Liens mentionnés dans cette interview
- Le site de Gwenaëlle : Mihira Ayurveda
- Le livre de Gwenaëlle : "L'Ayurvéda Sourire" (FNAC - Amazon - LaLibrairie - LesLibraires)
Recette du lait d'or de Mihira Ayurvéda
Temps de préparation < 10 min.
Ingrédients pour une tasse :
- 275 ml de lait végétal ou de lait de vache
- 1 cuillère à café de curcuma en poudre
- ½ cuillère à café de gingembre frais râpé
- ½ cuillère à café de cardamome en poudre
- ¼ cuillère à café de poivre noir moulu
- 1 cuillère à café d’huile de coco liquide
Sucre optionnel : Jaggery, sucre de fleur de coco, rapadura ou sirop d’agave.
Faire chauffer le lait dans une casserole avec le curcuma, le gingembre frais râpé, le poivre noir moulu et l’huile de coco. Remuer pendant 5 min avec un fouet. Sortir du feu, ajouter 1/2 cuillère à café de cardamome en poudre, bien mélanger et déguster.
Transcription
Christophe : Gwenaëlle, bonjour, comment vas-tu ?
Gwenaëlle : Bonjour Christophe, écoute ça va très bien merci et toi ?
Christophe : Eh bien écoute ça va bien, ça fait un petit moment qu'on essaie de se faire cette discussion ! Finalement on y arrive donc je suis content et puis, côté temps aujourd'hui il y a une espèce de tempête chez moi, alors si tu entends du bruit c'est qu'il y a peut-être un arbre qui s'est écroulé sur ma maison...
Gwenaëlle: J'espère pas hein...(rires)
Christophe : non j'espère pas, j'ai envie de te dire t'inquiète pas hein... si tu me vois disparaître inquiète toi un peu quand même...bon voilà, si il y a du bruit, ne vous inquiétez pas c'est tout à fait normal...
Alors, Gwenaëlle, tu es praticienne en médecine ayurvédique, tu es basée à Paris, tu es auteur, conférencière, je vais mettre le lien vers ton blog sur mon site, ton blog qui s'appelle Mihira Ayurvéda, tu as écrit un livre qui s'appelle "L'Ayurvéda Sourire" on va en parler aujourd'hui dans quelques minutes.
Et c'est marrant parce que pour la petite histoire, on s'est vu à Lyon, à l'école des plantes, et je ne te connaissais pas, on ne se connaissait pas et je t'ai vu arrivé et ce qui m'a tout de suite frappé c'est ton sourire, vraiment authentique, plein de chaleur et après quand tu m'as fait passer ton livre l’ayurvéda sourire je me suis dit ah oui c'est tout à fait elle ! Alors tu te définis comme métisse moitié Guadeloupéenne, moitié Bretonne,
Gwenaëlle : (rires)
Christophe : tu as grandi je te cite "entre les flans coco et les galettes de sarrasin..." (rires)
Gwenaëlle : (rires)
Christophe : du coup moi je lis ta petite biographie et moi j'ai envie que tu nous expliques qui tu es, ton parcours dans le monde de la santé, dans le monde des plantes et surtout, ce qui t'as amené à t'intéresser à la médecine ayurvédique.
Gwenaëlle : Ok, oui alors en effet, j'ai grandi dans une famille mixte donc c'est une grande chance, enfin je trouve, parce que ça ouvre en fait à plein de choses, mon père est un passionné de la nature, j'ai grandi aussi un petit peu avec ça, quand j'étais petite j'étais passionnée de parfums et j'étais complètement fascinée par l'Inde donc j'ai toujours été un petit peu entre ces deux choses-là, à créer mes propres compositions parfumées avec les fleurs du jardin, les gels douches.
Et puis cette fascination me poussait un petit peu vers l'Inde, donc le premier voyage que j'ai fait là-bas j'avais 14 ans, c'était en 95 donc il y a assez longtemps, ce n’était pas du tout touristique comme maintenant et à l'époque on allait surtout pas du tout en Inde. Donc voilà j'ai été baignée très tôt dans cette culture, et puis finalement j'ai consacré ma première vie professionnelle à la création de parfums, j'ai travaillé en France, à l'étranger, voilà et puis un jour je me suis dit que j'étais plus alignée en fait avec ça, et avec qui j'étais, et puis mon désir profond c'était vraiment d'approfondir tout ce qui était lié à l'Inde.
Christophe : oui
Gwenaëlle : donc c'est ce qu'on a toujours suivi pendant toutes ces années, ça a toujours été là parallèlement avec ma vie dans le parfum, et j’ai commencé en fait à étudier l'ayurvéda de façon autodidacte, ça a été hyper compliqué au départ je ne comprenais rien c'était horrible (rires) et puis finalement, un jour j'ai décidé de me consacrer complètement à ça puisque c'était vraiment ce qui résonnait en moi, ce qui était le plus juste et j'ai repris mes études, je suis partie en Inde j'ai testé sur moi d'abord l'ayurvéda, j'ai fait une cure de purification, qu'on appelle les panchakarma, c'était très très difficile, mais malgré tout j'ai senti à l'intérieur que c'était ça vraiment qui vibrait en moi, c'était mon chemin maintenant à cette étape de ma vie, et puis j'ai pris le temps de trouver mon prof, et puis d'apprendre en fait tout ce qui m'intéressait donc vraiment je me suis consacrée à l'ayurvéda, aux plantes médicinales et à l'ethnobotanique, toujours avec des choix de cœur, avec une formation qui me parlait et les professeurs aussi qui étaient en résonance avec qui j'étais parce que pour moi c'est très important, et c'est comme ça en fait que j'y suis arrivée, c'était un élan intérieur, un appel.
Christophe : d'accord et on arrive alors à apprendre l'Ayurvéda d'une manière complètement autodidacte puisque tu expliques que ces courants de médecine énergétique c'est quand même compliqué parce qu’il y a tout un modèle de pratique parfois pour nous qui somment nés dans une autre culture, on est plus à l'Ouest, on a plus de mal à comprendre donc à un moment tu es quand même allée te former dans des écoles d'Ayurvéda je crois, dans mes souvenirs.
Gwenaëlle : C'est ça ! En fait ce n’est pas du tout possible de l'étudier de façon autodidacte, j'ai eu cette croyance limitante, enfin limitante en tout cas, j'ai cru que c'était possible mais je me suis bien rendu compte que c'était impossible, c'est quelque chose de tellement complexe qu'il faut absolument se faire accompagner et même faire plusieurs formations puisque l'Ayurvéda c'est l'apprentissage de toute une vie, on est toujours un élève en fait, jusqu'à la fin de ses jours.
Christophe : oui mais je, oui, j'ai un petit peu l'impression que c'est ça pour tous les courants d'herboristerie et puis pour la santé d'une manière générale c'est quand même une problématique qui est assez compliquée et on a l'impression qu’au plus on baigne dedans, au moins on connaît de choses et même j'ai envie de dire c'est une attitude assez saine cet esprit du débutant de voilà, les images un petit peu zen de garder sa coupe vide, garder son esprit vide et toujours être ouvert aux nouvelles expériences parce qu’on est constamment en apprentissage. Donc tu es partie en Inde quand tu étais quand même assez jeune, est-ce que tu es retournée en Inde par la suite, une fois que tu as commencé à cumuler ce savoir en Ayurvéda est-ce que tu es allée faire un petit pèlerinage là-bas ?
Gwenaëlle : (rires) oui alors la première fois j'avais 1' ans en effet mais après j'y suis retournée plusieurs fois et notamment aussi cette fois où j'ai fait cette cure en fait de panchakarma, de nettoyage...
Christophe : Ah, c'était là-bas oui
Gwenaëlle : oui, c'était en Inde, j'ai vraiment voulu tester l'Ayurvéda sur moi avant de m'engager dans cette voie et je pense que c'est vraiment important de faire ça et après j'ai été amenée à y retourner plusieurs fois parce que je me suis formée en France principalement mais ensuite en Inde dans une université et là en fait j'ai pu voir les aspects de l'Ayurvéda que je n’avais pas forcément utilisé en Europe, aussi très spirituel, très technique et puis j'ai pu étudier les plantes locales et c'était super-intéressant mais j'y suis allée plusieurs fois et j'ai été amenée à y retourner encore et j'y retournerai encore puisque ça fait aussi partie de mon apprentissage jusqu'à la fin de mes jours.
Christophe : Oui bien sûr et quand tu dis une pratique clinique une fois que tu étais dans cette école en Inde c’est-à-dire que littéralement c'est une médecine qui est complètement intégrée au parcours de santé, qui peut même se dérouler dans des environnements médicaux hospitaliers, avec une combinaison entre science et tradition entre modernité et expérience donc c'est ça que tu as vécu, là-bas ?
Gwenaëlle : oui ! Exactement puisque l'Ayurvéda en fait en Inde est encore assez présent même si enfin, la médecine ayurvédique prend chaque fois plus le dessus, dans les cliniques, il y a encore beaucoup d'Ayurvéda, et de toute façon en fait l'Ayurvéda travaille avec toutes les médecines c'est une médecine intégrative en fait et elle s'intéresse aussi à tout ce qui se fait en médecine allopathique aussi bien qu'en médecine chinoise, ou dans tous les autres courants, ce n’est pas du tout une médecine qui est fermée, elle est ouverte en fait à tout ce qui se passe autour . Maintenant c'est vrai qu'il y a beaucoup de mélanges, qui sont en train de se faire mais en tout cas, en Inde où à l'université dans laquelle j'étais, c'était très traditionnel et en fait c'est l'expérience clinique mais avec des choses qui sont purement ayurvédiques et qu’on ne voit pas forcément en France : l'usage des sangsues par exemple
Christophe : oui, oui
Gwenaëlle : des choses comme ça, où on a besoin d'être dans un milieu assez aseptisé...
Christophe : bien sûr
Gwenaëlle : voilà
Christophe : Oui, bien sûr l'un n'est pas en opposition avec l'autre et si on regarde ce qui se passe dans d'autres pays en chine par exemple où la médecine traditionnelle chinoise est quand même assez bien intégrée en environnement hospitalier par exemple, où on peut avoir d'un côté un système de cancérologie, d'oncologie et d'un côté faire appel à certaines thérapies comme la thérapie Fu Zheng pour soutenir la vitalité, le Qi de la personne, et combiner les deux au mieux possible, j'ai envie de dire ça nous fait rêver un petit peu quand même ici chez nous.
Gwenaëlle : (rires) C'est clair ! Ça serait tellement bien si on pouvait faire la même chose !
Christophe : oui ! Mais l'aspect positif je trouve c'est que j'ai l'impression que de plus en plus de gens commencent à s'intéresser à ces courants de médecine énergétique parce qu’on est rentrés dans cette aire de problématique de santé chronique et parce qu’il faut qu'on arrive à s'intégrer dans des modèles de réflexion qui incluent la personne dans sa globalité. Alors j'ai l'impression qu'en France on parle beaucoup ces dernières années de médecine traditionnelle chinoise, c'est vrai qu'il y a beaucoup d'écoles qui se sont établies, il y a des publications et des journaux en parlent beaucoup, beaucoup moins pour l'Ayurvéda, c'est quoi ton point de vue, pourquoi la médecine chinoise est arrivée à mieux s'implanter ? C’est juste historique ? Est-ce qu'on évolue vers le même modèle pour la médecine ayurvédique en Fance ? Est-ce qu'on va voir de plus en plus d'écoles ?
Gwenaëlle : Alors je pense que la médecine ayurvédique est entrain vraiment de se faire connaître en France et elle prend un essor qui est important, c'est clair, mais c'est une certitude que la médecine chinoise est beaucoup plus connue, je pense que il y a sûrement une histoire aussi peut-être que la communauté chinoise est probablement plus importante que la communauté indienne en France, ça ce serait à vérifier mais en tout cas elle a été beaucoup plus mise en avant, elle a été très valorisée en fait et elle est très implantée, la médecine ayurvédique c'est quelque chose qui est encore très nouveau ici, si on va en Angleterre ou dans d'autres pays même Européens, il y a des zones où elle est beaucoup plus connue puisqu'il y a une implantation en fait qui s'est fait progressivement, il y a une éducation qui s'est faite autour de ça, autour des médecines alternatives, des médecines traditionnelles, qu'il n'y a pas forcément ici en France donc en France c'est certain elle est très peu connue la médecine ayurvédique pour l'instant et j'espère qu'elle sera à chaque fois plus connue mais la médecine chinoise est beaucoup plus implantée et d'ailleurs on fait des rapprochements avec la médecine chinoise quand on parle d'énergétique par exemple alors que la médecine ayurvédique est encore plus ancienne pour toute cette sphère énergétique et elle est extrêmement importante aussi mais elle est juste inconnue.
Christophe : oui c'est vraiment très intéressant de remonter à la source de tout ça parce que chez nous plus à l'ouest si on remonte aux médecines Grecques et même bien avant en fait on retrouve ce concept énergétique de chaud/froid, sec/humide alors nous, on l'a complètement balayé de notre modèle, aujourd'hui on essaie de la réintégrer parce que, parce que ça manque d'avoir ce modèle-là, moi qui ai beaucoup étudié aux États-Unis et qui étudie toujours avec certaines personnes aux États-Unis, c'est un pays qui a réussi à intégrer ces recettes dans la pratique de l'herbalisme donc voilà classiquement on peut parler d'une plante qui est réchauffante, refroidissante, asséchante etc.
Ici en Europe je pense que ça va être un travail un petit peu plus long mais on y arrive, parce qu’il nous faut ce contexte de travail, nous, praticien de santé il nous faut ce contexte pour prendre les bonnes décisions. On va changer un petit peu de sujet on va parler de, de ton livre "l'Ayurvéda sourire" qui est aux éditions Marie-Claire, que j'ai avec moi ici, et donc, lorsque j'ai fini ton livre, d'abord j'ai trouvé que c'était très original parce que je n’avais pas encore vu un livre comme ça, je me suis dit que c'était une synthèse entre Ayurvéda et développement personnel, comme j'avais jamais vu jusque-là et même je trouve que tu as réussi à actualiser ce qu'il y a dans la médecine ayurvédique depuis des millénaires, l'aspect émotionnel et spirituel et tu as réussi à le ramener dans un contexte moderne avec des concepts dont on parle beaucoup aujourd'hui, c’est-à-dire aimer son corps, tenir un journal, , est-ce que je me trompe au sujet de ton objectif quand tu as écrit ce livre comment est-ce qu'il est né exactement, c'est quoi la flamme derrière tout ça ?
Gwenaëlle : bon déjà c'est très bien résumé, très bien expliqué puisque l'Ayurvéda sourire c'est un mélange entre l'Ayurvéda traditionnel et le pur le vrai auquel je suis vraiment attaché et la pensée positive et le développement personnel, voilà c'était très important pour moi en fait d'allier les deux et de le rendre accessible aussi au monde occidental en utilisant aussi mon savoir aux plantes et en ethnobotanique. Et comment ce livre est né ? Eh bien c'est un peu...un peu tombé du ciel, c'est une période où il y avait beaucoup, beaucoup de diffusion autour de ma pratique, il y a des phases comme ça, voilà et j'ai fait une émission de radio sur "radio médecine douce" où on parlait de l'Ayurvéda sourire donc à cette époque j'étais invitée, je n’étais pas animatrice comme je le suis maintenant voilà, et en fait j'ai juste parlé de ma pratique, de ce que c'était, expliqué un petit peu ce que c'était l'Ayurvéda sourire et le lendemain matin, j'avais un mail avec une proposition de livre en fait de la part de mon éditrice donc c'est un peu tombé du ciel, je n’avais pas comme projet oui (rires) ouh ! merci le ciel ! je n’avais pas fait comme projet en fait d'écrire un livre, même si j'adore écrire, ce n’était pas forcément un projet qui était voilà réel dans ma vie, un but et voilà c'est arrivé à moi donc j'ai saisi l'opportunité et en plus j'ai eu la chance de tomber sur une éditrice qui avait un réel intérêt pour ma pratique et ça, ça fait une grande différence quand même donc j'ai eu une grande liberté dans l'écriture de mon livre hormis les détails classiques du nombre de pages,
Christophe : oui oui...
Gwenaëlle : du nombre de caractères...voilà donc...
Christophe : Oui moi alors je ne te connais pas très bien non plus mais je te connais un peu et j'ai l'impression que c'est vraiment toi, voilà c'est qui tu es, c'est très authentique et ça, ça me plaît beaucoup, ce qui me plaît beaucoup, c'est cet effort de ramener l'émotionnel et le spirituel dans la discussion parce que c'est vrai que moi personnellement au plus je pratique et au plus je vois bien, je m'aperçois que l'aspect émotionnel joue un rôle tellement important dans nos problématiques de santé moi, voilà, je suis de formation ingénieur, donc là c'est vraiment ouvrir le capot et se tirer les fils et reconnecter des trucs et voir où le courant passe. Donc à la base moi j'ai démarré d'une base très physiologique, et au plus je pratique, je m’aperçois qu'il faut vraiment intégrer l'émotionnel et le physiologique, alors vous qui nous écoutez, vous allez dire évidemment ! Bien sûr !
Gwenaëlle : (rires)
Christophe : Il a bien fallu moi que je fasse mon cheminement et que je vois, que je constate et toi, c'est intégré dans ton modèle, dans ta pratique et ça, c'est vraiment, c'est vraiment bien fait.
Alors je vais, je vais te poser une petite question, c'est pas très sympa de te faire ce coup-là mais c'est pas grave je vais le faire : , si nous avons des auditeurs qui ne savent pas ce que c'est la médecine ayurvédique et que je te donnais 5 minutes pour nous expliquer (rires) ce que c'est exactement , est-ce que, est-ce que tu penses que c'est possible ?
Gwenaëlle : C'est possible ! Ça sera général, mais c'est possible.
Christophe : oui (rires) excellent !
Gwenaëlle : Allez ! (rires) Alors déjà la médecine ayurvédique c'est une médecine Indienne traditionnelle, c'est important quand même de reposer les bases donc, il y a plusieurs médecines Indienne traditionnelles mais en tout cas l'Ayurvéda c'est une médecine Indienne traditionnelle, c'est la plus vieille médecine au monde, on dit que c'est la mère de toutes les médecines puisqu'elle a 5000 ans d'existence donc elle est plus ancienne que la médecine chinoise, c'est en fait l'union de deux mots : c'est "Ayur" qui signifie "vie" et "veda" qui signifie "connaissance", c'est vraiment un art de vivre, c'est la connaissance de la vie, c'est aussi la science de la force vitale, la science de la longévité c'est vraiment en fait comment on va réussir à vivre en harmonie en fonction de qui on est, c'est un peu ça l'Ayurvéda, c'est une médecine qi est rustique hein, c'est ce que tu as dit en fait de façon indirecte juste avant ta question l'être est considéré en fait dans toute sa globalité, dans tout ce qu'il est ,dans toutes les sphères en fait qui le compose aussi bien le corps que l'esprit et que l'âme, donc bien sûr l'émotionnel, le spirituel, a une place fondamentale dans l'Ayurvéda on n'est jamais que un seul corps, ça, c'est très important, c'est une médecine aussi qui se base aussi sur les lois immuables de la nature qui considère que si jamais l'univers est un macrocosme.
L'être humain est un microcosme donc on est en fait le reflet de l'univers, on est comme un mini-univers à nous seul, donc on est toujours en fait en interaction avec lui, on est toujours en fait en résonance avec cet univers et avec tout ce qui se passe, c'est pour ça que c'est aussi une médecine qui s'adapte aux saisons qui va s'adapter aux âges de la vie et aussi aux heures de la journée et qui s'adaptera surtout toujours à l'être en fait, à la personne en tant que tout ce qu'elle est en fait : son histoire, son passif, son environnement actuel, tout ce qui peut l'impacter et tout ce qu'elle est en fait vraiment, c'est vraiment ça donc c'est vraiment une estime de l'être l'Ayurvéda hein, c'est une médecine qui s'intéresse aussi à la vie, au vivant, c'est elle va vraiment en fait aller entretenir ça. Parce qu’en fait le problème qu'il y a c'est que l'Ayurvéda est de plus en plus à la mode et on voit beaucoup sur les réseaux par exemple : "oui, voilà j'ai ça...qu'est-ce que l'Ayurvéda propose ?" on attend une suite miracle avec une plante, avec un mot à prononcer...
C'est un peu l'attente qu'il y a aujourd'hui, ça ce n’est pas de l'Ayurvéda en fait c'est de la médecine allopathique, l'Ayurvéda ça s'intéresse aux causes ça c'est vraiment important donc c'est une médecine qui s'intéresse aux causes des mots, les symptômes en fait sont des indicateurs, des boussoles qui vont nous éclairer pour nous dire de passer par là ou plutôt par ici c'est tout en fait, c'est on ne va pas s'intéresser aux symptômes, on s'intéresse à la cause...
On va essayer de comprendre le pourquoi du comment et faire des espèces de traductions, essayer de voir en fait quel est le message du corps, qu'est-ce qu'il est en train de nous dire, comment on peut mieux communiquer avec lui et en fait finalement c'est un art d'apprendre à être qui l'on est et a mieux se connaître, l'Ayurvéda en ce sens.
Christophe : moi déjà rien que sur cette description-là j'ai envie de partir dans plusieurs heures de discussion avec toi mais on ne va peut-être pas le faire... alors déjà, ce que j'ai envie de dire c'est qu'il y a 5000 ans, on avait intégré santé émotionnelle et santé du corps,
Gwenaëlle : oui !
Christophe : Quand même !
Gwenaëlle : oui oui
Christophe : un petit peu plus vers chez nous à l'époque bien sûr Hippocrate parlait de toutes ces problématiques-là, vraiment c'est très intéressant cette histoire de microcosme et macrocosme. Donc c'est-à-dire qu'à l'intérieur de moi, j'ai aussi du soleil, j'ai du feu, j'ai de l'eau, j'ai du vent... moi ça m'a beaucoup parlé tout ça parce que du coup ça va nous aider après à décrire certains de nos problèmes avec ces termes-là, avec des choses que nous, on peut voir en nature, on sait ce que c'est le chaud, on sait ce que c'est le vent qui dessèche les tissus, voilà donc c'est vraiment, c'est un modèle pratique...
Gwenaëlle : exactement !
Christophe : je souriais aussi parce que j'ai vu passer ces questionnaires sur internet c'est : les 15 questions qui vont vous aider à déterminer votre conception avec l'ayurvédique et puis j'allais faire une petite blague pour ceux qui connaissent un petit peu la médecine ayurvédique c'est : "dans le doute,prend du triphala !"
Gwenaëlle : (rires) Oui c'est ça exactement !
Christophe : si vous ne comprenez pas ce n’est pas grave on laisse tomber
Gwenaëlle : (rires)
Christophe : donc l'Ayurvéda nous apprend à connaître notre constitution, qui nous sommes : nos forces, nos faiblesses... ce n’est pas la maladie, ce n’est pas les symptômes, ça c'est sous-jacent, elle distingue ce qu'on pourrait appeler notre constitution de naissance, mais aussi nos déséquilibres actuels. Comment est-ce que je peux avoir une lecture de tout ça ? Comment je peux obtenir cette information et une fois que j'ai cette information, à quoi ça va me servir ?
Gwenaëlle : Alors comment tu peux avoir l'information ? Déjà ce n’est pas en faisant un test sur internet parce que (rires) oui dommage hein ! Et tu es un être tellement complexe, tellement riche, que tu ne peux pas te résumer à des petites cases à cocher, ce n’est pas possible... donc il faut aller voir quelqu'un, c'est vraiment important que tu es une consultation et auprès d'un praticien qualifié, qui va prendre le pouls, qui va regarder la langue, qui va prendre le temps en fait de t'observer et de te poser des questions sur plein de choses en fait qui va essayer de comprendre qui tu es et comment tu fonctionne donc déjà c'est la première chose après à quoi ça va te servir ? À plein de choses. À partir du moment où tu connais ta constitution ok, il y a la constitution ayurvédique et puis il y a les déséquilibres, les déséquilibres ça peut être un trouble par exemple hein, ça peut être une maladie et là ça veut dire que déjà si le corps manifeste quelque chose c'est qu'il s'est déjà passé pas mal d'étapes parce que c'est le résultat quand même de tout un cheminement la maladie c'est que là déjà le corps a besoin de t'envoyer un signal en fait pour que tu agisses mais elle était peut-être déjà là avant donc, ça va être très important de connaître ta constitution parce que justement on va savoir quels sont les virus potentiels que tu vas avoir et aussi comment on peut valoriser tes forces, donc ça va justement éviter en fait à cette maladie peut-être de devoir se manifester par une action très préventive. C'est aussi curatif l'Ayurvéda donc on peut agir aussi après mais en tout cas, par action préventive et ça va te servir parce qu’en fait tu vas savoir ce qui te convient le mieux en termes d'alimentation, en termes d'hygiène de vie, et puis même sur ton environnement et tout ce qui a un impact en fait sur ton émotionnel voilà et encore une fois, la constitution est toujours à confronter à l’histoire de la personne et à l'être dans tout ce qu'il est, ce n’est pas (?) la constitution, mais ça aide en tout cas à avoir des indications comme ça, qui va faire qu'on va trouver une solution pour rétablir et maintenir l'harmonie dans ton organisme.
Christophe : oui, oui
Gwenaëlle : et renforcer aussi la capacité naturelle d'autodérision, de puissance intérieure en fait reliée à ta force innée, à ta puissance intrinsèque.
Christophe : d'accord et bien sûr après par la suite - les habitudes de vie, l'alimentation, les plantes médicinales vont être adaptées, ajustées, on va faire le choix en fonction, dans le choix vraiment de ces constitutions, on va prendre un petit exemple : alors moi personnellement pour être passé dans les doigts de plusieurs praticiens de médecine ayurvédique, on m'a toujours trouvé très Pitta et vous me voyez souvent en vidéo, voilà je suis quelqu'un d'assez fougueux, parfois même un petit peu explosif donc voilà ça me parle beaucoup, certains me trouvent à la fois pitta-vata, ça dépend du praticien, donc si je viens te voir par exemple, voilà que tu découvres que je suis effectivement pitta, qu'est-ce que ça va te dire ? Ça va commencer, ça va démarrer quel type de discussion ? Puis de quoi on va parler par la suite, tous les deux ?
Gwenaëlle : Alors ça va dépendre en fait de pourquoi tu es venu, déjà
Christophe : oui je peux te donner un exemple ?
Gwenaëlle : oui ! donne-moi un exemple !
Christophe : Une de mes problématiques de santé avec laquelle je me suis, j'ai beaucoup travaillé ces dernières années, j'ai envie de dire ces dernières décennies, c'est une problématique de migraine chronique donc je suis pitta, j'ai ces migraines chroniques qui arrivent, je ne les ai plus aujourd'hui parce que j'ai fait tout ce travail bien sûr, j'en ai très rarement aujourd'hui mais elles arrivaient très souvent après une espèce de montée de stress
Gwenaëlle : de colère...
Christophe : voilà, une envie irrésistible de me plaquer des glaçons sur la tête ou même parfois de mettre la tête dans de l'eau glacée, voilà, si je viens te consulter, si je t'explique tout ça, ça nous amène où tout ça ?
Gwenaëlle : alors déjà, il va falloir qu'on revoit déjà ton alimentation, donc on va regarder par rapport à ce que tu manges et qu'est-ce qui va faire que te constitution ne sera plus en équilibre, parce que ta constitution ayurvédique en fait c'est ton équilibre de santé, c'est en fait ta carte d'identité personnelle, c’est-à-dire en fait qu'il y a des fluctuations puisque la vie est l'impermanence incarnée donc ça fluctue comme ça en fait et toutes les fluctuations qui sont entre en fait de ta ligne d'équilibre créent des troubles plus ou moins gênants donc là on va imaginer qu'il y a des fluctuations sauf que tu es pitta et ces fluctuations peuvent être de n'importe quel dosha.
Christophe : ok
Gwenaëlle : là ça commence à devenir plus compliqué donc je ne vais pas donner trop de détails mais donc là dans ton cas il faudra forcément améliorer l'alimentation donc on verra en fait quels sont les aliments qui sont, qui sont peut-être à l'origine de ces migraines, qu'est-ce que tu fais dans ton hygiène de vie qui ne convient pas aussi par rapport à ta constitution personnelle, quelles sont les plantes qui peuvent t'accompagner et te soutenir sans aggraver tes symptômes justement et voilà quelque chose en fait de global en fait on définit qui tu es donc là, par rapport à l'exemple que tu as donné, ça pourrait par exemple être un déséquilibre qui serait double, il y a plein d'exemples différents mais ça pourrait être un déséquilibre de deux énergies qui serait pitta et vata puisque pitta est l'énergie du vent et comme tu as déjà beaucoup beaucoup de feu dans ton organisme, il y a un des mouvements en fait de vata qui va vers le haut qui pourrait ramener en fait toute la chaleur que tu as dans le corps de façon excessive vers la tête et faire en fait un phénomène de migraine qui serait très désagréable, qui pourrait même te brûler les yeux, tout ça
Christophe : d'accord
Gwenaëlle : c'est juste ces deux énergies-là
Christophe : oui, alors c'est très intéressant parce que moi-même, j'ai fait mon cheminement, je m'intéresse à beaucoup de différents styles de médecine, alors en médecine chinoise, récemment on m'a dit : toi il faut que tu prennes du long dan et le long dan est un mélange qui contient une grande partie de gentiane, très amère, et quand tu prends du long dan, d'abord, tu le prends en poudre, moi je le prépare comme un petit expresso, c'est serré, c'est noir et ça a une amertume assez infernale, moi j'adore ça ! Là je suis en train de me boire une infusion de grande camomille, qu'on appelle aussi la partenelle c'est une des plantes qui m'a aidé pour mes migraines parce que je sais que le foie est très impliqué dans mes migraines, j'ai ce feu du foie qui monte et donc les plantes amères sont de nature très froides, très rafraichissantes donc moi la grande camomille avec son amertume, voilà je m'en fais des cures, donc les plantes j'essaie de les adapter à ma constitution, je reviens à l'alimentation, donc moi je suis attiré par tout ce qui est amer, c'est bon pour moi.
Gwenaëlle : oui
Christophe : en revanche, je suis aussi irrésistiblement attiré par tout ce qui est très épicé et littéralement, si je ne transpire pas, si je ne dégouline pas, c'est que ce n’est pas fait pour moi ! Alors on est attirés par les choses qui nous réussissent parfois par des choses qui ne nous font pas du bien, comment est-ce qu'on peut, est-ce qu'il y a ce concept-là en médecine ayurvédique ?
Gwenaëlle : Ah oui ! Absolument, déjà, l'alimentation, c'est fondamental, c'est la base, c'est toujours le premier médicament, c'est toujours en première intention, même avant les plantes par exemple et en fait c'est ce qui fait que l'alimentation ou les plantes seront plus ou mois adaptées à chaque personne, et la saveur en fait c'est ce qui fait que l'alimentation ou les plantes seront plus ou moins adaptées à chaque personne, d'ailleurs ce sont les saveurs qui font qu'une plante médicinale est pour tel ou tel trouble. On va dire par exemple, l'amertume en effet dans ton cas si tu es pitta c'est très bénéfique parce que c'est une saveur qui est rafraichissante donc qui va apaiser en fait pita et puis elle favorise aussi l'introspection, c'est une saveur qui est vraiment intéressante pour les personnes qui ont envie en fait de ramener leur spiritualité à l'intérieur d'eux-mêmes, par contre, la saveur piquante il y a beaucoup de feu dedans et très chauffante donc elle va augmenter en fait la chaleur qu'il y a déjà dans le pitta qui est en toi
Christophe : oui
Gwenaëlle : tu peux en fait en consommer mais de façon modérée, c'est une question d'équilibre et de dosage et surtout ça dépend de la qualité de ce que tu consommes, si jamais tu veux manger du piment ça va être problématique car en effet le piment est très très chauffant et très piquant et donc dans ce cas-là il faut le contrebalancer avec quelque chose de plus rafraîchissant d'un peu plus doux et apaisant comme une saveur douce qui serait par exemple du riz, ou quelque chose comme ça, ça pourrait faire en fait une certaine forme d'équilibre et encore une fois, ça t'irait mieux par exemple de consommer des épices douces qui auront un caractère un peu sucré comme la cannelle
Christophe : oui alors c'est...
Gwenaëlle : un peu moins piquante
Christophe : alors oui moi ça me parle tout à fait parce que j'ai expérimenté tout un tas de choses et il y a bien des années à l'époque où je connaissais pas autant de choses que j'en connais maintenant, j'avais bien sûr lu que le gingembre est un excellent anti-inflammatoires et qu'il est très utilisé par certaines personnes qui souffrent de migraines, et effectivement j'ai eu parlé a des personnes qui sont soulagées par des prises de gingembre à des doses relativement fortes et donc moi j'ai bien sûr essayé et ça m'a littéralement mais achevé c’est-à-dire que j'avais un début de migraine et que je suis parti dans une crise terrible et j'ai essayé 2 ou 3 fois et donc pour moi évidemment c'était pas du tout approprié ce genre de chose. Moi je me dis aussi, pourquoi est-ce qu'on est attiré par certaines choses qui aggravent nos excès. C'est qu’en fait ces excès, c'est un petit peu nos forces aussi. Quelque part moi ce feu, c'est quelque chose qui peut me faire du mal, mais d'un autre côté ça a été une force qui m'a tiré, à faire énormément de projets et d'actions, c'est un petit peu qui je suis aussi, donc peut-être que c'est comme ça qu'on arrive à expliquer que je suis attiré par des choses qui me donnent des forces mais aussi qui peuvent m'achever littéralement.
Gwenaëlle : en fait, en Ayurvéda on dit qu'on est souvent attirés par les choses qui ne nous conviennent pas entre guillemets les saveurs qui ne nous conviennent pas quand on est en déséquilibre, que quand on est en équilibre, on va aller vers les saveurs plus bénéfiques pour nous mais encore une fois, ça ne veut pas dire grand-chose parce qu’il faut toujours le confronter à l'histoire de la personne, si jamais toi tu as grandi avec du gingembre dans la bouche toute ta vie, tu auras une adaptation en fait, ton corps aura une adaptation au gingembre et malgré le fait que tu sois pitta tu pourras en consommer, sachant que quand même, ce qu'il faut savoir c'est qu'on peut consommer toutes les saveurs, tout est une question de dosages et d'associations et toujours confronté à la personne dans ce qu'elle est puisque c'est que du sur-mesure l'Ayurvéda donc voilà mais ce n’est pas forcément un problème de consommer du gingembre, par exemple pour ta migraine, en effet si c'est trop piquant, ce n’est peut-être pas la plante la plus adaptée pour toi, à ce moment-là tu as peut-être une migraine de type feu et ça fait que rajouter, rajouter. Par contre si tu mélanges le gingembre dans une formule de plante c'est différent, si jamais tu étais d'une autre constitution par exemple de type kapha, qui est un mélange entre l'eau et la terre, donc une constitution plutôt froide, ça serait très bénéfique pour toi voilà c'est toujours que du sur-mesure vraiment et il y a aussi sec ou frais quand tu prends du gingembre en fait, c'est mieux frais du coup pour un pitta parce que c'est un peu moins...
Christophe : un petit peu moins chaud, oui on trouve ça aussi en médecine chinoise aussi c’est-à-dire que le sec est beaucoup beaucoup plus chaud que le frais, ce qui surprend un petit peu les gens au départ mais en fait pas tant surprenant que ça en effet parce que tu peux faire le test en comparant une préparation à base de frais et le sec qui est beaucoup plus unidimensionnel dans cette capacité à chauffer de manière assez brutale
Gwenaëlle : et puis c'est logique puisqu’il y a de l'eau dans le frais et l'eau apaise, elle est froide, enfin c'est une qualité froide donc forcément voilà...mais bon...
Christophe : Oui oui, non mais c'est vraiment très intéressant parce que vraiment c'est optimisé, c'est réglé sur la personne et donc encore pour l'alimentation, c'est compliqué si on voulait adapter son alimentation à sa personnalité ayurvédique, il vaudrait mieux qu'on passe entre les mains d'un praticien expérimenté qui fasse au mois la carte du territoire et puis une fois qu'on a cette carte, on peut peut-être voilà, varier, expérimenter autour de ça hein.
Gwenaëlle : c'est fondamental en fait parce que même en ayant une carte, l'Ayurvéda en fait comme c'est une médecine qui s'adapte toujours à la nature, ce que tu vas manger en automne ça ne sera pas ce que tu vas manger en été, en plus les déséquilibres que tu as maintenant ne seront pas ceux que tu auras après donc il faut toujours en fait réadapter à ta constitution et à ton déséquilibre
Christophe : d'accord...
Gwenaëlle : non c'est assez complexe en fait et puis comme il y a des saveurs en fait au moment de l'ingestion et après quand ça rentre dans ton corps et quand tu digères ça change encore, quand tu les mélanges entre elles ont des actions différentes, c'est vraiment compliqué en fait l'alimentation, moi je vois que des fois des personnes veulent juste acheter un livre et puis regarder "ah ben tiens pitta il faut qu'il mange ça...kapha ça...vata ça..." mais non en fait ça, c'est de la cosmétique on reste vraiment en surface, c'est pas du tout du sur-mesure, le sur-mesure c'est toujours confronter à la vie de la personne.
Christophe : oui c'est l'histoire, c'est l'histoire de vie de la personne ou même si on va dans un contexte un petit peu plus micro on va dire littéralement dans la tasse, chaque énergétique de plante va être utilisée pour contrebalancer l'énergétique d'une autre plante, c’est-à-dire que pour faire un mélange équilibré, si on a une plante qui est un petit peu trop froide on va rajouter une plante qui est un peu plus réchauffante, quelque chose qui est un petit peu trop asséchant on va rajouter quelque chose un peu humidifiant pour faire au final des mélanges d'herboristerie qui sont équilibrés d'un point de vue énergétique, parce que c'est vrai que chez nous, en herboristerie, traditionnellement on va équilibrer un mélange, par rapport, inconsciemment on va le faire je pense pour équilibrer les goûts et un bon herboriste c'est quelqu'un qui est très aiguisé sur les goûts, qui va goûter ses préparations et qui va se dire "ah oui, c'est vrai, je suis arrivé à créer quelque chose d'assez équilibré donc je pense qu'inconsciemment nous, on a ce concept-là mais très souvent nous, on va formuler quelque chose d'un point de vue très "école" c’est-à-dire que : ça, c'est anti-inflammatoire, ça, c'est antalgique donc pour les problèmes articulaires je vais mettre ça ça ça et ça donc c'est très...clinique on va dire alors qu'en Ayurvéda on va dire et aussi en médecine chinoise on va essayer d'équilibrer ces mélanges de manière très élégante en fait, j'aime beaucoup
Gwenaëlle : oui, et aussi une confrontation avec les tissus du corps, c'est très important aussi parce qu'il y a les affinités des plantes, ou même les aliments ont des affinités avec certaines parties du corps et donc certains tissus, il y a ça et en plus de l'énergétique. J'ajouterais aussi à la constitution et au déséquilibre de la personne, donc une formule de plante en fait c'est vraiment compliqué, ça ne va pas être voilà la formule j'ai un rhume quoi.
Christophe : oui
Gwenaëlle : Ce n’est pas un truc en fait qui convient à tout le monde, en fait c'est toujours mais au dosage près quoi !
Christophe : oui, moi ça me parle énormément et personnellement dans ma manière d’enseigner de plus en plus j'essaie d'intégrer ces concepts alors c'est probablement une manière qui ferait arracher les cheveux aux professionnels de santé la médecine chinoise ou ayurvédique parce que je me suis ouvert à tous ces modèles-là, je suis un petit peu allé piocher des choses qui me plaisaient, aux États-Unis les Américains ont commencé à intégrer ça dans une pratique un petit peu plus de l'ouest. Donc je reviens en fait à cette histoire d'affinités avec des tissus moi je vais donner un exemple tu vas me dire si c'est compatible avec la médecine ayurvédique donc on est en hiver à l'époque où on enregistre notre petite vidéo une des problématiques qui revient le plus souvent c'est la problématique de bronchite, lorsqu'on développe une bronchite pendant une bonne semaine, une dizaine de jours, on va être dans une condition aiguë, une condition qui est très chaude, et après parfois si l'immunité est déficiente on va un peu tomber dans une chronicité du problème au plus on va évoluer dans une chronicité au plus on va évoluer vers une condition de froideur et de stagnation et donc ce qu'on va utiliser par exemple dans cette condition un peu froide c'est 1 des plantes qui ont une affinité pour les poumons et 2 une plante qui ont une énergétique assez chaude et une plante moi que j'utilise souvent c'est le thym tout simplement, le thym qui est dans ma définition une plante qui est chaude, qui va faire circuler et qui va ramener un petit peu plus cette énergie plus soleil à la personne qui en a besoin à cette étape de chronicité parce que vraiment ça stagne et il faut faire circuler est-ce que c'est compatible avec (rires)
Gwenaëlle : avec la médecine ayurvédique ?
Christophe : oui
Gwenaëlle : Et bien complètement, déjà quand tu es dans une période de refroidissement il faut en effet en fait avoir ce raisonnement-là, sauf qu’il faut en fait toujours aussi l'adapter à la constitution de la personne mais autant en médecine ayurvédique on pourra l'utiliser, on l'utilisera aussi en fait parce qu'elle a une affinité en effet cette plante avec les poumons et l'estomac et là c'est une plante qui est très bonne pour kapha et en fait il y a toujours un mélange entre l'eau et la terre et il y a très souvent du mucus ça joue en fait ça a beaucoup de logique mais il faudra toujours l'équilibrer en fait en fonction de la personne, faut pas que ce soit trop chauffant si c'est une personne pitta parce que c'est bien en fait si tu as un refroidissement et que tu te réchauffes mais il faut te réchauffer toujours dans une certaine mesure parce que sinon en fait ça peut déséquilibrer le côté chaud qui est déjà présent en toi en fait
Christophe : oui oui oui
Gwenaëlle : Il faut savoir juste en fait rajuster comme il faut et toujours en fait confronter ça aux tissus du corps, je sais si c'est très clair ce que je dis
Christophe : oui pour moi c'est très clair, alors ceux, vous qui nous écoutez, il faut juste, si vous n’êtes pas familiers avec ces concepts il va falloir du temps mais moi je vais continuer de vous en parler parce que c'est super-important, alors c'est intéressant pour moi personnellement parce que pour ces problématiques-là (infectieux), moi une plante que j'ai pas mal étudiée mais aussi qui m'a toujours attirée je la connais bien ça s'appelle le Kalmegh (Andrographis paniculata), le roi des amers donc moi ça me va tout à fait, on en parle beaucoup aujourd'hui d'un point de vue de pratique très à l'ouest c’est-à-dire c'est une anti infectieuse assez admirable et d'une puissance absolument incroyable, est-ce que c'est une plante qu'on pourrait utiliser parce qu’elle est à la fois anti-infectieuse mais elle a aussi ce côté qui est beaucoup plus rafraîchissant, refroidissant est-ce que, par exemple, on peut le combiner avec une plante comme le thym pour équilibrer les énergies ou je suis en train de dire n'importe quoi ?
Gwenaëlle : eh bien non justement, très bon exemple en fait c'est exactement ça, ça fait très bien, toujours pour un type pitta
Christophe : pitta voilà comme moi et mais vous qui nous écoutez, au fil des années vous allez être attirés par certaines choses, vous allez voir par certains goûts par certaines textures, alors comme on a vu on a des choses qui nous attirent irrésistiblement mais qui ne sont pas forcément bonnes pour nous dans certaines périodes de la vie avec...si tu avais quelque chose pour l'addiction au chocolat, il faudra que tu me dises parce que moi c'est terrible, mais chacun va, chacun va trouver un petit peu sa, son affinité alors ça nous fait une bonne transition Gwenaëlle parce que justement je voulais parler de nos plantes locales, alors on s'est rencontré à l'école Lyonnaise des plantes médicinales bien sûr que tu as faite, moi je la connais bien parce que j'y enseigne, je dis bonjour à l'équipe au passage, qui est formidable donc, les, toi je sais que tu essaies d'intégrer les plantes de notre pharmacopée locale chez nous qu'on peut ramasser autour de nous, est-ce que, comment tu t'es fait un petit peu ta carte de ces plantes par rapport à l'Ayurvéda, moi personnellement au fil des années j'ai développé ma propre carte c’est-à-dire que l'ortie pour moi voilà elle est très asséchante, donc bien sûr parce qu'elle est très diurétique elle peut nous faire perdre une partie de notre eau, le thym, le romarin bien sûr de nature chaude et plutôt sèche, la guimauve et la réglisse bien sûr humidifiantes par excellence donc moi je me fais un petit peu mes cartes au fur et à mesure que j'avance, est-ce que tu as fait la même chose et est-ce que tu as trouvé des livres qui existent sur les plantes locales en Ayurvéda, comment tu fais toi ?
Gwenaëlle : Alors déjà l'intérêt des plantes locales il est absolument pour moi essentiel et c'est très très important pour ma pratique, j'aime travailler quasiment qu'avec des plantes locales, les plantes ayurvédiques que j'utilise je les compte sur les doigts de la main c'est extrêmement rare dans des cas vraiment spécifiques parce que justement encore une fois on est le reflet de l'univers, on est le reflet de son univers aussi et quand on lit les textes ayurvédiques justement l'Ayurvéda préconise toujours de s'adapter à son environnement, à son environnement de naissance donc en fait ça n'a pas de sens en fait d'utiliser c'est un non-sens ayurvédique d'utiliser des plantes qui viennent du bout du monde
Christophe : oui, d'accord
Gwenaëlle : donc c'est la première chose qui est vraiment importante je pense. Après oui, il y a des ouvrages qui existent en fait sur le sujet, il y en a très peu, moi je me base vraiment sur mon expérience en consultation, mon expérience empirique, et aussi sur mon expérience personnelle, je goûte, j'essaye, je teste, c'est ça qui va me permettre en fait de pouvoir selon moi ma constitution déjà, qu'est-ce qui me parle, qu'est-ce qui répond en fonction des saveurs, et puis après je vois aussi quand je teste en fait avec mes clients je vois en fait dans mes formules de plantes ce qui est intéressant en fait pour chaque personne bien sûr j'y vais avec beaucoup de prudence, évidemment, mais toute cette expérience en fait que j'ai accumulée en consultation, moi aussi j'ai ma propre cartographie personnelle, c'est vraiment empirique et voilà même si on pouvait en fait en faire des analyses de saveurs, de telles ou telles plantes en laboratoire, et ça nous donnerait aussi avec les molécules qu'il y a dedans comme on dit en phytothérapie Européenne, plein de vertus médicinales et puis on pourrait faire des formules médicinales mais encore une fois il y a aussi toute cette partie énergétique avec toute l'énergie qu'il y a vraiment dans la plante il y a les énergies qui tirent vers le haut, des énergies qui créent beaucoup d'agitations, d'autres qui ramènent à la terre, tous ces trucs-là tu peux pas en fait les résumer, donc là en fait c'est l'expérience et c'est vraiment, c'est du test en fait.
Christophe : oui moi ça me parle énormément parce que je donne un exemple tout simple : c'est l'ortie que j'utilise très très souvent, et au départ dans mes premières années de, justement d'accompagnement thérapeutique, je conseille souvent cette plante pour reminéraliser la personne, on sait qu'elle a des propriétés anti-inflammatoire, on sait qu'elle est dépurative donc elle aide les reins à éliminer etc. Et j'ai littéralement eu des personnes qui m'ont dit :" je ne sais pas ce qui se passe, j'ai plus de salive ou alors les personnes bien sûr qui étaient de tempérament relativement sec c’est-à-dire peaux sèches, muqueuses sèches, où il y avait vraiment une aggravation et la personne venait me dire on va arrêter parce que ça ne convient pas du tout, donc bien sûr au fil des années on ajuste cette pratique-là donc moi aujourd'hui par exemple si je vois qu'une personne a besoin de se reminéraliser et qu'elle a une constitution plutôt sèche je combine très volontiers l'ortie avec la racine de réglisse, bien sûr qui est très mucilagineuse, qui est très humidifiante au point de vue physiologique qui va un petit peu aider à retenir l'eau au niveau des reins. Alors donc, je reviens un petit peu à ton livre quand même, Gwenaëlle, vraiment ça m'a beaucoup plu, alors, il y a une partie plantes à la fin, et moi qui adore les plantes bien sûr j'aurais aimé qu'il y ait deux trois volumes après qui fassent un suivi sur toutes ces plantes-là, est-ce que c'est prévu ? Est-ce que comme je l'espère il pourra y avoir un nouvel ouvrage un de ces jours qui va nous guider un petit peu plus dans l'utilisation des plantes locales par exemple à la manière ayurvédique est-ce que tu aurais un petit projet en préparation ou ?
Gwenaëlle : (rires) C'est possible !
Christophe : c'est possible ! Je savais que tu allais botter en touche mais ce n’est pas grave...
Gwenaëlle : (rires) c'est possible, peut-être oui, c'est probable en tout cas mais peut-être ça sera un ouvrage avec un ensemble de connaissances qui ne sera pas qu’ayurvédique
Christophe : d'accord
Gwenaëlle : il sera peut-être orienté un peu ayurvédique mais pas que
Christophe : ouh la, ça veut dire qu'il y aura une autre discussion enregistrée
Gwenaëlle : (rires)
Christophe : Dès que possible, sur ce nouveau projet. Écoute on va bientôt, là on va finir avec une dernière question, ça fait déjà pas mal de temps qu'on discute, alors pour finir vu que nous sommes juste avant l'hiver au moment où on enregistre cette discussion, est-ce que tu pourrais nous donner une de tes préparations préférées à base de plantes, peut-être un chai, ou peut-être voilà un mélange que toi tu aimes beaucoup utiliser qui en ce début d'hiver va nous réchauffer, va gentiment stimuler l'immunité et nous préparer pour la saison qui arrive ?
Gwenaëlle : hummm il y en a plein ! Alors là je pense peut-être à quelque chose qui est très réconfortant, parce qu'on est dans une période qui est encore très vata justement dans cette énergie un petit peu instable du mouvement alors ça serait le lait d'or qui est quelque chose de très réchauffant tu connais le lait d'or ?
Christophe : oui oui oui je connais vas-y donne nous la recette j'adore !
Gwenaëlle : oui moi aussi j'adore, le lait d'or en fait c'est : tu prends du lait, tu prends un mug de lait végétal ou de vache comme tu préfères, tu peux mettre une cuillère à café de poudre de curcuma, tu mets une demi-cuillère à café de gingembre frais rappé donc là je sens qu’en toi ça bouillonne (rires) tu fais chauffer tout ça ensemble et puis après tu sors du feu et tu peux mettre par exemple de la cardamome moulue ou moi ce que je fais c'est que je prends la cardamome et je la broie soit au mortier soit dans un moulin à poivre parce que je suis une grande fan de la cardamome, c'est vraiment un truc extraordinaire, donc tu peux mettre un quart de cuillère à café, tu rajoutes, tu mets un petit peu de poivre aussi et puis après un petit peu d'huile de coco, tu mélanges et puis tu bois et là...
Christophe : un petit peu de miel non ?
Gwenaëlle : Alors moi je mets pas de miel, pourquoi, parce que dans l'Ayurvéda justement on ne chauffe jamais le miel donc tu peux le rajouter quand c'est vraiment tiède en fait si tu veux sucrer un peu sinon tu as le sucre de coco qui est pas du tout local mais pour le coup au moins c'est riche en minéraux donc voilà et puis après tu bois ça, c'est super parce que tu as les bienfaits de la curcumine avec la pipérine aussi et puis tu as du gingembre et puis tu as un peu d'huile donc c'est top et surtout c'est réchauffant, c'est réconfortant, c'est bon et puis ça convient à tout le monde en fait les enfants peuvent en boire .
Christophe : oui c'est terrible, c'est terrible parce qu’on en boit par pure gourmandise donc , c'est rempli d'antioxydants, c'est une super boisson pour cette période ! bon, écoute Gwenaëlle j'ai beaucoup apprécié notre discussion donc je rappelle vous qui nous regardez le livre de Gwenaëlle "l'Ayurvéda sourire" aux éditions Marie-Claire, un livre que j'ai beaucoup apprécié, j'espère que c'est que le début d'une longue série de discussions Gwenaëlle et qu'on aura l'occasion de répéter ça avec des petits exemples, des petites études histoire d'approfondir ce concept d'énergétique des plantes parce que je pense ça intéresse beaucoup de gens.
Gwenaëlle : avec grand plaisir !
Christophe : voilà ! à bientôt Gwenaëlle ! au revoir !
Gwenaëlle : A bientôt merci !
Christophe : ciao ciao !
Gwenaëlle : au revoir !
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Philippe dit
Bonjour; merci pour ces enseignements que je trouve toujours très pertinents. Merci à Christophe que j'admire beaucoup pour tout ce qu'il fait. J'ai déjà fait plusieurs cures ayurvédiques notamment en Normandie. J'ai cependant toujours eu une appréhension concernant le nettoyage proposé (le Panchakarma) que je n'ai jamais fait. Je dois régulièrement prendre des probiotiques car j'ai un microbiote qui a tendance à se dégrader régulièrement et affaibli mon immunité. Je me demande si la pratique du Panchakarma permettrait de rétablir un microbiote sain ? D'avance merci de votre retour.
sabine dit
Bonjour Philippe
je ne saurais vous répondre je ne connais pas assez l'ayurvédique , mais peut-être que des lecteurs ayant plus de connaissance dans ce domaine pourraient vous renseigner
pascal27 dit
Bonjour, excellent moment à partager comme d'habitude !
L’ayurveda, est si je me trompe pas, une approche plus ancienne que la médecine Chinoise. Peut-être répondriez-vous à certaines de mes interrogations pour lesquelles je repousse mes explorations ?
Depuis le 24 décembre mon épouse et moi traversons une passe de santé compliquée sans avoir fait d'excès alimentaires et pris de médicaments quels qu'ils soient. Au bout de 15 jours nous relevons le nez, même le café du matin avait disparu de nos envies, pas de repas autres que des soupes très légères et du repos, en quelque sorte du lâcher prise inconscient mais surtout physique !
Cela fait plusieurs années que nous pratiquons une alimentation des plus saines possibles (enfin c’est ce que l’on pense) et pourtant ça ne semble pas suffire ! Nous subissons qu'on le veuille ou non un environnement de stress selon nos sensibilités propres que nous exacerbons ou annihilons en vieillissant. Nous avons plus ou moins cette capacité à nous mettre la pression pour des raisons (indispensables) que nous-nous affirmons personnellement. Mais où est l'essentiel, le vital ?
Il nous manque une chaîne de connaissance à notre vie : se connaître, s'apprécier, savoir lâcher prise !
La santé n'est pas qu'une question organique, c'est aussi une prise de conscience de l'esprit. Penser que les plantes sont sensibles, réceptives, que les arbres communiquent et mémorisent le passé, que l'eau a une mémoire ineffaçable... Accepter le fait d’être une partie du microcosme et non un individu à part…
Beaucoup de choses scientifiquement difficiles à prouver ! et si c'est pas scientifique notre esprit cartésien bloque direct !
pourtant qui à nos jours, a remis en cause que la taille d'une goutte d'eau fait toujours 1cm, qu'un cube de 10cm au carré pèse 1kg ? ça aussi c'est difficilement explicable comme pi3,14, phi1,6,18, les coudées... L'histoire de ce peuple et de ses pyramides Égyptiennes ...
L’ayurveda est sans doute une expérience à intégrer, c'est sans doute la base qui lie les plantes et la santé physique et conscience... Résilience ?
Peut-être cette année 2020 sera une évolution dans notre vie, peut être est-ce une cause qui s’exprime ? Je suis habité par la passion, le manque de temps mais là si j’entre dans ce monde intérieur de l’ayurveda ? et pourtant j’y suis attiré sans lien direct ni aucune pression quelle qu’elle soit !
En tous cas Christophe, gratitudes à toi et à ton équipe et Gwenaëlle de lancer ces réflexions Ayurvédiques, je suis persuadé que ce n’est qu’une suite logique des raisons de nos existences… Et si ces réflexions ayurveda et climat étaient liées ? L’évolution climatique va modifier la végétation qui nous entoure, donc notre bol alimentaire (plantes en C3 et C4…) puis nos enzymesdigestives… L’ayurveda sera sans doute le lien entre santé biologique et psychique ???
Belle année à toutes et tous.
pascal
sabine dit
bonjour Pascal et merci pour ces pistes de réflexion, ces belles "pensées" (le prénom y jouerait-il un peu 🙂 )
Fabienne dit
merci Christophe ! comment peut-on trouver un praticien ayurvédique compétent ? existe-t-il un site ???
sabine dit
bonjour Fabienne
désolée mais Christophe ne sait pas
Gouesbet Maryvonne dit
Ma medecine ayurvedique
Claudia dit
Passionnant comme d'habitude! Pourquoi avoir omis la redoutable addiction au chocolat (noir)?? A quel tempérament appartiennent les addicts du chocolat??? Votre bénédiction Christophe s'il vous plait? Just kidding!
Beaucoup de bonheur et de magnifiques partages! Continuez, vous lire détoxifie l'esprit de toutes ces pollutions politiques, écologiques et autres qui remplissent le monde.
Frédéric dit
Un grand merci pour ce partage, Christophe !
Au plaisir de vous écouter
Nicole Milhaud dit
Excellents conseils merci beaucoup.
Je vais de ce pas commander ce bouquin qui me parle.
Merci Gwanaelle, merci Christophe.