Une approche naturelle
De plus en plus d'enfants ont des problèmes comportementaux d'hyperactivité en classe. On a donné un nom à cette condition : trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité, avec l'acronyme TDAH.
Les enfants n'arrivent pas à se concentrer, bougent dans tous les sens, perturbent parfois la classe. Ils ne peuvent pas suivre les consignes de l'enseignant. Il n'y a souvent aucune malice derrière tout cela, ces enfants ont juste du mal à s'intégrer dans le cadre structuré de la salle de classe.
Si vous êtes parent de l'un de ces enfants, vous vous êtes probablement retrouvé devant le psychologue de l'école. Vous en avez parlé autour de vous, vous avez essayé de vous informer dans des livres et magasines, peut être sans succès.
Dans cet article, nous allons discuter des approches qui peuvent améliorer la situation d'une manière notable. Comme toujours, nous nous concentrons sur les domaines de la nutrition et des plantes médicinales.
Si vous arrivez sur cette page frustré et découragé, peut-être submergé par d'autres problèmes personnels ou professionnels, j'espère vous apporter quelques éléments nouveaux qui peut-être feront la différence.
Hyperactivité : le rôle de l'alimentation
Les experts en trouble du déficit de l'attention notent ceci : aucun lien conclusif n'existe entre la nutrition et le déficit de l'attention et l'hyperactivité. Ce qui pour moi s'oppose au bon sens.
On connaît aujourd'hui l'impact du petit déjeuner sur le comportement et la performance de l'élève en classe durant la matinée par exemple. Des études multiples(1)(2)(3) ont démontré que sauter un petit déjeuner ou prendre un petit déjeuner déséquilibré se traduit par une performance réduite à l'école.
En tant que parent, nous devons nous assurer que l'enfant :
- Ait un niveau d'énergie constant pendant la matinée (influence du petit déjeuner) et de l'après-midi (influence du déjeuner), ait une nuit réparatrice (influence du dîner) ;
- Ingère les nutriments essentiels au développement de ses capacités cérébrales ;
- N'ingère pas de substances susceptibles de créer des réactivités et troubles psychologiques.
1. Charge glycémique du repas
La charge glycémique du repas nous indique la rapidité à laquelle le glucose sera disponible pendant la période qui suit le repas. Un repas à charge glycémique basse assure la bonne répartition des calories et une relâche lente des sucres vers le cerveau.
Une alimentation avec charge glycémique élevée entraîne un yoyo d'énergie. D'abord un pic de glucose disponible très rapidement entraîne un sursaut d'énergie de l'enfant (étape d'hyperactivité). Ceci est suivi d'un crash du glucose sanguin (surcompensation du pancréas par l'insuline), correspondant à une étape léthargique avec manque de concentration, et une fringale et envie de sucré. Si l'enfant apporte un en-cas sucrée à l'école, le cycle va recommencer. Ce yoyo est à éviter absolument.
Prenons le petit déjeuner comme exemple. Les céréales commerciales sont à proscrire. Elles ne contiennent que des farines raffinées (transformées très rapidement en glucose, dès la bouche) et une énorme quantité de sucre.
Si l'enfant est ouvert à un petit déjeuner qui sort un peu des normes Françaises, voici ce que je recommande souvent : un ou deux œufs à la coque ou au plat, éventuellement accompagné d'une tranche de jambon cuit, du fromage, ou complété par une sélection de noisettes, d'amandes avec quelques pépites de chocolat noir.
Ce type de petit déjeuner est riche en protéines et bons lipides, a une charge glycémique très basse, et est apprécié par beaucoup d'enfants.
Pour ceux qui ne peuvent pas se passer du bol de céréales, l'une des meilleures céréales reste l'avoine, en flocons non transformés. Une addition de protéines et d'acides gras assure une utilisation lente des calories et une nourriture adaptée à l'effort cérébral. En ajoutant des morceaux de fruits frais, nous incorporons aussi des vitamines, minéraux et antioxydants.
Mais attention, je parle des problèmes potentiels créés par le gluten plus bas, et l'avoine passe souvent par des chaines de production qui traitent aussi les céréales riches en gluten.
Voici comment bien structurer un bol :
- Flocons d'avoine non transformés représentant un tiers du bol ;
- Amandes et noisettes (à conserver au frigo), un tiers du bol ;
- Un morceau de pomme, poire, pêche ou autre fruit coupée en dés, ou une pincée de baies rouges ou noires (myrtilles, groseilles, framboises, mures, etc), un tiers du bol ;
- Quelques pépites de chocolat noir, pour la motivation et le goût.
Une réflexion similaire doit s'opérer pour le déjeuner et dîner, bien que pour le déjeuner la plupart des enfants restent à la cantine à midi, où la nourriture est très variable.
2. Nutriments essentiels
Au long terme, nous devons aussi nous assurer que la nutrition de l'enfant lui apporte tous les composants nécessaire à un bon développement cérébral, sans hyperactivité.
Le but de cet article n'est pas de couvrir toutes les couches de la pyramide nutritionnelle. Par contre, nous pouvons insister sur les acides gras de type poisson des mers froides (les fameux oméga 3), qui fournissent l'une des matières premières pour le bon fonctionnement du cerveau. Ils doivent être consommés d'une manière régulière (saumon, sardines, maquereaux, harengs).
Nous reparlerons des oméga 3 dans la section consacrée aux compléments alimentaires.
3. Les « polluants » cérébraux
- Les colorants alimentaires (ajoutés aux desserts, bonbons, etc) ;
- Les conservateurs (ex : benzoate de sodium) ;
- Les additifs de goût (ex : glutamate de sodium) ;
- Les pesticides (acheter bio provenant de France si possible - le contrôle y est plus strict).
Une réactivité au gluten est parfois à la source du problème, le gluten (ainsi que d'autres protéines céréalières) agissant comme allergènes chez certains enfants souffrant d'hyperactivité(9). Retirer toute céréale de l'alimentation et observer les résultats n'est pas pratique à mettre en place, car énormément de produits sont à base de céréales. Mais chez certains, le test en vaut la chandelle.
Certains parents ont pu sortir leurs enfants du problème d'hyperactivité en éliminant à 100% les substances listées ci-dessus, certains en éliminant toute trace de gluten. Pour accomplir ceci, on ne peut hélas plus rien acheter de cuisiné et préparé.
Une études publiée dans le prestigieux journal « The Lancet »(10) démontrent un lien entre consommation de colorants et additifs chimiques et hyperactivité chez l'enfant.
Si vous suspectez un trouble du déficit de l'attention chez vos enfants, mieux vaut mettre toute les chances de votre coté. Achetez frais et préparez tout vous même. Vérifiez la liste des ingrédients de tout ce que vous achetez d'une manière méticuleuse.
Pour finir, quelques chiffres révélateurs :
- Une étude publiée dans le prestigieux journal « The Lancet » en 2011 démontre que 78% des conditions de déficit d'attention et d'hyperactivité chez l'enfant pourraient être supprimées grâce au retrait de tout aliment préparé de supermarché ;
- Une autre étude(11) montre que l'élimination de certaines substance de l'alimentation améliore d'au moins 50% les problèmes comportementaux dans 62% des enfants souffrant de TDAH.
Les compléments alimentaires
Les carences en vitamines et minéraux deviennent de plus en plus courantes. Un complément en multi-vitamines, minéraux et oligo-éléments pour enfants et de qualité (consultez votre pharmacien) doit être envisagé dès le départ.
Probiotiques
Une cure de probiotiques adaptés aux besoins de votre enfant pourra aussi être envisagée si l'enfant a pris des antibiotiques ces derniers mois, s'il a souffert de diarrhées, ou si l'alimentation de ces derniers mois n'a pas été équilibrée.
Les probiotiques sont particulièrement indiqués chez l'enfant hyperactif lorsque l'enfant montre aussi des hypersensibilités(12) à la nourriture ou à certains allergènes (asthme, eczéma dans le passé, intolérances alimentaires, etc).
Oméga 3
Les acides gras polyinsaturés de type oméga 3 sont essentiels pour la croissance cérébrale de votre enfant. De plus, certaines études(13)(14) montrent qu'un taux sanguin bas est corrélé avec des problèmes comportementaux.
Si son alimentation des mois précédent n'en contenait pas assez, une alimentation riche en poissons gras (saumon, harengs, anchois, sardines) est à considérer. Oubliez les oméga 3 provenant d'huiles végétales (colza, bourrache, onagre, etc.) car les études nous montrent que notre corps n'en convertit que très peu, et ces huiles sont riches en oméga 6 qui eux sont pro-inflammatoires.
Si vous envisagez une cure d'oméga 3 sous forme de complément alimentaire, achetez la version « poissons des mers froides ». Demandez conseil à votre pharmacien pour obtenir un complément Oméga 3 de haute qualité.
Des études montrent que le stress oxydatif chez les enfants souffrant du trouble du déficit est plus élevé que la moyenne(4). Les acides gras Oméga 3 étant fragiles, ils sont donc à prendre avec des antioxydants (fruits et légumes frais, vitamine C et E naturelles ou provenant de la multi-vitamine).
Magnésium et B6
Le magnésium est essentiel pour la santé nerveuse. La vitamine B6 est un cofacteur du métabolisme du magnésium. Les études(15) nous montrent qu'une supplémentation en magnésium + vitamine B6 peut être utile chez l'enfant souffrant de TDAH.
L'hygiène de vie
Nous devons apprendre à nos enfants à apprécier les activités en extérieur, avec de la marche, du vélo, des sports individuels et d'équipe. Une exposition régulière au soleil et à l'air frais leur fera le plus grand bien.
On sait aujourd'hui que la vitamine D est essentielle pour la santé mentale(16) et le bon fonctionnement du système immunitaire. Pour fabriquer la vitamine D, notre système à besoin de cholestérol et de soleil. Notre foie fabrique 80% de notre cholestérol. Mais notre corps ne fabrique pas le soleil. Les autorités sanitaires ont créé une peur du soleil car « il donne le cancer de la peau ». Mais nous basculons hélas dans l'extrême inverse.
De plus, l'activité physique (aérobie en particulier) augmente les performances cognitives chez l'enfant(17).
Il faut aussi réduire le temps passé devant les écrans de toute sorte : télévision, ordinateur, jeux vidéos, iPods ou iPads en tout genre. Voir l'approche 3-6-9-12 décrite dans le communiqué de presse de l'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire publié le publié le 6 septembre 2011(5).
Je sais que tout ceci est difficile, et que selon la personnalité de l'enfant on a l'impression de mener une bataille constante pour les envoyer faire un tour dehors. Aussi pénible que ce soit, c'est une bataille qui en vaut la chandelle pour ceux qui ont des problèmes d'attention et d'hyperactivité en classe.
Les plantes médicinales
Les plantes calmantes pour les nerfs sont évidemment à favoriser pour les problèmes d'hyperactivité. Je présente ici 6 plantes en expliquant mon raisonnement pour chacune d'elles. Le choix se fait en fonction de la personne et de sa constitution.
Le rhodiola (Rhodiola rosea)
Le rhodiola calme l'anxiété et le stress, et stabilise l'énergie physique. Il permet à la personne d'avoir des pensées plus claires et de garder une meilleure concentration. Ceci la rend attractive pour le TDAH(18). Bien que la plante ait été uniquement étudiée chez l'adulte, les phytothérapeutes américaine l'utilisent aussi chez l'enfant dans des doses appropriées.
Le bacopa (Bacopa monnieri)
En médecine ayurvédique, le bacopa est utilisé pour améliorer la mémoire et les capacités cognitives. Une étude(19) montre un effet positif du bacopa sur la mémoire et la capacité à apprendre chez l'enfant souffrant de TDAH.
La Mélisse (Melissa officinalis)
A la fois calmante et digestive, la mélisse est à essayer si votre enfant semble avoir des troubles digestifs (crampes, flatulences) pas forcément intenses mais qui le perturbent et l'agitent après les repas. Le but est d'éliminer tout inconfort qui pourrait interférer avec le processus d'apprentissage. Le système nerveux central et entérique étant étroitement reliés, calmer l'un (entérique) peut aider à stabiliser l'autre (système nerveux central).
Notez bien que la mélisse doit s'utiliser fraîche - infusion de la plante fraîche ou extrait (teinture mère) fait à partir de la plante fraîche. La mélisse séchée est une mélisse morte. Elle se cultive très bien au jardin (en pot ou en pleine terre) ou sur un balcon.
La Camomille Allemande (Matricaria recutita)
Comme la mélisse, la camomille allemande est à la fois calmante et digestive. Par contre, elle a un profil psychologique plus spécifique d'un enfant colérique, explosif, agressif, qui extériorise beaucoup et même trop sa frustration, et qui réagit à la moindre contrariété.
Comme la mélisse, elle doit s'utiliser fraîche (infusion ou teinture mère) pour exhiber ces qualités calmantes. Elle se cultive très bien au jardin (en pot ou en pleine terre) ou sur un balcon.
L'Aubépine (Crataegus monogyna)
L'aubépine est recommandée par Matthew Wood(6), herbaliste et auteur Américain, pour les cas de déficit de l'attention. L'aubépine est souvent utilisée comme tonique cardiaque, assurant une meilleure distribution du sang vers les différentes parties du corps.
En supposant que le déficit de l'attention soit dû à un manque d'apport de nutriments vers le système nerveux central, on arrive à voir comment l'aubépine peut aider le corps de l'enfant à mieux distribuer les nutriments vers le cerveau. L'aubépine est aussi rafraîchissante et calmante, donc adaptée pour les enfants excités et qui ont toujours chaud.
Le basilic sacré (Ocimum sanctum)
Le basilic sacré clarifie les pensées, ramène un calme intérieur, re-centre la personne dans son corps et l'extirpe de l'emprise dictatoriale d'un cerveau suractif. Il est aussi adaptogène, et lutte contre le stress chronique en normalisant l'adrénaline et le cortisol. Il est donc adapté aux problèmes d'hyperactivité.
Le basilic sacré doit se prendre pendant plusieurs semaines afin d'apporter ses effets bénéfiques.
Comme les deux précédentes, la plante se cultive très bien au jardin (en pot ou en pleine terre) ou sur un balcon, comme un basilic alimentaire.
Conclusion
Avec des classes surchargées et des programmes éducatifs non-adaptés à la manière de penser de nos enfants, il est facile de placer les plus difficiles dans la catégorie « enfants à problèmes ». Les parents, frustrés et découragés, ne savent plus vers qui se tourner. Il n'y a plus qu'un petit pas à franchir avant la prescription de Ritaline.
Avant d'en arriver là, j'espère vous avoir fourni quelques outils supplémentaires qui feront la différence. Je suis conscient du fait que ces approches naturelles prennent du temps et des efforts de notre part, en particulier si les deux parents travaillent. Mais à un moment ou à un autre, elles portent leurs fruits, parfois lorsque l'on ne s'y attend plus.
Je suis particulièrement encouragé par les résultats obtenus au travers d'un programme nutritionnel sain, équilibré et constitué de produits frais. La nutrition doit rester l'une des fondations sur laquelle nous bâtissons le bien-être physique et mental de nos enfants.
« Mens sana in corpore sano »
Références
(1) Basch CE. "Breakfast and the achievement gap among urban minority youth". J Sch Health. 2011 Oct;81(10):635-40. doi: 10.1111/j.1746-1561.2011.00638.x.
(2) Cooper SB, Bandelow S, Nevill ME. "Breakfast consumption and cognitive function in adolescent school children". Physiol Behav. 2011Jul 6;103(5):431-9.
(3) Ingwersen J, Defeyter MA, Kennedy DO, Wesnes KA, Scholey AB. "A low glycaemic index breakfast cereal preferentially prevents children's cognitive performance from declining throughout the morning". Appetite. 2007 Jul;49(1):240-4.
(4) Ross BM, McKenzie I, Glen I, Bennett CP. "Increased levels of ethane, a non-invasive marker of n-3 fatty acid oxidation, in breath of children with attention deficit hyperactivity disorder". Nutr Neurosci. 2003 Oct;6(5):277-81.
(5) Communiqué de presse de l'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire publié le publié le 6 septembre 2011
(6) Voir Matthew Wood, "The Earthwise Herbal: A Complete Guide to Old World Medicinal Plants"
(7) Voir Mechthild Scheffer, "Les 38 quintessences florales du Dr Edward Bach : Vertus et conseilsd'emploi selon les traits de caractères"
(8) Voir Philip M. Chancellor, "Manuel des fleurs guérisseuses du Dr Bach"
(9) Niederhofer H. "Association of attention-deficit/hyperactivity disorder and celiac disease: a brief report". Prim Care Companion CNSDisord. 2011;13(3).
(10) McCann D, Barrett A, Cooper A, Crumpler D, Dalen L, Grimshaw K, Kitchin E, Lok K, Porteous L, Prince E, Sonuga-Barke E, Warner JO, Stevenson J. Food additives and hyperactive behaviour in 3-year-old and 8/9-year-old children in the community: a randomised, double-blinded, placebo-controlled trial. Lancet. 2007 Nov 3;370(9598):1560-7.
(11) Pelsser LM, Frankena K, Toorman J, Savelkoul HF, Pereira RR, Buitelaar JK. A randomised controlled trial into the effects of food on ADHD. Eur Child Adolesc Psychiatry. 2009 Jan;18(1):12-9.
(12) Pelsser LM, Buitelaar JK, Savelkoul HF. ADHD as a (non) allergic hypersensitivity disorder: a hypothesis. Pediatr Allergy Immunol. 2009 Mar;20(2):107-12.
(13) Gow RV, Vallee-Tourangeau F, Crawford MA, Taylor E, Ghebremeskel K, Bueno AA, Hibbeln JR, Sumich A, Rubia K. Omega-3 fatty acids are inversely related to callous and unemotional traits in adolescent boys with attention deficit hyperactivity disorder. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2013 Jun;88(6):411-8.
(14) Gow RV, Sumich A, Vallee-Tourangeau F, Crawford MA, Ghebremeskel K, Bueno AA, Hibbeln JR, Taylor E, Wilson DA, Rubia K. Omega-3 fatty acids are related to abnormal emotion processing in adolescent boys with attention deficit hyperactivity disorder. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2013 Jun;88(6):419-29.
(15) Mousain-Bosc M, Roche M, Polge A, Pradal-Prat D, Rapin J, Bali JP. Improvement of neurobehavioral disorders in children supplemented with magnesium-vitamin B6. I. Attention deficit hyperactivity disorders. Magnes Res. 2006 Mar;19(1):46-52.
(16) McCann JC, Ames BN. Is there convincing biological or behavioral evidence linking vitamin D deficiency to brain dysfunction? FASEB J. 2008 Apr;22(4):982-1001.
(17) Chaddock L, Hillman CH, Pontifex MB, Johnson CR, Raine LB, Kramer AF. Childhood aerobic fitness predicts cognitive performance one year later. J Sports Sci. 2012;30(5):421-30.
(18) Pellow J, Solomon EM, Barnard CN. Complementary and alternative medical therapies for children with attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD). Altern Med Rev. 2011 Dec;16(4):323-37. Review.
(19) Negi KS, Singh YD, Kushwaha KP. Clinical evaluation of memory enhancing properties of Memory Plus in children with attention deficit hyperactivity disorder. Ind J Psychiatry. 2002:42.