Les xénoestrogènes

Les Xénoestrogènes

xéno = étranger.
xénoestrogènes = œstrogènes de l’environnement qui sont étrangers à notre corps.

La femme moderne est bombardée par des substances qui miment l’action des œstrogènes. Ce sont des perturbateurs endocriniens qui mettent la pagaille dans le cycle féminin et qui se trouvent dans :

  • Les pesticides de l’industrie agro-alimentaire
  • Les matières plastiques, surtout celles utilisées pour stocker la nourriture
  • Les polluants et rejets industriels
  • Les hormones données aux animaux d’élevage et se retrouvant dans notre nourriture
  • Les produits cosmétiques (maquillage, parfums, vernis à ongle, etc)

Voici ce que vous pouvez faire pour minimiser l’exposition à ces substances. Ceci est recommandé en particulier si vous avez des problèmes hormonaux.

Nourriture

  • Achetez moins de viande et de produits animaux, mais achetez du garanti sans-hormones (en magasin bio par exemple). Ces produits sont plus chers, mais on compense en diminuant la consommation.
  • Achetez bio pour les fruits et légumes. Lorsqu’ils ne le sont pas, enlevez systématiquement la peau après les avoir lavé.
  • Installez un filtre à osmose inverse sur votre robinet pour votre consommation personnelle.

Plastique

  • Débarrassez des contenants plastiques pour stocker la nourriture.
  • N’utilisez pas de film plastique pour conserver les aliments. Utilisez plutôt des contenants en verre avec couvercle.
  • Evitez les bouteilles en plastique pour vos boissons.

Produits ménagers

  • Parcourez les rayons de votre magasin bio afin d’expérimenter avec toute une gamme de produits qui ne contient pas de produit chimique et qui est biodégradable – lessive, tablettes pour le lave vaisselle, produits de nettoyage, etc.
  • Vous trouverez aussi sur internet de nombreuses recettes pour faire facilement vos produits de nettoyage vous-même, à partir d’huiles essentielles par exemple.

Cosmétique

  • Evitez les crèmes et les produits cosmétiques qui contiennent une longue liste d’ingrédients incompréhensibles. Penchez pour le simple, en commençant par explorer les produits de votre magasin bio local.
  • Faites vos propres savons. Vous trouverez d’excellents blogs (vert-citron, princesse au petit pois) qui vous guident dans cette initiative.

Faut-il névroser sur les xénoestrogènes ?

Nous sommes hélas en train de tomber dans une perception du monde où “tout est mauvais”. On a envie de baisser les bras et de se boucher les oreilles. Ceci n’est bien évidemment pas la bonne approche. Notre corps a une capacité incroyable à détoxifier. Alors prenez les choses une étape à la fois. Si vous vous sentez dépassé, prenez votre temps. Commencez par un bout ce mois-coi, faites le ménage dans vos contenants plastique. Le mois prochain, vous passerez peut-être au filtre pour l’eau, ou au ménage dans la trousse à cosmétique.

Le tout, c’est d’avoir la volonté et de s’y mettre. Qui va piano va sano. Sinon, l’effort devient anxiogène et fait plus de mal que les xénoestrogènes eux-mêmes !

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11 réponses

  1. Bonsoir Christophe,
    Merci une fois de plus, pour cet article très intéressant. Une autre alternative peut être pour filtrer l’eau? Moins coûteuse et relativement efficace ?
    Merci, belle soirée.

      1. D’après un article sur le site de terre vivante, unnfiltre à charbon actif type doulton suffit pr se débarrasser e s hormones. Pas besoin dosmose inverse qui en plus enleve ts les mineraux…

        1. Bonjour Virginie
          pourriez vous me transmettre l’article s’il vous plait, car je suis allée sur leur site mais n’ai pas trouvé cette information

            1. Bonjour Virginie
              merci pour les liens (je suis allée sur celui de terre vivante mais ne trouve pas le passage expliquant que les filtres à charbon sont corrects pour limiter les hormones (mais je vais continuer à chercher) et je vais aller de ce pas explorer le deuxième lien eautarcie et merci d’apporter de l’eau au moulin 🙂

          1. un extrait de l’article : « L’eau passe d’abord à travers les innombrables pores de la cartouche de charbon actif compressé sur lesquelles se fixent (par adsorption) polluants organiques, résidus de pesticides ou de médicaments, métaux lourds et chlore »

            1. ah, et hormones, résudus de pesticides, même combat, même genre et taille de molécules… d’ailleurs les uns se font parfois passer pour les autres, cf les perturbateurs endocriniens, que même notre corps ne parviens pas à distinguer…

  2. Christophe,

    Merci pour cet article et surtout merci pour sa chute. L’optimisme fait partie d’un bon arsenal thérapeutique.
    On pourrait aussi ajouter: faites vos savons (c’est une addict de la savonnerie maison qui parle… )
    Mon problème perso non résolu, c’est l’eau. Je voyage beaucoup, souvent dans des pays où l’eau n’est pas sure, et je n’ai pas trouvé d’alternative au plastique pour l’instant. A Paris l’été, l’eau du robinet n’est pas terrible, j’achète de l’eau en bouteille (plastique) mais je fais beaucoup d’infusions avec l’eau du robinet. Pour l’osmose inverse, j’hésite car l’investissement est important et je lis tant de commentaires contradictoires sur les techniques de traitement de l’eau que j’en perds mon latin. (je ne suis pas fan des carafes filtrantes, nids à bactéries).

    1. Bonjour Venezia,
      Très bon point pour les savons, article mis à jour.
      Pour les systèmes d’osmose inverse, j’en ai installé un sous-évier et j’en suis très satisfait (les test de filtration du fabricant sont je trouve très convaincants). Les carafes filtrantes sont en général très décevantes.
      Ceux qui ont étudié de près les différents types de plastique pour les bouteilles d’huile ou de teinture ne jurent que par le Polyéthylène haute densité, apparemment stable et ne laisse pas passer de composants dans le liquide. Je me demande s’il ferait aussi l’affaire pour des bouteilles d’eau.

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