La confection d'un sirop vous permet d'administrer une plante à un enfant (ou un adulte, car nous sommes parfois difficiles aussi) sans avoir à négocier et forcer pendant des heures. Le goût sucré est en général suffisant pour leur faire oublier les autres désagréments.
Car si vous avez des enfants et que vous vous intéressez aux plantes médicinales, vous avez sûrement essayé de faire prendre à votre enfant une petite tisane de temps en temps. Et la réaction est souvent assez prévisible : "c'est pas bon" ou "c'est trop amer"...
Alors, sortons nos bocaux de plantes sèches et nos casseroles. Nous allons voir comment optimiser la confection d'un sirop en suivant les méthodes traditionnelles. En fin d'article, nous passerons aux travaux pratiques avec la fabrication d'un sirop de sureau pour les problèmes hivernaux.
Le sirop était autrefois une forme d'administration très appréciée pour les plantes médicinales, pour les raisons suivantes :
- Comme nous l'avons dit précédemment, enrober une substance amère ou "forte" dans un liquide sucré a de gros avantages gustatifs pour certaines personnes qui auraient vite un réflexe nauséeux.
- Le sucre est un conservateur qui stabilise une préparation, chose très importante à une époque où la réfrigération n'existait pas.
- Le sucre était autrefois considéré comme nutritif. Les vues ont changé, dans le contexte actuel d'abus de glucides.
Substance sucrante
Pour fabriquer un sirop, utiliser la bonne concentration en substance sucrante est essentiel.
Le sucre nourrit les micro-organismes, donc si nous en mettons trop peu, il favorisera la dégradation plutôt que la conservation du sirop. Si nous augmentons suffisamment la quantité de sucre, il ralentit au contraire le développement de ces micro-organismes. Et si nous saturons la solution, il se précipite facilement.
La précipitation entraîne la formation de cristaux de sucres qui sont difficiles à redissoudre. De plus, ce qui est précipité n'est plus dans le sirop et n'offre plus d'effet conservateur. Notre but sera donc d'approcher le point de saturation sans le dépasser.
Arriver au bon taux de sucre peut être compliqué pour les sirops faits à partir de plante fraîche, car la plante peut contenir plus ou moins d'eau. Ceci nécessite un peu d'expérimentation.
Sucre ou miel ?
Les fabricants de sirop n’utilisent en principe que du sucre blanc, car c'est un sucre pur qui a été raffiné. Il ne contient pas de débris qui pourraient entraîner des dépôts au fond de la bouteille.
Pour un produit maison, je suis un grand partisan du miel. Il a un pouvoir désinfectant indéniable et de nombreuses vertus pour la santé. Rien à voir avec le sucre blanc qui ne contient que des calories « vides ». Dans les recettes ci-dessous, vous pouvez remplacer le sucre par le même poids de miel.
Conservation
Afin de préserver un sirop le plus longtemps possible, on le stocke dans des bouteilles avec bouchon hermétique qui ont été préalablement stérilisés dans de l'eau bouillante. Une fois stérilisées, les bouteilles doivent être séchées afin d'éviter une dilution involontaire du sirop ou une fermentation qui se développe dans une goutte d'eau oubliée.
L'eau utilisée pour la préparation sera bouillie, idéalement à partir d'eau distillée, d'eau minérale à faible résidus à sec, ou d'eau du robinet filtrée.
Il est conseillé de stocker votre préparation dans des bouteilles de petite taille afin de ne pas exposer une trop grande quantité de sirop à l'air à chaque fois que vous ouvrez la bouteille. Il vaut mieux plusieurs petites bouteilles qu'une grande. Une bouteille recyclée de sirop contre la toux, par exemple, fera l'affaire.
Si le sirop est préparé avec la bonne proportion de sucre, vous pourrez le garder à température ambiante. Mais afin de ne pas prendre de risque, je recommande de le garder au réfrigérateur. Une exposition directe aux rayons du soleil doit aussi être évitée autant que possible. Le sirop aura tendance à cristalliser avec le temps au réfrigérateur. Il n'y a pas grand-chose à y faire pour éviter ce phénomène.
Nous utilisons le sucre blanc le plus raffiné possible. Le sucre roux ou rapadura contiennent trop de composants organiques ou de micro-organismes qui ne sont pas désirés dans notre préparation.
D'autres agents de conservation peuvent être rajoutés :
- Quelques gouttes d'huiles essentielles, qui vont bien sûr modifier le goût et la propriété du sirop final. Les huiles essentielles de pin et d'eucalyptus sont bien adaptées pour les sirops contre la toux. L'huile essentielle de menthe est intéressante pour un sirop digestif. L'huile essentielle de romarin est un excellent stabilisateur et antioxydant, mais donne un goût très prononcé. Je n'utilise en général pas les huiles essentielles en interne, sauf lorsqu'elles sont très diluées comme dans le cas d'un sirop.
- De l'alcool, idéalement concentré à 90°, impossible à trouver aujourd'hui en France. Les alcools dilués de type rhum ou vodka vont diluer le sirop à cause de leur concentration en eau (un rhum à 50° contient bien évidemment 50% d'eau). Il faudra donc considérer cette dilution supplémentaire.
- De la glycérine végétale, qui peut aider à retarder la fermentation du sirop, et retarde aussi la précipitation de certaines substances. Le sirop doit contenir au moins 30% de glycérine pour pouvoir bénéficier de ces propriétés. Voir chapitre suivant.
- Du jus de citron, afin de faire baisser le pH , ce qui ralenti le développement des bactéries et autres levures.
- De l'acide citrique, en remplacement du citron, que vous pouvez acheter en pharmacie.
La glycérine végétale
La glycérine végétale est très employée pour la fabrication de produits à base de plante dans les pays anglo-saxons. Du côté français, elle reste peu connue du monde de l'herboristerie. Vous la trouvez sur internet ou dans les pharmacies, sachant que le pharmacien vous dira en général "pour application externe".
La glycérine (ou glycérol) est en fait grandement utilisée comme additif alimentaire, sous le numéro E422. Il est donc consommable avec une faible toxicité. C'est un solvant, émulsifiant, stabilisant et humidifiant.
Ce qui nous intéresse ici est son goût très sucré, sans pour autant être un sucre, car elle est plus affiliée aux lipides. Elle est donc très intéressante pour fabriquer un sirop destiné aux personnes ayant des problèmes de glycémie sanguine (syndrome métabolique, diabète).
La glycérine peut être de type organique (dérivée du pétrole) ou végétale (obtenue à partir de graines de colza ou autre). J'utilise personnellement celle d'origine végétale. Plusieurs pharmaciens avec qui j'ai discuté m'ont confirmé, après avoir téléphoné aux labos, que les glycérines vendues en pharmacie (comme la Cooper sur la photo) sont d'origine végétale.
Une autre propriété qui la rend extrêmement intéressante : d'un point de vue chimique, ses groupements OH s'associent aux liaisons H+ des acides afin de les stabiliser. Dans les plantes, les tannins sont délivrés sous la forme d'acides tanniques, et ces acides ont tendance à s'associer aux bases dans une préparation, les alcaloïdes par exemple. Si vous avez une teinture ou un mélange de teintures contenant des taux non négligeables d'acides tanniques et d'alcaloïdes, ils se précipiteront en sel et ne seront plus biodisponibles. La glycérine, au taux de 10% dans ces teintures, stabilisera les acides tanniques et les empêchera de s'associer aux alcaloïdes. Les deux resteront biodisponibles. Le même effet anti-précipitation s'applique aux sirops.
Types de sirop
- Sirop simple (le sirop de base non-aromatisé pour fabriquer n°3 dans cette liste)
- Sirop aromatisé (le sirop de base aromatisé pour fabriquer n°3 dans cette liste)
- Sirop de plante rajoutée (teinture mère, plante pulvérisée, huiles essentielles rajoutées au sirop simple ou au sirop aromatisé)
- Sirop de plante infusée (sirop fabriqué à partir d'une infusion concentrée)
Dosage
Le dosage traditionnel est de 1 cuillère-à-café de sirop, au besoin.
Sirop simple
Le sirop simple ne contient que du sucre blanc dilué dans de l'eau. Il sert de base pour confectionner les sirops de plante ajoutée. Voici la recette :
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Notez que la dilution du sucre peut s'effectuer de manière plus rapide au bain marie.
Sirop aromatisé
Il sert de base pour délivrer une substance au goût désagréable. Le but est d'amener un goût fruité assez prononcé dans la base afin de masquer le goût de la plante choisie. Voici la recette :
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Sirop de plante rajoutée
Ceci n'est pas la recette traditionnelle du sirop, mais elle peut parfois être utile lorsqu'on n'a pas le temps de suivre la recette à base de plante infusée, et qu'on doit administrer une plante qui a mauvais goût.
Utilisez soit le sirop simple, soit le sirop aromatisé comme base. Rajoutez ensuite soit une proportion de teinture de plante, soit une proportion de plante pulvérisée finement (au moulin à café et tamisée, ou achetée pulvérisée directement).
La proportion de teinture ou de plante pulvérisée dépends évidemment de la plante choisie, certaines plantes étant utilisées dans des proportions plus ou moins grandes.
Pour un sirop expectorant à base de teinture de marrube (Marrubium vulgare) par exemple, utilisez :
- 1 volume de teinture mère de marrube ;
- 3 volumes de sirop aromatisé, le marrube étant très amer.
Prendre une cuillère à café au besoin. Pour des plantes de "puissance" similaire, la même proportion peut être utilisée.
Pour un sirop immuno-stimulant à base de racine d'astragale de chine récemment pulvérisée par exemple (Astragalus membranaceus), utilisez les proportions suivantes :
- 1 volume de plante pulvérisée finement (mesuré au verre mesureur) ;
- 4 volumes de sirop simple ou aromatisé.
Sirop de plante infusée
C'est la méthode traditionnelle de fabrication d'un sirop. Voici la recette :
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Note importante :
Faire réduire le sirop est problématique pour toute aromatique, car les composants aromatiques sont très volatiles et vont s'échapper de la préparation.
Pour les aromatiques, utilisez une infusion concentrée qui a infusée à couvert. Vous pouvez aussi faire une double infusion, en rajoutant de la plante non infusée au liquide déjà infusé afin de le concentrer sans avoir recours au processus d'évaporation.
Confection d'un sirop de sureau
Il est temps de passer aux travaux pratiques...
Sortez votre réserve les baies de sureau récemment séchées, achetées en herboristerie ou ramassées et séchées par vous-même.
En suivant la recette décrite dans le paragraphe précédent, nous en pesons à peu près 60 grammes.
Mettez les baies dans une casserole. Rajoutez 1 litre d'eau distillée ou filtrée et faites chauffer doucement.
Faites frémir à découvert, et continuez à faire chauffer doucement jusqu'à ce que le liquide soit réduit de moitié, c'est-à-dire jusqu'à obtenir à peu près 500 ml.
Versez ensuite le liquide au travers d'une passoire de cuisine. Les baies de sureau cuites vont rester dans la passoire.
Afin de récupérer la bonne chair des baies, écrasez ensuite les baies au travers de la passoire à l'aide d'une cuillère en bois. Sur la photo ci-dessous, il ne reste plus ou moins que les graines et la peau.
Si vous avez une passoire plus fine ou un filtre à café permanent (non-utilisé pour faire du café), passez le sirop dans ce filtre plus fin. Mesurez la quantité de liquide obtenue et placez le liquide au bain marie.
Une fois au bain marie, rajoutez la bonne quantité de sucre. J'ai obtenu à peu près 450 ml de sirop, il faudrait donc préparer 900 ml de sucre au verre mesureur pour se conformer aux recettes traditionnelles de pharmacie.
Il s'avère que cette concentration est beaucoup trop sucrée à mon goût. Je me permet de réduire cette concentration car je vais garder le sirop au réfrigérateur, et je sais que je vais l'utiliser dans les 2 à 3 mois qui arrivent. J'utilise donc 400 ml de sucre que je fais fondre au bain marie.
Une fois le sucre dissout et la préparation refroidie, je rajoute ensuite 4 cuillères à soupe de rhum. Là encore, je me démarque de la recette, car je sais maintenant ajuster en fonction de la longueur de conservation désirée.
Je mets ensuite en bouteilles stérilisées. Mon petit entonnoir a lui aussi été stérilisé.
J'étiquette avec la plante principale et la date. La bouteille sera stockée immédiatement au réfrigérateur. Les baies de sureau inhibent la réplication du virus de la gripe. Je l'utiliserai donc pendant l'hiver lorsque je suspecte une infection virale.
Le point important
Il vous faudra un peu d'expérience afin de réaliser un sirop qui soit :
- En accord avec vos goûts ;
- Conforme à vos objectifs de conservation au plus ou moins long terme.
Tel un cuisinier, au fil du temps, vous vous démarquerez des recettes pour affiner vos propres préparations. J'ai personnellement beaucoup de mal avec les quantités de sucre que je diminue systématiquement, même s'il faut jeter une fin de bouteille au bout de quelques mois.
Et surtout, si vous arrivez à une recette qui vous plaît, n'hésitez pas à me l'envoyer, je la posterai en fin d'article en vous donnant tout le crédit que vous méritez bien évidemment.
D'autres sirops intéressants
- thym pour le mal de gorge et la toux ;
- de grande aunée (Inula helenium) pour les bronchites ;
- d'ail frais pour les problèmes infectieux et de bronche ;
- de cataire (Nepeta cataria) pour les problèmes digestifs des enfants, avec un peu de teinture de graines de fenouil rajoutée ;
- de patience crépue (Rumex crispus) pour les petits problèmes de constipation ;
- de camomille allemande et mélisse pour les enfants énervés ;
- de gingembre ou piment (attention aux proportions) pour les phases montantes de fièvre ;
- dépuratif de racine de bardane (Arctium lappa) et de pissenlit (Taraxacum officinale) ;
- de souci (Calendula officinalis) et plantain (Plantago lanceolata) pour les ulcérations d'oesophage ou d'estomac ;
- d'aubépine (Crataegus monogyna)https://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine comme tonique pour le coeur ;
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Stéphanie dit
Bonjour,
j'aimerai faire un sirop aux fleurs sèches de sureau et un autre à la sarriette,
je connais les proriétés des infusions, seront elles les mêmes en sirop? Je veux bien plus de précision sur les vertus du sirop à la sarriette, svp,
merci par avance, bien à vous
sabine dit
Bonjour Stéphanie
les sirops gardent les propriétés de l'infusion , toutefois concernant les aromatiques avec leurs molécules volatiles (comme la sarriette , il faut suivre les indications de la recette (dans l'article) qui concerne les aromatiques
Charline dit
bonjour !
A quel moment rajoutez vous les huiles essentielles et l alcoolature ? je me questionne car si c'est au dernier moment lorsqu'on a fait monter le sirop à 85,c'est trop chaud pour conserver les bienfaits des huiles essentielles me semble t il, mais si on les mets dans la bouteille plus tard, on laisse rentrer de l'air... du coup je ne vois pas comment procéder 🙂 merci !
sabine dit
bonjour Charline
je ne pense pas qu'il faille mettre les he dans le sirop , qu'on en rajoute au moment de consommer me parait une bonne pratique , quant aux alcoolatures vous pouvez attendre que le sirop baisse en température, un sirop normalement se conserve grâce à son taux de sucre.
Karen dit
Bonjour et bonne année!
Pourquoi faire fondre le sucre au bain-marie? Pourquoi ne pas le faire fondre dans le jus, directement dans la casserolle et remplir les bouteilles à chaud? Ça se conserverait plus longtemps non? Merci!
sabine dit
bonjour Karen
je ne sais pas si j'ai bien compris votre question, si je reprends l'article:
" Notez que la dilution du sucre peut s'effectuer de manière plus rapide au bain marie."
c'est à dire vous mettez le sucre dans l'eau et vous faites fondre
Pour les sirops de plantes idem vous diluez le sucre directement dans le sirop , au bain marie pour éviter de trop chauffer le jus
Karen dit
Bonjour Sabine
Merci de votre réponse. Si je comprends bien, le bain-marie est indispensable, sinon le jus perd de ses propriétés si on le chauffe directement dans la casserolle à 85°C pour le remplissage à chaud?
sabine dit
Bonjour Karen
Je ne dirais pas indispensable, mais ça permet de mieux contrôler la température je trouve, mais rien n'empêche de le faire directement dans une casserole.
Aurélie dit
Bonjour, superbe article très détaillé, merci pour ces précieuses informations. Pourriez-vous me conseiller une recette de sirop pour les règles douloureuses ?
sabine dit
bonjour Aurélie
je ne saurais vous dire , il vous faut faire une recherche , et comprendre d'abord ce qui se passe , mais d'une manière générique vous pourriez tester l'achillée millefeuille est une bonne anti spasmodique
Véronique P. dit
Petite précision à mon commentaire : j'utilise au moins 100 à 120 grammes de plante fraîche pour 1 litre d'eau + 1 kg de sucre. J'obtiens un sirop très parfumé. Mon questionnement est surtout lié au fait de faire infuser la plante dans un sirop. Cela nuit-il à l'extraction des principes actifs ou n'empêche en rien l'obtention d'un sirop efficace ? Merci d'avance.
sabine dit
bonjour Véronique
l'eau étant saturée en sucre ,il y a des probabilités pour que son pouvoir d'extraction soit réduit
Véronique P. dit
Je vous remercie pour votre retour. Je modifierai mon procédé.
Véronique P. dit
Bonjour Christophe. Tout d'abord, merci pour vos partages très très riches et intéressants. J'aimerais votre avis sur ma façon de faire des sirops, car j'aimerais vraiment garder au maximum les propriétés médicinales des plantes que j'utilise. A cause de la volatilité des aromatiques, je réalise mon sirop de thym, romarin... en faisant d'abord fondre mon sucre dans mon eau (1 kg de sucre pour 1 litre d'eau) et en les laissant très légèrement réduire pendant 30 minutes. J'ajoute ensuite ma plante dans le sirop et laisse infuser à couvert 48 heures avant de filtrer et mettre en bouteille. Que pensez-vous de ce procédé ? Je vous remercie d'avance.
sabine dit
bonjour Véronique
voici la réponse de Christophe
je garde une réserve sur cette pratique dans le sens où le processus d'extraction fonctionne souvent par polarité. L'eau étant polaire, elle attirera les constituants polaires. En revanche si le sucre "occupe" cette polarité dans sa forme dissoute, je doute que l'eau soit encore capable de "se donner" ailleurs. De plus, à raison de 2 kg pour 1 kg, on a effectivement un effet de saturation complet et total du solvant (l'eau).
Véronique P. dit
Bonjour. Je vous remercie pour votre avis. Je n'ai fait que très peu de sirops jusqu'à présent et préférais avoir un retour avant d'en faire de nouveau, mon but étant d'obtenir un produit de qualité. J'opterai donc pour votre méthode la prochaine fois, en faisant l'infusion au préalable (en la laissant peut-être reposer une bonne nuit ou plus - bonne idée ?) et en mettant plus de sucre, comme vous le faites (j'étais à 1:1). Je vous remercie encore. Véronique
sabine dit
bonjour Véronique
l'infusion à température ambiante ne se conserve pas plus d'une journée (les bactéries aiment aussi les infusions 🙂 )
vous pouvez garder la proportion 1:1 , mais il sera préférable de garder le sirop au frigo pour ne pas prendre le risque de développement bactérien ou de moisissures
Dumont dit
Bonjour, pourquoi faire sécher les baies de sureau et non pas faire le sirop directement à partir des baies fraiches ? Merci
sabine dit
bonjour Dumont
Les baies crues sont parfois consommées directement de la plante, parfois utilisées dans des sirops. Elles sont irritantes digestives (lié à leurs hétérosides cyanogènes) et laxatives pour certaines personnes ayant les intestins fragiles. Certains enfants semblent réagir aussi. En les faisant sécher, les constituants irritants disparaissent ou du moins s’expriment de manière moindre, en faisant cuire on n'élimine pas forcément ces hétérosides donc par principe de précaution, il vaut mieux faire sécher ou cuire (ou les deux), cela n’affecte pas les propriétés immunostimulantes et antivirales des baies.
quercia marion dit
Bonjour,
J'aimerais réaliser la recette du sirop simple, seulement je n'arrive pas à trouver l'information précisant pour quelle quantité de sirop les proportions sont données. J'ai lu plusieurs fois le document et cherché dans les commentaires...je m'excuse par avance si l'information est déjà donnée.
Merci à Christophe et toute son équipe pour ses beaux partages,
Marion
sabine dit
bonjour Marion
pour un sirop simple traditionnel c'est : 1 volume d'eau 2 volumes de sucre
Christophe propose moins de sucre (ou de miel) : 1 volume d'eau pour 1 volume ou 1.5 volume de sucre (ou de miel) à chacun de trouver l'équilibre qui lui convient
quercia marion dit
Merci beaucoup!