Notes
- Le catalogue des formations se trouve ici.
- Si vous êtes intéressé par la nouvelle formation "accompagnement de la femme de l'adolescence à la ménopause", envoyez-moi un email ici et je vous mettrai sur ma liste : questions@formation-plantes-medicinales.com
Transcription
Bonjour ! J’allais vous faire de nouvelles vidéos sur les plantes cette semaine, et puis j’ai réalisé qu’à la fin du mois, c’est-à-dire dans une dizaine de jours, je fête les 10 ans d’Altheaprovence !
Altheaprovence, c’est mon blog, celui qui a été à l’origine de toute ce que je fais aujourd’hui. Donc ça fait 10 ans que je communique avec vous sur le sujet des plantes médicinales, de leurs utilisations. Sur le sujet de reprendre sa santé en main.
Donc plutôt que de vous faire une nouvelle vidéo sur les plantes, cette semaine je vais vous faire une rétrospective de ces 10 dernières années, vous expliquer tout ce qu’il s’est passé au cours du développement de mon projet. Vous m’avez souvent demandé de raconter mon histoire, et c’est vrai que je n’ai pas vraiment eu l’occasion de le faire en détail jusque-là, donc les 10 ans, c’est le moment idéal pour le faire.
En plus, je me suis fait un petit cadeau de fin d’année, je suis en train de me monter un studio de podcast, ici chez moi. Donc j’ai enfin la possibilité d’expérimenter avec du bon matériel audio, et ça c’est vraiment appréciable. Et bien sûr vous allez en profiter en 2020… alors je n’ai pas encore bien défini le projet donc je ne peux pas vous donner les détails à ce stade, mais si je monte un studio de podcast, ce n’est pas pour rien.
Retour au bercail
Donc Altheaprovence il y a 10 ans... Bon d’abord en fin 2009, je reviens en France avec ma petite famille après 15 années de vie sur le continent Nord-Américain. C’est surtout mon projet qui nous a fait prendre cette décision. À l’époque je m’étais lancé dans cette grande passion pour les plantes médicinales, mais je n’en avais pas encore fait un métier. C’était plutôt une occupation sur le côté.
Bon, je faisais déjà pas mal de choses : identification des plantes, cueillette de plantes sauvages. À l’époque on habitait en Californie du Sud donc j’avais accès à une flore très intéressante, quasi désertique par endroits. Je faisais beaucoup de transformations, etc. J’avais commencé à donner des consultations. Mais globalement, il y avait un truc qui ne collait pas. On vivait dans une grande ville, trop de béton. Et je voulais vraiment revenir dans mes collines provençales, retrouver une tradition que j’avais connue quand j’étais gamin. Je voulais aussi redécouvrir la vie à la campagne.
Donc on a fait nos valises et on est revenu au pays. Mais je ne vous cache pas que la transition a été rude. D’abord parce qu’on a laissé un groupe d’amis avec qui nous étions très proches… Et puis quitter une culture qu’on a connue pendant 15 ans pour basculer vers une autre culture qu’on avait un petit peu oubliée, ce n’est pas facile. Ensuite on a décidé d’avoir un 3e enfant à cette période-là. Ma femme a dû quitter un travail assez fabuleux, elle était responsable du service d’hypnothérapie au centre de soins palliatifs de San Diego en Californie.
Donc tout ça, du jour au lendemain, tout a été chamboulé. On a retrouvé notre famille, qu’on n’avait pas beaucoup vu pendant 15 ans, donc ça, ça a été fabuleux. Mais au final on a vraiment perdu tous nos repères et on a dû tous se réinventer, ça a été un peu dur au départ.
Démarrage du blog
Et dans ce tumulte, la première des choses que j’ai faite, c’est créer mon blog Althea Provence. Althea parce que ça me rappelait la guimauve, la plante qui représente la simplicité par excellence. D’abord, ne pas nuire… Et la guimauve ne peut pas nuire, elle est dans la douceur… enfin sauf si on s’étouffe avec un morceau de racine qu’on a voulu avaler entier bien évidemment.
Et puis Provence parce que c’est mon enfance, et puis j’y revenais aussi pour me réinventer. Donc ce blog, ça a été la fondation de mon travail. C’était mon bloc-notes, ça me permettait de mettre à plat me idées, les stratégies que j’avais mises en place avec mes clients aux États-Unis, etc.
Donc fin 2009, je commence à écrire d’une manière régulière, et à cette époque, mon blog est vraiment très basique. J’écris dans un éditeur HTML, j’envoie les fichiers par FTP au serveur, etc. D’ailleurs, voici la tête que ça avait, donc vous voyez, c’est vraiment très artisanal.
Mais dès le départ, je me suis promis de toujours donner la meilleure information que j’avais, de ne rien garder pour moi, de ne pas jouer à des petits jeux avec vous, du style je vais écrire un article aguicheur pour attirer le lecteur et gagner des points avec Google, « les 10 plantes pour perdre du poids », les « 5 secrets pour vivre plus longtemps », etc. Enfin vous voyez de quoi je veux parler. Donc j’écris, et au bout de 2 ans, je commence à avoir pas mal de trafic à ma grande surprise.
En 2013 on me parle d’une plateforme qui s’appelle WordPress et qui permet d’écrire et de publier des articles d’une manière super-facile. Et vu que je faisais tout à la main, je me suis dit, bonne idée. Et donc je bascule tout mon sur WordPress. Comme d’habitude je fais tout dans mon coin, avec les moyens du bord, sans consulter personne. Et du coup je me retrouve avec un look très sympathique. J’aimais bien ce design d’ailleurs, il était très clair, bien aéré.
Mais au passage je perds quasiment tout mon trafic car tous mes liens avaient changé et Google a décidé de me mettre une baffe monumentale au passage. Donc grosse surprise, grosse déception, mais bon, plutôt que d’essayer de réparer tout ça, je fais ce que j’ai toujours su faire, c’est-à-dire que je suis reparti tête baissée à écrire des articles avec toute mon énergie.
Et j’ai regagné tout ce que j’avais perdu, et bien sûr au fil des années ce site est devenu une référence et aujourd’hui, le trafic ne cesse d’augmenter, donc ça c’est assez fabuleux. Pas parce que j’ai envie de plus, plus, toujours plus. Mais surtout parce que ça me dit que le public s’éveille peu à peu sur les bienfaits des plantes, et que je suis probablement dans la bonne direction. Le nouveau look il est là, je l’aime beaucoup car c’est simple, sans fioriture. Voilà, tout ce que j’aime.
Plus de 100 espèces au jardin
Je reviens à 2010. Cette année-là, je me suis mis à travailler la terre. Mes parents ont un gros morceau de terrain, la terre est très pauvre, le propriétaire précédent y faisait pousser des asperges par endroits, donc terre très sableuse, de couleur très claire. Donc j’ai eu un énorme travail pour rebâtir la terre et la nourrir. Et là pareil, plutôt que d’aller voir des gens qui s’y connaissent, d’aller faire un petit stage, j’ai voulu tout faire tout seul, ça m’a pris 2 fois plus de temps, mais j’ai aussi énormément appris au passage.
J’ai eu quelques années où j’ai beaucoup produit, j’avais de nombreuses médicinales au jardin, à un moment j’avais quasiment 100 espèces différentes au jardin. Ça m’a permis de continuer à expérimenter avec tout ce qui est transformation et fabrication de différents types de produits à base de plantes. Ça m’a vraiment beaucoup aidé de compléter mon expérience de cueilleur avec l’expérience du jardinier.
Et je ne vais pas dire « producteur », car producteur, c’est un métier et je n’ai pas cette prétention. Mais j’ai fait du gros jardinage. Et au passage j’ai compris la difficulté du métier de producteur, des gens pour qui j’ai énormément de respect aujourd’hui, merci à vous d’exister car vous nous permettez de remplir nos tasses avec des plantes magnifiques.
Consultations
En ce qui concerne les consultations… donc j’avais démarré lorsque j’étais aux États-Unis, puis en 2010 j’ai fait une pause qui a duré à peu près une année… j’ai regardé la réglementation et je me suis dit « ouh là, ça va être vraiment compliqué ». J’ai un peu déprimé, j’avais l’impression d’être un peu seul.
Et puis un jour, j’ai fait une rencontre qui m’a remis dans l’action. J’ai rencontré un pharmacien qui m’a dit « j’ai une salle à louer, j’aimerais bien trouver un praticien qui s’y connaît en produits naturels, est-ce que vous en connaissez un ? ». Et donc, bien sûr, je lui raconte mon histoire. Il m’écoute attentivement, puis il me pose la question suivante. Il me dit « est-ce que vous voulez vivre dans vos peurs ? Vous avez étudié les plantes, vous êtes conscient de vos limitations, pas de diagnostic, pas de prescriptions, travail dans le plus grand respect de la profession médicale… donc vous attendez quoi ? ».
Et effectivement, ça a été le déclic, donc là on est probablement début 2011 et je reprends les consultations, toujours conscient du risque encouru évidemment, c’est la réalité de notre beau pays. Et ce travail a toujours été le pilier de mes écrits et de mes programmes vidéos.
Parce qu’on peut apprendre des livres. Mais lorsqu’on doit faire face à de vraies problématiques, là on n’est plus dans la théorie, on est dans la pratique. Et là, rien n’est plus blanc et noir, tout est dans le gris.
(Note : je ne prends plus de nouveaux clients à l'heure actuelle)
Vente de graines
Autre projet. En 2012, je commence à vendre de graines de plantes médicinales. Un projet un peu fou au départ. En fait, j’avais expliqué à mes lecteurs que je jardinais beaucoup, et on me demandait de plus en plus de graines. Donc le soir, lorsque les enfants étaient au lit, je préparais mes petites enveloppes pour envoyer des graines à mes lecteurs.
Et un jour, mon beau-père était à la maison, il me demande ce que je fais, je lui explique… et il me dit « non mais attend, tu es toujours en train de te plaindre que tu n’as pas assez d’argent qui rentre… tu ne peux pas les vendre, tes graines ? ». Et ça me semble vraiment une idée farfelue à l’époque.
Mais typique de ma manière assez fougueuse de faire les choses, le soir même j’achète un nom de domaine, je monte un site dans la nuit. Et je lance « le jardin des médicinales ». Et contre toute attente, ça marche, année après année, je vends un peu plus de graines. Je fais ça le soir, j’ai des enveloppes partout, des sacs de graines sur la table de la cuisine… on n’a pas plus tôt débarrassé la table que moi j’arrive avec tout mon bazar de boîtes, de bocaux et d’enveloppes...
En 2014 je demande à ma femme de m’aider car j’arrive plus tout seul. Et en 2015 je réquisitionne ma mère. Ma femme imprime les commandes, elle fait les allers-retours à la poste. Ma mère prépare, trie et compte les graines. Et moi je suis au jardin… et au cabinet, à l’ordinateur et accessoirement devant la caméra, donc au four et au moulin.
Et puis en septembre cette année, donc il y a quelques mois en 2019, on a décidé de fermer car je ne pouvais plus tout faire, ma femme a de nouveaux projets, ma mère a mérité de se reposer, donc on a tourné la page, mais ça a été une petite affaire qu’on a tous adoré, et on en gardera vraiment un super souvenir. Donc vous voyez, je n’y croyais pas au départ, puis ça a super-bien marché.
Petite herboristerie en ligne
Autre projet, je pense qu’on était en 2015… et celui-là, j’étais convaincu qu’il allait fonctionner super-bien. J’ai lancé une petite herboristerie en ligne, que j’ai appelée « ma petite herboristerie ».
Avec ma femme, on est allé acheter des plantes en gros chez les petits producteurs français, qui travaillait dans le bio ou même le plus que bio… et on a reçu des cartons entiers de plantes absolument magnifiques. Et j’étais super-excité, je me voyais déjà envoyer des cartons remplis de ces belles plantes.
Alors… je n’ai pas voulu faire trop de marketing, j’ai été trop timide… et ça, ça a été mon erreur. Et c’est vrai que ceux qui me suivaient déjà en 2015, je ne sais pas si c’est votre cas, mais ces personnes m’on dit « on n’avait aucune idée que tu avais des plantes à nous vendre ».
En fait, la seule chose que j’ai faite, c’est que j’ai mis des liens très discrets par-ci par-là dans mes articles. Je n’ai même pas annoncé dans ma lettre d’information car à l’époque je me disais c’est de la vente, ça fait marchand de tapis, c’est sale. On appelle ça une pensée limitante.
Parce qu’au final, si je n’arrive pas à vivre de mon activité, eh bien un jour je ferme, j’arrête les articles, les vidéos et tout le monde y perd. Enfin bref, on a attendu 6 mois que les ventes arrivent, elles ne sont pas arrivées, je suis resté bloqué dans mon attitude de ne pas vous ennuyer avec des messages qui pourraient ressembler à de la vente, tant pis pour moi.
Donc on a décidé de fermer cette boutique. Et on avait une montagne de plantes, des cartons de partout… donc je ne vous dis pas les tisanes qu’on s’est bu pendant les mois suivants… Tout le monde a dû boire des tisanes, même ceux qui n’en voulaient pas, il n’était pas question que tout ceci se gaspille.
Micro, Caméra, Let's go !
On revient un peu en arrière. En 2014 je décide de me lancer dans la vidéo, avec à l’époque un vieux caméscope qu’on utilisait pour faire les films de famille. Pourquoi je décide de faire de la vidéo… parce que je relis certains de mes articles, et je me dis que j’écris un peu trop compliqué, et que la vidéo va me forcer à simplifier le message.
Je n’ai pas d’éclairage, j’ai un très mauvais micro, mais ce n’est pas grave je me lance tête baissée comme d’habitude. Et mes premières vidéos… parfois c’est à pleurer de rire. D’abord, je ne souris jamais parce que je suis super-tendu. Donc ça fait très sérieux.
Et puis je me répète, je bafouille, et je dois faire des montages de folie pour couper parfois une grosse partie de la vidéo. Sur une vidéo j’étais tellement stressé que j’ai pas mal transpiré, donc je me retrouve avec des auréoles sous les bras. Et au montage, je me dis « est-ce que je ne devrais pas la refaire ? »… non c’était un enfer donc je vais régler ça d’une autre manière. Et je décide de mettre une boite de texte à chaque fois que je lève les bras pour cacher les auréoles.
Et je ne vais pas vous dire quelle vidéo c’est, elle est toujours sur YouTube et je me marre bien aujourd’hui, mais à l’époque, je n’ai pas trouvé ça rigolo du tout. Mais j’ai persisté, puis au fil des années, je suis devenu de plus en plus à l’aise, j’ai pu investir dans du bon matériel.
Et surtout j’ai appris à faire comme si j’avais un bon ami en face de moi, et c’est comme ça que je vous parle aujourd’hui. Parce qu’il ne faut pas voir une caméra. Une caméra c’est froid, c’est un boîtier noir avec du plastique et de l’électronique. Il faut voir un bon ami, c’est-à-dire vous, de l’autre côté de la caméra, en train d’écouter.
Donc vous pensez bien que quand aujourd’hui on me dit un truc du style « waouh, ce n’est pas juste, ça a l’air si facile pour toi de faire des vidéos, tu as l’air tellement à l’aise »… je ne sais pas trop par où commencer, mais parfois je ressors la fameuse vidéo avec les auréoles sous les bras et on se marre bien. Tout ce qui est nouveau est dur au départ, c’est normal, mais lorsqu’on y met du cœur, lorsqu’on reste authentique, on finit par y arriver.
Programmes vidéo payants
En ce qui concerne mes programmes vidéos payants, j’ai commencé à recevoir des demandes à partir de 2010 de mes lecteurs, qui m’ont demandé de les former sur l’utilisation des plantes médicinales. Donc au bout de plusieurs années à entendre ce message, j’ai décidé de faire un sondage.
Début 2015, j’ai envoyé ce sondage à plusieurs centaines de mes fidèles lecteurs et je leur ai demandé s’ils seraient intéressés par un programme vidéo payant. Et là j’ai été très touché, car de nombreuses personnes m’ont répondu en disant « tu sais, tu peux lancer n’importe quel programme, on te connaît depuis des années et on sait que la qualité sera irréprochable ».
Bon, ça m’a mis un peu la pression, mais j’ai pris la caméra, le micro, et à la fin de l’été 2015, j’ai lancé mon premier programme payant qui a été un succès. Aujourd’hui j’en ai 7 qui sont en place, ils fonctionnent tous bien, et je travaille actuellement sur le 8e que je vais lancer probablement en février prochain et qui sera sur l’accompagnement de la femme de l’adolescence à la ménopause, gros programme super-intéressant qui va combiner, comme d’habitude, science et tradition autour des plantes.
Aujourd’hui, mes formations me permettent de gagner ma vie et surtout de continuer de financer tout le travail que je mets à votre disposition d’une manière gratuite.
Quelques burnouts plus tard...
Quoi d’autre… J’ai fait plusieurs burnouts.
Le dernier date de l’été 2017. D’abord car je suis de caractère très fougueux, ça ne se voit peut-être pas dans mes vidéos, mais dès que j’ai une idée en tête, je fonce. Et s’il y a un mur, soit je casse le mur, soit je me casse la tête, il n’y a pas trop de chemin du juste milieu.
Je n’y connais rien en astrologie, mais on m’a dit plusieurs fois… Capricorne ascendant Taureau, ça fait un peu trop de cornes tout ça ! Donc j’ai eu des moments difficiles, j’ai eu de nombreux doutes, et comme je dis souvent, si les plantes n’avaient pas été une telle passion, une telle obsession, j’aurais peut-être jeté l’éponge à cause du stress financier.
Et c’est un peu la question qu’on se pose tous aujourd’hui. C’est bien beau d’explorer, d’expérimenter et de partager d’une manière gratuite, mais comment on vit de tout ça ?
Et donc aujourd’hui, au bout de 10 ans, j’ai finalement réussi à trouver ma place, à faire exactement ce que je veux faire… j’ai beaucoup ralenti, je passe beaucoup plus de temps avec la famille.
Je me suis pas mal lâché aussi dans mon style d’expression et d’écriture. Ce que je vous dévoile là, aujourd’hui par exemple, jamais je l’aurais fait il y a 10 ans ou même il y a 5 ans. Il a fallu que je mûrisse, que je me sente confortable dans mon rôle. En fait j’ai arrêté d’écrire ce que je pense que vous voulez entendre, mais j’écris ce que moi j’ai envie de vous dire.
Et l’image du grand expert qui sait tout et qui fait tout bien, ça ne m’intéresse pas. D’abord parce que ça n’existe pas. C’est une image. Trouvez-moi une personne qui n’a jamais fait d’erreurs dans ce qu’elle fait, ce qu’elle dit ou ce qu’elle écrit. Vous savez, parfois des personnes m’écrivent et me montrent des erreurs dans mes articles.
Récemment une personne ma montré que j’avais cité une étude, et cette étude avait elle-même cité une autre étude, et je n’ai pas remonté toute la chaîne, et il s’avère que l’étude originale ne tenait pas la route. Donc j’ai remercié cette personne et j’ai corrigé mon article. Et vous savez quoi, ça va encore arriver.
Je ne suis pas un chercheur en plantes médicinales, je n’ai pas de doctorat en phytocognosie. Je ne suis pas censé connaître toutes les études faites et tous les livres qui ont été écrits. Mais j’explore, continuellement. Je défriche. Je découvre. Et je partage. Je ne suis pas sur un piédestal, je suis avec vous, dans les tranchées.
C’est ça, l’image que je veux donner de moi, parce que c’est moi, je n’ai pas envie d’embellir quoi que ce soit.
La petite équipe Althea
Dernier point… au fil des années, je me suis entouré de gens formidables.
Sur mon blog AltheaProvence, vous avez Sabine qui fait un travail monumental pour essayer de répondre à toutes vos questions. Sabine qui me suit depuis mes débuts, qui me connaît bien, qui doit faire de nombreuses recherches tous les jours pour pouvoir répondre au mieux à vos questions.
D’ailleurs pour information, aujourd’hui on ne peut plus répondre à toutes les questions, ce n’est plus possible, on n’y arrive plus. Ce n’est pas qu’on n’a pas envie, on l’a fait pendant des années. Mais à cause du volume, aujourd’hui, c’est juste plus possible.
Sur Facebook, j’ai Aude qui m’a énormément aidé à devenir meilleur dans ma manière de communiquer. Vous savez, lorsque vous recherchez quelqu’un pour vous aider, n’allez pas chercher des subordonnés. Allez chercher des personnes qui vont vous faire sortir de votre zone de confort. Qui vont vous challenger. C’est comme ça que vous allez apprendre.
Aude m’a aussi fait comprendre qu’une petite communauté soudée c’est largement mieux qu’une grande communauté froide et qui n’est pas engagée.
Ensuite, j’ai Émilie qui me fait un travail assez titanesque à la fois sur Instagram, YouTube, c’est elle qui me monte toutes mes vidéos, et Pinterest aussi. Et bien sûr je suis en communication constante avec toutes ces personnes avec un seul objectif, continuer à vous aider à redécouvrir les plantes pour reprendre votre santé en main.
Hello 2020 !
Et puis surtout, je vous ai, vous, qui me suivez, qui m’envoyez tous ces gentils messages, vous qui traversez aussi parfois des périodes difficiles, vous qui vivez la vraie vie. Eh bien moi c’est pareil, j’ai mes joies, mes tristesses, mes problèmes de santé, mes frustrations, mes petites victoires.
Donc merci d’être là, avec moi, juste de l’autre côté de la caméra, pour qu’on fasse un bout de chemin ensemble. 10 ans déjà mais on démarre juste, là on vient juste de finir l’échauffement. Je vous promets plein de belles choses pour 2020. Et d’ici là je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
kryss dit
Merci pour vos accomplissements réels effectifs et à bientôt
kryss dit
je souhaite te remercier pour toute l'excellence acquise dans ce domaine qui tout comme toi me tient énormément à coeur et qui est la phyto (-parmacie,-thérapie,-gnosie..). Celà fait 2mois que j'ai trouvé le site d'Altheaprovence et je m'en suis fait un violon dingre perso... Merci et félicitations pour ta sincérité, la préservation de la quantité et la transmission des connaissances que nécessite une telle interactivité gnosique : botanique, biochimie, chimie, médecine, pharmacie, ethnologie. Merci également de pouvoir en vivre et si ce n'est pas dans l'abondance financière que celà soit au moins dans la richesse du partage et de la transmission du savoir. celà me rapelle qqques notions du dharma. Merci aussi pour ton travail d'archivage effectué depuis toutes ces années et qui t'a permis d'obtenir une telle fluidité, une telle lucidité dans ce domaine que certains labos pharmacos sembleraient bien vouloir éradiquer (hors théorie complotiste) afin d'améliorer leur ca et les addictions provoquées aux médocs. Merci pour ta patience, ton engagement et la contribution que tu apportes au serment d'Hypocrate & à l'ordre des médecins déontologiquement tout au moins (DU et DE en poche ou pas!) mais aussi à Théophraste, Dioscoride, Al Dinawari, Linné, Buffon (sorry c'est mon emphase qui ressurgie). Un travail n'est que très rarement le résultat d'un seul homme car il se trouve que l'on pourra lui trouver de très nombreux prédécesseurs hommes ou femmes. QUand le temps te dira tu pourras actualiser ton espace dédié aux magasins en ligne stp l'herboristerie Bardou n'est plus en Isère comme tu le dis dans ton site mais à Aix les bains, je pense que les labos se sont améliorés notamment grâce à la chromato en couche fine!
pascal27 dit
Bonjour Christophe. Bel anniversaire pour ces parcours réussi avec ton équipe ! A l'occasion, voici mes vœux de sincérité de santé et de bonheur à toi et toute ton équipe qui animez ce blog plus que vivant. Vous êtes des passionnés et quand j'écoute ton (votre) parcours; que je lis les différents commentaires; je ne peux qu'adhérer à autant d’humilité transcrite pour aider, pour soigner, pour transférer et sauvegarder des "simples ancestraux" utiles et gratuits de notre mère nature. Gratitudes pour ton (votre) humilité à parler des "simples" pour la santé du corps et de l'esprit. Quel combat où la passion y trouve toutes ses raisons étayées par des recherches et échanges permanents. Gratitudes pour toutes tes (vos) réponses apportées lors de tes publications sur le réseau internet.
Je souhaiterai participer à une de tes formations sur l'association des plantes pour recharger nos défenses immunitaires et notamment tout ce qui concerne la sphère bronchique. J'ai pas mal d'infos sur le sujet et il me faut faire du tri en termes de connaissances d’interactions entre les plantes. Je produit pas mal de médicinales un peu à ta façon, je me refuse à en faire un commerce mais uniquement une aide de santé et de bonheur à partager, cueillir, sécher, stocker très rationnellement. Découvrir chaque jour qu'autour de nous à chaque saison des plantes vivent la en symbiose avec nous et interloquent positivement notre santé physique et morale est un message de bonheur permanent pour tous. Ainsi nous progressons sur les aspects biodiversité et connaissance des simples qui nous entourent. Le respect de l'environnement passera par le respect de nos prises de consciences que toutes les vies qui nous entourent sont interconnectées.
Je vois que tu explores l’ayurvéda, les médecines chinoises, que tu favorises la consommation de proximité et la découverte de petits producteurs... Quels parcours tu ajoutes à ce chemin interminable de la communication essentielle humaine !!
Alors je cherche une formation "de Christophe Bernard" et pas une formation attachée à un abonnement même de Frédéric Forge que j'apprécie aussi... Voilà, si c'est possible, reviens vers moi je donnerai suite. gratitudes à vous.
PS: Sabine: on va bientôt reparler de la sève de bouleau, je consomme encore un peu de celle de l'an dernier que j'avais laissé fermenter naturellement en cave, elle est quelque peu pétillante et quasiment limpide.
pascal
sabine dit
bonjour Pascal
c'est vrai que c'est bientôt l'heure de se mettre au "bouleau" (mais aujourd'hui pour moi traverser la rue pour en trouver ne suffira pas , la région où je suis ne favorise pas la pousse du bouleau, il va me falloir partir en quête un peu plus loin 🙂
concernant les formations de Christophe elles sont indépendantes les unes des autres et non liées à un abonnement quelconque https://go.sante-plantes.info/catalogue-formations984441#tmp_subheadline-54773
pascal27 dit
Merci Sabine
je viens de m'inscrire à une formation "immunité, infections respiratoires et ORL.
à bientôt
pascal