Comment soulager les hémorroïdes ? audio (abonnez-vous au podcast ici) :
Soigner les hémorroïdes d'une manière naturelle fait l’objet de nombreux débats. Certains pensent que l'on peut renverser la tendance, d'autres que l'on ne peut qu'agir d'une manière symptomatique. Pour rester simple et terre à terre, je dirais juste que dans mon expérience, les plantes mentionnées ci-dessous soulagent d'une manière notable. Que demander de plus ?
Car ces maudites hémorroides causent beaucoup de désagréments. La douleur n'est pas forcément très aiguë et intolérable, c'est juste que la localisation du problème fait des hémorroïdes une condition inconfortable et frustrante.
Dans cet article, j'aborde tout d'abord la gestion des crises, avec les plantes médicinales et les autres méthodes naturelles pour s'assurer que la crise dure le moins longtemps possible. J'aborde ensuite la prévention, c'est-à-dire les bonnes habitudes à prendre quotidiennement pour espacer, voire éviter les crises.
Avant de commencer, les mises en garde habituelles :
- Consultez votre médecin si votre crise d'hémorroïdes persiste ou si vous avez un quelconque doute ou inquiétude à son sujet ;
- Les recommandations ci-dessous ne sont pas appropriées pour les femmes enceintes (qui malheureusement souffrent souvent d'hémorroïdes elles aussi).
Les hémorroïdes
Les hémorroïdes sont une dilatation des veines de la région anale. Les hémorroïdes externes sont visibles et localisées en dessous du sphincter anal, alors que les internes sont localisées au-dessus et sont recouvertes par la muqueuse rectale.
Si l'on réfléchit au problème d'une manière mécanique, on arrive à voir qu'il peut y avoir 3 causes principales :
- Une augmentation de la pression sanguine dans la zone abdominale et pelvique. Le sang des veines anales a beaucoup plus de mal à retourner vers la partie supérieure du corps et le coeur. Cette pression sur les veines anales finit par créer une dilatation ;
- Une faiblesse du tissu veineux qui perd son élasticité, une situation similaire aux problèmes de varices ;
- Une inflammation causée par une substance alimentaire ou par des diarrhées chroniques (ex : dans le cas de la colopathie fonctionnelle à diarrhée prédominante).
Ces trois causes peuvent bien-sûr se superposer.
➜ 1. Pression sanguine abdominale
Voici les facteurs qui peuvent créer une hypertension abdominale :
- Les positions assises : les travailleurs de bureau, les chauffeurs de camion ou de taxi, les inactifs qui restent à la maison à lire ou à regarder la télévision sont les premiers touchés. La position assise crée une pression élevée sur la région anale.
- La constipation chronique : la personne, en retenant son souffle et poussant trop, exerce une pression répétée sur la zone anale.
- La grossesse : le bébé fait pression sur les veines abdominales et empêche un bon retour veineux.
- Soulever du poids : la personne retient souvent son souffle tout en forçant, même problème qu'avec la constipation.
- Le cyclisme : la nature du sport est telle que l'effort et la pression sont constamment portés sur la région anale.
- Les faiblesses hépatiques : on regarde souvent du coté du foie lorsqu'il y a constipation et hémorroïdes. Tout d'abord parce qu'une bonne production de bile par le foie a un effet régulateur sur le transit. Mais aussi parce qu'un foie qui tourne au ralenti crée une stagnation autour de la veine porte, ce qui crée une charge supplémentaire sur le retour veineux. Cette situation peut être déclenchée par des intolérances alimentaires.
➜ 2. Faiblesse du tissu veineux
Certaines faiblesses circulatoires peuvent provenir d'antécédents familiaux. Nos parents ont peut-être toujours eu des problèmes d'hémorroïdes ou de varices. La génétique est telle que les individus de la famille ne fabriquent pas un bon tissu conjonctif.
➜ 3. Inflammation
Certains aliments irritent la muqueuse anale et peuvent provoquer des hémorroïdes. Les aliments épicés sont souvent impliqués. Ceux qui ont abusé de l'huile pimentée sur la pizza le samedi soir se souviennent peut-être du passage aux toilettes le dimanche matin.
Certains parlent du café, de l'alcool et d'autres aliments susceptibles de provoquer une crise. Je pense que le risque se situe surtout autour de la crise de constipation, qui peut elle même provoquer les hémorroïdes. Car certains aliments sont problématiques pour le transit (voir mon article sur la constipation).
L'inflammation due aux aliments est probablement la cause la moins problématique car elle est facilement évitable. Les deux autres causes demandent un peu plus de réflexion.
Les plantes pour soigner les hémorroïdes
Dans ce chapitre, je présente les différentes plantes fournissant des effets bénéfiques pour soigner les hémorroïdes. Je fournis les conseils d'utilisation dans les chapitres suivants, en gestion des crises et en prévention.
➜ L'hamamélis
L'hamamélis (Hamamelis virginiana) est un arbuste d'Amérique du nord qui pousse très bien en France.
Les feuilles et branches sont très astringentes, avec un taux de tannins élevé : entre 3% et 10% de la masse sèche(1). L'astringence resserre les tissus flasques et enflammés de la peau et des muqueuses. De par cette astringence sur les muqueuses, la plante est aussi anti-inflammatoire et hémostatique localement (empêche les saignements).
Elle est donc bien adaptée pour les varices et les hémorroïde, deux conditions caractérisées par des tissus qui manquent de tonus et d'élasticité.
Peu d'études cliniques existent à son sujet. On sait néanmoins qu'elle inhibe deux enzymes responsables de la dégradation des tissus conjonctifs : l'alpha-glucosidase et l'élastase leucocytaire(2). L'utilisation historique confirme aussi largement le fait qu'elle est très utile pour les hémorroïdes.
Les feuilles et branches d'hamamélis sont utilisées pour les préparations. Notez que faute d'hamamélis, vous pouvez utiliser le noisetier comme expliqué ici.
➜ Le marron d'inde
Le marron d'inde, fruit du marronnier d'inde (Aesculus hippocastanum) a des propriétés astringentes et vénotoniques intéressantes pour soigner les hémorroïdes. C'est le fruit entier qui est préparé en teinture mère, parfois avec la capsule épineuse, parfois sans.
Enlevez cette capsule, cassez ensuite les fruits au marteau et laissez-les sécher pendant quelques jours avant de les mettre à macérer dans l'alcool.
Le marron d'inde est très utile pour soulager les symptômes de l'insuffisance veineuse chronique et des hémorroïdes. Les études démontrent qu'il inhibe l'activité des enzymes élastase et hyaluronidase(3), impliquées dans la dégradation des vaisseaux et capillaires. La plante réduit aussi toute perméabilité anormale des capillaires sanguins ainsi que les oedèmes associés(3).
La teinture de marron d'inde fonctionne très bien à faibles doses. Voir recommandations plus loin dans cet article.
➜ Le fragon petit-houx
Le fragon petit-houx (Ruscus aculeatus) est souvent combinée au marron d'inde pour soigner les hémorroïdes. La plante augmente le tonus des tissus veineux grâce à son action astringente et anti-inflammatoire(3).
C'est la racine qui est traditionnellement utilisée. Chaque plante fournit une masse compacte et conséquente de racine, on arrive donc à faire une bonne quantité de teinture avec une plante. La teinture se trouve aussi dans le commerce, seule ou mélangée à d'autres plantes vénotoniques.
➜ Le ginkgo biloba
Le ginkgo est souvent utilisé pour soigner les hémorroïdes. Les études montrent qu'il est efficace pour calmer les symptômes des crises. Les études ont été faites autour de la combinaison [ginkgo + chlorhydrate d'heptaminol + troxérutine] qui est la composition du produit Ginkor Fort.
➜ La ficaire
Appelée "herbe aux hémorroïdes", elle a longtemps été utilisée pour traiter cette condition. Les racines de la plante forment de petits bulbes qui sont utilisés en décoction ou dans la préparation d'onguents pour soigner les hémorroïdes. La plante est utilisée en application externe uniquement.
En herboristerie aujourd'hui, vous trouverez plutôt les parties aériennes (du moins en France), et elles fonctionnent aussi.
➜ La vigne rouge
L'infusion des feuilles de vigne rouge, variété tinctoriale (Vitis vinifera var. tinctoria) est excellente. Voir mon article ici.
Soigner les hémorroïdes
Nous allons supposer ici que les hémorroïdes sont encore traitables par les approches naturelles et ne demandent pas une intervention chirurgicale. Dans le doute, consultez votre médecin.
Pour référence, je cite ici le fameux phytothérapeute allemand Rudolf Weiss(5) : " Soyons clair dès le départ sur le fait qu'aucune plante médicinale ne peut éliminer les causes des hémorroïdes. Les recommandations sont données pour le traitement symptomatique des manifestations les plus gênantes qui sont principalement causées par l'inflammation ou la thrombose des hémorroïdes ".
Les plantes médicinales doivent donc être accompagnées d'un changement de l'hygiène de vie afin de constater une amélioration au long terme sur une situation devenue chronique.
➜ 1. Gestion des crises
Le bain de siège chaud-froid
Le but du bain de siège chaud-froid est de créer un effet astringent (crispation et resserrement des tissus boursouflés) sur les hémorroïdes. Cette méthode est particulièrement efficace pour soigner les hémorroïdes externes.
- Nettoyez préalablement les zones corporelles concernées ;
- Préparez 2 bassines assez grosses pour pouvoir vous asseoir dedans. L'idéal est de placer ces 2 bassines dans un bac à douche ou dans une baignoire pour éviter de mettre de l'eau partout ;
- Remplir une bassine d'eau tiède à chaude, mais pas trop chaude, idéalement entre 35°C et 37°C ;
- Remplir l'autre bassine d'eau froide ;
- Commencer par tremper la région anale dans la bassine d'eau chaude pendant une minute ;
- Passez ensuite à la bassine froide sans attendre et y rester une trentaine de secondes ;
- Répétez cette alternance 2 à 3 fois (c'est-à-dire repassez à la bassine chaude, puis à la froide). Toujours finir par le bain froid ;
- Séchez vous bien, et appliques un onguent adoucissant sur les hémorroïdes (voir ci-dessous, chapitre "plantes adoucissantes en externe") ;
- Répétez cet exercice 2 à 3 fois par jour.
Ne remplissez pas trop les bassines, le but est de faire tremper uniquement la région anale, et pas forcément les parties génitales ou la région abdominale.
Le passage à l'eau froide est toujours surprenant, les hémorroïdes externes vont se contracter et rentrer en partie, certes temporairement.
Le bain de siège de plantes infusées
Préparez une infusion avec un mélange de plantes adoucissantes (souci, plantain, consoude, matricaire) et de plantes astringentes (hamamélis, achillée millefeuille, chêne en décoction). Utilisez ce que vous avez à portée de main.
Faire un bain de siège avec cette infusion diluée si nécessaire pour augmenter le volume d'eau.
Vous pouvez aussi intégrer cette méthode avec la méthode précédente, c'est-à-dire préparer la bassine chaude avec une infusion à la place de l'eau simple.
Application externe de plantes astringentes avec un coton
Plusieurs plantes sont très astringentes (en général au travers de leurs acides tanniques) et se trouvent facilement en herboristerie. En voici deux efficaces : la feuille d'hamamélis (Hamamelis virginiana, les branches peuvent aussi être utilisés) et l'écorce de chêne (Quercus spp).
D'autres astringents secondaires peuvent être utilisés si vous n'avez pas accès à l'hamamélis ou au chêne: le géranium herbe à robert (Geranium robertianum), la potentille ansérine (Potentilla anserina), la tormentille (Potentilla erecta), etc.
- Préparez une petite quantité de décoction de chêne ou d'hamamélis ;
- Gardez-la dans une petite bouteille au réfrigérateur ;
- Imbibez un coton démaquillant de décoction froide et appliquez immédiatement (le but est de profiter de l'effet du froid) ;
- Gardez ce coton entre les fesses pendant quelques minutes afin que la plante astringente ait eu le temps de faire son effet ;
- Répétez plusieurs fois par jour.
Vous pouvez rajouter quelques gouttes de teinture de plantes vénotoniques à ce mélange (pas trop car l'alcool peut irriter les hémorroïdes) : fragon et marronnier d'inde, 20 gouttes de chaque plante dans une petite bouteille de 30 ml de décoction.
Application externe de plantes adoucissantes sous forme d'onguent
L'application d'une décoction de plante astringente est assez rapide et ne dure que quelques minutes. Il faut ensuite appliquer une plante adoucissante et anti-inflammatoire qui, elle, va rester en contact avec les hémorroïdes pendant une longue période.
Vous pouvez utiliser un onguent au souci (Calendula officinalis), à la consoude (Symphytum officinale), au plantain (Plantago major, P. lanceolata), ou au millepertuis (Hypericum perforatum). Un onguent fabriqué avec un mélange de ces 4 plantes est idéal. Mais chacune de ces plantes séparées peut aussi faire l'affaire.
L'onguent, constitué d'une huile et de cire d'abeille, lubrifie la zone. Le souci est adoucissant et anti-inflammatoire. Ce baume peut rester en application pendant plusieurs heures.
Les bourgeons de peuplier fournissent aussi un effet anti-inflammatoire bienvenu. Weiss(5) mentionne l'utilisation de l'arnica comme décongestionnant et anti-inflammatoire très efficace lorsque l'inflammation est aiguë. L'une, l'autre ou les deux plantes peuvent être ajoutées à l'onguent.
A la place de l'onguent, on peut aussi humidifier une petite quantité de racine de guimauve (Althaea officinalis) pulvérisée et l'appliquer localement, ou appliquer du gel d'aloe vera.
Les suppositoires pour les hémorroïdes internes
Ma collègue Rosalee de la Forêt, herbaliste américaine, fournit la recette de suppositoire suivante pour soigner les hémorroïdes :
- 230 ml d'huile de noix de coco (solide à température ambiante) ;
- 2 cuillères à soupe de fleurs de souci ;
- 2 cuillères à soupe de feuilles de plantain ;
- 2 cuillères à soupe de feuilles de consoude ;
- 2 cuillères à soupe de sommités fleuries d'achillée millefeuille ;
Faire fondre l'huile de noix de coco sur feu doux. Une fois liquide, rajoutez les herbes pulvérisées et remuez bien. Enlevez du feu. Une fois que l'huile commence à se figer, continuez à remuer afin que les herbes se mélangent bien et ne se déposent pas au fond du récipient. Une fois que l'huile commence à durcir, former des suppositoires à la main en les roulant sur une surface non collante. Gardez les suppositoires au freezer jusqu'à utilisation.
Les plantes astringentes et vénotoniques en interne
En plus de ces 2 approches en externe, le mélange de teintures suivant peut être utile en prise interne, à prendre 3 à 5 fois par jour dans un peu d'eau, en fonction de la sévérité de la situation :
- Marron d'Inde - 10 à 20 gouttes
- Fragon - 30 à 40 gouttes
(de nombreuses autres plantes sont possibles)
En plus de ces teintures, j'aime rajouter un petit mélange à infusions, afin de bien s'hydrater et de continuer à faire baisser l'inflammation de ces veines bien particulières. Par exemple, pour 1 litre d'infusion (et pour un adulte) :
- Feuilles de noisetier (ou de vigne rouge) : 10 à 15 g
- Achillée millefeuille : 10 à 15 g
(de nombreuses autres plantes sont possibles)
Deux tasses par jour (environ 1/2 L) font en général l'affaire. Je rajoute ces infusions pour la gestion des crises. Pour la prévention, je fais soit un mélange à teintures, soit un mélange à infusions.
Les plantes dépuratives
Les protocoles classiques anti-hémorroïdes incluent très souvent des plantes dépuratives du foie. Pourquoi ? Car il est toujours bon de diminuer une éventuelle congestion dans la région du foie (qui affecte le retour veineux provenant de la région anale) et aussi pour garder un bon transit.
La racine de pissenlit (Taraxacum officinale) ainsi que la racine de la patience crépue (Rumex crispus) sont très utiles dans les cas d'hémorroïdes avec constipation. Elles sont prises en interne, sous forme de teinture ou décoction pour la racine de pissenlit, et sous forme de teinture pour la racine de patience (la décoction est difficile à ingérer).
Ces plantes peuvent faciliter la décongestion hépatique, surtout chez la personne qui semble avoir une faiblesse hépatique, occasionnelle ou chronique. Weiss nous dit que ces plantes "peuvent être utilisées pour tonifier la veine porte et pour soulager la pression sur le plexus hémorroïdaire".
Les coussins hémorroïdaires
Ces coussins qui ressemblent en général à une bouée permettent de s'asseoir sans faire pression sur les hémorroïdes. Faire une recherche sur internet et consulter les différentes options (différentes formes, différents prix). Exemples de coussins hémorroïdaires ici.
Marcher, bouger
Faites tout votre possible pour ne pas rester en position assise, position qui augmente la pression sur la zone concernée et aggrave la situation. La marche reste l'une des meilleures activités pendant une crise d'hémorroïdes.
➜ 2. Prévention
Notez que les mesures suivantes ne fournissent pas d'action rapide sur les symptômes des hémorroïdes. Ils constituent une approche de fond pour renforcer petit à petit le tissu veineux. Ils constituent donc une partie essentielle de la stratégie au long terme pour soigner les hémorroïdes.
Les bioflavonoïdes
Les bioflavonoïdes protègent le système vasculaire contre le vieillissement prématuré. Les baies rouges et noires contiennent une grande quantité de ces flavonoïdes et apportent un effet protecteur lorsque consommées régulièrement.
Des compléments alimentaires riches en flavonoïdes peuvent aussi être utilisés (contenant en particulier de la quercétine, rutine, diosmine ou hespéridine). Le Daflon fait partie de ces compléments alimentaires.
La vitamine C
Elle intervient dans la formation et la protection du collagène, structure essentielle de notre système vasculaire.
La silice
La silice, obtenue au travers des décoctions de prêle (Equisetum arvense), est nécessaire pour la formation du collagène.
Les plantes vénotoniques
Nous avons déjà parlé de ces plantes plus haut. Vous pouvez faire des cures régulières d'un mélange de teintures de marron d'inde, de fragon, d'hamamélis, dans des doses plus faibles que les doses recommandées pour les crises.
Quand les prendre ? En général, les gens qui souffrent d'hémorroïdes sentent une petite gène anale qui peut annoncer une crise, cette gène passe parfois comme elle est venue. Faites une cure de 2 semaines à ce moment-là afin de prévenir une crise.
Un autre signe qui ne trompe pas : les jambes lourdes, chez ceux qui ont des problèmes de retour veineux associés aux hémorroïdes.
Les exercices de Kegel
Ces exercices sont bien documentés sur d'autres sites. Les exercices de Kegel permettent de tonifier les muscles de l'anus et donc de faciliter le retour veineux dans cette région.
L'activité physique
Si je devais prendre du recul sur la situation, je dirais que la sédentarité est probablement la cause n°1 des hémorroïdes dans les pays industrialisés.
Introduire un programme d'activité physique est essentiel pour soigner les hémorroïdes au long terme.
Références
(1) Mills, Bone, « Principles and Practice of Phytotherapy » , 2000
(2) Erdelmeier CA, Cinatl J Jr, Rabenau H, Doerr HW, Biber A, Koch E. Antiviral and antiphlogistic activities of Hamamelis virginiana bark. Planta Med. 1996 Jun;62(3):241-5.
(3) MacKay D. Hemorrhoids and varicose veins: a review of treatment options. Altern Med Rev. 2001 Apr;6(2):126-40. Review.
(4) Sumboonnanonda K, Lertsithichai P. Clinical study of the Ginko biloba--Troxerutin-Heptaminol Hce in the treatment of acute hemorrhoidal attacks. J Med Assoc Thai. 2004 Feb;87(2):137-42.
(5) Weiss, Fintelmann, « Herbal Medicine », 2000