Le cassis (Ribes nigrum) et ses bienfaits pour notre santé (abonnez-vous au podcast ici) :
Dans cet article, nous allons parler des bienfaits du cassis, cet arbuste qui fait de petits fruits noirs absolument délicieux, ses feuilles et ses bourgeons sont de plus en plus appréciés comme remèdes naturels.
Il ne paye pas de mine, il ne fait pas trop parler de lui contrairement à certaines plantes médicinales plus exotiques, mais il peut vraiment nous rendre service.
Et je suis très content de vous le présenter aujourd’hui sous toutes ses coutures.
Le cassissier, famille des grossulariacées.
Commençons par un peu de botanique. Le cassissier, ou simplement cassis, appartient à la famille des grossulariacées.
Et lorsqu’on s’intéresse à la botanique, il y a une petite blague qui circule… lorsqu’on veut faire deviner cette famille à un débutant en botanique, on lui rappelle que le nom ressemble un peu à une insulte. Eh oui, qui ne s’est jamais fait traiter d’espèce de gros-sulariacé!
Et si ça ne vous a pas fait rire, ce n’est pas parce que vous manquez d’humour, c’est juste que vous n’êtes pas encore assez sorti avec un groupe de naturalistes près de chez vous!
Donc, la famille des grossulariacées… que trouve-t-on dans cette famille?
Eh bien on trouve les différents groseilliers. Groseillier rouge, groseillier des Alpes, groseillier à maquereau. Pour le cassis, vous n’allez pas le voir très souvent en nature, il est même plutôt rare. En France, si vous regardez la carte de répartition, on arrive à le voir dans certaines régions comme le Grand-Est ou dans les Hauts de France.
D'une manière générale c’est une plante qui va plutôt pousser dans les pays du nord de l’Europe, dans des forêts humides. Mais c’est surtout sous la forme cultivée que vous allez le trouver vu que c’est une classique des jardins, et qu’on le cultive pour la récolte des baies qui sont utilisées pour l’alimentation ou pour faire certaines liqueurs délicieuses.
Les bienfaits du cassis : la baie
On va démarrer notre discussion avec l’utilisation des baies, et après on parlera des autres parties de la plante qui sont utilisables.
Riche en vitamine C
Si on regarde le profil nutritionnel des baies de cassis, ce qui ressort en premier, c’est sa teneur en vitamine C. Vitamine essentielle pour de très nombreuses fonctions, depuis la synthèse du collagène jusqu’au bon fonctionnement du système immunitaire.
On a dans les 180 mg pour 100 g de fruits frais, donc c’est une excellente teneur. Et c’est vrai qu’on parle souvent des agrumes comme source de vitamine C, avec autour des 50 mg de vitamine C pour 100 g d’orange. Pour le kiwi, on est autour des 90 mg pour 100 g. Avec ces fruits, il y a définitivement un aspect pratique parce que pour obtenir 100 g d’orange ou de kiwi, c’est super facile aujourd’hui, on va chez le primeur, et on remplit son panier.
Mais il fut une époque où tous ces fruits, les oranges, les kiwis, étaient rare dans les magasins. Je vous rappelle que l’orange a longtemps été un fruit de luxe. Mon père me disait que quand il était gamin, il avait droit à une orange pour Noël, et cette orange-là, bien sûr, c’était la meilleure orange du monde.
Donc avant l’arrivée de ces «nouveaux fruits» à des prix incroyablement bas, le cassis était une source assez fabuleuse de vitamine C. Et certains pays s’en sont servi à bon escient. Au Royaume Uni par exemple, pendant la 2e guerre mondiale, les approvisionnements de fruits par bateaux étaient coupés, donc il fallait se reposer sur des productions locales.
Il faut savoir que le cassis pousse très bien dans le climat du Royaume-Uni, et donc le gouvernement a encouragé sa culture pendant la guerre. Il a fallu un peu de temps pour que ça démarre mais ils sont arrivés à une bonne production.
Et à partir de 1942, le gouvernement a distribué gratuitement aux familles qui avaient des enfants de moins de 2 ans du sirop de cassis, pour qu’ils aient un bon apport en vitamine C.
Minéraux et anthocyanes
A part la vitamine C, que trouve t’on dans ces fruits délicieux? On trouve des minéraux, du magnésium, du calcium, du potassium, mais pas à des taux qui sont nécessairement remarquables.
Beaucoup plus intéressant, on trouve des flavonoïdes qu’on appelle des anthocyanes, ou anthocyanosides. Ce sont des pigments naturels que l’on va retrouver dans de nombreux fruits et légumes. Tout ce qui est de couleur rouge orangé, ou bleu, bleu foncé, bleu pourpre : vous pouvez être sûr qu’ils sont riches en anthocyanes.
A quoi servent ces constituants? Dans la plante, ils ont des rôles multiples bien évidemment, une plante ne va pas fabriquer des choses juste pour faire joli...quoi que si ça attire les polinisateurs, c’est un rôle des plus utiles.
Par exemple ils protègent la plante contre les effets néfastes des UVs du soleil, ils protègent l’ADN de la plante pour ne pas qu’il soit endommagé. Ils permettraient aussi à la plante à s’adapter à un stress hydrique ou de température (Chalker-Scott, 1999). Donc un manque d’eau, ou des températures extrêmes.
Et une fois dans notre corps, ces constituants ont des propriétés remarquables. Ils sont très fortement antioxydants, c’est-à-dire qu’ils piègent les radicaux libres et leur empêche d’abîmer nos cellules. Quelque chose dont nous avons besoin aujourd’hui car on vit dans des environnements qui ont tendance à être très pro-oxydants, très agressifs.
Les anthocyanes ont un effet protecteur sur le système cardiovasculaire. Ils ont un effet anti-inflammatoires. Ils sont protecteurs contre le développement de certains cancers. Ils protègent la rétine contre le vieillissement. Donc ces petits fruits noirs sont définitivement intéressant à consommer régulièrement dans un but de prévention. Voilà pour le fruit.
Les bienfaits du cassis : feuille amie des reins
La feuille est assez aromatique, elle a un goût bien prononcé lorsqu’on la prépare en infusion.
Personnellement je trouve le goût assez agréable. Mais comme l’explique Pierre Lieutaghi dans un de ses ouvrages, certaines personnes y trouvent une odeur désagréable de punaise. Ce qui fait moyennement envie, mais je vous rassure, moi qui ai goûté à de très nombreux breuvages à base de plantes, je peux vous dire sans hésitation qu’il y a largement pire que ça, et que vous n’aurez probablement pas de mal à consommer l’infusion des feuilles.
Que peut-on faire avec les feuilles? Si on regarde les vieux ouvrages, on s’aperçoit que l’utilisation de la feuille est documentée à partir des années 1500. Elle était probablement utilisée avant, mais on n’a pas vraiment de traces écrites. Et une indication qui revient encore et encore dans la tradition, c’est pour la rétention d’urine.
Diurétique
Donc une difficulté à évacuer les urines, à cause d’une obstruction ou autre pathologie. Bien sûr toujours obtenir le diagnostic d’un médecin d’abord, c’est important.
Elle a une grande affinité pour la fonction rénale. La feuille de cassis permet d’évacuer les urines avec un effet très diurétique, avec en particulier l’élimination de l’acide urique. Et qui dit élimination de l’acide urique, dit diminution de l’inflammation, inflammation articulaire en particulier. C’est donc une plante que vous allez retrouver dans les mélanges qui sont destinés à réduire l’inflammation de type arthrose, polyarthrite rhumatoïde, tendance à faire des crises de goutte, etc.
Le docteur Leclerc, qui a été l’un des pères de la phytothérapie moderne en France, recommande le mélange feuilles de cassis, sommités fleuries de reine des prés et feuilles de frêne, excellent mélange. Voilà une petite formulation de 3 plantes, toute simple et qui me parait tellement élégante.
Calculs rénaux
On pensera aussi à la feuille de cassis pour la prévention des calculs rénaux chez la personne qui a tendance à faire des calculs d’acide urique bien sûr. Et même si ce sont des calculs de type oxalate de calcium, la stratégie principale, en prévention, c’est toujours de boire suffisamment pendant la journée et de stimuler un effet diurétique pour éviter une urine trop concentrée en substances qui peuvent se déposer et cristalliser.
D’ailleurs, petite parenthèse, que peut-on faire d’autres avec les plantes qui ont une action très diurétique d’une manière générale? Eh bien on peut les introduire dans des stratégies pour faire baisser une tension artérielle un peu trop élevée. C’est assez facile à comprendre d’un point de vue mécanique, en créant un effet diurétique, on fait baisser le volume sanguin, le volume de liquides, ce qui réduit la pression dans les tuyaux.
Ne soyez pas étonné si vous voyez des plantes très diurétiques dans certains mélanges qui sont recommandés pour les problèmes d’hypertension. Et bien sûr, je ne vais pas le répéter à chaque fois, mais si vous avez des problèmes cardiovasculaires, vous passez par la case médecin d’abord.
Anti inflammatoire
Restons sur cet aspect anti-inflammatoire de la feuille. On a dit qu’elle permet d’évacuer une substance très pro-inflammatoire pour le articulations, l’acide urique. Mais pourrait-on étendre ce concept à d’autres types d’inflammations dans le corps? En d’autres termes, est-ce que la feuille de cassis pourrait avoir un effet qu’on appelle «systémique», et donc qui circule dans l’ensemble du corps pour calmer les zones enflammées?
Eh bien il semble que oui. Et ça fait déjà un bout de temps que la science a démontré cet effet.
Je vais remonter à une étude qui a été faite en 1989 par la faculté des sciences pharmaceutiques de Toulouse (Declume, 1989). Étude faite sur animal. Et pour cette étude, on a utilisé une préparation intéressante, on a fait macérer 60 g de feuilles sèches de cassis dans un mélange d’eau et d’alcool, mais faiblement titré en alcool, 14° pour être exact. Un peu d’alcool pour favoriser l’extraction de certains constituants.
On sait que l’infusion fonctionne très bien, donc pas forcément besoin de rajouter de l’alcool. Mais ça me fait réfléchir, je me dis, est-ce qu’on ne pourrait pas...imbiber les feuilles sèches avec juste un petit peu d’alcool, type vodka ou rhum, laisser reposer 10 minutes puis mettre à infuser dans l’eau chaude. C’est définitivement quelque chose que je vais tester.
Dans l’étude en question, on a donné 10 ml de liquide par kg de poids, donc pour une personne de 70 kg ça nous ferait 700 ml, donc ¾ de litre, en gros trois tasses à thé par jour. Cette étude démontre que cette préparation a effectivement un effet anti-inflammatoire systémique, et on a un effet similaire à l’indométacine, qui est un anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé pour calmer les inflammations articulaires, justement.
Avec le gros plus, c’est le fait que le cassis ne risque pas de provoquer des ulcérations gastriques, un risque très présent lorsqu’on prend ce type de médicament sur le long terme. Et bien sûr tout ceci a été validé par l’expérience de nombreux praticiens qui aujourd’hui utilisent la feuille de cassis pour calmer les états inflammatoires chroniques.
La feuille de cassis se retrouve très fréquemment dans les mélanges anti-allergies, car cet effet anti-inflammatoire va tomber à pic justement, pour moduler cet état inflammatoire chronique qui est provoqué par les pollens ou autres allergènes.
Là encore on fait des combinaisons judicieuses avec des plantes qui ont des propriétés antihistaminiques comme l’ortie ou le plantain. Je vous rappelle que je vous ai fait un programme complet sur l’accompagnement des allergies d’ailleurs, voir mon site. Et puis ça fait des infusions qui sont relativement agréables à boire, quitte à rajouter un peu de réglisse si pas de contrindications, ou des plantes un peu plus aromatiques comme la verveine citronnelle ou la menthe poivrée.
Renforce les tissus vasculaires, astringente
La feuille contient des substances qu’on appelle proanthocyanidols, qui vont renforcer le tissu vasculaire, qui vont permettre une meilleure circulation veineuse et lymphatique.
Pour profiter des bienfaits du cassis, on peut donc rajouter la feuille dans des mélanges pour soulager les problèmes de retour veineux, pourquoi pas avec de la feuille de noisetier et de la feuille de vigne rouge. Ça fait d’excellents mélanges qu’on peut prendre en cure lorsqu’on en ressent le besoin.
Et puis d’une manière générale, la feuille est astringente. Et ça fait un moment que je vous parle de cette propriété d’astringence, basée sur la richesse en tanins. Ça va nous tanner la peau et les muqueuses. Donc à l’intérieur, ça va permettre de réduire l’inflammation des
muqueuses, de calmer les diarrhées, de calmer les écoulements de certaines muqueuses enflammées.
A l’extérieur, ça va aider à accélérer la réparation de certaines blessures en aidant à la cicatrisation. Et c’est à peu près tout pour la feuille, mais comme vous pouvez le voir c’est déjà énorme, la feuille de cassis est devenue l’un de nos outils majeurs en herboristerie, relativement facile à trouver dans les boutiques de plantes, agréable à boire, facile à intégrer dans les mélanges.
Le bourgeon du cassis en gemmothérapie
Et si on parlait des bienfaits du cassis au travers de ses bourgeons ?
L’utilisation des bourgeons de plantes, ça ne date pas d’hier vu qu’on utilise le bourgeon de peuplier ou de sapin par exemple depuis le Moyen-Âge, peut-être même avant.
Mais c’est un monsieur qui s’appelle Pol Henry, médecin Belge, qui va populariser l’utilisation des macérâts de bourgeons. On est dans les années 1950 –1960, et il va appeler ceci la phytoembryothérapie. Plus tard un autre médecin, Max Tétau, introduira le terme gemmothérapie, qui est le terme reconnu et accepté aujourd’hui.
On va passer très vite sur l’historique, ça fera probablement l’objet d’un prochain podcast. Le bourgeon, c’est une partie très spéciale de la plante. Ce sont des cellules embryonnaires, des cellules souches qui ont la possibilité de se transformer en différentes parties de la plante. Donc ça va former la base de produits qui représentent la plante d’une manière globale et concentrée.
Et en gemmothérapie, le macérât de bourgeons de cassis, c’est probablement le plus connu, l’un des plus appréciés, et l’un des plus polyvalent aussi. Je ne vais pas pouvoir rendre justice à cette préparation car au fil des années, le profil du cassis en gemmothérapie est devenu assez complet et complexe, donc on va juste faire un tour d’horizon pour que vous ayez une idée de comment le positionner, et aussi vous donner envie de l’essayer pour vous faire votre propre opinion.
Le macérât est considéré comme un anti-inflammatoire très polyvalent, on pense qu’il agit au niveau des corticosurrénales. Les flavonoïdes des bourgeons auraient cet effet modulateur de l’inflammation, avec tout d’abord augmentation des substances stéroïdiennes fabriquées par nos glandes surrénales, ces substances auront un effet anti-inflammatoire et anti-allergique.
On pense qu’il agit aussi sur la régulation des médiateurs pro-inflammatoires en freinant leur production lorsque nécessaire. Donc un effet régulateur sur l’inflammation, un des bienfaits du cassis les plus reconnus aujourd'hui.
Inflammations de la peau, digestives, respiratoires, articulaires
On peut profiter des bienfaits du cassis dans de multiples situations. Pour les inflammations de la peau: eczéma, psoriasis, urticaires, démangeaisons diverses. Sur les piqures d’insectes, on peut appliquer un peu de macérât directement sur la piqûre plusieurs fois dans la journée pour calmer les démangeaisons et la douleur.
Pour les inflammations digestives, que ce soit pour les colites, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, gastrites, etc.
Pour les inflammations respiratoires et ORL.
Les bienfaits du cassis sont bien adaptés aux inflammations articulaires, très utilisé dans ce contexte.
Situation allergique
C’est un macérât très utile pour toute situation allergique. Il est très intéressant pour la personne qui a une immunité basse à cause d’une fatigue ou d’un stress chronique. Ou peut-être suite à une maladie. Dans ce contexte, le macérât va stimuler l’immunité et la vitalité aussi.
Cet axe des corticosurrénales est très important, lorsqu’il est trop réactif, il peut nous mettre dans des états d’hyperexcitabilité avec toutes les hormones de stress libérées par les surrénales. Mais lorsqu’il est en hypo-fonction, il va entraîner une baisse globale de l’immunité, de la vitalité, la réponse inflammatoire ne va plus être adéquate.
Donc le macérât de bourgeons de cassis, c’est le macérât des personnes qui ont été drainées, épuisées par certains évènements de la vie. Il a cet effet énergisant.
Formes et dosages
Pour pleinement profiter des bienfaits du cassis, je recommande les formes suivantes.
Infusion
Infusion des feuilles à raison de 30 g de feuilles sèches par litre si la plante est utilisée seule, sinon on en met la quantité voulue en fonction du mélange qu’on veut concevoir.
Par exemple si on veut le mélanger avec des feuilles de plantain, d’ortie et de camomille matricaire pour une condition allergique, on pourrait faire 10 g de feuilles de cassis, 10 g de feuille de plantain, 5 g d’ortie et 5 g de camomille matricaire.
Teinture des feuilles
On pourrait utiliser la teinture des feuilles, ce n’est pas une forme que je connais et que j’ai utilisé dans ma pratique, donc je ne pourrais pas trop vous dire comment la doser en fait. Si vous connaissez bien l’utilisation de la teinture des feuilles de cassis et que vous êtes un praticien, n’hésitez pas à m’écrire, je rajouterai volontiers l’information à l’article sur mon site qui est associé à cet article
Macérât des bourgeons
Pour le macérât de bourgeons de cassis, personnellement je travaille avec le macérât non dilué, avec des doses qui vont de 5 à 30gouttes par jour pour accompagner une situation chronique, qu’elle soit inflammatoire ou allergique.
On peut doser un peu plus pour des situations aiguës. Le tout pendant plusieurs semaines si nécessaire. On peut faire une cure de 3 semaines pour une période de fatigue par exemple, une cure de 3 mois pour les allergies chroniques ou autre situation inflammatoire chronique, etc. Pour pleinement bénéficier des bienfaits du cassis, tout va donc dépendre du contexte.
Précautions
A ma connaissance, pas grand-chose pour la feuille de cassis.
Pour le bourgeon, vu qu’il a cet effet stimulant et énergisant, on conseille en général de le prendre plutôt le matin, ou s’il y a plusieurs prises par jour de faire la dernière prise disons en fin d’après-midi car certaines personnes sensibles peuvent constater qu’il retarde l’arrivée du sommeil.
Certains auteurs le déconseillent aussi dans les maladies dans lesquelles les glandes surrénales travaillent trop fort, maladie de Cushing par exemple.
Voilà pour le cassis. Qui aurait cru que cette simple plante des jardins, cultivée pour faire différentes liqueurs, ou pour récupérer le fruit, pouvait avoir de telles propriétés dans sa feuille et son bourgeon!
Je trouve ça assez fabuleux en fait, c’est une plante qui peut être cultivée localement, qui nous fournit à la fois l’aliment et le remède. Et quel remède, dans une époque où l’inflammation chronique est commune à quasiment toutes les maladies dégénératives, avoir un outil comme ça, c’est encore un vrai cadeau de la nature.
Vive les bienfaits du cassis !
Bienfaits du cassis : références
Chalker-Scott, Linda. (1999). Invited Review Environmental Significance of Anthocyanins in Plant Stress Responses. Photochemistry and Photobiology. 70. 10.1111/j.1751-1097.1999.tb01944.x.
Declume, C., Anti-inflammatory evaluation op a hydroalcoholic extract op black currant leaves (Ribes nigrum). Journal of Ethnopharmacology 27(1-2): 91-98, 1989
Lieutaghi, Pierre, «Le Livre des Arbres, Arbustes et Arbrisseaux», 2004