Energétique des plantes médicinales
Une fondation universelle
Chaque système de médecine traditionnelle incorpore une vue énergétique. Ceci s'applique en particulier aux deux grands axes d'influence que sont la médecine chinoise et la médecine ayurvédique. Notre médecine traditionnelle occidentale se repose elle aussi sur des bases énergétiques anciennes (voir Galien par exemple). Nous les avons effacées, les ayant considérées comme trop éloignées des avancements de la médecine scientifique.
Le but de cet article est de démontrer que toute pratique herbaliste, de l'est comme de l'ouest, suit le même fil conducteur. Physiologie et énergétique sont simplement des expressions différentes de la même fondation. Le but second est de continuer à fournir des informations qui puissent vous aider à faire votre choix de plantes en fonction de qui vous êtes. Car l'association plantes à symptômes atteint vite ses limites.
Cet article est une introduction, une tentative de simplification d'un système complexe. Simplifier a souvent du bon : cela nous pousse à extraire la substantifique moelle d'un concept afin de mieux le comprendre.
Méthode
L'énergétique associe à chaque déséquilibre de santé un caractère : principalement chaud, froid, sec, humide. Chaque plante est ensuite, en fonction de son goût et de l'effet ressenti, rangée dans ces mêmes catégories. Une plante à l'effet inverse sera ainsi choisie pour rééquilibrer une condition.
Si la condition est chaude et sèche, on utilise une combinaison de plantes rafraichissantes et humidifiantes. Si la condition est froide et humide, on utilise une combinaison de plantes réchauffantes et asséchantes.
Lorsque j'utilise le terme “constitutionnel” ci-dessous, j'entends par là une tendance soit héritée, soit développée au fil des années, de telle manière qu'elle fait aujourd'hui partie intégrale de votre fonctionnement.
Chaud
Chaleur et vie vont de paire. Le chaud représente, à son équilibre, la vigueur et le bon fonctionnement, un foyer qui brule bien et d'une manière efficace. La chaleur du corps humain est avant tout fournie par la combustion du glucose au niveau des mitochondries. Elle est donc facilitée par une bonne digestion, une bonne circulation (apport des nutriments vers la cellule), et un bon fonctionnement cellulaire.
Au niveau de la personne, l'individu a tendance à avoir toujours chaud, sort en t-shirt alors que les autres sont toujours en habit d'hiver, a du mal à supporter les couvertures dans le lit. Son métabolisme est élevé. Sa digestion est souvent efficace. Elle transpire facilement car le corps a besoin de réguler la température de manière active.
Au niveau de l'organe, la condition chaude dénote trois tendances principales :
- Une inflammation, avec son association typique de rougeur, enflure, douleur et chaleur (“rubor, tumor, dolor, calor”). Visualisez un coup de soleil, et imaginez que le même type de situation se reproduit en interne dès qu'il y a traumatisme ou infection.
- Une fièvre, expression ultime de l'inflammation.
- Mais aussi un excès de fonction, l'organe est hyperactif par rapport aux demandes du corps. Exemples :
- Un reflux gastrique créé par une hyperchlorhydrie (et non pas une hypochlorhydrie - voir mon article sur le reflux gastrique)
- Une hypercholestérolémie sanguine (le foie fabriquant trop de cholestérol, certes pour une raison valide qu'il faut examiner)
Ce qui se passe au niveau de l'organe est distinct de ce qui se passe au niveau de la personne. Une personne de constitution globalement froide pourra très bien avoir une condition chaude localement, avec par exemple une inflammation des bronches.
Les Plantes refroidissantes
Les plantes refroidissantes vont permettre au corps de mieux évacuer la chaleur. C'est le cas de plantes diaphorétiques. Ces plantes vont stimuler l'évacuation de la chaleur au travers des pores de la peau, d'une manière globale. Quelques exemples :
- Fleur de sureau (Sambucus nigra)
- Achillée millefeuille (Achillea millefolium)
- Menthe, mélisse (beaucoup de lamiacées sont raffraichissantes, pas toutes)
Les plantes amères sont refroidissantes. Elles stimulent la production d'une quantité abondante de liquides digestifs. Et quoi de mieux qu'une relâche de liquide pour évacuer la chaleur (même concept que pour les diaphorétiques). Les personnes de constitution chaude sont souvent attirées par les amers, alors que les personnes plutôt froides et sèches ne le sont pas.
- Gentiane (Gentiana lutea)
- Centaurée (Centaurea montana)
- Fumeterre (Fumaria officinalis)
- Etc.
En étendant ce concept, les plantes diurétiques et laxatives ont donc un effet refroidissant systémique. Une diarrhée peut, par exemple, faire descendre une fièvre chez l'enfant.
- La patience crépue (Rumex crispus), ou la rhubarbe chinoise (Rheum palmatum), sont considérées comme refroidissantes laxatives
- La feuille de pissenlit (Taraxacum officinale), est à la fois amère et diurétique, et donc refroidissante et asséchante
Les plantes mucilagineuses sont considérées comme refroidissantes localement, car leur gel adoucit et calme une inflammation par contact. Nous pouvons imaginer un transfert de chaleur interne vers un liquide externe, le gel mucilagineux. Elles agissent aussi par réflexe, au travers du nerf vague par exemple, répercutant l'effet refroidissant depuis le système digestif vers le système pulmonaire.
- La guimauve (Althaea officinalis)
- Le plantain (Plantago lanceolata, P. major)
- L'aloe (Aloe vera)
D'un point de vue nutritionnel, les fruits et légumes crus (sauf exception - piment et compagnie) sont considérés comme refroidissants. C'est pour cela que la personne ayant déjà une digestion froide (déficiente) supporte souvent mal le régime crudivore. La personne a d'ailleurs souvent, pendant la digestion, un sentiment de froideur au ventre.
Revenons à nos situations physiologiques, avec des exemples spécifiques :
- Inflammation des intestins de type colite ulcéreuse. Le gel de racine de guimauve va adoucir et donc rafraichir les muqueuses localement. Les choses se compliquent. On ne choisira pas, par exemple, une plante amère (refroidissante elle aussi), car elle va augmenter la relâche de bile et créer une irritation supplémentaire (la bile est légèrement irritante pour les muqueuses).
- Fièvre, plantes diaphorétiques de type fleurs de sureau lorsque la montée en fièvre est terminée et que la personne ressent le besoin de se découvrir et de transpirer.
- Excès de fonction du foie, hypercholestérolémie, accompagnée d'hypertension essentielle. La feuille d'artichaut (Cynara scolymus) va refroidir l'activité du foie grâce aux amers, forcer une évacuation des excès de cholestérol au travers de la bile, et agir comme diurétique pour contrer l'hypertension essentielle.
Froid
Au niveau de la personne, il est facile de comprendre le concept de froid. La personne a toujours froid aux mains et aux pieds. Elle rajoute toujours une couche d'habits en plus par rapport aux autres. Elle a besoin de se blottir dans le lit auprès de celui ou celle qui est un peu plus chaud. Sa circulation artérielle est en général déficiente.
A un niveau de l'organe, la condition froide dénote deux tendances principales :
- Un manque de fonction, l'organe ne fournissant pas assez pour les demandes du corps. Exemples :
- Une difficulté constitutionnelle à digérer les aliments gras, avec tendance à l'hypoglycémie (le foie n'excrète pas assez de bile, le foie n'arrive pas à maintenir une glycémie adaptée - le foie est en condition froide)
- Une difficulté à maintenir une tension artérielle adéquate (hypotension, considérée comme une incapacité des reins à retenir assez de sodium et donc d'eau)
- Une condition post-inflammatoire, la condition ayant été chaude (inflammation), mais l'organe n'est pas arrivé à résoudre le problème. L'organe est épuisé et n'arrive plus à accomplir son travail. Exemple :
- Une sinusite mal résolue, avec un mucus épaissi qui a du mal à être excrété.
La personne ou la condition bénéficiera, en général, des plantes d'énergétique réchauffante.
Là encore, ce qui se passe au niveau de l'organe est distinct de ce qui se passe au niveau de la personne. Une personne de constitution globalement chaude pourra très bien avoir une condition froide localement, avec par exemple un système immunitaire épuisé avec une numération leucocytaire faible, dénotant un épuisement, et donc froideur du système immunitaire.
Les Plantes réchauffantes
Les plantes réchauffantes améliorent la circulation et donc la distribution des nutriments vers les cellules. Les cellules, mieux alimentées, sont capables de mieux produire. D'une manière directe, elles facilitent une meilleure distribution du sang vers les extrémités, et donc améliore la répartition de la chaleur au travers du corps. Elles sont soit des épices, soit des aromatiques, soit des plantes riches en résines.
Les épices ont des actions circulatoires, et agissent comme vasodilatateurs périphériques :
- Piment (capsicum spp.)
- Gingembre (Zingiber officinale)
- Cannelle (Cinnamomum zeilandicum)
- Autres épices : poivre, cardamome, etc.
Quelques aromatiques réchauffantes :
- Romarin (Rosmarinus officinalis)
- Thym (Thymus vulgaris)
- Genièvre (Juniper communis)
- Calament (Calamintha nepeta)
Quelques résineuses réchauffantes :
- Grindelia (Grindelia integrifolia)
- Myrrhe (Commiphora molmol)
- Pin (Pinus sylvestris)
Les plantes réchauffantes sont souvent considérées comme “diffusives” : en améliorant la circulation artérielle, elles aident les autres plantes à être diffusées, distribuées au travers du système. Pour mieux distribuer les effets anti-inflammatoires de la Reine des Prés (Filipendula ulmaria) vers les articulations de la personne âgée par exemple, on l'associe avec le gingembre ou le romarin (ou d'autres en fonction de la situation).
Certains types de plantes peuvent avoir une action tonifiante sur un organe spécifique, et donc réchauffer dans le sens de tonification de l'organe. Je citerais l'action de l'astragale de Chine (Astragalus membranaceus) sur le système immunitaire par exemple.
Revenons à des exemples spécifiques :
- Froideur et déficience digestive, aromatique amère de type absinthe (Artemisia absinthium), angélique (Angelica archangelica) ou genièvre (Juniperus communis), la partie aromatique les rendant réchauffantes, mais avec une dimension amère, ravivant le feu digestif. La partie aromatique (réchauffante) équilibre la partie refroidissante des amers et apporte une action globalement positive sur la sphère digestive froide.
- Bonchite post-inflammatoire subaiguë, plante à résine de type Grindelia, ou plante aromatique à affinité pulmonaire de type Thym, afin de ramener la circulation vers les bronches et liquéfier le mucus épaissi.
Sec
L'aspect sec dénote un manque de liquide. Les organes les plus touchés sont la peau et les muqueuses, deux organes qui dépendent constamment de la quantité et qualité des sécrétions.
Une personne constitutionnellement sèche est une personne qui a une peau sèche. Et comme les muqueuses représentent la même tendance en interne, les muqueuses sont elles aussi sèches (manque de sécrétions gastriques, vaginales, etc). La personne a en général une tendance à l'hypotension, les reins ne retenant pas assez de fluide pour couvrir la demande du corps.
Au niveau de l'organe, la condition sèche dénote trois tendances principales :
- Un manque de sécrétions, concernant peau ou muqueuses. Exemples :
- Des yeux constamment rouges et secs, avec tendance inflammatoire
- Une tendance à la constipation (manque de fluides digestifs)
- Une condition inflammatoire, en début d'infection, l'hyperperméabilité des muqueuses n'ayant pas encore été déclenchée. Exemple :
- Un début de bronchite, avec toux sèche et inflammatoire
- Une condition post-inflammatoire, passant de l'aigu au chronique, les muqueuses étant épuisées et ne pouvant plus fournir la quantité adéquate. Exemple :
- Une bronchite mal résolue
La personne ou la condition bénéficiera, en général, des plantes d'énergétique humidifiante.
Les Plantes Humidifiantes
Les plantes humidifiantes sont en général riches en mucilages, plantes ayant une affinité pour les liquides en les emprisonnant dans un gel adoucissant :
- Guimauve (Althaea officinalis)
- Plantain (Plantago major)
- Aloe (Aloe vera)
Les plantes créant une rétention de sel au niveau des reins, et donc d'eau, sont aussi humidifiantes d'une manière systémique :
- Réglisse (Glycyrrhiza glabra). Notez que la réglisse est aussi mucilagineuse, et fait donc double emploi.
Humide
L'aspect humide dénote un excès de liquide. Les organes concernés sont en général la peau, les muqueuses, le système circulatoire et lymphatique. Les muqueuses peuvent par exemple sécréter un excès de liquides ou de glaires.
Une personne constitutionnellement humide est une personne qui a la peau souvent moite et grasse. Les muqueuses sécrètent abondamment, avec parfois des pertes. Les poumons s'embourbent vite en cas d'infection.
Lorsque l'on s'éloigne de l'équilibre physiologique, la condition humide dénote deux tendances principales :
- Un excès de sécrétions. Exemples :
- Un eczéma suintant
- Une plaie qui suppure
- Une hypersudation (hyperhidrose)
- Une sinusite en phase inflammatoire, avec mucus fluide et clair
- Une congestion, la zone ayant été enflammée, avec apport de sang et de liquides immunitaires, la congestion devenant chronique. Une congestion est normale et bienvenue en phase aiguë, mais doit être évacuée lorsqu'il y a résolution. Sinon, l'organe continue à être sur-sollicité pour une raison ou une autre.
- Un oedème, une rétention d'eau.
La personne ou la condition bénéficiera, en général, des plantes d'énergétique asséchante.
Les Plantes Asséchantes
La première catégorie est celle des plantes astringentes. Elles bloquent les échanges de liquide au niveau de la peau et des muqueuses. La sensation dès la bouche est une sensation de sécheresse. Elles permettent de limiter les exsudats localement en resserrant les tissus et en leur donnant une meilleure intégrité.
Les plantes astringentes typiques sont les suivantes :
- Les rosaceae (Alchémille, Quintefeuille, Pimprenelle, etc)
- L'écorce de chêne (Quercus spp.)
- Le plantain (Plantago lanceolata, P. major)
- L'hamamelis (Hamamelis virginiana)
La deuxième catégorie est celle des plantes diurétiques. En effet, lorsqu'il y a rétention de fluides et oedemes, les diurétiques vont assécher la condition d'une manière directe et évidente, en nous faisant éliminer notre eau au travers des reins.
- Feuille de pissenlit (Taraxacum officinale)
- Chicorée (Cichorium intybus)
- Ortie (Urtica dioica, U. urens)
C'est pour cela que la personne ayant une constitution plutôt sèche supporte mal les diurétiques. Les dépuratives sont en majorité diurétiques, et sont donc asséchantes.
Exemples
Voici deux exemples simples pour mieux comprendre les associations, avec utilisation des plantes d'une manière globale, pour aider la personne à surmonter une période difficile.
Une personne de constitution plutôt frêle, froide et sèche à besoin de faire une cure dépurative. Les plantes dépuratives sont en général de nature froide (amères) et asséchantes (diurétiques), et vont donc aggraver la situation. On peut alors soit choisir une dépurative réchauffante (le romarin par exemple), soit équilibrer racine de pissenlit avec racine de réglisse, la réglisse étant humidifiante et légèrement réchauffante. D'un point de vue physiologique, la réglisse va s'opposer à la perte de sodium au niveau des reins, et va donc contrer la fuite de liquides.
Une personne de constitution plutôt chaude traverse une période de stress chronique avec épuisement physique et a besoin de l'aide d'une plant adaptogène. Le choix classique du Ginseng (le rouge en particulier) n'est pas judicieux, car beaucoup trop chaud. Le choix d'une adaptogène de tempérament neutre, de type Eleutherocoque (Eleutherococcus senticosus), ou plutôt rafraichissant de type Codonopsis (Codonopsis pilosula) est de rigueur.
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Ariane B. Louis-Seize dit
Bonjour Christophe,
Merci pour ces articles tellement inspirants et éducatifs! Aurais-tu des références pour mieux s'outiller en terme d'énergétiques de plantes (livres ou autres)?
Merci encore 🙂
Ariane
Christophe BERNARD dit
Bonjour Ariane,
Oui en Anglais, les meilleurs livres pour commencer sont ceux de Matthew Wood, en particulier "The Practice of Traditional Western Herbalism: Basic Doctrine, Energetics, and Classification"
Ariane B. Louis-Seize dit
Merci Christophe!
Laurent dit
Merci beaucoup pour le livre Christophe, j'allais poser la même question.
Aussi, dans le même ordre d'idée, auriez-vous un livre qui expliquerait la puissance des plantes, mais pour la psychologie ? Par exemple, j'ai lu dans un Plantes et bien-être (la revue) qu'une plante - dont je ne me souviens pas le nom - pouvait aider à combattre la timidité.... Est-ce que cela vous parle ? Ceci est juste un exemple, mais d'après vous serait-il par exemple possible d'en trouver une qui « dégonfle » le trop-plein d'émotions ? Qui purifie les émotions qui stagnent en fait, qui ne s'évacuent pas ?
Bonne journée !
Christophe BERNARD dit
Bonjour Laurent,
Je ne me souviens plus de l'article plantes et bien-être. Par contre, côté ouvrages anglais (je n'ai pas de références françaises) :
- les ouvrages de Kathy Keville pour les huiles essentielles
- les ouvrages de Dorothy Hall pour les formes traditionnelles (infusions, teintures, etc)
Oui je pense que certaines plantes nous aident à nettoyer des émotions qui stagnent, dans le sens traumatisme passé que l'on ressasse sans cesse, et pour ceci vous avez par exemple les pétales de rose en infusion, roses des jardin, tant qu'elles sont aromatiques. L'infusion ouvre le coeur, libère les émotions.
Daniel de Beer dit
Premier message, l'occasion de dire à l'auteur de ce site : plus je furète et recherche, plus j'apprécie l'approche, le savoir-pratique et la générosité, bravo & merci !
De même que d'autres, je ne parviens pas à me situer. Jusqu'il y a peu, jamais froid (ça change depuis un an de manière un peu impressionnante. L'âge (62)?). Mais très mauvaise circulation du sang aux extrémités avec froid aux mains très rapide (depuis toujours - j'imagine que 47 ans de tabagisme actif n'a pas aidé (j'ai arrêté il y a... 15 jours). Pas si simple de s'y retrouver... J'aimerais bien commencer un "traitement" pour la circulation du sang. Il y a quelques jours, j'ai même eu peur. L'extrémité des doigts bleue, sans plus de sensibilité et des picotements...
Bien cordialement.
Daniel
Christophe BERNARD dit
Bonjour Daniel,
Effectivement, pour ces problèmes d'extrémités froides, les plantes réchauffantes comme le gingembre sont indiquée et agissent rapidement. Le gingembre, en créant une dilatation des vaisseaux à la périphérie du corps, facilite une meilleure circulation. C'est simple et efficace, essayez une infusion de racine de gingembre fais coupée en petits morceaux. Il faut que cela chauffe bien, à la limite créer une petite transpiration. C'est l'une des meilleures plantes pour ce type de situation.
Mania dit
Bonjour,
Votre article est très intéressant!! Par contre je suis un peu perdu puisque je n'arrive pas a me situé. Je suis atteinte d'une hyperhidrose au niveau des mains, pieds et aisselles, quand je transpire j'ai très chaud après tout de suite j'ai très froid! Est-ce qu'un mélange de plantes suffit ou aggrave mon problème? J'aimerais si possible connaitre les plantes susceptible de me convenir. J'ai essayé énormément de choses mais sans sucées ! Je sais que la sauge est une plante qui régule la transpiration mais cette plante me pose problème malheureusement.
Merci par avance !!
Christophe BERNARD dit
Vous avez essayé de travailler sur le stress, ou disons avez-vous remarqué une correlation entre votre état de stress et les transpirations excessives ?
En médecine chinoise, certains cas de transpiration abondante sont une indication pour la Schisandra, par contre je ne l'ai jamais utilisée dans ce contexte précis.
Lise dit
Bonjour Christophe,
Je ne savais pas trop où poster ma question donc pardonnez moi s'il y avait un lieu plus approprié...
Je voulais savoir si, à l'image des homéopathe uniciste il me semble, vous pensiez qu'à chaque personne pourrait correspondre une plante en particulier permettant de rééquilibrer l'organisme ?
Dans cette idée existerait-il un ouvrage qui rapproche plante et personnalité ?
D'autre part, j'ai un "problème" avec les formules de tisanes où l'on retrouve un très grand nombre de plantes, pensez-vous que la diversité fait la qualité ? Où que l'on pourrait souvent se cantonner à quelques plantes bien choisies pour la personne ?
Si oui, selon vous environ combien de plantes serait-il judicieux d'associer ?
Merci pour votre éclairage !
Christophe BERNARD dit
Bonjour Lise,
Voici une liste de question bien complexe à adresser par écrit ! 🙂
Il y a effectivement un courant d'herbalisme qui, à l'inverse de la médecine traditionnelle Chinoise, se cantonne à des mélanges de plantes le plus simple possible, voire une à deux plantes pour un moment donné de la vie, ou une situation, afin de calmer un certain problèmes, puis ce problème résolu, on passe au suivant, tout en ne gardant qu'un nombre minimal de plantes.
Avons-nous chacun notre plante ? D'un point de vue énergétique ou spirituel, peut être, j'ai déjà observé des personnes en nature ou dans mon jardin qui se sentaient irrésistiblement attiré par une plante sans savoir pourquoi, et en ont plus tard tiré un bénéfice. Personnellement, dans mon style plutôt terre à terre, pragmatique, et proche de la physiologie, je travaille avec des protocoles les plus simples possibles, mais contenant souvent entre 2 et 5 plantes, j'essaye de ne pas faire plus complexe.
Pour les grands mélanges de type Elixir du Suédois, il est pour mois intéressant en prévention, mais souvent problématique pour un problème donné. C'est un mélange qui essaye de trop faire de choses. Mais certains ne jurent que par ces mélanges et je respecte.
Bref, en résumé : vous trouverez de nombreuses opinions sur le sujet. Mais ce qui compte, c'est vous, votre sensibilité, votre ressenti. Si vous êtes attirée par une approche plus "uniciste", cantonnez vous à une plante à la fois afin de la tester et de voir ce qu'elle vous apporte avant de passer à la suivante.
Et non, je ne connais pas d'ouvrage qui traite de cet alignement, bien que Matthew Wood avec qui j'ai étudié soit celui qui s'en rapproche le plus car il recommande souvent une seule plante, et dans des doses très faibles (1 à 3 gouttes d'alcoolature pour une plante qui se prend à la c-à-café par exemple).
Lise dit
Merci beaucoup pour cette riche réponse !
Nico dit
Bonjour,
Yves Vanopdenbosch a écrit un livre traitant des tempéraments, des "humeurs". J'y ai trouvé des informations très intéressantes sur le sujet.
Je pense que cela pourrait vous aider à choisir la bonne plante pour la bonne personne.
Voilà le lien vers l'ouvrage chez l'éditeur : http://www.editionsamyris.com/les-singuliers/85-les-temperaments-outil-de-connaissance-de-soi-et-des-autres.html
Christophe BERNARD dit
Merci Nico. Il a l'air d'être basé sur les tempéraments hippocratiques.
Dupuis Laurent dit
Bonjour,
Comment le mode de préparation influence t elle l'action de base de la plante : entre une poudre, une décoction, une infusion....
Merci pour cet excellent article en tous cas.
Christophe BERNARD dit
Certaines préparations vont accentuer ou diminuer certaines propriétés. Une infusion bien chaude d'achillée millefeuille par exemple accentue ses effets diaphorétiques et circulatoires (chaud), et d'une manière générale l'infusion chaude va favoriser toutes les propriétés réchauffantes. Pareil pour la décoction bue chaude ou froide.
Damien dit
Merci pour tout, vraiment ! Ce partage de vos connaissances que vous nous offrez est très stimulant et fait montre d'une grande générosité. Je me forme petit à petit et votre site est une véritable source d'informations que je suis heureux de venir consulter (je lis rarement directement sur Internet). Bravo !
sabine dit
merci Christophe
si si ça répond , mon puzzle est en train de prendre forme et en même temps je trouve ma question après relecture quelque peu floue ! De toute façon je vais tout reprendre point par point et ensuite essayer de me l'expliquer , si j'arrive à me comprendre sans émettre de "oui mais" , il y aura un grand pas de fait!
je vis cet apprentissage de la relation Nature / homme un peu comme le déchiffrage d'une partition avec un niveau en musique de b-a ba , je sais que derrière il y a une superbe musique que j'aimerais bien interpréter mais que je n'ai pas encore le niveau pour en savourer toute sa subtilité....donc persévérance sera le maitre mot de cette année !
Pour rebondir sur votre réponse (nan je ne fais pas de trempoling) concernant le fait de prendre des infusions qui au final vont me "dessécher" comme une vieille figue oubliée dans la voiture en plein soleil arg !
En ce moment par exemple je bois tout au long de la journée , infusions thym romarin achillée , du coup je m'assèche ? déjà que du haut de mon 1m58 et mes 45kg ça ne donne pas forcément une image d'abondance ... je risque de me retrouver un beau matin momifiée sous l’œil horrifié de l'époux qui sera convaincu qu'il avait bien raison de se méfier de ces trucs "verts" que sa tendre et douce consomme à longueur de journée ..bon j'arrête mon envolée délyrique pour revenir à une question plus sérieuse concernant mes infusions...
et si je rajoute une plante à mucilages dedans style mauve par exemple , ça pourrait compenser ?
Christophe BERNARD dit
Excellent réflexe, plante à mucilage, ou mieux, un peu de réglisse ! Si vous avez une constitution plutôt sèche (peau et muqueuses), cela peut grandement aider.
sabine dit
merci Christophe pour votre patience
bonne soirée
sabine dit
bonjour Christophe
j'ai un problème de compréhension...
Je bloque un peu devant les notions suivantes (du moins je n'arrive pas à y installer ma logique ....)
rafraichissant /réchauffant avec anti-inflammatoire
par exemple
dans les plantes réchauffantes ==> les épices ........(curcuma, gingembre, poivre etc...) sont référencés comme anti-inflammatoires
les plantes anti-inflammatoires (dans ce que j'en comprends) vont calmer une inflammation donc vont refroidir l'organe donc peuvent être considérées comme refroidissantes ?
j'ai le même blocage de raisonnement avec les termes:
stimulant , tonifiant que j'aurais tendance à relier avec réchauffant
mais l'amer ayant plutôt des effets refroidissant j'ai du mal à lier tonique /amer
c'est peut être le terme : stimuler que j'ai du mal à situer
Bref ...je sais que ce n'est pas aussi simpliste que ça, mais j'ai l'impression d'avoir le raisonnement correct au bout d'un neurone et de ne pas arriver à l'amener jusqu'à ma conscience !
Christophe BERNARD dit
Ces notions sont compliquées à expliquer par écrit. Mais je vais m'efforcer de donner quelques informations en plus.
Il faut distinguer entre action locale et systémique. Un amer a une action tonifiante locale sur le système digestif, et une action refroidissante et asséchante globale sur la personne. L'action tonifiante est en effet un peu surprenante, car en général ce sont les plantes plutôt chaudes qui stimulent, en apportant la circulation vers l'organe. Mais pour les amers, nous avons un processus qui s'immisce dans tout cela : le système nerveux central, qui, pensant que la substance peut être un poison, va déclencher tout un processus de stimulation. Donc en fait, l'amer n'agit pas vraiment directement (action directe présente mais limitée), il serait plus correct de dire que les amers déclenchent un processus nerveux qui lui va stimuler.
D'un point de vue global, les amères entrainent une certaine perte de fluides, et donc assèchent et refroidissent, car toute perte de liquide corporel est aussi une perte de chaleur (j'insère ici mes vues physiologiques superposées à des vues énergétiques traditionnelles).
Pour les épices anti-inflammatoires comme le gingembre, considérons les deux effets suivants :
- par contact, localement, la plante va stimuler, et donc exciter l'organe (tout apport de sang est un apport de fonction)
- d'un point de vue systémique, la plante va limiter la cascade inflammatoire, et avoir un effet circulatoire périphérique, donc disperser la chaleur bloquée autours d'un organe (congestion due à l'inflammation) pour mieux la répartir. C'est pour cela que Dr Christopher parlait souvent du piment comme hémostatique, car s'il y a traumatisme, il y a apport massif de circulation vers un endroit donné. Le piment lisse la répartition du sang vers toutes les parties du corps, et va donc ralentir la perte de sang locale.
Prenons maintenant deux types d'inflammation :
- une inflammation aigüe intestinale, due à une infection entérique
- une inflammation chronique des articulations
Pour l'inflammation aigüe intestinale, le gingembre peut effectivement aggraver la situation chez certaines personnes sensibles. Chaud sur chaud. Mais il peut aussi calmer la nausée. Donc pendant une gastro, il faut essayer d'équilibrer les deux (digestif supérieur et inférieur). Mais disons que pour la partie inflammation aiguë, il n'est pas spécialement adapté à la situation (on ira plutôt voir du coté des asséchants - astringents, et des adoucissants).
Pour l'inflammation chronique des articulations, nous sommes souvent dans une situation froide. Oui, on parle d'inflammation. Mais l'organe est en quelque sorte épuisée, et bénéficie d'un apport de sang, d'une meilleure circulation afin de résoudre le problème. On rajoute à ceci l'effet anti-inflammatoire systémique, et le gingembre est un bon choid.
Ensuite que penser de certaines situations ou l'inflammation chronique est aussi locale, comme pour une maladie de Crohn. Un peu similaire, inflammation chronique, avec muqueuse qui manque de tonus, flasque. Réchauffer la zone localement peut bien fonctionner, en addition de l'effet systémique. Le curcuma par exemple est bien connu pour aider à calmer l'inflammation d'une maladie de Crohn.
Je ne sais pas si je crée plus ou moins de confusion...
sabine dit
Vraiment merci Christophe de prendre la peine de répondre avec autant de patience
je vais absorber ces in-formations , les digérer et ensuite essayer de les reformuler avec mes mots , si j'y arrive c'est que ma logique s'est disciplinée et ce sera un point d'acquis
sabine dit
bonjour Christophe
j'en suis toujours à barboter/patauger dans "l'amer"
je vous cite :
"Les plantes amères sont refroidissantes. Elles stimulent la production d’une quantité abondante de liquides digestifs. Et quoi de mieux qu’une relâche de liquide pour évacuer la chaleur (même concept que pour les diaphorétiques). "
" D’un point de vue global, les amères entrainent une certaine perte de fluides, et donc assèchent et refroidissent, car toute perte de liquide corporel est aussi une perte de chaleur (j’insère ici mes vues physiologiques superposées à des vues énergétiques traditionnelles)."
là j'ai du mal à assembler...!
est ce que je dois comprendre que
"D’un point de vue global, les amères entrainent une certaine perte de fluides, et donc assèchent et refroidissent, car toute perte de liquide corporel est aussi une perte de chaleur (j’insère ici mes vues physiologiques superposées à des vues énergétiques traditionnelles)."
est ce que :
production de liquide / relâche de liquide = perte de fluide ?
c'est à dire que la production de liquide s'en va vers l'extérieur du corps ou de l'organe ?
passeque dans ma tite tête production / perte n'arrivent pas à cohabiter logiquement
dans ma tête à moua production induit augmentation de quelque chose
relâche induirait qu'on prend la "production" et hop on la relâche ailleurs ?
Christophe BERNARD dit
Prenons le cas d'une plante cholérétique et cholagogue. Le foie produit plus de bile, la bile la relâche dans le tube digestif, ce fluide à température du corps va être éliminé en partie (une autre partie est réabsorbée). De plus, les plantes cholérétiques et cholagogues sont aussi diurétiques, en principe. Donc deuxième perte au niveau du système urinaire.
Mais il n'y a pas vraiment de production globale de fluide. Le seul apport est la boisson. Ensuite, le fluide est recyclé. Il y a par contre production *locale*, au niveau du foie par exemple, ou de la peau, ou au niveau du système urinaire, bien que là encore production soit un terme qui ne soit pas forcément correct. C'est du recyclage, qui finit par être éliminé. Le "net" de l'opération est donc une perte, de fluide, et donc de chaleur corporelle.
On ne réalise pas, par exemple, que boire des infusions régulièrement pendant la journée va avoir un effet asséchant. Diminution de fluides à cause du fait que 99,9% des plantes sont diurétiques (exceptions - réglisse, panax, etc). On croit donc s'hydrater, mais on crée en fait une perte nette.
Pour info, un point très intéressant : quelques décennies auparavant, certains docteurs provoquaient une diarrhée chez l'enfant fiévreux afin de faire retomber la fièvre. Relâche massive de liquide chaud à cause de la fièvre.
Je ne sais même pas si j'ai répondu à la question... ?
Véronique dit
J'aurais une question Christophe: Vous "tournez" avec combien de plantes en consultation?....En d'autres termes, quelles sont donc les plantes incontournables pour vous au cabinet? (peut être avez vous déjà écrit un article là dessus?)
Christophe BERNARD dit
J'aurais vraiment du mal à vous donner un chiffre, je n'ai jamais réfléchi à cette question. Donc désolé mais je vais prendre un joker pour l'instant (ce qui arrive très peu souvent 🙂
Véronique dit
Merci encore pour tout Christophe...
Véronique dit
Magnifique article cher Christophe. Vous avez l'art et la manière d'expliquer des concepts bien complexes (à mes yeux tout au moins). De les rendre accessibles à tous. Encore mille merci à vous.
J'espère aussi, comme beaucoup de vos autres fidèles lecteurs, pouvoir un jour participer à une de vos formation....En français j'espère (?)
Christophe BERNARD dit
Merci, oui, les formations à venir seront en français. J'ai beaucoup donné du coté Anglais, il faut maintenant que je me concentre sur les besoins francophones !
Huguenin Isabelle dit
Merci beaucoup pour cet éclairage lumineux
Une fois lu tout devient évident , il faut juste que cela devienne un réflex et ce l'approprier . C est une manière de voir l'humain et la plante dans leur intégralité. Un pas de plus..... merci
Pascaline dit
Tout simplement G E N I A L
Voilà une bonne approche qui va me permettre de mieux choisir une plante avec de la pratique et de la persévérance !!!
Je suis intéressée aussi par votre futur formation, je reste donc à l'affût.
Merci pour ce que vous faites
christine deltombe dit
Bonjour,
MERCI, merci, merci!
Enfin un regard tranversal sur le sujet!
Je cherche ces infos depuis un moment et tout ce que j'ai trouvé jusqu'ici était une approche plante par plante, comme pour les propriétés ( sauf dans l'ouvrage de Wood que vous m'aviez conseillé: passionnant et éclairant).
Votre démarche s'apparente à la sienne, dans la droite ligne de Leclerc. Félicitations!
Marilyne dit
WOW! Quel bel article! Comme c'est intéressant et inspirant! À quand une formation au Québec? C'est un privilège de pouvoir vous lire quasi-quotidiennement! Merci!
Christophe BERNARD dit
Merci. Je vais commencer avec une formation sur place en France, mais je pense que je mettrai la formation en-ligne dans un deuxième temps.
Mélanie Vert-Citron dit
Un petit article que je vais me garder précieusement sous le coude 🙂
Et puis si j'ai bien lu... tu vas mettre en place une petite formation?! Tiens moi au courant celà m'intéresse ... J'ai encore tout plein de choses à découvrir et c'est grâce à des personnes comme toi, alors merci 🙂
Christophe BERNARD dit
Merci Mélanie. Oui je vais commencer à définir un programme. Si tu es sur ma newsletter, j'enverrai une annonce dès que je suis prêt.
Monica Blackhall dit
Merci Christophe,
c'est génial, cela rejoint ce que j'apprends avec Caroline et le complète. Tiens moi au courant quand tu mettras en place tes formations. As tu une idée de comment tu vas les structurer, ( modules, formations longues..?)
Christophe BERNARD dit
Bonjour Monica. Je pense que je vais commencer avec des modules durant le week-end, samedi + dimanche, probablement orienté autour des systèmes d'organes (digestif, cardio, urinaire, nerveux, etc).
sabine dit
je "plussoie" ce que vient d'écrire Agnès Addey ! un vrai bonheur! Cela complète et m'offre une compréhension plus élargie de ma formation d'herbaliste !
(même si côté main verte et semis , cette année fut un fiasco quasi total ...dû entre autre a une mauvaise gestion ( je "dis-gestion" déficiente de ma part...! mais cent fois sur le métier......je remettrai mes semis )
encore un immense merci Christophe
Meetchu dit
Encore un article qui va rester dans mes favoris. Un grand merci pour le travail de vulgarisation que vous effectuez !
Christophe BERNARD dit
Je dois dire qu'il ma fallu un peu de temps pour arriver à cristalliser ces concepts. J'avais un peu peur que l'article soit inabordable. Je suis content de voir qu'il a été bien reçu.
Jean-Philippe dit
Bonjour Christophe ! Que j'ai eu plaisir à lire ce "trait d'union" entre phytothérapie et énergétique...Tout "comprendre" d'une problématique individualisée, y compris l'énergétique. Je me régale...A quand un livre ?
Bravo, et surtout continue à répandre le Bien.
Christophe BERNARD dit
Merci Jean-Philippe. Le livre, j'y pense. Mais d'abord, je vais lancer un programme de formation, j'espère à l'automne prochain. Je pense que le livre sera l'aspect culminant de ce programme, un résumé en quelque sorte.
sabine dit
c'est génial ce projet ...en tant qu'apprentie sage , il me faut terminer ma formation (encore 2 ans ) mais après votre formation sera je crois une étape indispensable pour approfondir et aller plus loin , chuis fan et ravie de votre présence unique sur la toile ! (une étoile à régner !)
Christophe BERNARD dit
Merci Sabine, il semble donc que nos chemins se croiseront à un moment ou à un autre.
Agnès Addey dit
Merci pour cet article passionnant, clair et accessible qui met en avant une phytothérapie d'une belle intelligence, globale et sensible! C'est un régal de vous lire 🙂