BDH 6 : Achillée & candidose vulvaire, Henné & dermatites : (abonnez-vous au podcast ici)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de ma série "Brève des Herbes" sur l'achillée & candidose vulvaire, henné & dermatites : c'est le 6e de la série. Je vous rappelle le concept, je partage avec vous les études sur les plantes médicinales qui ont attiré mon attention ces derniers mois.
Avant de démarrer, j'aimerais vous rappeler 2 choses importantes. D'abord, je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Les informations que je vous donne ne remplacent absolument pas un suivi médical, en particulier dans ces revues d'études dans lesquelles il y a parfois une pathologie sur laquelle on va mesurer l'efficacité de certaines plantes. Donc pas d'imprudences s'il vous plait, si pathologie, si médicamentation, validez toujours avec votre médecin.
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Trop petit, ton échantillon !
J'aimerais tout d'abord évoquer un commentaire qui m'a été fait plusieurs fois, par plusieurs personnes, au sujet de cette série. Elle concerne la taille de l'échantillon des études que je sélectionne. Comme vous pouvez vous en douter, des laboratoires indépendants qui sont prêts à investir dans la recherche sur les plantes, il n'y en a pas des tonnes. Car il faut des financements, et qui va vouloir financer une étude sur la fleur de mauve ou la graine de chardon-marie ? Il n'y a pas des masses d'argent à se faire sur le dos de la fleur de mauve, on est d'accord. Du coup le potentiel commercial est bas, et donc les financements sont quasi inexistants.
Parfois, un laboratoire de compléments alimentaires va investir de l'argent car il veut tester une formulation, une combinaison de plantes, parfois une plante seule avec une forme concentrée, ou autre. Lorsque c'est le cas, j'essaie d'éviter de sélectionner l'étude car il y a un risque de conflit d'intérêt. Ceci dit, je l'avais déjà évoqué lors d'un épisode précédent, comment faire si on est un labo avec un produit à vendre et qu'on veut prouver scientifiquement que ce produit est efficace ? Bonne question ! C'est une longue discussion et on n'aura pas le temps d'y rendre justice en quelques minutes, donc je vais refermer très vite cette parenthèse.
Le point ici, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'argent pour financer ces études. Et donc les équipes, les laboratoires de différents pays, vont travailler avec un échantillon qui ferait rigoler un gros laboratoire pharmaceutique ou des autorités de santé qui veulent baser une politique de santé sur de gros échantillons. Nous, on arrive avec nos études du style... "sur 52 personnes qui ont pris de la camomille, 38 ont trouvé du soulagement". Ça fait un peu marrer les gros poissons qui nagent dans le gros bassin. Nous : petit poisson, un peu farouche, toute petite rivière.
Donc si vous essayez de convaincre un système médical avec ces études, ça risque d'être compliqué. Mais ce n'est pas mon but ici. Moi, je ne suis pas là pour convaincre. Je suis là pour partager avec vous. Et mon but, lorsque je fais ma revue bibliographique, c'est de générer des idées pour inspirer notre pratique. Je répète, c'est super important. Générer des idées pour inspirer notre pratique. Notre pratique, elle ne se fait pas dans un laboratoire, encore moins dans un cabinet médical vu qu'on n'est pas professionnels de la santé. Du moins, en ce qui me concerne, je ne le suis pas. Notre pratique (familiale, prudente bien sûr), elle se fait à la maison. On a quelqu'un, en vrai, qu'on aimerait bien aider. Donc là, on n'est pas dans les statistiques ni dans les livres.
Ceci dit, je n'essaie pas d'opposer les deux visions. Les deux sont nécessaires. Il y a un moment où l'on veut démontrer quelque-chose sur de gros échantillons. Mais ce n'est pas une raison pour fermer la porte à ces études qui ont un échantillon limité, car elles vont m'aider à bâtir ma boîte à outils, parce que mon fils à des allergies, ou mon père a des hémorroïdes. Alors P'pa, si tu m'écoutes, je sais que tu n'as pas de problèmes d'hémorroïdes, c'est juste un exemple !
Donc pour conclure, dans cette série, vous ne trouverez quasiment jamais d'études faites sur un grand échantillon, c'est juste la nature de la recherche sur les plantes.
Bon, ceci étant dit, je vous propose de passer à la première étude.
Achillée millefeuille et candidose vulvaire
Elle passe en revue les propriétés de notre chère achillée millefeuille pour les problèmes de candidose vulvaire. Elle a été réalisée en Iran, publiée en 2020, étude randomisée faite sur 80 femmes diagnostiquées avec ce type de candidose, entre 18 et 45 ans, avec groupe contrôle. On a éliminé les femmes enceintes ou allaitantes de l'échantillon vu que la prise d'achillée millefeuille est contrindiquée dans ces situations.
Ce que j'aime dans cette étude, c'est qu'on sait comment le produit a été fabriqué. La plante a été ramassée dans les montagnes d'Alborz situées dans le nord de l'Iran. Ce sont les parties aériennes en fleurs qui sont ramassées au mois de mai. La plante a été validée par un botaniste. Et à partir de cette récolte, on a préparé un extrait aqueux. Comment l'a-t-on préparé ? Eh bien on a fait sécher l'achillée à l'ombre, puis on la réduit en poudre... pas terrible pour la fraction aromatique, clairement, mais bon c'est comme ça.
Ensuite on a fait infuser une certaine quantité de plante que l'on ne connait pas dans de l'eau à 70°C pendant 1 heure, on a filtré, on a concentré ce liquide sous vide en faisant évaporer l'eau, et on se retrouve avec un extrait sec. Bon, là encore, je pense que si on prend le processus de bout en bout, c'est un peu le massacre pour la partie aromatique, mais on a tout de même mesuré le contenu en phénols et en flavonoïdes de cet extrait et on s'est assuré qu'il contient des actifs. À ma connaissance, on n'a pas mesuré ce qu'il restait des aromatiques, sesquiterpènes et compagnie. Dommage.
Ensuite, on a préparé une crème vaginale. D'un côté, une crème au clotrimazole, antifongique médicamenteux à large spectre, concentré à 1%. De l'autre côté, une crème à l'extrait sec d'achillée, concentrée à 2%. Les deux crèmes sont packagées de la même manière pour qu'on ne sache pas ce qu'il y a à l'intérieur, plante ou médicament. Et on demande aux patientes d'appliquer 5 g de crème à l'intérieur du vagin, tous les soirs avant d'aller au lit, pendant 7 jours.
Résultats :
- Les démangeaisons vulvaires diminuent d'une manière très significative, on voit le score de démangeaison chuter avec les deux pommades ;
- L'érythème diminue de 73% dans le groupe achillée et de 83% dans le groupe clotrimazole ;
- On voit aussi une très forte diminution des cultures de candida, aucune présence du champignon chez 53% des patientes dans le groupe achillée et chez 77% des patientes dans le groupe clotrimazole ;
- Et enfin, amélioration d'un score de qualité de vie dans les 2 groupes.
Donc la pommade à l'achillée fonctionne bien pour les candidoses vulvaires, moins bien que la pommade médicamenteuse, ça il faut le noter.
Dans la conclusion, les chercheurs suggèrent de continuer cette étude avec un extrait alcoolique ou une autre préparation avec une plus forte concentration d'actifs. Ben oui, là, en ce qui me concerne, on n'a pas choisi le bon procédé de fabrication. On réduit en poudre une plante très aromatique, on va perdre une grande partie des substances volatiles. C'est dommage.
En tout cas, au vu des courbes que je ne peux pas partager avec vous car je n'ai pas la permission, les améliorations sont vraiment significatives avec l'achillée et ça, c'est encourageant.
Ce que je vais garder de cette étude, c'est que l'achillée étant une plante très commune de nos campagnes, on peut la rajouter dans la boite à outils pour une candidose vulvaire, ou vulvovaginale. On va faire une préparation qui garde toute la partie aromatique. En ce qui me concerne, je pense qu'une simple infusion, tant qu'elle est bien aromatique, sera suffisante pour faire des bains de sièges, à répéter régulièrement dans la journée pendant plusieurs jours si nécessaire. La méthode "bains de siège" soulage dans ces situations, bien qu'elle rappelle Rika Zaraï, tournée en ridicule pour avoir osé proposer des bains de siège dans son ouvrage des années 1980, pour ceux qui sont assez vieux pour se souvenir de cet épisode.
Henné et dermatites de contact lorsque prothèses
Allez, on passe à l'étude suivante, et on va rester dans les problématiques de peau et muqueuses. C'est, là encore, une étude Iranienne. Déjà, pour l'épisode précédent, je vous avais expliqué qu'on avait très souvent des études iraniennes très intéressantes. On est en droit de se demander pourquoi, et je pense que la réponse est simple : le gouvernement Iranien investit dans la recherche sur les plantes. Cette étude, par exemple, est financée par la Fondation Nationale Iranienne pour la Science.
Étude en double aveugle randomisée contre placebo. On va parler du henné, une plante bien connue, utilisée pour la teinture du textile, des cheveux, de la peau. Je ne sais pas si vous avez déjà vu ces tatouages sur la peau faits avec du henné, ça fait partie des traditions de certains pays comme l'Inde ou les pays du Maghreb.
Il s'avère que c'est aussi une plante médicinale, principalement utilisée en usage externe, et ici l'étude se concentre sur les dermatites de contact provoquées par les prothèses. Le henné pourrait-il aider dans ce contexte ? C'est ce qu'on va découvrir avec cette étude réalisée en 2020.
On a pris 95 patients ayant été amputés des extrémités inférieures et utilisant une prothèse, d'âge entre 12 et 70 ans, et qui se plaignent de dermatite de contact. Il faut savoir que de nombreuses personnes développent des hypersensibilités au matériau des prothèses, et ceci impacte leur qualité de vie bien évidemment.
On a séparé le groupe en deux, un groupe appliquant chaque soir une préparation à base de henné, et un groupe appliquant un placebo.
On a préparé le produit en faisant une extraction hydroalcoolique de ratio 3:7. Alors ça a l'air compliqué, mais vous allez voir, c'est d'une grande simplicité. On a fait une teinture avec les feuilles sèches dans un alcool qui titre à 70° - le ratio 3:7 signifie 30% d'eau, 70% éthanol, donc un titrage de 70°. Ensuite, on fait évaporer sous vide et on se retrouve avec un extrait sec. On prépare ensuite une pommade qui contient 1% d'extrait sec de henné en poids. Et ça donne une pommade vert foncé. Bien sûr, on s'est assuré que la pommade placebo a la même couleur que la pommade henné.
On a demandé aux patients d'appliquer cette préparation tous les soirs sur le moignon en contact avec la prothèse, ceci pendant 2 semaines.
Les résultats, on peut voir des améliorations significatives pour :
- L'œdème, donc le gonflement du moignon à cause de l'irritation
- Les démangeaisons
- L'affinement de la peau
- Et la douleur
J'ai pu voir le détail des résultats, donc les chiffres et les tendances, et ça me semble effectivement assez encourageant. Par exemple, dans le groupe henné, pour la douleur, sur 37 personnes, on a 16 personnes qui ressentent des améliorations sur 37. Vous allez me dire, c'est loin d'être parfait. Oui, mais dans le groupe placebo, on a 0 personnes qui ressentent des améliorations sur 37. Eh oui, ça fait une grosse différence.
Il faut tout de même noter un petit point inquiétant : un paramètre s'est aggravé avec le henné, et d'une manière très significative, c'est la rougeur de la peau.
Ce point-là est assez comique, je trouve. Car on mesure la rougeur de la peau, on place les résultats dans des tables d'une manière très scientifique, comme il se doit. On voit que la tendance est mauvaise. Et puis dans la conclusion, les chercheurs nous disent "ben oui, évidemment que la rougeur augmente, c'est tout à fait attendu vu que le henné change la coloration de la peau". Bon, du coup, pas d'inquiétude à avoir de ce côté-là.
Donc le henné, cette poudre qui est de plus en plus connue aujourd'hui car on l'utilise pour les teintures, aurait une utilité pour les dermatites de contact.
Un point que j'aimerais vous faire passer, c'est que ce type de préparation, c'est relativement simple à faire, même à la maison. C'est ce genre de choses que je vous explique dans mon programme "Fabrication de produits à base de plantes". Ici, on fait d'abord une teinture. Ça, c'est pas compliqué. Et si on n'a pas d'alcool à 70° ? Pas de problème, on utilise un rhum à 55° que l'on trouve dans le commerce. Ça va déjà donner un liquide bien concentré. Ensuite, on peut le diluer, par exemple, dans un gel d'aloe vera, ou dans un gel neutre. Ici on utiliserait un pourcentage un peu plus élevé avec la teinture parce que c'est moins concentré qu'un extrait sec, peut-être 5% du mélange, en testant d'abord sur une petite surface. Attention, bien évidemment, ça risque de tacher.
Précision importante : la plupart des hennés vendus en grandes surface ou en magasin sont soit des mélanges avec d'autres plantes (pour obtenir différentes teintes) soit ils contiennent des sels métalliques (indiqués « sodium picramate ») ou du p-phénylènediamine (PPD) qui peuvent être allergènes, toxiques ou dangereux pour la santé. Il faut donc utiliser un henné pur (Lawsonia inermis) à 100%.
Voilà, je vais m'arrêter ici pour cet épisode. Je vous rappelle que le but de cette série "Brève des Herbes" n'est pas de vous apporter des stratégies validées par l'expérience. Je ne peux pas vous dire si une pommade à base de henné est efficace ou pas, ce n'est pas une préparation que j'ai déjà conseillée.
Mais ça nous donne des idées, ça nous permet de constamment renouveler nos méthodes, de garder notre boite à outils la plus riche possible. Ou tout simplement d'ignorer car la plante ou la préparation ne nous convient pas, c'est tout bon aussi. Mais en ce qui me concerne, je préfère prendre connaissance puis décider d'ignorer plutôt que de passer à côté de quelque chose d'utile et d'efficace.
Merci d'être là, à très bientôt pour un prochain épisode !
Achillée & candidose vulvaire, Henné & dermatites : références
Zakeri S, Esmaeilzadeh S, Gorji N, Memariani Z, Moeini R, Bijani A. The effect of Achillea Millefolium L. on vulvovaginal candidiasis compared with clotrimazole: A randomized controlled trial. Complement Ther Med. 2020 Aug;52:102483. doi: 10.1016/j.ctim.2020.102483. Epub 2020 Jun 10. PMID: 32951733.
Niazi M, Mehrabani M, Namazi MR, Salmanpour M, Heydari M, Karami MM, Parvizi MM, Fatemi I, Mehrbani M. Efficacy of a topical formulation of henna (Lawsonia inermis L.) in contact dermatitis in patients using prosthesis: A double-blind randomized placebo-controlled clinical trial. Complement Ther Med. 2020 Mar;49:102316. doi: 10.1016/j.ctim.2020.102316. Epub 2020 Jan 15. PMID: 32147071.
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Um abd dit
bonjour..
en Algérie le henné est utilisé comme remède contre la dermatite au niveau des doigts et des orteils et ce depuis longtemps elle est ts simplement mélangé ade ll'eau pr en faire une pâte et utilisé autour des zones concernées ensuite qu on enroule dodu coton et on garde sa tte la nuit le matin c sec on enlève ou peut-être un humide on renouvele jusqu'à guérison
sabine dit
bonjour Um abd
merci pour votre témoignage 🙂
HERVE GOURIOU dit
Bonjour, j'écarte les pseudo hémoroîdes du Papa de Christophe, car çà n'est pas notre problème, en tout cas pas le mien... Quant au livre de Rika Zaraï " Ma médecine naturelle" je m'en souviens très bien et en voulait autant à la chanteuse car elle était quand même quelque peu ridicule sur les plateaux télé mais j'en voulais surtout à tous ces imbéciles de commentateurs et présentateurs qui la tournait vraiment en ridicule et par là, également les remèdes et médicamentations par les plantes que j'utilisais déjà... Tout ce qui comptait c'était de s'esclaffer en parlant avec maints détails caricaturaux, des fesses (opulentes) de l'actrice baignant dans une cuvette d'eau chaude... J'utilisais déjà à cette époque, diverses plantes sous formes homéopathique ou d'autres formulations (gélules, teintures, ampoules, sachets à infuser etc...) que j'achetai toutes prêtes dans des boutiques de produits naturels ou dans certaines pharmacies (car il y en avait et même plus que de nos jours dont les pharmaciens prônaient, aux risques de subir les courroux et les Lois scélérates de l'Ordre tout puissant des Pharmaciens, qui pratiquait une véritable chasse aux sorcières avec condamnations juridiques emprisonnements et pertes de leurs licences de pharmaciens, (et dont Rika Zaraï a été une de leurs victimes pour pratiques illégales de la médecines etc...)... Christophe Bernard n'existait pas encore, tout au moins en tant que Guide pour bien comprendre les pratiques du monde des Plantes Médicinales et leurs limites et surtout leurs bienfaits... Je regardais donc le Saint Christophe de mon porte-clé de contact de voiture et je partais rassuré sur la route... jusqu'au jour où j'ai fait la fabuleuse découverte de ma vie et rencontré le Saint Christophe que l'on connait et qui, comme l'autre, nous rassure sur les chemins de nos vies !...
Pascale de Rotrou dit
Apres plusieurs années de teinture de cheveux au henné, j'ai eu des forts maux de coeur lors des lavages de mes cheveux. L'odeur m'était devenue insupportable. J'ai dû avoir un traitement chez le coiffeur pour enlever le henné.
Autre sujet, je souffre de dermatites depuis de nombreuses années, et j'ai essayé récemment le savon d'Alep à 40% d'huile de baie de Laurier. Les démangeaisons disparaissent au bout de quelques jours. J"arrête ce savon, reprend un savon a l'huile d'olive pure, et quand les démangeaisons réapparaissent je reprends le savon d'Alep. J'ai fait plusieurs allers et retour depuis plusieurs mois et il semble qu'il y ait une bonne corrélation pour le moment. Au Musée du Savon de Saïda au Liban, il m'avait été dit que ce savon ne devait pas être utilisé s' il n'y avait pas de problèmes de peau. Je suis vos emission avec beaucoup d'intérêt et je vous suis très reconnaissante de nous offrir des emissions de qualité.
Ann dit
mon Dieu que j'aime lire ces articles ! je ne m'en lasse pas, c'est telllllllement intéressant . Merci beaucoup Christophe, pour faire toutes ces recherches pour nous en apprendre toujours plus à chaque fois