Ail des ours (Allium ursinum) – aspect médicinal


L’ail des ours, quel cadeau de mère nature !

Vous trouverez de nombreuses vidéos qui vous expliquent où le ramasser, comment le ramasser, comment ne pas le confondre avec le muguet ou d’autres plantes toxiques, etc. Je ne tiens pas à répéter tout cela.

En revanche, je vais aborder ses propriétés médicinales en détail, une partie qui est rarement abordée.

Il s’appelle Allium ursinum. Allium comme l’ail cultivé (Allium sativum). Comme vous le verrez, on va retrouver certaines propriétés similaires.


Ail des ours au jardin !

Il peut pousser dans toutes les régions ? Vraiment ?

J’aimerais partager mon expérience. La plante pousse dans les endroits ombragés, frais et humides avec une terre riche. J’habite en Provence, vous voyez la photo : chaud, sec et beaucoup de caillasse comme on dit chez nous.

Et donc on m’a toujours dit, laisse tomber, tu ne peux pas cultiver l’ail des ours chez toi. C’est pas possible, c’est pas le bon climat, le bon sol, etc. Logique non ?

Mais bon, j’aime essayer les choses par moi-même et conclure par moi-même. Et puis je suis complètement fou d’ail des ours. Donc je me suis dit, je vais essayer tout de même.

J’ai mis quelques pieds dans un gros pot comme celui-ci.

Ail des ours (Allium ursinum)

Ceci me permet de le peux le bouger si je vois qu’il souffre un peu trop de la chaleur. Et puis je l’ai surtout mis dans un endroit bien ombragé.

Pour préparer mon pot, j’ai utilisé une terre très riche avec un mélange de compost de cuisine, de fumier composté et de terre végétale. Tout en bas de mon pot, j’ai mis une bonne couche de feuilles. Et en surface, je paille pour garder l’humidité.

Eh bien je peux vous dire que chaque année, je récolte une grande quantité de feuilles. Cela fonctionne très bien ! J’ai des fleurs magnifiques aussi, et plein de graines.

J’ai testé à partir des graines, ça germe relativement bien si les graines sont fraiches. Dès que les graines sont mures sur vos plantes, vous les mettez en pleine terre et elles germeront l’année suivante.

Vous trouverez aussi de l’ail des ours dans certaines jardineries ou chez certains producteurs spécialisés. J’en ai vu parfois sur les marchés de plantes aromatiques. Cela vous permettra de démarrer une petite production assez rapidement.


Partie utilisée :  plutôt la feuille

La partie que l’on va utiliser, c’est la feuille. La partie souterraine est un petit bulbe qui est médicinal lui aussi. Mais si vous voulez conserver vos plantes, utilisez plutôt la feuille. En effet, la plante est vivace. Si vous voulez la conserver d’une année sur l’autre, ne touchez pas au bulbe, c’est évident.

J’en profite au passage pour vous rappeler que certaines plantes sont protégées dans certaines régions, et que nous avons tous une responsabilité d’utiliser les ressources naturelles d’une manière raisonnée. Ceci s’applique à l’ail des ours et à toutes les plantes médicinales. Voir mon article sur l’éthique de la cueillette.

Je sais, cela peut être tentant lorsque l’on tombe sur une zone remplie d’ail des ours d’en ramasser des sacs. Comme ci-dessous.

Ail des ours (Allium ursinum)

Mais il faut essayer, au contraire, de prélever le minimum nécessaire pour ce qu’on a besoin de faire. Il faut être minimaliste. Sinon, si tout le monde s’y met, on va finir par tout raser.


Propriétés détoxifiantes

D’un point de vue historique, l’utilisation de l’ail des ours remonte à très loin. On a retrouvé des bulbes calcinés sur un site Mésolithique, c’est-à-dire la période entre le Paléolithique et le Néolithique. Utilisé pour l’alimentation ou en tant que remède à cette période ? On ne sait pas.

Les peuples Celtes l’ont utilisé. Le médecin grec Dioscoride parle de 4 types d’onions, l’un d’entre eux étant l’ail des ours et il explique que la plante a un effet détoxifiant. Ce qui est assez incroyable car aujourd’hui, on connait bien les propriétés détoxifiantes de l’ail et de l’ail des ours.

En fait, ces plantes contiennent des acides aminés soufrés, c’est-à-dire des acides aminés qui contiennent du soufre. Nous savons aujourd’hui que ces substances permettent au foie de mieux détoxifier, les substances cancérigènes par exemple.

On pense que c’est probablement de cette manière que l’on peut expliquer leur effet anticancer (1). Donc première propriété de l’ail des ours à retenir, une fonction de détoxification au niveau du foie, Dioscoride avait raison !

C’est une plante qui nous permet de mieux éliminer les substances toxiques. Et donc si on peut se le permettre, on va en consommer régulièrement, un peu de pesto par-ci par-là, surtout que l’on peut mettre le pesto au congélateur et donc on peut en avoir toute l’année.

Ail des ours (Allium ursinum)


Problèmes de peau

On continue avec ce concept de détoxification. Le docteur Allemand Hugo Schultz, qui était un expert en pharmacologie dans les années 1920, explique que ce dépuratif peut aider pour les problèmes de peau lorsqu’on le mange en salades.

En revanche, je ne pourrais pas vous dire les quantités ou les durées de prise pour que ceci soit efficace, je ne l’ai jamais testé dans ce contexte. Mais il est toujours intéressant de noter le lien entre problèmes de peau et la capacité de notre foie à détoxifier.

En effet, si le foie ne fait pas un travail efficace pour éliminer certaines substances inflammatoires, cette inflammation va s’installer à certains endroits. Quels endroits ? Cela dépend de nos faiblesses, et chez certains, c’est la peau qui prend le plus gros de la charge.

Donc dès qu’il y a problème de peau chronique, on va toujours faire quelque chose pour soutenir les fonctions du foie. C’est un concept bien ancré dans la pratique des plantes médicinales. Et donc pourquoi pas essayer une cure d’ail des ours si vous en avez ?


Protection cardiovasculaire

L’ail des ours protège le système cardiovasculaire : réquilibrage de la lipidémie sanguine (cholestérol total, HDL, LDL, triglycérides). Prévention de l’athérosclérose, donc de la plaque artérielle. Diminution de l’hypertension avec parfois des résultats supérieurs à ceux obtenus avec l’ail cultivé.

Pour vous donner un exemple, une étude effectuée sur animal (3) démontre que l’ail des ours est plus efficace pour réduire la tension artérielle que l’ail cultivé (qui est connu pour agir sur la tension). Pareil pour l’augmentation du cholestérol HDL et la diminution du cholestérol total.

Donc excellente plante pour garder un système cardiovasculaire en bonne santé avec des effets probablement supérieurs à l’ail cultivé. Ce qui est d’ailleurs une position que l’on retrouve dans les ouvrages classiques sur les plantes : les auteurs classiques pensent que l’ail des ours a conservé sa composition originelle, alors que l’ail cultivé à un perdu sa diversité au travers des siècles de culture et de sélection.

Ail des ours (Allium ursinum)


Protecteur pulmonaire

L’ail cultivé est une excellente plante pour toute infection pulmonaire. Les substances volatiles de l’ail vont passer en circulation sanguine, atteindre les poumons et être relâchées au niveau des alvéoles pulmonaires afin de les désinfecter et de favoriser une meilleure production de mucus.

Est-ce que l’ail des ours a la même propriété ? Je trouve qu’il n’a pas la même force de frappe que l’ail cultivé pour ce type de situation aiguë. Il lui manque un peu de punch.

D’un autre côté, il sera beaucoup mieux tolérée par la personne, car consommer de l’ail frais lorsqu’on a une infection de type bronchite, ça passe plutôt mal. Mais il faudrait en prendre beaucoup plus pour qu’il y ait un effet mucolytique et désinfectant au niveau des poumons (quelles quantités exactement, je ne sais pas).


Antibactérien, antiviral, antifongique

L’ail des ours a des propriétés antibactériennes, antivirale et antifongique assez exceptionnelle.

Les études confirment ceci pour de nombreux organismes de type Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Salmonella, Aspergillus, Candida albicans, etc (4).

Comment utiliser cette propriété d’une manière pratique ?

Tout d’abord, la feuille fraiche intégrée à l’alimentation peut nous aider à maintenir une flore intestinale saine car certaines souches problématiques, lorsqu’elles sont en surnombre, vont être régulées par l’ail des ours.

Autre application possible : pour désinfecter une plaie. On pourrait faire une application externe d’une préparation à base de feuilles d’ail des ours, une macération alcoolique des feuilles fraiches par exemple.

Pour voir comment préparer tous ces produits à base de plantes chez vous, voir ma formation sur la fabrication de produits à base de plantes (téléchargez le livret gratuit d’abord afin d’accéder à la page d’information).

On dilue cette préparation qu’on appelle aussi une teinture, 1 volume de teinture pour 3 ou 4 volumes d’eau et on peut l’utiliser pour désinfecter une plaie d’une manière naturelle et efficace.

Ail des ours (Allium ursinum)


Préparations

Pour les préparations, je vais faire très rapide.

☀︎ Vous avez la forme feuilles fraîches que vous pouvez congeler, sous forme de pesto par exemple. Cela reste la forme la plus agréable à prendre, je trouve. Quel dosage pour un effet médicinal ? En toute franchise, je ne sais pas trop, à vous d’expérimenter.

☀︎ Une autre forme très intéressante : la teinture des feuilles fraiches. Pour les dosages, nous n’avons pas trop de recul sur l’utilisation de l’ail des ours comme plante médicinale dans notre tradition, mais je dirais dans les 15 à 20 gouttes par prises, ça suffit, la teinture est assez puissante, de 1 à 3 fois par jour selon le contexte.


Précautions d’emploi

  • Faites attention si vous prenez des anticoagulants, d’une manière similaire à l’ail, il est possible et même probable que l’ail des ours interagisse avec ce type de médicament ;
  • Ne prenez pas d’ail des ours si vous vous apprêtez à subir une intervention chirurgicale car il est possible qu’il modifie vos paramètres de coagulation. Les études montrent qu’il a un effet anti-agrégant plaquettaire (5).

Ail des ours (Allium ursinum)

Précautions de cueillette

Merci à Xavier d’avoir levé ce point important du danger de consommer des aliments sauvages crus ,tel l’ail des ours, provenant de jardins accessibles à des renards ou provenant d’endroits potentiellement souillés par des renards infectés ou animaux qui pourraient être contaminés par l’échinococcose alvéolaire.

L’échinococcose humaine est une zoonose, c’est à dire une maladie transmise à l’homme par l’animal et causée par des parasites, les ténias du genre Echinococcus (il y en a 4 formes mais les 2 formes principales chez l’homme sont l’échinococcose cystique et l’échinococcose alvéolaire.)

Les œufs (infectants) du parasite sont insensibles à la congélation à −20 °C, mais ils sont tués par la congélation à −80 °C ou par la chaleur (cuisson) ; le lavage ne suffit pas ;

Ils sont donc  très résistants au froid mais craignent la chaleur et la dessiccation (séchage). Ils  peuvent rester « infestants »  longtemps dans un milieu extérieur humide et  froid. Ils peuvent ainsi survivre plus de deux ans entre -30°C et +30°C. Ils sont détruits en moins de 3 heures à 45°C et une minute à 100°C. La congélation à -80°C les  détruit en 2  à  4 jours. Les  agents chimiques,  comme les  engrais, ou les désinfectants n’ont qu’une efficacité relative et ne tuent pas les embryophores.(6)


Références

(1) Bianchini F, Vainio H. Allium vegetables and organosulfur compounds: do they help prevent cancer? Environ Health Perspect. 2001 Sep;109(9):893-902. Review.

(2) Sparnins VL, Barany G, Wattenberg LW. Effects of organosulfur compounds from garlic and onions on benzo[a]pyrene-induced neoplasia and glutathione S-transferase activity in the mouse. Carcinogenesis. 1988 Jan;9(1):131-4.

(3) Preuss HG, Clouatre D, Mohamadi A, et al. Wild garlic has a greater effect than regular garlic on blood pressure and blood chemistries of rats. Int Urol Nephrol. 2001;32(4):525–530.

(4) Sobolewska D, Podolak I, Makowska-Wąs J. Allium ursinum: botanical, phytochemical and pharmacological overview. Phytochem Rev. 2013;14(1):81-97.

(5) Hiyasat B, Sabha D, Grotzinger K, Kempfert J, Rauwald JW, Mohr FW, Dhein S. Antiplatelet activity of Allium ursinum and Allium sativum. Pharmacology. 2009;83(4):197-204.

(6) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7845716

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76 réponses

  1. Bonjour,
    Cette plante est-elle contrindiquée pendant l’allaitement ? Dans un complexe de gemmotherapie par exemple. Merci beaucoup

    1. bonjour Lisa
      Je n’ai pas d’informations sur la consommation d’ail des ours et l’allaitement , je pense que cela doit dépendre de la quantité que la maman prend , le moment où elle le mangerait , comme il se consomme souvent cru , être certain qu’il ne soit pas souillé … je pense qu’en mode cuisine en faisant bien attention ça peut passer , en mode thérapeutique je ne pense pas
      Quant à la gemmo , je ne connais pas avec l’ail des ours

  2. bonjour, une petite question svp . Pour éviter que la tension ne baisse trop pour quelqu’un qui ne prendrais pas l’ail des ours pour faire baisser la tension ni pour le cholestérol (au contraire ma tension est bonne mais sensible aux plantes elle peut baisser pu baisse de régime à la prise d’ail par exemple en infusion), j’avais vu il me semble qu’il faut rajouter de la reglisse. Comment l’utiliser avec la teinture d’ail des ours? en teinture également, combien peut on en mettre svp? merci beaucoup !!

      1. bonjour Sabine, oui ! L’extrait d’ail peut faire baisser la tension. Pour éviter ce phénomène, que faut -il prendre avec ? De la réglisse? Si oui, sous quelle forme svp? Merci

        1. bonjour Claudia
          Dans la mesure où vous êtes très sensible aux plantes, en premier je vous invite à tenir un journal de bord et à surveiller régulièrement votre tension
          oui vous pouvez allier ail des ours et réglisse , racines en décoction et ensuite vous rajoutez la teintre d’ail des ours , ou alors infusion de la poudre 1/2c à café pour 500m (voire 1/4 de càcafé pour commencer)

  3. Bonjour 🙂

    En premier lieu, je vous félicite pour votre site, complet, structuré précis et généreux en connaissance. Un grand merci !

    Je suis étudiant en médecine ayurvédique. Dans ce cadre, je dois rédiger une monographie sur une plante occidentale afin de la classer selon les critères ayurvédiques. En effet, un précepte de l’ayurvéda est de vivre avec son environnement et d’utiliser les produits que cet environnement nous offre. Ceci est contraire à une malheureuse idée préconçue que l’Ayurvéda n’utilise que des plantes indiennes.

    J’ai choisi l’allium ursinum comme plante médicinale. J’ai trouvé un certain nombre de références scientifiques concernant les effets avérés de l’ail des ours, mais j’ai encore besoin de référence de textes « ancestraux » qui définissent l’usage médical traditionnel.

    Avez-vous des ressources à ce sujet ?

    D’ores et déjà je vous remercie de votre prochaine réponse et vous adresse mes meilleures salutations.

    Jean-Luc

      1. Bonjour Sabine, merci de votre réponse et navré de mon retour si tardif. En fait, je recherche des références sur l’usage ancestral de l’ail des ours. (Grèce antique, celtes, etc….).
        Meilleurs messages.

  4. Bonjour,

    le séchage des feuilles d’ail des ours me paraît être une façon intéressante et pratique pour le consommer toute l’année. Sait on si il y a une perte de ses propriétés médicinales dans ce cas?
    Pour répondre à Guy Brossard, l’allium triquetrum est cité par François Couplan: « Ses feuilles et ses fleurs blanches sont délicieuses dans les salades. »
    Merci pour la qualité de votre site!

  5. Bonjour Sabine et Christophe
    A nouveau merci infiniment pour vos informations et conseils toujours très utiles.
    ce petit commentaire qui je l’espère sera utile aux cueilleurs de  »sauvage ». Lorsque je cueille en nature sans savoir si la plante a été souillée par des parasites je la laisse tremper toute une nuit dans une bassine d’eau additionnée d’1/3 d’argent colloïdal. Je n’ai jamais fais de vérification en laboratoire (ce serait trop compliqué) mais l’argent colloïdal a un très large spectre de désinfection (il est utilisé par la NASA pour désinfecter l’eau des navettes spatiales). Ci-dessous un lien vers un article intéressant et assez complet sur l’argent colloïdal.
    Bonne continuation à tous.

  6. Bonjour,
    Vous mentionnez que la déssication tuerait le parasite c’est bien le cas ? Avez vous des références sur le sujet car je n’ai rien trouvé de tel comme information. Merci beaucoup
    Pricia

  7. Bonjour, si je choisis de faire une teinture de feuille fraiche avec de la gnôle que mon voisin m’a donné (une gnôle qui date un peu, je ne sais pas a combien de degres d’alcool elle peut être mais elle sent fort l’alcool à brûler) pensez-vous que cela soit sans risque pour ce genre de transmissions ? J’imagine que l’alcool à 60, 70 ou 80% tue un paquet de microbe, est-ce que cela comprend l’échinococcose ?
    D’avance merci 🙂

    1. bonjour Aurélia
      j’ai vu passer des infos disant que ni congélation ni alcool étaient efficaces, mais pas de données scientifiques confirmant ou infirmant cette information, donc je ne saurais dire

  8. Bonsoir,
    L’ail des ours est elle consommable pour une femme enceinte ou allaitante ? Merci, de votre réponse. Bien à vous, Pascale

    1. bonjour Pascale
      dans la mesure où c’est pour une utilisation culinaire avec par exemple une petite tartine de temps à autre de pesto d’Ail des ours ne fera pas de mal, et non un usage thérapeutique où les doses seraient plus importantes (par exemple comme engloutir un pot de pesto par jour , ce qui ne serait pas raisonnable),

  9. Petite question par rapport à l’échinococcose qui fiche un peu la trouille. Peut on faire une infusion des feuilles fraiches d’ail des ours ? Ce qui tuerait les oeufs je pense. Par conte les propriétés de la plante vont elles se retrouver dans l’infusion?

    1. Bonjour Vincent
      oui on peut en faire une infusion, c’est sûr que l’on perd peut-être un peu (surtout du côté vitamine) mais mieux vaut un petit peu de quelque chose que rien du tout , l’infusion peut-être une bonne option, je n’ai pas vraiment d’information sur cette utilisation

  10. Merci pour vos videos du vendredi et pour votre site.
    Recherchant de l’ail des ours, on m’a apporté une plante que j’ai transplantée et qui s’est révélée être de l’ail à trois angles « allium triquetrum » J’aurais aimé savoir si cette plante est comestible et si elle a les mêmes propriétés médicinales que l’ai des ours »
    Merci.

    1. Bonjour Guy
      à priori certainement, mais quasiment pas d’études de faites , vu son parfum il contient des acides aminés soufré(effet détox entre autre) apparemment il est comestible (les parties aériennes ) mais pas de certitudes

      1. Merci beaucoup pour votre réponse et merci aussi pour la qualité de ce que vous faites : videos, site, conseils et tout ça dans la bonne humeur.

  11. Bonsoir Christophe et merci pour cette passionnante vidéo. A vrai dire, j’ai la frousse !
    Il y a deux ans, tombée littéralement amoureuse de l’ail des ours, j’ai fini par en trouver après avoir beaucoup cherché. Un petit coin dans ma région en Haute-Loire, le long d’un ruisseau (sud du Massif Central). J’ai fait du pesto que j’ai congelé et j’en mange toute l’année. Le risque grave d’attraper l’echinococcose me fait peur. Alors ? Le pesto ne peut se faire qu’avec des feuilles crues et non pas blanchies. N’habitant pas l’Est de la France, sait-on quel est le risque dans les autres régions ? Laver les feuilles ou même les congeler ne servirait à rien … Bien embêtée avec ce délice, en même temps épée de Damoclès.

    1. Bonjour Claire
      impossible de vous répondre , je ne sais pas je suis un peu dans le même état d’esprit même si par chez moi (sud ouest) on n’en parle pas et qu’apparemment ce n’est pas arrivé jusque là , mais doit-on se priver par précaution ou changer sa pratique ? c’est à chacun une fois averti de faire ses choix

      1. Grand merci Sabine pour votre réponse. A vrai dire je crains qu’il n’y ait pas de solution. J’en cueille depuis trois ans maintenant, la période est courte et j’attends impatiemment le moment où enfin l’ail des ours pointe son nez. J’en ai planté au jardin et il a bien pris ! mais c’est un espace assez petit au fond du jardin et à l’ombre, mon jardin étant plein sud. Je n’en ai donc pas beaucoup et je veille toute l’année à laisser humide la zone de plantation. Un petit clin d’oeil pour le pesto : je mets environ 1/3 de poudre d’amande pour le poids des feuilles (sans les queues) et je hache moi-même les feuilles tout fin dans un sens puis dans l’autre. Je n’utilise pas de mixer ou blender qui donnerait je crois une bouillasse verte ! Je rajoute ensuite une huile d’olive de qualité, 1ere pression à froid, que je choisis douce, c a d sans amertume. Marque Puget « noire délicate » ou « fruité mûre » ou bien en bio marque Émile Noël. Ils en font une sans amertume, c’est indiqué sur l’étiquette. Je n’achète donc pas de « fruité vert » que je trouve trop acide. Je sale un tout petit peu.
        C’est décidé, j’y retourne !

  12. Bonjour,
    quel dommage de le congeler ! les feuilles lavées et séchées puis coupées en lamelles fines, dans de l’huile + du sel et dans des bocaux en verre se conservent 1 année au frigo sans aucune altération de goût. Nous finissons en ce moment celui de l’an passé (de 6 à 8 pots de 800g chaque année), et le tour est joué 🙂
    Bien à vous, belle nuit sous la pleine lune magnifique…
    Christine

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