Calendrier de récolte
Tiré du Dorvault (“L'Officine”) de 1898
Je partage avec vous ce calendrier classique de cueillette et de préparation des produits à base de plantes. J'espère qu'il vous sera utile. L'intégralité de cet article est extrait du Dorvault, édition de 1898.
Je me suis permis d'enlever de courts passages que je considère comme problématiques pour le lecteur non averti, comme la possibilité de consommer certaines plantes-poisons lorsqu'elles sont encore jeunes.
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Mise en garde : 1898 était une époque où la profession médicale utilisait encore des plantes toxiques. Ce n'est pas parce que la plante est dans le calendrier que vous pouvez la ramasser et l'utiliser, elle peut être toxique ! Renseignez-vous et prenez vos responsabilités. |
En général, il est essentiel de ne récolter les végétaux ou leurs parties que lorsqu'ils sont arrivés à leur maturité et dans leur plus grand état de vigueur. Mais il y a de nombreuses exceptions, de sorte qu'il est plus exact de dire qu'il faut avoir égard dans ce cas au médicament que l'on veut obtenir, et, sous ce rapport, considérer différentes influences, telles que celles :
- de l'âge
- du terrain
- de l'état sauvage ou cultivé
- du climat
L'âge a une influence marquée sur les propriétés des substances végétales. Il est en effet de ces substances qui jouissent de propriétés opposées selon l'âge auquel on les récolte. La laitue, d'abord très aqueuse et comestible, fournit plus tard un suc laiteux doué de propriétés actives. Des principes apparaissent ou disparaissent selon l'âge d'un végétal. La mauve et la guimauve deviennent acides et un peu astringentes vers la fin de leur végétation. Malgré de nombreuses exceptions, on peut dire cependant que c'est à l'époque de l'entrée en floraison que les plantes ont, en général, acquis toute leur plénitude d'action.
L'influence du terrain ne dépasse pas les limites du plus ou du moins d'activité. Les ombellifères, aromatiques, venues dans un sol sec, ne le sont que très-peu dans un sol humide, de même que les ombelliféres vireuses perdent une partie de leur activité lorsqu'elles croissent dans un sol sec au lieu d'un sol humide qui leur convient. Les solanées et surtout les alliacées et les crucifères exigent, pour une plus parfaite élaboration de leurs principes, un sol azoté. C'est pour cela que les terrains les plus propres à leur culture sont ceux situés dans le voisinage des habitations. La bourrache et la pariétaire exigent un terrain nitré. La belladone, la jusquiame, la stramoine, aiment les terrains légers ; la mercuriale et la fumeterre ne se rencontrent que dans terres meubles et amendées. Les plantes qui ont végété dans un terrain sec et pierreux contiennent plus de matière colorante, leur écorce plus de tannin, que celles qui croissent dans un terrain humide et gras.
Au delà de trois années dans le même terrain, la menthe poivrée dégénère : son huile volatile perd en qualité. Il est donc des plantes médicinales cultivées qui exigent des assolements.
Le climat a peut-être plus d'influence que le sol sur les propriétés des plantes. On peut donc établir comme règle générale que les végétaux doivent être pris dans les pays où ils croissent naturellement. Ces êtres, transportés dans un pays qui n'est pas le leur, ne tardent pas à dégénérer, et à n'offrir ni les mêmes principes, ni les mêmes propriétés. La rhubarbe, dont l'Europe a voulu enlever la culture à l'Asie, n'a plus, lorsqu'elle pousse chez nous, les vertus qu'elle possédait dans son pays natal. Le frêne, qui donne la manne en Sicile; les myroxylons, les copahuviers qui, au Pérou, fournissent les baumes de tolu et de copahu, ne laissent point exsuder ces produits dans nos contrées. La semence de cannabis indica, ainsi que nous l'avons reconnu nous-même, semée en France, donne une plante vigoureuse, plus vigoureuse même qu'en Asie ou en Afrique, mais elle n'a point ces propriétés enivrantes qui caractérisent si éminemment le chanvre de l'Inde, ou haschisch. Nous tenons en outre de M. Gastinel, pharmacien au Caire, qu'en Egypte, où le haschisch prospère, l'activité de cette plante varie d'une localité à une autre, quelquefois fort voisine. Cette remarque s'accorde avec celle de Haller, qui dit que la valériane venue dans les lieux bas et humides est bien moins efficace que celle qui croit sur les lieux élevés. D'autres auteurs ont fait la même remarque pour l'aconit, etc. Dans l'état actuel des choses, une géographie botanique médicale serait un travail fort utile.
La culture a une influence dont l'économie domestique nous offre tous les jours des preuves. C'est la culture qui diminue la saveur forte et désagréable des chicoracées, du céleri, des cardes. Mais, si dans ce cas elle est un avantage, il n'en est pas ainsi pour la matière médicale, car elle affaiblit et dénature les propriétés des végétaux; ainsi on ne cherchera pas un amer dans la chicorée étiolée des jardins. Cependant quelques plantes gagnent par la culture; telles sont les ombelliferes, les crucifères, beaucoup de labiées, etc.
Tout végétal, en parcourant les différentes périodes de sa vie, offre une racine, une tige, une écorce, des bourgeons, des feuilles, des fleurs, des fruits et des semences. Indiquons sommairement les règles à suivre pour la récolte de chacun de ces organes.
Les racines, ainsi que l'ont recommandé Dioscoride, Galien, Avicenne, doivent être récoltées au printemps ou à l'automne. Si on les arrache au printemps, c'est quand les feuilles commencent à poindre; en automne, c'est après la chute totale des feuilles et celle de la tige dans les plantes bisannuelles. Si les auteurs ont précisé ces époques, c'est qu'ils avaient reconnu que les racines croissent en automne après la maturation de la graine, parce que les sucs n'étant plus attirés vers les organes de la reproduction, redescendent dans les racines, qui prennent ainsi de l'accroissement jusqu'à ce que le froid arrête la végétation. Au printemps, au réveil de la végétation, la racine élabore de nouveaux sucs que les feuilles absorberaient bientôt et appauvriraient si on n'avait soin de les arracher à ce moment même. Les racines annuelles sont forcément récoltées lorsque la plante est en pleine végétation. Quant aux racines de plantes vivaces, il est convenable de ne les arracher qu'après plusieurs années de végétation. C'est ainsi que la racine de rhubarbe n'est récoltée qu'au bout de 4 ou 5 ans.
Le bois et l'aubier des tiges ligneuses sont plus denses, fournissent plus d'extrait en hiver qu'en toute autre saison; c'est donc cette époque qui doit être préférée pour la récolte de cette sorte de tige. Quant aux tiges herbacées, elles se récoltent après la foliation et avant la floraison.
Toutes les écorces doivent provenir de végétaux dans la force de l'âge et être récoltées quand la végétation de l'année est terminée, ou avant la floraison. En général, celles des arbrisseaux se recueillent en automne, et celles des arbres au printemps. L'écorce du même arbre présente quelquefois des couches, de propriétés fort différentes. Ainsi dans le sureau la première couche passe pour résolutive, et la seconde pour purgative. On sait que dans le quinquina les alcaloïdes sont localisés dans une couche et non disséminés dans toutes.
Les bourgeons sont écailleux ou non. On prend les premiers avant que la pérule qui les recouvre se soit détachée, les seconds avant que les jeunes feuilles accolées se soient désunies.
L'époque à laquelle il convient de récolter les feuilles est celle où elles ont acquis leur plus grande vigueur. Cette époque arrive pour les feuilles au moment où les organes reproducteurs commencent à poindre ; plus tard les sucs seraient absorbés par ceux-ci au détriment de celles-là. Les feuilles de plantes bisannuelles, solanées, digitales, etc., ne doivent être récoltées, selon quelques auteurs, que la deuxième année. Dans quelques plantes, les labiées par exemple, on remarque qu'en allant de la base de la tige au sommet, les feuilles sont de plus en plus aromatiques, en sorte que les feuilles de la partie supérieure différent peu des fleurs elles-mêmes. On est dans l'habitude de les récolter et de les employer ensemble : c'est ce qu'on a nommé des sommités fleuries.
Les fleurs doivent être, en général, récoltées avant leur entier épanouissement; car lorsque la corolle est tout à fait ouverte, l'odeur est moins vive et la couleur plus pâle. L'ovaire qui est alors fécondé, s'approprie tous les sucs des organes accessoires, qui dépérissent et tombent. La rose de Provins, exceptionnellement, est cueillie tout à fait en bouton. C'est qu'alors la couleur rouge et le principe astringent qu'on y cherche y sont plus développés.
Les fruits peuvent être divisés en fruits charnus et en fruits secs. Les premiers, destinés à être employés récents, doivent être cueilli à leur parfaite maturité. Cependant quelques fruits rouges, framboises, mûres, groseilles font exception à la règle, ou du moins, trop mûrs, ils donneraient un suc visqueux très altérable. Ceux que l'on veut conserver pendant l'hiver doivent être cueillis avant la maturité. La maturation s'achève dans le fruitier. Quant aux fruits secs, ils doivent être récoltés quand la graine et le péricarpe ont acquis tout leur développement, mais avant leur dessiccation naturelle. Les pavots gagneraient à être récoltés dès qu'ils commencent à tirer sur jaune.
Les semences doivent être collectées à leur maturité complète. Autrement l'eau qu'elles contiendraient encore, en se vaporisant, les laisserait désorganisées ; émulsives, elles ranciraient plus vite. Le moment de la récolte est d'ailleurs indiqué par celui de la déhiscence des valves dans les fruits capsulaires, et celui de la maturité du péricarpe dans les fruit charnus.
En thèse générale, le moment le plus convenable pour récolter les plantes ou leurs parties est lorsqu'il fait un temps sec et serein après le lever du soleil, alors que la rosée du matin est dissipée.
Calendrier
Janvier
Récolte. — Dans ce mois la végétation sommeille. On récolte cependant les noix de cyprès, la pulmonaire de chêne, les champignons médicinaux et quelques autres cryptogames. Les jujubes, les dattes, les figues, les raisins secs arrivent à Paris.
Préparations. — Les alcoolats et les hydrolats de plantes sèches faits en cette saison perdent plus vite l'odeur de feu ou d'empyreume qu'ils ont lorsqu'ils viennent d'être préparés. La congélation peut être employée à concentrer quelques liquides. Les miels colorés exposés au froid des nuits blanchissent, dit-on. Les résines, les gommes-résines, les gommes elles-mêmes, la gomme adragante en particulier, le castoréum, l'aloés, la gélatine pour bains, se réduisent bien plus facilement en poudre que dans toute autre saison, et la poudre ne se prend pas en masse aussi vite que celle obtenue en été. Les graisses naturelles préparées en hiver sont plus belles et plus fermes.
Février
Récolte. — Ce mois ne présente aucune particularité sur le précédent. Seulement quand l'hiver a été fort doux, on peut quelquefois se procurer des violettes cultivées et en faire le sirop ; mais elles sont plus abondantes au commencement du mois suivant.
Préparations. — Les mêmes.
Mars
Récolte. — Bourgeons de peupliers (et en avril), de sapin, la ficaire, les fleurs de narcisse, de pêchers (et avril), de primevère (et avril), de tussilage, de violettes.
Préparations. — Sirops de fleurs de violettes, de tussilage et de pêchers.
Avril
Récolte. — Feuille d'asarum (et mieux juillet), mandragore, fleurs d'ortie blanche.
Mai
Récolte. — Absinthe (1ère récolte), actée, anémone pulsatille (et avril), alliaire, benoite, beccabunga, cochléaria (1ère récolte), cresson (à Paris, on en trouve toute l'année), lierre terrestre (et juin), muguet, pensée sauvage, pulmonaire officinale, roses pâles (et juin), roses rouges (et juin), pivoine, raifort (1ère récolte), les turions d'asperges, les chatons de noyer.
Préparations. — On préparera donc dans ce mois les extraits d'anémone pulsatille, d'herbes antiscorbutiques ; les sirops de cochléaria, de cresson, de pensée sauvage, de pointes d'asperges, de raifort composé ; la pommade et l'huile rosat ; l'hydrolat de roses.
Juin
Récolte. — Feuilles et sommités. Ache, alléluia, angélique (et juillet), armoise, asarum, aurone, bardane, belladone (1ère récolte), bétoine, bourrache, bugle, buglosse, caille-lait, capillaires indigènes, cardamine, chardon bénit, chicorée, digitale (1ère récolte et la préférable), épurge, erysimum, euphraise, fenouil, fumeterre, germandrée, guimauve, joubarbes, jusquiame, laitue vireuse, laurier cerise, marrube, nummulaire, pariétaire, pervenche, pissenlit, plantain, polygale amer, ronce, saponaire, scabieuse, véronique, verveine,
Fleurs d'arnica, de coquelicots, de camomille, de genêt, de lis, de matricaire, de nénufar, d'oranger (et juillet), de pied-de-chat, de sureau, de souci, de tilleul.
Fruits. — Cerises, fraises, framboises, groseilles, petites noix pour l'eau dite des trois noix.
Préparations. — Dans ce mois on fera donc les saccharolés et conserves d'angélique, de fleurs d'oranger, de belladone, de digitale, de jusquiame ; les extraits de belladone, de bourrache, de digitale, de fumeterre, de jusquiame, de nénuphar, de saponaire, de scabieuse ; les hydrolats de laurier-cerise, de fleurs d'oranger, les huiles simples de solanées, le baume tranquille, le populéum, les alcoolatures.
La préparation des sirops, sucs et gelées de cerises, de framboises, de fraises, de groseilles, sont l'occupation principale du mois de juin (et juillet).
Juillet
Récolte. — Feuilles et sommités. Absinthe (2ème récolte), aigremoine, alchémille, argentine, basilic, bon-henry, calament, cataire, clématite, centaurée, chélidoine, cuscute, gratiole, hysope, marjolaine, marum, mauve, mélisse, mélilot, menthe (et août), millefeuille, millepertuis, nicotiane, origan, orpin, orvale, passerage, persicaire, renoncule, rosolis, romarin, rue, sabine, sanicle, sauge, scolopendre, scordium, scrofulaire, serpolet, tanaisie, thym, ulmaire, vulvaire.
Fleurs. Bleuet, bourrache, carthame, chèvrefeuille, lavande, mauve, œillet, ortie blanche, verge d'or.
Fruits et semences. Lupin, pavot blanc, persil, psyllium.
Préparations. — Les eaux distillées et les huiles volatiles de la plupart des labiées et d'autres plantes ci-dessus, en particulier les eaux distillées d'hysope, de mélisse, de menthe, de rue, de sabine, ainsi que celle de cerises noires ou merises.
Le mois de juillet, type des mois d'été, est favorable à la préparation du laudanum de Rousseau.
Août
Récolte. — Feuilles et sommités. Belladone (2ème récolte), ansérines, cresson de Para, ményanthe, morelle, noyer, rue, stramoine.
Fleurs. Bouillon-blanc, grenadier, guimauve, houblon.
Fruits et semences. Tous les fruits séminoïdes des ombellifères, et en particulier d'angélique, d'anis, de coriandre, de ciguë, de phellandrie. Noix pour leur brou, concombres (et septembre), mûres.
Préparations. — On fera la pommade aux concombres, les sirops de mûres et de ményanthe, les extraits de stramoine, de ményanthe, de feuilles de noyer et de brou de noix.
Septembre
Récolte. — Racines. Angélique, acore, aristoloche, asarum, asclépiade, asperges, bistorte, bugrane, canne, chélidoine, chicorée, chiendent, hellébore, fenouil et autres racines d'ombellifères, fougère, fragon, guimauve, iris, nénuphar, orchis, oseille, patience, pivoine, polypode, quintefeuille, raifort (2ème récolte), réglisse, tormentille, tussilage, valériane, douce-amère.
La récolte des racines crue que nous plaçons plus particulièrement en ce mois, peut se faire aussi au printemps, alors qu'elles n'ont encore poussé que les feuilles propres à les faire reconnaître, mais la récolte d'automne vaut mieux.
Feuilles. Mercuriale.
Fruits. Airelle, alkékenge (et octobre), berberis, cynorrhodon (et octobre), nerprun, ricin, sureau, yèble.
Miel, cire.
Préparations. — Le miel mercurial, les sucs et sirops de berberis, de nerprun, de verjus, les robs d'airelle, de sureau et d'yèble ; la conserve de cynorrhodon.
Octobre
Récolte. — Bulbes de colchique. Racines : aunée, bardane, bryone, consoude, cynoglosse, fraisier, garance, impératoire, rhubarbe indigène, roseaux, saponaire, valériane phu.
Feuilles. Chou rouge, pissenlit
Fruits. Genièvre, coings, pommes, raisin, sureau.
Divers. Gui de chêne, les bois en général, les pépins de coings.
Le safran, les grenades, arrivent à Paris.
Préparations. — Les sucs et sirops de coings, de grenades et de pommes.
Novembre
Récolte. — Bulbes de lis, de scille, de narcisse ; les écorces en général.
Les mannes arrivent à Paris.
Préparations. — Celles de colchique et de scille à l'état frais.
Décembre
Les oranges et les citrons arrivent à Paris ; on doit profiter de leur bas prix pour en faire les sucs et les sirops. Les préparations sont les mêmes qu'en janvier.

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Gregory dit
Bonjour, n'ayant trouvé aucun article consacré à la laitue vireuse, je pose ma question ici... En cherchant sur internet j'ai trouvé tout et son contraire, aussi je vous pose ma question pour en avoir le cœur net : la laitue scariole offre t'elle les mêmes propriétés que la laitue vireuse ? Merci d'avance pour votre réponse.
sabine dit
bonjour Gregory
à ma connaissance non la laitue scariole n'offre pas les mêmes propriétés, mais je n'ai pas plus de renseignements
Philippe Olivier dit
Bonjour, il semblerait que les laitues sauvages (Lactuca serriola et L. virosa) auraient des vertus semblables
https://thebackyardherbalistschool.com/wild-lettuce-a-prickly-weed-with-dreamy-plant-medicine/
Philippe Olivier dit
Sur le site de Christophe dans le calendrier de récolte :
Juin
Récolte. — Feuilles et sommités. Ache, alléluia, angélique (et juillet), armoise, asarum, aurone, bardane, belladone (1ère récolte), bétoine, bourrache, bugle, buglosse, caille-lait, capillaires indigènes, cardamine, chardon bénit, chicorée, digitale (1ère récolte et la préférable), épurge, erysimum, euphraise, fenouil, fumeterre, germandrée, guimauve, joubarbes, jusquiame, laitue vireuse, laurier cerise, marrube, nummulaire, pariétaire, pervenche, pissenlit, plantain, polygale amer, ronce, saponaire, scabieuse, véronique, verveine, ....
Dany dit
Quand on dit de ne pas récolter pendant la rosée, ce n'est pas grave s'il on fait une tisane de plante fraiche ? car même si la plante est mouillée vu qu'on la met dans l'eau par la suite, ça n'a aucune importance ?
sabine dit
bonjour Dany
en règle générale, on récolte pour faire sécher les plantes (et les dosages par exemple sont donnés pour des plantes sèches) donc si on veut faire sécher sa récolte il vaut mieux éviter l'humidité, par contre si on veut l'utiliser fraiche , je ne pense pas qu'il y ait un problème de la cueillir humide
Nadine dit
Avis aux amateurs de sureau : les fleurs sont déjà là !
Ne pas attendre juin, mais conserver des fleurs pour récolter les fruits en juin juillet...
Je crois bien que les robiniers faux acacias fleurissent aussi... pour les beignets
Isabelle dit
Bonjour
A quelle période récolter le lierre grimpant?
Maintenant est ce encore possible?
Merci
sabine dit
Bonjour Isabelle
je pense qu'on peut cueillir les feuilles toute l'année, pour usage externe seulement 🙂
Botteau Sandra dit
Bonjour
Pouvez vous SVP m'envoyer en PDF le calendrier des récoltes? Il est très intéressant.
Merci beaucoup d'avance.
Sandra
sabine dit
Bonjour Sandra
Vous pouvez le copier 🙂
Valentin dit
Bonjour!
Excusez-moi pour mon message de ce matin, j'avais une préparation de sirop de bourgeons de sapin (pinus abies) sur le feu et j'en ai oublié toutes les bases de politesse. Du coup j'ai posé ma question un peu abruptement en oubliant de vous remercier pour la qualité de vos réponses et des articles partagés avec tant de régularité.
Alors voilà: je préparais un sirop de bourgeons de sapin car je redescendais de montagne où les bourgeons étaient tout frais sortis! Je me suis dit que c'était une belle occasion pour faire un sirop en prévision de l'hiver. Mais j'ai l'impression que la préparation en sirop est un peu violente pour les bourgeons et qu'ils y perdent beaucoup lors de la préparation...
Du coup, je me demandais si vous aviez fait l'expérience ou si vous aviez lu quelque chose sur la teinture de bourgeons de sapin ou si vous aviez d'autres conseils sur leur transformation?
Merci d'avance pour votre attention et votre réponse.
Bonne soirée!
Valentin
sabine dit
Bonsoir Valentin
pas de soucis, nous sommes souvent dans le feu de l'action 🙂
oui vous pouvez faire une teinture de bourgeons, sachant que c'est en gemmothérapie qu'ils donneront toute leur puissance
Hervé GOURIOU dit
en recherchant les saisons de collectes des bourgeons de résineux, Google m'a propulsé sur le calendrier des récolte publié par Christophe...car, en fait, suite à sa fiche sur les bourgeons de pins [ https://www.altheaprovence.com/blog/bourgeons-de-pin-problèmes-respiratoires-et-urinaires-douleurs-articulaires/ ], je suis allé dans un grand Parc public Départemental près de chez moi, dans lequel se trouve une variété d'arbres et de résineux et j'ai trouvé que des bourgons (pins me semble-t-il) de la taille de ceux de la photo qui illustre la fiche de Christophe... Pourtant on est loin du printemps, mais les variations climatiques sont peut-être la cause de cette précocité... Si celà s'avère, je crains que le froid et les gelées de l'hiver fassent des dégâts....J'en ai ceuilli une trentaine et je vais voir leur efficacité pour achever ma toux bronchitique qui traine à partir... J'ai pensé que Valentin qui a posé une question intéressante le 18 juin dernier pourrait vite aller se référer à cette nouvelle fiche de Christophe !... Qu'en pensez-vous Chère Sabine ?...
sabine dit
bonsoir Hervé
oui tout à fait 🙂 , je n'ai pas encore testé la recette de Christophe, et je la rajoute sur ma liste
Anne dit
Bonjour Christophe,
Je ne lis rien de particulier sur l'utilisation de la primevère officinale (primula veris) ; quelle(s) partie(s) faut-il utiliser ? fleurs, feuilles ? peut-on en faire une teinture ou un macérat ?
Merci pour votre réponse,
Anne
sabine dit
Bonjour Anne
effectivement nous n'avons pas encore de fiche sur la primevère officinale, à rajouter sur la liste 🙂
Fournier nous dit que toute la plante est active avec un petit plus concernant les racines (tiges souterraines) en décoction pour racines, en infusion pour feuilles et fleurs, Valnet parle d'extrait fluide, et donc je pense qu'en teinture ça peut le faire aussi
Jess dit
Bonjour,
Je souhaite vous laisser un message suite à cet article, ou vous parlez de la recolte des fleurs de Narcisse. Je n'ai pas vu d'article sur cette plante sur votre site web, mais j'ai pu trouver quelques infos disant que le bulbe est bien toxique, mais la fleur médicinale.
Je l'ai donc testé hier soir, deux fleurs pour une bonne tasse, pour m'aider dans mes problèmes d'insomnie puisqu'elle a un effet sédatif. Mais j'avour que j'ai vite paniqué, car j'ai rapidement senti nausée, mal de ventre, engourdissement, faiblesse musculaire... je m'attendais à me détendre mais pas vraiment de cette façon. Dans ma légère panique je suis retournée sur internet (aux alentours de minuit), et finalement je vois que certaines personnes mettent également en garde contre les fleurs aussi toxiques... J'ai réussi à me calmer, sachant que je suis quand même au fin fond de la montagne...
Bon, ce matin, tout va bien, je suis vivante, mais je me suis sentie dans un état proche d'avoir été droguée (je parle en connaissance de cause pour les quelques années ou j'ai travaillé avec les plantes d'amazonie).
Il y a eu plus de peur que de mal, mais je ne reprendrai pas cette plante... Je fais en général très attention, mais cette fois ma.curiosité m'a vraiment mise en garde!
Je me demandais donc si vous l'aviez expérimenté et quels sont vos retours?
Christophe BERNARD dit
Bonjour Jess,
Votre commentaire n'a pas été supprimé, il était juste en attente (et je viens de l'approuver en voyant votre commentaire).
En voyant votre commentaire il y a quelques jours (sans l'approuver encore), j'avais modifié l'article afin d'éviter qu'un lecteur non-averti ne fasse ne prenne des risques (je ne dis pas que c'est votre cas, cela m'a juste fait réaliser qu'il fallait peut-être clarifier).
Bref, pour écourter une longue histoire, je n'ai jamais expérimenté avec cette plante.
Christine dit
Bonjour , d'abord merci énormément pour tout ce que vous nous apprenez.
Au mois de mars on peut ramasser les fleurs de violettes, j'en ai plein dans le jardin cette année, mais je voulais vous demander si on peut faire des tisanes de violette ou un macérât ? Ou seulement du sirop ? Merci
Christine
sabine dit
Bonjour Christine
oui vous pouvez faire des infusions, des MH (comme adoucissant et cicatrisant) et pourquoi pas teintures (je vais tester d'ailleurs 🙂 )
Fournier dans son livre dit que toutes les violettes se valent dans leur propriétés et Valnet ne parle que de Viola odarata (non cultivée)
guillemette dit
Bonjour Christophe,
Je ne trouve pas dans votre calendrier l'olivier.
Est-ce qu'on peut cueillir ses feuilles à tous moment étant donné qu'elles sont persistantes?
Merci!
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Il vaudra mieux cueillir les feuilles avant les fleurs et les fruits, ça c'est l'idéal. Donc du style autour de mars/début avril.
Mais franchement, j'en ai aussi ramassé toute l'année, ça donne de bonnes préparations aussi.
guillemette renard dit
Parfait! Merci!!!!
Frédéric Michenet dit
Bonjour Christophe,
Ayant fait l'école européenne d'herboristerie de Bruxelles, il nous est précisé d'employer des outils non metalliques pour récolter les écorces et plus généralement les parties présentant de tanins en grande quantité (afin d'éviter toute réaction chimique).
Qu'en pensez vous ? Avez quoi récoltez vous les écorces et en règle général les plantes chargées en tanins ?
Merci d'avance de la réponse.
Belle journée à vous,
Frédéric.
sabine dit
Bonjour Frédéric
voici la réponse de Christophe :
" J'ai un outil qui s'appelle une "plane". Je ne connais rien de mieux pour enlever une écorce sur un gros morceau. C'est métallique. Sinon je me débrouille avec couteaux, sécateurs, etc. Je connais ce risque de réaction mais franchement je n'ai jamais agi en conséquence, me disais que c'était un problème minime. Mais je me trompe peut-être, je n'ai pas bien recherché le sujet."
Frédéric Michenet dit
Bonjour Sabine et Christophe,
Très bien, merci pour l'outil, je ne connaissais pas, ça à l'air en effet pratique. Je vais donc faire au mieux en attendant d'autres informations de producteurs. Merci de la réponse en tout cas, je vous ferais un retour si je trouve quelque chose de pertinent.
Belle journée,
Frédéric.
Hervé GOURIOU dit
Bonjour, Je découvre le message et les commentaires un peu tardivement, mais je souhaite vous faire partager mon expérience, car effectivement j'avais également lu quelque part qu'il fallait éviter les objets métalliques... Personnellement je ne récupère que les écorces d'un saule blanc de mon jardin.... Je suis bien dans l'obligation de couper les branches soit à la scie soit au sécateur suivant leurs grosseurs... Après avoir émondé les petites branchettes à la main (elles se cassent facilement) tout au long de la branche sélectionnée, je décolle l'écorce en lanières en tirant sur toute la longueur à partir de l'extrémité sectionnée de la branche.... Je dessèche ensuite les lanières et les pulvérise, les tamise pour les conditionner en gélules... Il est vrai que l'écorce du saule est assez fine et souple et que je n'ai pas essayé pour le sureau ou d'autres espèces....
Michenet Frédéric dit
Bonsoir,
Merci de votre partage ! Vous décollez la lanière d'écorce à l'ongle donc ? Je pense que pour de petites quantité et un usage personnel, cela peut se faire avec les doigts ou une pierre trouvée sur place, pour le reste ...
En tout cas merci de relancer le sujet !
Hervé GOURIOU dit
Bonjour,
je n'utilise pas les ongles !...je fends et écarte l'extrémité de la branche en croix avec le sécateur, ce qui permet de décoller l'écorce facilement car la sève gluante qui est sur la face interne de l'écorce ne nécessite pas particulièrement d'outils...et effectivement tout ce que je fais est du niveau individuel avec les moyens du bord en parfaite autonomie et harmonie avec mon environnement et mes besoins ...
mais peut-être y a-t-il d'autres formules qui seront évoquées et commentées sur le sujet ici-même ?...
bonne journée ensoleillée .... 🙂
jeanne caudron dit
Bonjour, on m'a conseillée de faire sécher les fleurs de soucis sur du papier alu, ,cela a très bien fonctionné, mais peux t'on également utiliser ce procédé pour d'autres fleurs, par exemple l'onagre pensées etc...? Merci pour vos bons conseils!!
Christophe BERNARD dit
Bonjour, ce n'est pas un procédé que j'ai testé, mais je vois l'avantage d'avoir la lumière qui se réverbère sur le papier alu. Ceci étant dit, vu l'implication de l'aluminium dans différents problèmes de santé, le fait que la plante humide soit en contact prolongé avec ne me plait pas trop.
Catherine dit
Bonjour Christophe
Dans le calendrier, je n'ai pas trouve la Prele...
A quelle periode faut-il recolter la prele ''sterile'' ?
Merci
Christophe BERNARD dit
Faute d'information, je ne pense pas qu'il y ait de période spécifique, je dirais au besoin toute l'année.
XAV32 dit
Bonjour Christophe
"l’eau dite des trois noix" au mois de juin : Est-ce qu'on pourrait obtenir quelques infos sur les vertus et la fabrication ? Je n'arrive pas à en trouver sur Internet, sauf avec des documents anciens de Google Books en vieux français ! 🙂
Sion avec les noix avant maturité j'imagine qu'on est dans les tanins à fond mais que consommer et est-ce judicieux ?
merci
Christophe BERNARD dit
Je ne pense pas qu'on soit dans les tanins à fond car d'après ce que je crois voir l'eau doit être distillée après la macération. Donc je ne sais pas trop à quoi cette eau pourrait servir...
Valeria dit
Bonjour, je me permets : ne serait peut-être une "eau" de vie? Alors , si cela, il s'agit du fameux "nocino" tant connue en Italie- ma patrie-. Les noix avec leur brou il faut les cueillir avant la nuit de la Saint Jean (24 juin) et se mettent à macérer dans l'alcool. Plusieurs recette pour ce délicieux liqueur vous les trouverez en cherchant "nocino". Bonne dégustation!
Anne Marie BEYER dit
Bonjour Mr Bernard,
quand est ce que l'on ramasse l'Hélichryse italienne? J'ai un pied magnifique et je voudrais faire un macérât huileux. Doit-on prélever les feuilles et les sommités fleuries ou seulement les sommités?
Merci de m'éclairer ...Votre site est superbe et je m'enrichis à chaque fois , merci pour toutes ces précieuses infos.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Anne Marie,
Je récolte personnellement toute la partie aérienne en fleur, ce qui est très typique pour les aromatiques, les huiles essentielles sont en général à leur maximum lorsque la plante commence à fleurir, en début de floraison. Ceci étant dit, ne vous privez pas non plus du bienfait des plantes lorsque vous avez passé la période optimale. Comme vous le verrez, les feuilles restent bien aromatique toute l'année, et donneront un bon macérat huileux. Donc, pour résumé, idéalement : feuilles + fleurs cueillies en tout début de floraison.
Bonne préparation !
ma dit
Bonjour,
j'ai acheté des baie de cynorrhodon séchées mais je ne sais pas comment les consommer au mieux.
Je sais que la vitamine C est sensible à la chaleur donc je ne voudrais pas les utiliser en tisane. J'ai lu qu'il était possible de les mettre 2 ou 3 baies dans un verre d'eau la veille au soir et de les consommer à jeun le lendemain. Mais cela vaut-il aussi pour les baies séchées?
Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Des études ont été faites sur la résistance de la vitamine C pour les formes naturelles. Trop long à exposer ici, mais juste pour dire que si on laisse la température autour des 85°C, on va faire un bon travail d'extraction tout en retenant une majorité de la vitamine C.
Donc :
- concasser les cynorrhodons secs
- les faire tremper dans de l'eau froide pendant plusieurs heures
- ensuite faire monter en température jusqu'à 90°C max (utiliser un thermomètre de cuisine à sonde)
- couper le gaz et laisser infuser 15 minutes
- filtrer et boire
Je pense que cela donne une méthode idéale
ma dit
Merci beaucoup.
Je les fais tremper dès ce soir, et je les ferais infuser au matin.
Laurent dit
Bonjour,
Comme vous cultivez des plantes médicales, je souhaiterai un petit conseil de jardinage. J'ai des tomates qui commencent à avoir du mildiou. Je connais la bouillie bordelaise en préventif mais je recherchais d'autres méthodes naturelles de luttes. J'ai lu beaucoup de choses différentes (bicarbonate de soude, purin de prêle, tanaisie, sauge,...) mais je ne connais pas leurs efficacités, y a-t-il des méthodes naturelles efficaces en préventif et curatif ?
Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour Laurent,
Pas de recul de mon coté, j'ai plutôt des problèmes d'oïdium que de mildiou. Par contre, je m'étais dit que si cela m'arrive, j'essaye la recette suivante : bicarbonate 9g/L + savon noir 1 c-à-café/L. Les retours ont l'air bon sur les blog en tant que traitement choc. Faites-moi savoir si vous trouvez qque chose qui fonctionne bien. J'ai plutôt tendance à laisser faire, puis je m'en mors les doigts... souvent un peu tard... j'ai tendance à donner beaucoup d'attention aux médicinales, et les potagères se débrouillent un peut toutes seules.
Laurent dit
Bonjour, merci pour votre réponse
J'ai testé la méthode au bicarbonate de soude. Mais j'ai commencé par une dose plus faible (3g/l) + savon noir. Et cela a bien marché. Il est vrai que les jours qui ont suivi ont été chauds (>30°C), ce qui a aidé à stopper la maladie.
J'ai refait le même traitement juste après la grosse pluie suivante pour bien m'assurer que le mildiou était bien stoppé. Mes plants de tomate ont perdu quelques feuilles touchées mais elles s’en sont bien remises. La méthode au bicarbonate semble une bonne alternative à la bouillie bordelaise, que je n'utilise pas trop. J'ai trouvé un site, qui a recensé quelques études sur cette méthode. La concentration jusqu'à 10 g/l montre de bons résultats. Au-delà, il semble que l'excès provoque des effets secondaires sur la plante. Voici le lien : http://eap.mcgill.ca/agrobio/ab360-10.htm
J’ai fait quelques recherches et j’en conclu que comme beaucoup de maladie (humaines ou végétales), il vaut mieux prévenir que guérir. Voici les méthodes préventives que j’ai trouvées :
- De plus en plus de personnes couvrent les tomates pour éviter l'humidité (bâche, mini serres,…)
- Il faut aussi que les plantes soient fortes (pas de manque d'eau, de minéraux...). On peut apporter du fumier, compost, purins,… au début. Dans mon cas, je préfère pailler avec des orties ou des feuilles de consoude que de mettre leur purin. Comme cela, l’ortie, consoude se décomposent en donnant leurs nutriments. Et en même temps, il y a l’effet paillage qui protège le sol et permet à la faune du sol de bien prospérer pour rendre le sol plus vivant.
- Il faut également essayer de choisir les variétés les plus résistantes. Mais il n’en existe pas totalement pour le mildiou
- Bien tailler et aérer les plants
- On peut traiter en préventif ou curatif, mais trop n’est pas le mieux. A priori, le cuivre (de la bouillie bordelaise) pourrait s’accumuler dans le sol et freiner la ‘vie du sol’ si les traitements sont fait trop souvent sur beaucoup d’année.
- Il faut aussi essayer de changer d’emplacement chaque année. On peut aussi faire des micro-jachères en mettant par exemple des légumineuses (luzerne, trèfle) pour enrichir le sol ou des plantes re-structurantes (moutarde ou phacélie). Celle-ci est très mellifère ce qui est intéressant.
- Pour les extraits de plantes, je ne connais pas leur efficacité. Des plantes possédant des huiles essentielles antibactériennes et fongiques (romarin, sauge,…) peuvent avoir un effet mais il faudrait connaitre leur effet sur la plante aussi et les doses. La tanaisie, semble assez réputée sur les insectes (certains l’utilisent pour les doryphores de la pomme de terre, d’autres pour les pucerons,…)
Enfin sur l’oïdium, j’en ai parfois sur mes courges, mais j’interviens très rarement car je vois que l’oïdium ne détruit pas complètement mes plants de courges. J’avais essayé le lait (10cl de lait+ 90cl d’eau) cela semble bien marché. Mais généralement, je laisse mes courges se défendre toutes seules, même si cela doit ralentir la croissance et la production.
Cordialement,
Laurent
Christophe BERNARD dit
Merci Laurent pour cet excellent résumé plein de sagesse...
aline dit
Bonjour,
Pouvez vous me renseigner sur le moment de la cueillette des feuilles de fraisiers, framboisiers et cassissiers ? Car j'ai reçu des avis divergent : avant la floraison, après... ? Cela a t il une importance ? Merci pour vos conseils et votre site internet très riche d'infos!
Christophe BERNARD dit
Bonjour Aline,
Dans l'idéal, juste avant ou en début de floraison, un moment où la plante envoie sa force dans les parties aériennes. Mais franchement, pour ces plantes qui donnent 2 catégories de constituants intéressants - les tanins ainsi que les minéraux - cela n'a pas grande importance. Ramassez au besoin.
Sylvie dumas dit
Merci ☺je m aperçois que je me suis trompée :c est le labdanum qui est une résine et provient du ciste ..
Je comprends mieux pourquoi ces préparations ne se font plus ...pas envie de s empoisonner .
bonne journée ☺
Sylvie dumas dit
Bonsoir ,ce calendrier est très pratique.
J ai lu que vous parliez du baume tranquille à faire en juin ,connaissez vous la formule?
et pour quelles affections est il utile ?
vous parlez de la préparation du laudanum de Rousseau, il s agit du laudanum tiré ciste ?merci d avance☺
Christophe BERNARD dit
Bonjour Sylvie,
Ce texte est tiré directement du Daurvault sans mon intervention. Ces préparations anciennes ne se font plus maintenant. Le baume tranquille était préparé à partir de plantes très toxiques (Belladone, Datura, etc), et le laudanum à partir d'Opium - rien à voir avec le ciste.