La rose d'inde, très souvent confondue avec l'œillet d'inde, est une plante traditionnellement utilisée pour les problèmes de peau : brûlures, blessures, eczéma, etc.
Une étude parue dans la revue "Journal of Ethnopharmacology" (2011 Oct 11;137(3):1300-5) confirme cette utilisation, au travers de son actionsur l'hyaluronidase, l'élastase et d'autres enzymes impliquées dans la dissolution du tissus conjonctif.
Le tissus conjonctif est le tissus le plus répandu dans le corps. Il est situé autours des organes, les protège et les entoure, et constitue la structure souple du corps. La partie élastique est constituée entre autres choses d'acide hyaluronique et d'élastase. Pour dissoudre cette structure, certaines enzymes sont utilisées, soit par notre corps pour pénétrer la zone et la réparer (pendant une infection, après un traumatisme), soit par un pathogène pour pénétrer nos cellules et les infecter. Ces enzymes sont l'hyaluronidase et l'élastase. Elles sont aussi impliquées dans le vieillissement de la peau.
L'étude démontre qu'un extrait de rose d'inde bloque les effets de l'hyaluronidase et de l'élastase. Certains composants isolés de la plante (l'acide syringique et la béta-amyrine) ont des effets inhibiteurs similaires à l'acide oléanolique.
Les chercheurs confirment donc l'utilisation historique de la plante, et proposent une nouvelle application en tant qu'agent naturel antirides.
La rose d'inde est une astéracée annuelle très facile à cultiver. Elle exhibe des fleurs magnifiques de couleur jaune et orange, très parfumées. Elle aime les expositions ensoleillées, une terre normale, et un arrosage régulier. Elle pousse très bien en pot. Une huile ou un baume fabriqué à partir des parties aériennes viendra adoucir les petits problèmes de peau, et d'après cette étude pourra être expérimentée sur le visage pour ses effets antirides potentiels.