Valériane
(Valeriana officinalis)
Ahhh la valériane... Je me rappelle de ce jour de printemps lorsque j'ai pris la photo ci-dessus. L'air matinal commence finalement à se réchauffer. La nature sort de sa torpeur hivernale après quelques mois plutôt froids, et le jardinier qui jusque là hibernait en moi a les mains qui lui démangent sérieusement.
Ce jour là, les fleurs blanches de valériane sont pleines de vie, les butineurs s'affairent à collecter le nectar parfumé afin de constituer leur premier miel. L'odeur des fleurs est enivrante.
Je tâte le sol humide et tendre, et je ne résiste pas à l'envie d'arracher un jeune plant, comme toujours partagé entre le respect que j'ai pour mes plantes, et mes besoins d'expérimentation. Je fourre mon nez dans cette masse de racines fines et odorantes.
Mes deux chats ne tardent pas à arriver, hypnotisés par cette odeur caractéristique qui, comme le cataire, réveille leurs hormones sexuelles. Mais pas touche, la racine est déjà réservée à des fins plus subtiles.
Je vous propose, au travers de cet article, de nous replonger dans les indications historiques et spécifiques de la valériane. Car comme nous le verrons, elle ne se laisse pas apprivoiser facilement, et la reléguer à "la plante du sommeil" ne prend pas en compte son caractère qui peut parfois apparaître comme capricieux.
Valériane :
Nom latin :Valeriana officinalis
D'autres espèces de Valeriana sont médicinales. Dans le Vaucluse par exemple, nous avons Valeriana tuberosa, qui a elle aussi des racines bien odorantes. Faute de connaître vos valérianes locales, je vous conseille de cultiver quelques pieds de la souche médicinale.
Notez que la centranthe rouge, également appelée lilas d'Espagne (Centranthus ruber), elle aussi de la famille des valerianaceae, a des propriétés similaires à la valériane officinale, bien que pour moi elle soit plus âcre et pénétrante, et moins subtile dans ces effets.
Noms communs : Valériane, Valériane officinale, Herbe aux Chats.
Famille : Valerianaceae
Constituants :
- Huile essentielle (principalement des sesquiterpènes)
- Iridoides aussi connus sous le nom de "valépotriates"
- Flavonoïdes
- Lignanes
- Baldrinals dans la racine sèche issus de la dégradation des valépotriates.
Description de la valériane
Je donne ici une description simple, en utilisant mes propres termes d'homme de terrain. Les botanistes, j'espère, m'excuseront pour cette vulgarisation.
La valériane est une plante vivace. Elle embellira votre jardin année après année. Elle pousse très facilement à partir de graines, et reste très facile à cultiver. Elle aime les expositions mi-ombre mi-soleil dans les endroits humides et frais. Bien qu'elle pousse parfois dans les terrains secs et relativement pauvres, vous la rendrez beaucoup plus heureuse si vous lui donnez de la fumure et un arrosage régulier afin de garder un environnement humide à ses pieds. Voir mon carré de valériane ci-dessous.
La tige peut atteindre 1,50 m. Elle est creuse et cannelée, de forme cylindrique. Les feuilles s'opposent le long de la tige. Elles sont de couleur vert foncé, très divisées, avec un nombre de divisions qui dépend de l'âge de la plante.
La plupart des plantes commencent à fleurir pendant leur 2ème année. La première année, elle vous offrira une masse luxuriante de feuilles bien vertes. Elle fleurit à partir d'avril/mai jusqu'en juillet/août, puis les fleurs sèchent et laissent place aux graines qui se font peu à peu essaimer au gré du vent. Il n'y a qu'une tige fleurie par plante. Les fleurs sont de couleur rose clair, et sont groupées en petits bouquets appelés corymbes. La plante n'est pas une ombellifère, nous ne parlons donc pas d'ombelle ici.
Les fleurs de valériane constituent de jolis bouquets, mais l'odeur puissante peut provoquer des maux de tête chez certaines personnes sensibles.
La masse racinaire est très petite par rapport à sa masse aérienne. En Provence, lorsque le mistral souffle fort, certains plants finissent par s'incliner face au vent. Il est donc préférable de les grouper en carré afin qu'elles se tiennent les unes aux autres, ou de les placer à l'abri du vent. En ce qui concerne la récolte, ne vous attendez donc pas à obtenir une grande quantité de racines par plante. Voir photo ci-dessous.
Pour cultiver vous-même la plante dans votre jardin, suivez les instructions décrites sur mon site "Le Jardin des Médicinales". La plante se cultive très bien en pot, et ne souffrira pas du manque d'espace vu sa masse racinaire très petite et compacte.
Pour acheter mes graines de valériane, visitez le catalogue de graines sur mon site "Le Jardin des Médicinales".
Tempérament
- Racine : réchauffante et asséchante
Goût
- Acre et amer
- Parfumé et floral, très agréable pour certains, désagréable pour d'autres
Parties utilisées
- La racine : séchée en infusion (notez bien : une racine demande en général une décoction, mais vu la nature aromatique de la racine de valériane, il vaut mieux faire une infusion), ou fraîche ou séchée en teinture. La teinture des racines fraîches ou "quasi fraîches" avec un taux d'alcool le plus haut possible est largement supérieure à la teinture de racines séchées.
La racine séchée est parfois mal tolérée, surtout lorsque prise au long terme. Michael Moore de la Southwest School of Botanical Medicine parle de “valérianisme”, une réaction d'hyperexcitation et d'instabilité émotionnelle, similaire à ce que l'on pourrait observer après un abus de bromure. Je préfère donc toujours les produits confectionnés à partir de la racine fraîche.
On a l'impression qu'au séchage, la racine perd certains constituants essentiels assurant l'équilibre de la plante. C'est en général toujours vrai pour la plupart des médicinales. Mais la valériane nous fournit un cas extrême. Une fois séchée, la racine devient trop forte, trop brute, et crée des effets qui peuvent s'opposer (voir plus loin).
Pour arracher la plante, ce n'est pas compliqué vu que la masse racinaire est très petite. Attrapez la masse des tiges et des feuilles et tirez. Ce sont en général les racines autour de la valériane (le chiendent par exemple) qui lui fournissent la structure nécessaire pour rester droite et ne pas se coucher au premier coup de vent.
La masse racinaire est composée d'une multitude de filaments et doit être nettoyée soigneusement à l'eau avant de la faire sécher ou de la mettre à teinturer.
Les feuilles se sèchent relativement bien. Les fleurs par contre deviennent très cotonneuses et volatiles au séchage, elles sont donc un peu plus compliquées à stocker et à utiliser. Lorsque vous séchez la racine, la feuille ou la fleur, assurez-vous que les chats n'ont pas accès à l'endroit de séchage, ou ils finiront par se rouler dans votre valériane, dans un état second entre l'extase et la sédation.
Utilisation
Etat sous-jacent des tissus : tendus, avec constriction - froids, avec manque de circulation |
La racine de valériane laisse d'abord un goût âcre en bouche. Et en énergétique des plantes, l'âcreté calme les états de tension nerveuse et musculaire.
De plus, la racine laisse une impression chaude. On en déduit donc que la valériane sera le plus efficace lorsque l'état de la personne ou de l'organe en question est "froid", avec manque de vigueur.
Nous appliquons ces concepts plus en détails dans les sphères ci-dessous.
Valériane et Sphère nerveuse
Nous sommes nombreux à avoir observé le fait suivant : la valériane semble schizophrène, elle calme parfois, elle excite de temps en temps. Anxiolytique chez certains, elle peut créer des peurs et des angoisses chez d'autres.
A t'on affaire à une plante qui, en pleine crise existentielle, n'a pas encore adopté une identité bien claire ?
Bien sûr que non. Il faut juste aborder le problème d'un point de vue énergétique afin de mieux comprendre la valériane. Revenons donc aux commentaires précédents sur son goût et son tempérament.
Elle est chaude, et donc aura un effet circulatoire. Les médecins éclectiques Américains du 19ème siècle la recommandent chez les gens qui ont une mauvaise circulation sanguine, en particulier vers les centres cérébraux et nerveux. La personne peut avoir de l'artériosclérose empêchant une bonne circulation sanguine vers le cerveau. Ou peut-être a t'elle une mauvaise circulation d'un point de vue constitutionnel.
La valériane était utilisée chez les personnes anxieuses avec manque de tonus, de volonté, peut-être accompagné d'une légère dépression, avec un visage et une peau plutôt pâle et froide (manque de circulation). La personne a souvent froid aux extrémités (mains et pieds).
Ellingwood(1), médecin éclectique de renom, explique que "dans les conditions où la nervosité est induite par une hyperactivité nerveuse, la valériane ne sera pas le bon remède". En d'autre mots, lorsque la condition nerveuse est due à un excès plutôt qu'une déficience, la valériane ne sera pas adaptée. Il est important de comprendre ici qu'un déséquilibre nerveux peut être aussi bien causé par une déficience, par exemple un manque de stimulation cérébrale dû à une mauvaise circulation, que par un excès, une sur-stimulation des centres nerveux chez la personne hyperactive.
Michael Moore(2) la classifie comme :
- Léger stimulant du cœur (peut donc induire des palpitations chez la personne ayant un cœur déjà bien actif, chez le sportif par exemple). Elle ralentit et renforce la qualité des pulsations cardiaques chez la personne déficiente qui a d'habitude un pouls plutôt rapide et faible ;
- Léger stimulant des poumons (peut donc induire une petite hyperventilation chez la personne ayant des poumons déjà bien actifs, chez le sportif par exemple, et en particulier pendant le sommeil) ;
- Puissant sédatif cérébral lorsque bien adaptée à la personne.
F.J. Cazin nous dit la chose suivante(4) : "A haute dose, cette racine est un excitant énergique dont l'action se porte sur le système nerveux et plus particulièrement sur le cerveau. Elle accélère le pouls, cause de l'agitation, des éblouissements, des congestions vers la tête, des mouvements convulsifs, des douleurs vagues, un sentiment de constriction vers la poitrine ; elle provoque la sueur, les urines, les règles".
On retrouve donc chez Cazin les propriétés stimulantes, excitantes et circulatoires de la valériane qui ne sera appropriée que chez la personne ayant besoin de ce type de stimulation et d'excitation afin de régler un déséquilibre.
Sommeil, anxiété et stress
Chez la personne plutôt chaude, active, sportive, ayant un bon tonus, ou à l'extrême hyperactif, la valériane peut exhiber les effets inverses. Car chaud sur chaud peut mener à l'éruption. Chez ces personnes là, la valériane pourra se révéler excitante, pourra induire un stress ou une anxiété supplémentaire, et des nuits mouvementées pleines de cauchemars chez certains. D'autres personnes ressentent quelque chose qui s'approche de la gueule de bois le matin suivant. Ces personnes bénéficieront plutôt d'une plante de nature froide et amère comme la verveine officinale (Verbena officinalis), combinée à la passiflore (Passiflora incarnata), ou au pavot de Californie (Eschscholzia californica).
C'est probablement pour cela que les recherches scientifiques se contredisent sur son efficacité pour les troubles du sommeil. Car dans ces études, la sélection des personnes ne tient pas compte de leur constitution.
En conclusion, elle sera donc utile chez les personnes frêles, pâles, fines, avec manque de tonus et une tendance à avoir une mauvaise circulation vers les extrémités. Chez ces personnes là, la valériane sera calmante, anxiolytique, et aidera à résoudre les cas d'insomnie et de mauvais sommeil.
Un autre effet parfois indésirable de la valériane est le suivant : elle peut masquer la cause de l'insomnie. Car lorsqu'elle fonctionne, telle un somnifère, elle a un effet sédatif et hypnotique prononcé. Si la cause est autre, un manque de magnésium par exemple, la valériane ne fera que repousser l'inévitable, le fait que la carence n'est pas comblée, ce qui s'exprimera par d'autres symptômes.
L'effet sédatif est parfois employé à bon escient lorsque la personne doit se soumettre à des rythmes de sommeil qui ne sont pas ses rythmes naturels. La personne doit par exemple se lever très tôt pour son travail un jour par semaine, et donc s'assurer qu'elle arrive à s'endormir très tôt la veille.
Si vous n'êtes pas sûr dans quelle catégorie vous vous trouvez, vous pouvez essayer de prendre une infusion des feuilles plutôt qu'une teinture des racines. La feuille ne se trouve en général pas dans le commerce, il faudra donc la cueillir vous-même. La feuille étant plus douce, les effets seront moins marqués et les réactions négatives seront limitées si vous ne correspondez pas au bon profil.
Les effets indésirables de la valériane ont tendance à s'accumuler dans le temps. Si vous la prenez sans interruption assez longtemps, vous finirez probablement par ressentir les effets inverses à ceux escomptés. Il est donc mieux de ne l'utiliser que périodiquement.
Le docteur H. Leclerc nous dit d'ailleurs ceci : "son emploi exige une certaine surveillance car elle peut donner lieu à une toxicomanie assez sérieuse. A. Gordon a publié le cas d'une malade qui, ayant contracté l'habitude de prendre 30 grammes de sa teinture par jour, présenta des phénomènes rappelant ceux que produit une tumeur au cervelet".
Epilepsie
Ellingwood(1) l'utilise pour les cas d'hystérie, d'épilepsie et de delirium tremens chez la personne asthénique, pâle, froide et faible. Cazin(4) confirme cette utilisation spécifique pour les convulsions de l'enfant et pour l'épilepsie.
Par contre, les ouvrages de phytothérapie la mentionne souvent comme contre-indiquée dans les épilepsies à cause de son pouvoir stimulant cérébral. Comme toujours, je fais plus confiance aux médecins ayant travaillé avec des multitudes de cas plutôt qu'aux discussions académiques. Cazin cite de nombreux médecins ayant soigné de nombreux cas d'épilepsie : Scopoli (18ème siècle), Tissot (18ème siècle), Chomel (17ème siècle), Gilibert, Marchant (18ème siècle), Sauvages, Bouteille, Macartan, Chauffard (19ème siècle), Gairdner (19ème siècle), Franck et Dhuc (19ème siècle). La liste est longue !
Cazin rappelle que la plante sera efficace dans les cas d'épilepsie nerveuse. Je ne suis pas sûr de ce qu'il veut dire par ce commentaire, je spécule qu'il estime que la valériane n'est pas efficace pour les cas d'épilepsie dues à des causes organiques : tumeur cérébrale, traumatisme crânien, etc.
Valériane et Sphère musculaire
La valériane agit comme antispasmodique, pour les muscles squelettiques et lisses, et peut être utilisée dans les cas suivants :
- Spasmes des bronches dus à une toux incessante ;
- Asthme spasmodique (et non allergique - voir Cazin(4)) chez la personne frêle, fine et pâle ;
- Spasmes intestinaux accompagnés de coliques et flatulence ;
- Spasmes de la vessie avec compression soudaine et envie d'uriner ;
- Spasmes menstruels avec aménorrhée ;
- Spasmes musculaires du bas du dos ;
- Fièvre avec spasmes musculaires, confirmé par Cazin(4) qui parle de "fièvres ataxiques" (manque de coordination des mouvements volontaires, donc implication des muscles), ou de fièvres adynamiques (fièvre sévère avec un état de morbidité et de faiblesse, difficulté de mouvement et flaccidité des tissus) ;
- Tremblement des membres (Cazin(4)).
Gestion de la douleur
La valériane agit comme analgésique. Elle peut être utilisée pour induire le sommeil chez la personne qui souffre de douleurs l'empêchant de dormir.
Elle est particulièrement efficace pour calmer les douleurs "référées" ou "projetées" causées par un écrasement ou une compression d'un nerf, d'un ligament ou d'un muscle. La valériane peut être prise à doses régulières, disons 30 gouttes de la teinture des racines toutes les 10 minutes, jusqu'à ce que le sommeil arrive. Il faut parfois en prendre beaucoup, mais le soulagement d'une nuit de 12 heures sans interruptions après plusieurs nuits de souffrances n'est pas à négliger.
Elle peut être utilisée pour les douleurs induites par un accouchement pénible, à prendre une fois que l'accouchement est terminé bien sûr.
Digestion
Michael Moore(2) la classifie comme léger stimulant du système gastro-intestinal supérieur. Moore explique qu'elle ramène la circulation vers les organes supérieurs du tronc - cœur, poumons, estomac. Elle améliore les contractions de l'estomac chez la personne déficiente.
Cazin confirme(4), nous disant que “a petite dose, la valériane augmente l'action des organes digestifs”.
Ceci peut être utilisé comme effet bénéfique additionnel, si la personne correspond bien au profil de la plante, a du mal à dormir, et a aussi des problèmes digestifs dus à un manque de tonus de l'estomac (difficulté à digérer les protéines par exemple).
Colopathie fonctionnelle
Chez certaines personnes, la digestion peut vite être perturbée par le stress, créant des spasmes digestifs parfois accompagnés de diarrhées. Ces symptômes sont plus aigus le midi par exemple, lorsque la personne est au travail. Si vous souffrez de colopathie fonctionnelle, la valériane peut s'avérer utile, prise 3 fois par jour avec la matricaire.
Indications historiques et diverses de la valériane
- Gallien (médecin Romain) puis un peu plus tard Dioscoride (médecin Grec) l'utilisèrent comme diurétique ;
- Au moyen-âge, elle fut utilisée dans les cas d'épilepsie ;
- On retrouve des utilisations autour du 14ème siècle pour ramener les hommes trop belliqueux dans des états de paix intérieure ;
- Ettmüller(3), médecin Allemand du 17ème siècle, la recommande pour tonifier la vue chez la personne manquant d'énergie et de circulation vers la région du nerf optique. On retrouve donc ici l'indication circulatoire vers la sphère cérébrale.
- Au 19ème et début du 20ème siècle, elle fut utilisée pour combattre le choléra en tant qu'ingrédient des "gouttes contre le choléra". Voici une formule typique de ces années (les gouttes de Thielemann) :
- Teinture de Valériane - 13,5 proportions
- Huile essentielle de menthe poivrée - 1 proportion
- Alcool pur - 8 proportions
- Teinture d'Opium et de Safran - 3 proportions
- Teinture d'Ipéca - 8 proportions
- Pendant la seconde guerre mondiale, les Britanniques l'utilisèrent pour calmer les nerfs épuisés d'une population civile en proie aux bombardements constants ;
- Pour combattre le hoquet opiniâtre (Cazin(4)) ;
- Comme vermifuge, je cite Cazin : "la vertu vermifuge de cette plante ne fait plus de doute [...] l'expulsion de plusieurs vers lombricoïdes qui mettaient un terme à la maladie" ;
- Pour les fièvres "intermittentes" (Cazin(4)), un terme très employé pour la malaria par exemple. Je cite Cazin : "ces faits et beaucoup d'autres ne laissent aucun doute sur la possibilité, dans certains cas, de substituer la valériane au quinquina". "On peut l'associer avec avantage, comme fébrifuge, à la gentiane ou à l'écorce de saule".
Références
(1) Ellingwood, Finley, “The American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacognosy”, 1919
(2) Curriculum de la Southwest School of Botanical Medicine
(3) Grieve, Maud, “A Modern Herbal Volume II”, 1971
(4) Cazin, F.-J., “Traité Pratique et Raisonné des Plantes Médicinales Indigènes”, 1868