Le Système Cardiovasculaire
Résumé des Fonctions
Le cœur pompe le sang artériel depuis le ventricule gauche dans l’aorte en direction des artères majeures. Ces artères amènent le sang dans les artérioles et dans les lits de capillaires où le sérum transportant les nutriments pénètre dans les tissus pour devenir le fluide interstitiel, nourrissant les cellules et ramassant au passage les déchets. Une partie de ce sérum passe au travers des capillaires lymphatiques pour se retrouver dans la lymphe. Le reste, contenant les déchets solubles et certains gaz, retourne dans le sang veineux. Revenant vers le centre du corps au travers des veinules et des veines, ce sang épaissi contenant les déchets est rejoint par sa lymphe manquante au travers de la veine sous-clavière. Le sang veineux, revenu à son volume originel, moins les déchets solides éliminés dans le système lymphatique, pénètre le cœur au travers de l’atrium droit, continue vers le ventricule droit, et est expulsé dans les poumons. C’est là qu’il se décharge de CO2, se charge d’oxygène, retourne dans l’atrium gauche du cœur et sort encore une fois du ventricule gauche comme sang artériel.
Sous stress typique, l’adrénaline et les nerfs du système sympathique augmentent le volume sortant du cœur qui pompe plus de sang vers les muscles squelettiques. Sous stress adrénergique, certains organes tels la rate et les viscères, sont privés de sang, ce qui augmente encore plus le volume allant vers les muscles squelettiques. Au repos, le cœur travaille plus lentement et le sang retourne vers les tissus qui en étaient privés.
Les reins et le foie, avec le cerveau et le système nerveux autonome, contrôlent la constriction et la relaxation des artères majeures. La circulation locale dans la peau et les muqueuses est en grande partie contrôlée par des facteurs locaux. Ensemble, ces mécanismes vasculaires maintiennent un taux constant de nourrissage, de nettoyage, amenant les substances en excès vers les endroits où elles sont déficientes, compensant et entretenant l’homéostasie.
Pour augmenter le métabolisme d’un organe ou d’un ensemble de tissus, le système pompe plus de sang artériel vers cet endroit. Pour ralentir le métabolisme, l’apport de sang est diverti ailleurs. Bien que le système de contrôle homéostatique neurologique et hormonal soit incroyablement complexe, si l’on doit simplifier à l’extrême :
PLUS DE SANG = PLUS DE FORCE VITALE
MOINS DE SANG = MOINS DE FORCE VITALE
Le système cardiovasculaire répond aux besoins du corps et provoque ces changements.
Symptômes de déficience
Les symptômes de déficience du système cardiovasculaire sont les suivants : mains et pieds froids, peau et muqueuses sèches, un pouls faible, peu profond et facilement compressé. La peau rougit et blanchit sous stimulus environnemental et émotionnel, et il y a une tendance générale de vasoconstriction périphérique.
Les PLANTES STIMULANTES soit augmentent la force et l’efficacité du débit cardiovasculaire sortant, soit augmentent la résilience de la paroi artérielle, stimulent l’énergie parasympathique ou agissent comme simples vasodilatateurs.
Symptômes d’excès
Les symptômes d’excès du système cardiovasculaire sont les suivants : une peau tiède, un pouls fort, des sécrétions et excrétions fortes et faciles à arriver. Ceci est souvent présent avec divers degrés d’hypertension artérielle avec volume de sang et fluide interstitiel en excès. La viscosité du sang peut être haute, due soit à une augmentation des chylomicrons (transportant les lipides) depuis le foie et la lymphe, soit à un taux de protéines sanguines élevé.
Diminuer simplement la pression artérielle sans diminuer soit le volume de sang soit la viscosité revient à supprimer l’effet sans en altérer la cause. Ceci signifie souvent un travail sur les excès des reins et du foie qui en sont souvent la cause.
Les PLANTES QUI REFROIDISSENT soutiennent en général les énergies parasympathiques et cholinergiques, ont un effet de sédation sur le cœur et les artères majeures, ou agissent comme diurétiques laissant s’échapper le sodium.
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Nathalie dit
Bonjour Christophe et Sabine,
Tout d'abord, merci beaucoup de nous aider comme vous le faites tous les jours, c'est inestimable !
J'aurais aussi une question à vous poser si ça ne vous dérange pas et à laquelle je n'arrive pas à trouver de réponses malgré des mois de recherches : quand on est malade (par exemple de la grippe) et que lorsqu'on se lève on a des vertiges au niveau du cerveau, qu'on a les jambes sans force et qui tremblent et qu'on n'a plus d'appétit, à quoi c'est dû ? Est-ce à cause d'un système nerveux sympathique trop fort (d'où les difficultés à digérer), ou à un parasympathique trop fort (car le sang a du mal à monter au cerveau), ou c'est à cause du système immunitaire, à l'hypothalamus, ou autres ? J'avoue être un peu perdue, si vous pouviez m'aider je vous en serais très reconnaissante.
Bonne soirée à vous et encore merci pour tout !
Christophe BERNARD dit
Bonjour Nathalie,
Si vous êtes perdue, ne vous inquiétez pas, nous le sommes aussi souvent 🙂
La physiologie humaine est très complexe et nous en savons encore tellement peu aujourd’hui.
Pour une situation comme celle que vous décrivez, je pense que le système nerveux n'est pas vraiment directement responsable de la situation. Lorsque vous avez une grippe, de nombreuses substances inflammatoires circulent dans le corps. Et notre réaction à ces substances, c'est un état de somnolence et de faiblesse, afin de rester en position horizontale et de laisser faire le processus de guérison. Une réaction normale donc, principalement pilotée par le système immunitaire je dirais.
Nathalie dit
Merci beaucoup pour votre réponse et pour tout votre travail Christophe !
jean-christophe dit
bonjour christophe, bonjour sabine,
je bois 2/3 tasses de thé vert le matin avec mettons deux cuillères à café par tasse . je me demandais simplement si j'ajoutais mettons 1 cuillère à café de feuilles de cassis ou de myrtille par tasse, est-ce que ce peut-être utile en prévention des maladies cardio-vasculaires? en plus ce devrait être assez bon? que pensez-vous de cette idée que je souhaiterais pratiquer au long cours (en alternance en plus du thé 1 semaine myrtille/ 1 semaine cassis , en dosant pas trop fort comme indiqué?)
merci d'avance de vos impressions et à bientôt
jean-christophe
sabine dit
Bonjour Jean-Christophe
oui, vous pouvez les intégrer dans un protocole d'entretien en alternant, les feuilles de cassis pour leur action hypotensive et circulatoire, mais leur domaine privilégié est le système urinaire et antirhumastimal, leur action diurétique aide à éliminer l'acide urique (entre autre)