Energétique des plantes médicinales
Une fondation universelle
Chaque système de médecine traditionnelle incorpore une vue énergétique. Ceci s’applique en particulier aux deux grands axes d’influence que sont la médecine chinoise et la médecine ayurvédique. Notre médecine traditionnelle occidentale se repose elle aussi sur des bases énergétiques anciennes (voir Galien par exemple). Nous les avons effacées, les ayant considérées comme trop éloignées des avancements de la médecine scientifique.
Le but de cet article est de démontrer que toute pratique herbaliste, de l’est comme de l’ouest, suit le même fil conducteur. Physiologie et énergétique sont simplement des expressions différentes de la même fondation. Le but second est de continuer à fournir des informations qui puissent vous aider à faire votre choix de plantes en fonction de qui vous êtes. Car l’association plantes à symptômes atteint vite ses limites.
Cet article est une introduction, une tentative de simplification d’un système complexe. Simplifier a souvent du bon : cela nous pousse à extraire la substantifique moelle d’un concept afin de mieux le comprendre.
Méthode
L’énergétique associe à chaque déséquilibre de santé un caractère : principalement chaud, froid, sec, humide. Chaque plante est ensuite, en fonction de son goût et de l’effet ressenti, rangée dans ces mêmes catégories. Une plante à l’effet inverse sera ainsi choisie pour rééquilibrer une condition.
Si la condition est chaude et sèche, on utilise une combinaison de plantes rafraichissantes et humidifiantes. Si la condition est froide et humide, on utilise une combinaison de plantes réchauffantes et asséchantes.
Lorsque j’utilise le terme “constitutionnel” ci-dessous, j’entends par là une tendance soit héritée, soit développée au fil des années, de telle manière qu’elle fait aujourd’hui partie intégrale de votre fonctionnement.
Chaud
Chaleur et vie vont de paire. Le chaud représente, à son équilibre, la vigueur et le bon fonctionnement, un foyer qui brule bien et d’une manière efficace. La chaleur du corps humain est avant tout fournie par la combustion du glucose au niveau des mitochondries. Elle est donc facilitée par une bonne digestion, une bonne circulation (apport des nutriments vers la cellule), et un bon fonctionnement cellulaire.
Au niveau de la personne, l’individu a tendance à avoir toujours chaud, sort en t-shirt alors que les autres sont toujours en habit d’hiver, a du mal à supporter les couvertures dans le lit. Son métabolisme est élevé. Sa digestion est souvent efficace. Elle transpire facilement car le corps a besoin de réguler la température de manière active.
Au niveau de l’organe, la condition chaude dénote trois tendances principales :
- Une inflammation, avec son association typique de rougeur, enflure, douleur et chaleur (“rubor, tumor, dolor, calor”). Visualisez un coup de soleil, et imaginez que le même type de situation se reproduit en interne dès qu’il y a traumatisme ou infection.
- Une fièvre, expression ultime de l’inflammation.
- Mais aussi un excès de fonction, l’organe est hyperactif par rapport aux demandes du corps. Exemples :
- Un reflux gastrique créé par une hyperchlorhydrie (et non pas une hypochlorhydrie – voir mon article sur le reflux gastrique)
- Une hypercholestérolémie sanguine (le foie fabriquant trop de cholestérol, certes pour une raison valide qu’il faut examiner)
Ce qui se passe au niveau de l’organe est distinct de ce qui se passe au niveau de la personne. Une personne de constitution globalement froide pourra très bien avoir une condition chaude localement, avec par exemple une inflammation des bronches.
Les Plantes refroidissantes
Les plantes refroidissantes vont permettre au corps de mieux évacuer la chaleur. C’est le cas de plantes diaphorétiques. Ces plantes vont stimuler l’évacuation de la chaleur au travers des pores de la peau, d’une manière globale. Quelques exemples :
- Fleur de sureau (Sambucus nigra)
- Achillée millefeuille (Achillea millefolium)
- Menthe, mélisse (beaucoup de lamiacées sont raffraichissantes, pas toutes)
Les plantes amères sont refroidissantes. Elles stimulent la production d’une quantité abondante de liquides digestifs. Et quoi de mieux qu’une relâche de liquide pour évacuer la chaleur (même concept que pour les diaphorétiques). Les personnes de constitution chaude sont souvent attirées par les amers, alors que les personnes plutôt froides et sèches ne le sont pas.
- Gentiane (Gentiana lutea)
- Centaurée (Centaurea montana)
- Fumeterre (Fumaria officinalis)
- Etc.
En étendant ce concept, les plantes diurétiques et laxatives ont donc un effet refroidissant systémique. Une diarrhée peut, par exemple, faire descendre une fièvre chez l’enfant.
- La patience crépue (Rumex crispus), ou la rhubarbe chinoise (Rheum palmatum), sont considérées comme refroidissantes laxatives
- La feuille de pissenlit (Taraxacum officinale), est à la fois amère et diurétique, et donc refroidissante et asséchante
Les plantes mucilagineuses sont considérées comme refroidissantes localement, car leur gel adoucit et calme une inflammation par contact. Nous pouvons imaginer un transfert de chaleur interne vers un liquide externe, le gel mucilagineux. Elles agissent aussi par réflexe, au travers du nerf vague par exemple, répercutant l’effet refroidissant depuis le système digestif vers le système pulmonaire.
- La guimauve (Althaea officinalis)
- Le plantain (Plantago lanceolata, P. major)
- L’aloe (Aloe vera)
D’un point de vue nutritionnel, les fruits et légumes crus (sauf exception – piment et compagnie) sont considérés comme refroidissants. C’est pour cela que la personne ayant déjà une digestion froide (déficiente) supporte souvent mal le régime crudivore. La personne a d’ailleurs souvent, pendant la digestion, un sentiment de froideur au ventre.
Revenons à nos situations physiologiques, avec des exemples spécifiques :
- Inflammation des intestins de type colite ulcéreuse. Le gel de racine de guimauve va adoucir et donc rafraichir les muqueuses localement. Les choses se compliquent. On ne choisira pas, par exemple, une plante amère (refroidissante elle aussi), car elle va augmenter la relâche de bile et créer une irritation supplémentaire (la bile est légèrement irritante pour les muqueuses).
- Fièvre, plantes diaphorétiques de type fleurs de sureau lorsque la montée en fièvre est terminée et que la personne ressent le besoin de se découvrir et de transpirer.
- Excès de fonction du foie, hypercholestérolémie, accompagnée d’hypertension essentielle. La feuille d’artichaut (Cynara scolymus) va refroidir l’activité du foie grâce aux amers, forcer une évacuation des excès de cholestérol au travers de la bile, et agir comme diurétique pour contrer l’hypertension essentielle.
Froid
Au niveau de la personne, il est facile de comprendre le concept de froid. La personne a toujours froid aux mains et aux pieds. Elle rajoute toujours une couche d’habits en plus par rapport aux autres. Elle a besoin de se blottir dans le lit auprès de celui ou celle qui est un peu plus chaud. Sa circulation artérielle est en général déficiente.
A un niveau de l’organe, la condition froide dénote deux tendances principales :
- Un manque de fonction, l’organe ne fournissant pas assez pour les demandes du corps. Exemples :
- Une difficulté constitutionnelle à digérer les aliments gras, avec tendance à l’hypoglycémie (le foie n’excrète pas assez de bile, le foie n’arrive pas à maintenir une glycémie adaptée – le foie est en condition froide)
- Une difficulté à maintenir une tension artérielle adéquate (hypotension, considérée comme une incapacité des reins à retenir assez de sodium et donc d’eau)
- Une condition post-inflammatoire, la condition ayant été chaude (inflammation), mais l’organe n’est pas arrivé à résoudre le problème. L’organe est épuisé et n’arrive plus à accomplir son travail. Exemple :
- Une sinusite mal résolue, avec un mucus épaissi qui a du mal à être excrété.
La personne ou la condition bénéficiera, en général, des plantes d’énergétique réchauffante.
Là encore, ce qui se passe au niveau de l’organe est distinct de ce qui se passe au niveau de la personne. Une personne de constitution globalement chaude pourra très bien avoir une condition froide localement, avec par exemple un système immunitaire épuisé avec une numération leucocytaire faible, dénotant un épuisement, et donc froideur du système immunitaire.
Les Plantes réchauffantes
Les plantes réchauffantes améliorent la circulation et donc la distribution des nutriments vers les cellules. Les cellules, mieux alimentées, sont capables de mieux produire. D’une manière directe, elles facilitent une meilleure distribution du sang vers les extrémités, et donc améliore la répartition de la chaleur au travers du corps. Elles sont soit des épices, soit des aromatiques, soit des plantes riches en résines.
Les épices ont des actions circulatoires, et agissent comme vasodilatateurs périphériques :
- Piment (capsicum spp.)
- Gingembre (Zingiber officinale)
- Cannelle (Cinnamomum zeilandicum)
- Autres épices : poivre, cardamome, etc.
Quelques aromatiques réchauffantes :
- Romarin (Rosmarinus officinalis)
- Thym (Thymus vulgaris)
- Genièvre (Juniper communis)
- Calament (Calamintha nepeta)
Quelques résineuses réchauffantes :
- Grindelia (Grindelia integrifolia)
- Myrrhe (Commiphora molmol)
- Pin (Pinus sylvestris)
Les plantes réchauffantes sont souvent considérées comme “diffusives” : en améliorant la circulation artérielle, elles aident les autres plantes à être diffusées, distribuées au travers du système. Pour mieux distribuer les effets anti-inflammatoires de la Reine des Prés (Filipendula ulmaria) vers les articulations de la personne âgée par exemple, on l’associe avec le gingembre ou le romarin (ou d’autres en fonction de la situation).
Certains types de plantes peuvent avoir une action tonifiante sur un organe spécifique, et donc réchauffer dans le sens de tonification de l’organe. Je citerais l’action de l’astragale de Chine (Astragalus membranaceus) sur le système immunitaire par exemple.
Revenons à des exemples spécifiques :
- Froideur et déficience digestive, aromatique amère de type absinthe (Artemisia absinthium), angélique (Angelica archangelica) ou genièvre (Juniperus communis), la partie aromatique les rendant réchauffantes, mais avec une dimension amère, ravivant le feu digestif. La partie aromatique (réchauffante) équilibre la partie refroidissante des amers et apporte une action globalement positive sur la sphère digestive froide.
- Bonchite post-inflammatoire subaiguë, plante à résine de type Grindelia, ou plante aromatique à affinité pulmonaire de type Thym, afin de ramener la circulation vers les bronches et liquéfier le mucus épaissi.
Sec
L’aspect sec dénote un manque de liquide. Les organes les plus touchés sont la peau et les muqueuses, deux organes qui dépendent constamment de la quantité et qualité des sécrétions.
Une personne constitutionnellement sèche est une personne qui a une peau sèche. Et comme les muqueuses représentent la même tendance en interne, les muqueuses sont elles aussi sèches (manque de sécrétions gastriques, vaginales, etc). La personne a en général une tendance à l’hypotension, les reins ne retenant pas assez de fluide pour couvrir la demande du corps.
Au niveau de l’organe, la condition sèche dénote trois tendances principales :
- Un manque de sécrétions, concernant peau ou muqueuses. Exemples :
- Des yeux constamment rouges et secs, avec tendance inflammatoire
- Une tendance à la constipation (manque de fluides digestifs)
- Une condition inflammatoire, en début d’infection, l’hyperperméabilité des muqueuses n’ayant pas encore été déclenchée. Exemple :
- Un début de bronchite, avec toux sèche et inflammatoire
- Une condition post-inflammatoire, passant de l’aigu au chronique, les muqueuses étant épuisées et ne pouvant plus fournir la quantité adéquate. Exemple :
- Une bronchite mal résolue
La personne ou la condition bénéficiera, en général, des plantes d’énergétique humidifiante.
Les Plantes Humidifiantes
Les plantes humidifiantes sont en général riches en mucilages, plantes ayant une affinité pour les liquides en les emprisonnant dans un gel adoucissant :
- Guimauve (Althaea officinalis)
- Plantain (Plantago major)
- Aloe (Aloe vera)
Les plantes créant une rétention de sel au niveau des reins, et donc d’eau, sont aussi humidifiantes d’une manière systémique :
- Réglisse (Glycyrrhiza glabra). Notez que la réglisse est aussi mucilagineuse, et fait donc double emploi.
Humide
L’aspect humide dénote un excès de liquide. Les organes concernés sont en général la peau, les muqueuses, le système circulatoire et lymphatique. Les muqueuses peuvent par exemple sécréter un excès de liquides ou de glaires.
Une personne constitutionnellement humide est une personne qui a la peau souvent moite et grasse. Les muqueuses sécrètent abondamment, avec parfois des pertes. Les poumons s’embourbent vite en cas d’infection.
Lorsque l’on s’éloigne de l’équilibre physiologique, la condition humide dénote deux tendances principales :
- Un excès de sécrétions. Exemples :
- Un eczéma suintant
- Une plaie qui suppure
- Une hypersudation (hyperhidrose)
- Une sinusite en phase inflammatoire, avec mucus fluide et clair
- Une congestion, la zone ayant été enflammée, avec apport de sang et de liquides immunitaires, la congestion devenant chronique. Une congestion est normale et bienvenue en phase aiguë, mais doit être évacuée lorsqu’il y a résolution. Sinon, l’organe continue à être sur-sollicité pour une raison ou une autre.
- Un oedème, une rétention d’eau.
La personne ou la condition bénéficiera, en général, des plantes d’énergétique asséchante.
Les Plantes Asséchantes
La première catégorie est celle des plantes astringentes. Elles bloquent les échanges de liquide au niveau de la peau et des muqueuses. La sensation dès la bouche est une sensation de sécheresse. Elles permettent de limiter les exsudats localement en resserrant les tissus et en leur donnant une meilleure intégrité.
Les plantes astringentes typiques sont les suivantes :
- Les rosaceae (Alchémille, Quintefeuille, Pimprenelle, etc)
- L’écorce de chêne (Quercus spp.)
- Le plantain (Plantago lanceolata, P. major)
- L’hamamelis (Hamamelis virginiana)
La deuxième catégorie est celle des plantes diurétiques. En effet, lorsqu’il y a rétention de fluides et oedemes, les diurétiques vont assécher la condition d’une manière directe et évidente, en nous faisant éliminer notre eau au travers des reins.
- Feuille de pissenlit (Taraxacum officinale)
- Chicorée (Cichorium intybus)
- Ortie (Urtica dioica, U. urens)
C’est pour cela que la personne ayant une constitution plutôt sèche supporte mal les diurétiques. Les dépuratives sont en majorité diurétiques, et sont donc asséchantes.
Exemples
Voici deux exemples simples pour mieux comprendre les associations, avec utilisation des plantes d’une manière globale, pour aider la personne à surmonter une période difficile.
Une personne de constitution plutôt frêle, froide et sèche à besoin de faire une cure dépurative. Les plantes dépuratives sont en général de nature froide (amères) et asséchantes (diurétiques), et vont donc aggraver la situation. On peut alors soit choisir une dépurative réchauffante (le romarin par exemple), soit équilibrer racine de pissenlit avec racine de réglisse, la réglisse étant humidifiante et légèrement réchauffante. D’un point de vue physiologique, la réglisse va s’opposer à la perte de sodium au niveau des reins, et va donc contrer la fuite de liquides.
Une personne de constitution plutôt chaude traverse une période de stress chronique avec épuisement physique et a besoin de l’aide d’une plant adaptogène. Le choix classique du Ginseng (le rouge en particulier) n’est pas judicieux, car beaucoup trop chaud. Le choix d’une adaptogène de tempérament neutre, de type Eleutherocoque (Eleutherococcus senticosus), ou plutôt rafraichissant de type Codonopsis (Codonopsis pilosula) est de rigueur.
98 réponses
Bjr Sabine et Christophe,
Le chardon marie et le desmodium sont elles des plantes asséchantes , astringentes , réchauffantes ou humidifiantes svp ? Ds le cadre d’une cure dépurative svp , pour un profil froid et sec svp ? Idem pour la vésicule biliaire, même profil , quelles plantes svp ? Merci bien !
Bonjour Christophe
Merci pour cet article très intéressant.
J’aimerai en apprendre plus. Pouvez vous me conseiller des formations pour aller plus loin.
Merci
bonjour Liegeon
Anne Vastel (auteur du livre « Médecine traditionnelle chinoise – Plantes médicinales occidentales ») propose des formations me semble t il
Bonjour, merci pour cet article très interessant. Pourriez-vous me donner quelques exemples de plantes qui soient en même temps chaudes et humidifiantes? Merci inifiniment.
bonjour Katia
voici la réponse de Christophe
« celle qui me vient en tête serait l’astragale de Chine. Et encore, elle n’est pas chaude, elle est tiède. Mais elle est très mucilagineuse, ce qui la rend humidifiante. Idem pour la réglisse. Mais chaud style épices ou aromatiques du sud + humidifiante, non je ne vois pas trop. Mais bon, tout ceci requiert plus de détails, comprendre l’objectif exact par exemple, et encore tout va dépendre de celui qui présente la chose, car chez moi les vues d’énergétiques sont assez simples et très éloignées de la sophistication de la médecine chinoise. »
Bonjour Christophe et Sabine. Merci beaucoup pour votre réponse. J’ai 32 ans et je suis d’un tempérament que j’ai identifié comme « nerveux » donc froid et sec, avec le tableau: tendance à la maigreur avec l’âge, frilosité, pâleur, mauvaise digestion, faible vitalité, anxiété, un mental qui se disperse énormément, un faible ancrage… Je recherche donc la ou les plantes qui me correspondent et que je pourrais utiliser en traitement de fond pour me rééquilibrer, ne pas empirer au moins. Je parcours votre super site pour y trouver des réponses. Je vais regarder du côté de l’astragale comme vous dîtes, la réglisse, le romarin… Si vous avez d’autres idées je suis preneuse! Merci encore pour votre travail. Katia
bonjour Katia
je vous invite à lire cet article question de faire un point factuel (avec en toile de fond la connaissance que vous avez de votre constitution)
https://www.altheaprovence.com/plantes-medicinales-methode-clima/
Bonjour, merci pour votre article très intéressant ! J’ai bien saisi le concept de froid global et de sécheresse plus localement sur un organe suite à une inflammation.
Dans mon cas j’ai la peau sèche, déshydratée, les cheveux secs, une digestion clairement ralentie, jamais de bronchite mais parfois une toux très sèche, tout cela depuis environ 10 ans. (Il y a peut être des choses mal digérées à ce moment) . Par contre je fais de la rétention d’eau aux jambes, autour des yeux par exemple. J’ai une constitution clairement lymphatique depuis petite (avant j’avais les cheveux gras, la peau grasse), j’ai de la cellulite. Du coup j’aurai tendance à prendre des plantes humidifiantes pour hydrater les muqueuses mais ce côté lymphatique me dit surtout pas ! Qu’en pensez vous ?
bonjour Caroline
difficile de faire un point personnalisé de votre cas dans le cadre du site, mais je vous invite à consulter ce dossier qui je pense vous ouvrira des pistes (à la fin il y a proposition de plantes selon si déficience ou excès ) https://www.altheaprovence.com/physiologie-constitutionnelle-michael-moore/
Bonjour Christophe,
Merci pour ce super article, si on veut faire un parallèle avec la médecine chinoise, est-ce que cela correspond aux 6 climats (froid, feu, chaleur, humidité, vent, sécheresse) ou plutôt au 4 natures (chaud, tiède, froid, frais) ?
Merci d’avance pour votre réponse.
bonjour Lefeuvre
En simplifiant on peut dire que oui, même si chacune des traditions a ses spécificités
Tout simplement merci Christophe.
Quelle richesse tous ces articles et toutes tes réponses à ces nombreuses questions.
Merci beaucoup
Bonjour,
Merci pour cet article très interessant.
Auriez-vous une liste classant les plantes par catégorie ?
Ce serait bien utile, d’autant qu’à bien lire l’article, les plantes peuvent avoir deux propriétés en même temps (chaude et humide ou chaude et asséchante, etc…)
bonjour Belloc
un peu compliqué de mettre les plantes dans des cases donc difficile de faire une liste précise ,je vous invite à consulter ce dossier https://www.altheaprovence.com/physiologie-constitutionnelle-michael-moore/
merci !
Bonjour monsieur, merci pour cet article qui me permet de visualiser/conseiller des associations plus adéquate encore entre un corps/une personne et le pouvoir d’une plante.
Auriez-vous une lecture à conseiller pour aller voir plus loin?
Merci pour ce partage.
Je termine une formation de 2 ans en herboristerie et vous m’avez accompagné tout au long de mes études. Je vous en remercie.
bonjour Audrey
il n’y a pas un livre en particulier mais Christophe puise dans différents ouvrages, (mtc… ) et de nombreux échanges avec d’autres professionnels et son expérience , mais si j’ai d’autres informations je viendrais vous en faire part
Bonjour,
J’aimerai faire une cure dépurative car je prends un traitement lourd (lupus erythémateux systémique).
Je n’arrive pas à me reconnaître dans la descritption, ou en tous cas, je me reconnais dans plusieurs catégories. Je suis fine et élancée et j’ai une tendance à l’inflammation!
En revanche, niveau extrémités, elles sont froides l’hiver et chaudes l’été!!
Du coup je n’arrive pas à savoir si je suis plutôt chaud ou froid.
Mais ce qui est sûr, c’est qu’après qq jours d’ortie, je bois énormément et ai une sensation de chaleur sur les muqueuses de la bouche (langue). Je sens que l’ortie me fait du bien mais elle m’assèche dirait on.
Conseilleriez vous du romarin, de l’aloe , autre chose en complément de l’ortie?
Mille mercis !
Bonjour valérie
vous pourriez rajouter de la réglisse pour compenser l’effet asséchant et diurétique de l’ortie (sauf si vous souffrez d’hypertension)
merci Sabine
Bonjour Christophe et merci pour cet article qui répond justement à de nombreuses interrogations que j’avais au regard de la phytothérapie occidentale traditionnelle. Cette approche energetique des plantes me rappelle à 100% l’ayurveda et je ne pensais pas qu’en Europe aussi on pouvait bénéficier de la même sagesse! D’ailleurs, je pensais me former en ayurveda prochainement mais votre article me dit qu’il est maintenant possible d’étudier les plantes de la même façon chez nous à l’occidentale sans passer par une culture différente;or, comme vous le dites dans un post plus haut, vous abordez peu la notion d’energetique dans votre formation. Du coup, qui le fait??? L’école lyonnaise des plantes médicinales, par exemple,partage t’elle votre approche? Sinon, je me rabattrai sur l’ayurveda…
Belle journée à vous! Marine
Bonjour Marine
l’elpm a rajouté dans son programme , une section médecine traditionnelle chinoise et acupuncture vient d’être mise en place … et l’état d’esprit de l’école est une vision assez holistique je trouve, je pense que c’est une approche qui se développe petit à petit et qui dépend aussi et surtout de la personne qui reçoit et qui développe ou pas cette réceptivité de l’humain , rien n’est imposé de façon dogmatique, des clefs d’investigation et de découvertes sont offertes
Bonjour sabine,
C’est dans la version longue de 3 ans que l’elpm a rajouté une partie médecine chinoise et ayurvedique?
Merci. Sam.
bonjour Sam
je n’ai pas d’informations concernant une formation en MTC sur programme long
Ah d’accord j’avais mal compris merci. 🙂
mais le mieux serait de les appeler car ça évolue très vite 🙂
Bonjour et merci pour ce très joli et intéressant site. Pourriez-vous me dire si l’on peut trouver une liste des plantes avec leurs énergies correspondantes? Je vous remercie.
Bonjour Claude
une liste non, par contre il y a cette indication dans presque toutes les fiches des plantes et puis dans cet article, et c’est vrai que l’idée d’une liste peut faire son chemin 🙂
Merci pour ta réponse.
Bonsoir Christophe, merci pour cet article; Que pensez vous du Rhodiola comme adaptogène pour une constitution plutôt chaude?
Bonjour Florence,
J’utiliserais plutôt l’éleuthérocoque dans ce contexte qui est beaucoup plus neutre.
En goût, le rhodiola libère plutôt une impression rafraichissante avec ce parfum de rose, et définitivement asséchante avec son astringence. Mais j’ai vu parfois des réactions d’excitations avec le rhodiola qui me font dire qu’il doit tout de même y avoir une partie chaude en lui. L’éleuthérocoque passera mieux de ce point de vue là.
Je découvre cet article, super intéressant, un grand plus pour nous aider au moment de choisir une plante.
En fait, ayant du temps libre en ce moment, je suis en train d’ouvrir tous les tiroirs de ce site et je vais d’une découverte à une autre…pourtant j’y viens souvent!
Merci Christophe
Bonjour Isabel
et bon voyage à travers les moults chemins du site 🙂
Bonjour Christophe,
Juste ce petit message pour vous remerciez , article passionnant , j’aimerai en apprendre davantage sur l’énergie des plantes , est ce que votre formation en ligne aborde ceci ou sinon avez vous un livre , in french please , à me conseiller .
Je parcoure régulièrement votre site, et j’apprends à chaque fois , encore merci.
Je réalise mes préparations , il m’est difficile de trouver une info concernant les posologies à ingérer , connaissez vous un livre où je pourrai retrouver ces infos ?
Cordialement
Armelle
Bonjour Armelle,
J’aborde peu ce concept dans mes formations en ligne et tous les bons livres sur le sujet sont hélas en anglais.
Pour les posologies, le Valnet est excellent (voir ma revue du livre ici).
Christophe bonjour, je suis bilingue anglais et actuellement élève naturopathe au CENA. Quelles lectures me conseillez vous e l’autre côté de l’atlantique ou chaines youtube qui sait ? d’avance merci, Elise
bonjour Elise
Christophe nous cite souvent :
Principles and Practice of Phytotherapy: Modern Herbal Medicine De Kerry Bone et Simon Mills https://www.elsevier.com/books/principles-and-practice-of-phytotherapy/9780443069925
The Essential Guide to Herbal Safety
Auteurs : Mills & Bone https://livre.fnac.com/mp5984115/The-Essential-Guide-to-Herbal-Safety?esl-k=sem-google%7cng%7cc296173252250%7cm%7ckpla381597769134%7cp%7ct%7cdc%7ca58971167905%7cg1575919638 gclid=EAIaIQobChMIu838us7O6gIVheFRCh1ycgHwEAQYAiABEgJtpfD_BwE&gclsrc=aw.ds&oref=b47a935e-e6ff-747b-a16e-8db096c29eb0
Bonjour Christophe, je vois que l article date et que vous aviez pour projet de faire des formations, je serais extrêmement intéressé d y participer car cela m aiderait beaucoup dans le cadre d un projet personnel.
Cordialement
Bonjour, vous trouverez mes formations ici :
https://formation-plantes-medicinales.com/description-des-modules/
Bonjour Christophe, je me pose une question à propos du plantain: il a des aspects humidifiants à cause des mucilages mais aussi asséchants car astringent… Doit-on considérer que les deux effets s’équilibrent et qu’il peut convenir selon les cas pour apporter de l’humidité ou pour assécher?
Merci d’avance et encore bravo pour tout!
Bonsoir Christine
le plantain est dit asséchant « en référence à sa capacité à tirer et résoudre les plaies » https://www.altheaprovence.com/blog/plantain-plantago-spp/
ah oui c’est un autre contexte, merci pour votre réponse
Bravo pour cet article qu’un ami m’a recommandé.
C’est du grand art, passionnant et touchant à la fois.
Bonjour Christophe, je suis de condition (très ) chaude-humide,je rougis et ai chaud rapidement dans un endroit confiné,surchauffé,invivable 🙁 (et je me reconnais dans « être en tee-shirt alors que les autres portent un pull » )Quelle plante me conseillerez-vous?
Merci d’avance et merci pour cet article très instructif :). Bonnes fêtes!
Bonjour Billie,
Je ne pourrais pas vous dire là comme cela, cette article donne quelques clés lorsqu’on commence à travailler avec les plantes. Il faudrait une discussion bien plus longue pour que je commence à avoir quelques idées 🙂
Bonjour,
Que pensez-vous de l’association d’huiles essentielles de menthe et de girofle (dans un complexe de massage des articulations)?
Et généralement de l’association plantes froides + plantes chaudes?
Cordialement.
bonjour Bekhada
l’association he froide avec he chaude peut donner de bons résultats quand douleurs de type inflammatoire comme tendinite, arthrite par exemple, maintenant j’aurais plus vu l’association girofle /menthe pour les problèmes bucco-dentaires que pour des problèmes articulaires, mais je ne suis pas une spécialiste des he.
Bonjour
Pour tout ce qui concerne les muscles, fasciculation, spasmes musculaires, mouvements involontaire, tremblement vers quelles plantes se tourner ?
Est-ce un excès / un manque… de froid / chaud humide/ sec ?
Bonjour Latifa,
Je vais laisser l’énergétique des plantes de côté pour ces spasmes et tremblements (en médecine chinoise on parle parfois de « vent », un autre paramètre, et là, ça se complique 🙂 ). Donc faisons simple. Dans une première étape, essayer les plantes minéralisantes, l’ortie par exemple, préparer un litre d’infusion avec 20 g d’ortie sèche et boire dans la journée, un verre de temps en temps. Ceci devrait remplir les réserves en minéraux, les déficiences causant parfois ce type de spasmes.