle dans les pays à chaga, n'hésitez pas à les poster en commentaire.
Chaga : précautions
En ce qui concerne les précautions, je n'ai pas trouvé pas grand-chose dans les ouvrages que j'ai en ma possession.
Ceci dit, voici ce que je vous dirais :
- Faites toujours attention aux interactions possibles avec les traitements médicamenteux. On a parlé d'effet anticancer, donc là faut valider avec un oncologue. On a parlé d'effet sur l'immunité, donc une contrindication s'il y a prise d'immunosuppresseurs.
- Les champignons sont en général immunomodulateurs, c'est-à-dire qu'ils modulent, ils stabilisent l'action de l'immunité, y compris dans le contexte des maladies auto-immunes. En revanche, parfois, vous allez avoir une personne qui est très sensible à l'action des plantes et qui peut réagir d'une manière négative, avec aggravation de sa situation. À garder en tête.
- Le chaga semble contenir une certaine quantité d'oxalates qui sont irritants pour les reins, et nous avons deux cas d'insuffisance rénale suivant la consommation de 4 à 5 cuillères à café de poudre par jour pendant 6 mois pour un cas (27) et entre 3 et 9 g de poudre par jour pendant une longue période pour un autre cas (28). Dans les échantillons testés dans une étude, on voit que la quantité d'oxalates varie entre 2,8 g et 14.2 g pour 100 g de poudre. A garder en tête si vous avez des troubles rénaux, ou si vous faites des calculs, mieux vaut éviter le chaga. Et la prise au long terme sans interruption n'est pas recommandée.
Dernier point, les autorités de santé canadienne recommandent de ne pas dépasser les 3.6 g de chaga sec par jour. D'où vient ce chiffre exactement ? Je n'en sais rien. Si vous le savez, n'hésitez pas à me dire.
Ceci termine cette discussion sur le chaga. Merci d'avoir été avec moi. Je vous libère enfin ! A très vite pour un nouvel épisode !
Références
(1) Les livrets techniques de l'AFC sont disponibles sur l'espace pro réservé aux adhérents ici : https://www.cueillettes-pro.org/Livrets-techniques.html
(2) Wasser SP. Medicinal mushroom science: history, current status, future trends, and unsolved problems. Int J Med Mushrooms.2010;12(1):1–16.
(3) Lemieszek M.K., Langner E., Kaczor J. Anticancer effects of fraction isolated from fruiting bodies of chaga medicinal mushroom, inonotus obliquus (Pers.:Fr.) Pilát (aphyllophoromycetideae): in vitro studies. Int J Med Mushrooms. 2011;13(2):131–143. doi: 10.1615/IntJMedMushr
(4) Nakajima Y., Nishida H., Matsugo S., Konishi T. Cancer cell cytotoxicity of extracts and small phenolic compounds from Chaga [Inonotus obliquus (persoon) Pilat] J Med Food. 2009;12(3):501–507. doi: 10.1089/jmf.2008.1149.
(5) Chung M.J., Chung C.-K., Jeong Y., Ham S.-S. Anticancer activity of subfractions containing pure compounds of Chaga mushroom ( Inonotus obliquus ) extract in human cancer cells and in Balbc/c mice bearing Sarcoma-180 cells. Nutr Res Pract. 2010;4(3):177–182. doi: 10.4162/nrp.2010.4.3.177.
(6) Jiang S., Shi F., Lin H. Inonotus obliquus polysaccharides induces apoptosis of lung cancer cells and alters energy metabolism via the LKB1/AMPK axis. Int J Biol Macromol. 2020;151:1277–1286. doi: 10.1016/j.ijbiomac.2019.10.174.
(7) Kim Y.O., Park H.W., Kim J.H., Lee J.Y., Moon S.H., Shin C.S. Anti-cancer effect and structural characterization of endo-polysaccharide from cultivated mycelia of Inonotus obliquus. Life Sci. 2006;79(1):72–80. doi: 10.1016/j.lfs.2005.12.047.
(8) Baek J., Roh H.-S., Baek K.-H. Bioactivity-based analysis and chemical characterization of cytotoxic constituents from Chaga mushroom (Inonotus obliquus) that induce apoptosis in human lung adenocarcinoma cells. J Ethnopharmacol. 2018;224:63–75. doi: 10.1016/j.jep.2018.05.025.
(9) Zhang S.-D., Yu L., Wang P. Inotodiol inhibits cells migration and invasion and induces apoptosis via p53-dependent pathway in HeLa cells. Phytomedicine. 2019;60(May):152957. doi: 10.1016/j.phymed.2019.152957.
(10) Lee H.S., Kim E.J., Kim S.H. Ethanol extract of Innotus obliquus (Chaga mushroom) induces G 1 cell cycle arrest in HT-29 human colon cancer cells. Nutr Res Pract. 2015;9(2):111. doi: 10.4162/nrp.2015.9.2.111.
(11) Youn M.-J., Kim J.-K., Park S.-Y. Chaga mushroom (Inonotus obliquus) induces G0/G1 arrest and apoptosis in human hepatoma HepG2 cells. World J Gastroenterol. 2008;14(4):511–517. doi: 10.3748/wjg.14.511.
(12) Zou C., Zhang Y.-Y., Bai M., Huang X.-X., Wang X.-B., Song S.-J. Aromatic compounds from the sclerotia of Inonotus obliquus. Nat Prod Res. October 2019:1–4. doi: 10.1080/14786419.2019.1677656.
(13) Nomura M., Takahashi T., Uesugi A., Tanaka R., Kobayashi S. Inotodiol, a lanostane triterpenoid, from Inonotus obliquus inhibits cell proliferation through caspase-3-dependent apoptosis. Anticancer Res. 2008;28(5 A):2691–2696.
(14) Tang M, Cheng L, Liu Y, Wu Z, Zhang X, Luo S. Plant Polysaccharides Modulate Immune Function via the Gut Microbiome and May Have Potential in COVID-19 Therapy. Molecules. 2022 Apr 26;27(9):2773. doi: 10.3390/molecules27092773. PMID: 35566123; PMCID: PMC9101721.
(15) Szychowski K.A., Rybczyńska-Tkaczyk K., Tobiasz J., Yelnytska-Stawasz V., Pomianek T., Gmiński J. Biological and anticancer properties of Inonotus obliquus extracts. Process Biochem. 2018;73(June):180–187. doi: 10.1016/j.procbio.2018.07.015.
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(23) Xu X, Pang C, Yang C, Zheng Y, Xu H, Lu Z, Xu ZH. Antihyperglycemic and antilipidperoxidative effects of polysaccharides extracted from medicinal mushroom Chaga, Inonotus obliquus (Pers.: Fr.) Pilat (Aphyllophoromycetideae) on alloxan-diabetes mice. Int J Med Mushrooms. 2010;12(3):235–44.
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(25) Balandaykin ME, Zmitrovich IV. Review on Chaga Medicinal Mushroom, Inonotus obliquus (Higher Basidiomycetes): Realm of Medicinal Applications and Approaches on Estimating its Resource Potential. Int J Med Mushrooms. 2015;17(2):95-104. doi: 10.1615/intjmedmushrooms.v17.i2.10. PMID: 25746615.
(26) Shahzad F, Anderson D, Najafzadeh M. The Antiviral, Anti-Inflammatory Effects of Natural Medicinal Herbs and Mushrooms and SARS-CoV-2 Infection. Nutrients. 2020 Aug 25;12(9):2573. doi: 10.3390/nu12092573. PMID: 32854262; PMCID: PMC7551890.
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(28) Lee S, Lee HY, Park Y, Ko EJ, Ban TH, Chung BH, Lee HS, Yang CW. Development of End Stage Renal Disease after Long-Term Ingestion of Chaga Mushroom: Case Report and Review of Literature. J Korean Med Sci. 2020 May 18;35(19):e122. doi: 10.3346/jkms.2020.35.e122. PMID: 32419395; PMCID: PMC7234858.
Ouvrage mentionné : Hobbs, Christopher, "Medicinal mushrooms : an exploration of tradition, healing, & culture", 1995