Formules d’antan : énurésie (Jean Valnet) : (abonnez-vous au podcast ici)
Je ne sais pas si ça vous arrive de sortir de vieux ouvrages sur les plantes médicinales de votre bibliothèque, de les feuilleter d’une manière un peu arbitraire, de prendre une page au hasard, un chapitre, et de voir ce qu’il renferme. De vous imprégner de toute cette expérience du passé. Moi j’aime beaucoup faire ça, j’apprends toujours plein de choses.
Souvent, on va tomber sur des mélanges, des formules, des manières de combiner les plantes que l’on ne comprend pas. On ne voit pas la logique. Et j’ai toujours l’habitude de dire – je ne suis pas dans la tête de l’auteur, souvent l’auteur n’est plus de ce monde, donc je ne peux pas vraiment comprendre pourquoi il fait ces suggestions.
Mais tout de suite après, je me reprends et je me dis… c’est une excellente occasion pour mettre en pratique nos connaissances. Et si on prenait quelques-unes de ces vieilles formules et qu’on se grillait quelques neurones dessus. Et si on essayait de les expliquer, avec nos connaissances d’aujourd’hui, même si ce n’est pas parfait. En tout cas c’est un bon exercice.
C’est ce que je vais faire avec vous. Je ne sais pas si vous allez trouver ça intéressant, vous me direz. Ça va être beaucoup de spéculations bien sûr. Car au final, je ne sais pas vraiment pourquoi l’auteur a combiné telle ou telle plante. Je vais essayer de deviner, d’extrapoler, de jouer au détective. Mais je ne pourrai pas avoir de certitudes.
L’ouvrage que j’ai sélectionné aujourd’hui, je vous en parle très souvent, c’est le Valnet – « La Phytothérapie ». J’ai l’habitude de dire que le Valnet, c’est un ouvrage simple en apparence. On a les plantes, les grammages, point. Mais c’est l’un des livres les plus compliqués à vraiment comprendre car Valnet ne nous donne pas les clés d’interprétation. Il ne nous dit pas pourquoi il donne ces conseils. J’ai aussi choisi cet ouvrage car il n’est pas trop vieux non plus, et on ne retrouve pas trop de plantes délicates à utiliser. Et de toute manière je n’ai pas choisi de mélanges délicats à manipuler.
Avant de démarrer, je vous rappelle deux choses importantes. Tout d’abord, je ne suis pas médecin, je ne suis pas pharmacien, je ne suis pas professionnel de la santé. Je suis là pour partager deux ou trois petites choses que je pense avoir comprises au sujet des plantes médicinales. Mais ceci ne remplace absolument pas un suivi médical, et n’a pas vocation d’être diagnostic ou prescription ou autre acte médical. Et le dernier point, pour vous inscrire à ma lettre d’information gratuite, recevoir le petit livret cadeau, le lien se trouve sous cet épisode.
Ceci dit, on démarre.
Mélange pour énurésie
Le mélange que j’ai choisi, c’est pour l’énurésie. Donc le pipi au lit. Ici on va supposer que l’enfant a déjà un certain âge et que la situation est considéré comme problématique, par exemple l’enfant ne veut plus aller dormir chez les amis ou ne veux pas partir en camp de vacances, etc.
Nous avons :
– Millepertuis (Hypericum perforatum), 10 g (et on parle ici de quantités de plantes sèches – lorsque ce n’est pas mentionné par l’ouvrage, c’est du grammage de plante sèche)
– Millefeuille, donc Achillée millefeuille (Achillea millefolium), 10 g
– Genévrier (Juniperus communis), les cônes, qu’on appelle aussi les baies de genièvre, 10 g
– Renouée, et ici il faut comprendre Renouée des oiseaux (Polygonum aviculare), 20 g
– Et pour finir, Potentille, et ici il faut comprendre Potentille ansérine (Potentilla anserina), 30 g
Le mélange est pris sous forme de décoction à raison de 2 tasses par jour. Valnet ne nous donne pas les quantités du mélange par tasse, mais en général, si on suit les principes de l’herboristerie populaire, on dira que c’est, en gros, 1 cuillère à soupe du mélange par tasse.
OK, donc 5 plantes, je pense que vous connaissez certaines comme le millepertuis, l’achillée millefeuille, le genévrier, et d’autres peut-être un peu moins, comme la renouée des oiseaux ou la potentille ansérine. Mais sachez qu’elles sont toutes communes de nos campagnes et en général disponibles dans de nombreuses herboristeries.
Pourquoi ce choix ? Pourquoi est-ce que Valnet a choisi ces plantes ? Et pourquoi dans ces proportions ?
Envoie les tanins !
On démarre avec la plus forte proportion, la potentille ansérine qui représente 37,5 % du mélange si mes calculs sont bons.
La potentille est surtout connue pour sa forte concentration en tanins. Eh oui, elle appartient à la grande famille des rosacées, et ça, ça nous aiguille. Car c’est une famille très riche en tanins. On pense qu’elle peut en contenir jusqu’à 10% en poids sec, ce qui est assez significatif dans le monde des plantes. Ces tanins agissent d’une manière très particulière sur les muqueuses. Ils ont un effet qu’on appelle « tonique » sur des muqueuses qui sont un peu lâches, qui manquent d’élasticité, de solidité.
Pour le système urinaire, on pourrait voir la problématique d’énurésie comme une problématique de muqueuses, de tuyaux, de sphincters qui ne font pas très bien leur travail, qui se relâchent un petit peu trop pendant la nuit. Donc là, on va les tanner un peu, les resserrer. Je pense que vous voyez la logique.
Ensuite, la renouée des oiseaux, qui représente 25% du mélange. Là ça se complique un peu, car on a une plante qui contient un peu de tanins, des mucilages, des flavonoïdes, des minéraux. Donc elle est un peu moins unidimensionnelle que la potentille pour nous qui aimons bien ranger les choses dans des tiroirs. La minéralisation, je vais en reparler un peu plus tard car, c’est un point important. Et ici, on va noter que la renouée contient de la silice, là encore j’y reviendrai.
Du coup, basé sur les constituants de la renouée, on se dit… ok, on a des tanins qui vont venir probablement renforcer l’action des tanins de la potentille ansérine, car on a de nombreux types de tanins en fonction des plantes, donc ils peuvent se compléter. Et pour les minéraux, on y reviendra un peu plus tard.

Diurèse pour énurésie ? C’est pas bizarre ?
Ensuite, on voit que la renouée à une action diurétique… ça c’est intéressant car on se dit pourquoi voudrait-on faire uriner cette personne qui a déjà du mal à se retenir pendant la nuit ? On y reviendra, vous verrez, il y a une logique.
Plante suivante, le genévrier avec ses cônes, les petites boules noires que vous trouvez dans la choucroute. Il est connu pour pas mal de choses, plante digestive, plante anti-inflammatoire articulaire. Mais je pense savoir pourquoi Valnet l’a choisi ici. Car il est très diurétique. Donc à ce stade, parlons de l’effet diurétique pour l’énurésie.
Si vous avez une personne qui fait pipi au lit, vous allez vouloir contrebalancer la tendance en forçant un peu le pipi pendant la journée. Ne serait-il pas judicieux de s’assurer que la vessie soit la plus vide possible avant la nuit ? Du coup, cela suppose que le mélange sera pris dans la journée et pas le soir, ça c’est un point important. Valnet ne mentionne pas ceci, comme je vous disais, il ne nous donne que très peu de détails dans ce livre. Mais en pratique, c’est ce qu’on va faire. Plutôt une prise le matin et peut-être en milieu ou fin d’après-midi, pas plus tard. Et on va idéalement tester pendant une période de vacances pour voir ce que ça donne.
OK, donc on s’est trouvé une logique pour le genévrier et pour la renouée, basé sur leurs propriétés diurétiques, et au passage, ça nous a fait réfléchir à quand prendre la tisane dans la journée.

Enurésie : apaiser les nerfs (de l’enfant ou des parents ?)
Il nous reste 2 plantes à parcourir. Commençons par la plus simple, le millepertuis.
Pourquoi le millepertuis ici ? Si vous avez déjà accompagné un enfant qui a peut-être 10 ou 11 ans et qui fait encore pipi au lit et que vous connaissez un peu le millepertuis, pas besoin de vous faire un dessin. Il existe un stress dans ce foyer. L’enfant a probablement honte, il appréhende encore une nouvelle nuit pendant laquelle il va tremper les draps. Les parents en ont marre, ils ont essayé différentes méthodes, certaines moins judicieuses que d’autres en termes d’encouragements ou à l’inverse de pseudo-humiliation. Et attention, mon but ici n’est pas de juger, juste de clairement poser sur la table le point suivant : y a un stress évident !
Le millepertuis, eh bien, il nous ramène un peu de soleil dans ces situations tendues. Il a des propriétés relaxantes, anxiolytiques, antidépressives, il induit un meilleur sommeil. Donc globalement, le choix nous parait clair ici.

Circulez y a rien à voir
Et on termine par l’achillée millefeuille. Alors l’achillée, c’est une de ces plantes qui peut faire tellement de choses qu’on a un peu du mal à la positionner au départ. On va essayer de piocher 2 ou 3 propriétés qui nous interpellent. Diurétique, on en a déjà parlé. Mais ici, moi ce qui m’interpelle, c’est sa capacité à faire circuler, et on parle à la fois de circulation artérielle et sanguine.
C’est une grande plante décongestionnante, donc qui s’assure qu’il n’y a pas trop de stase sanguine à un endroit particulier. Est-ce que l’énurésie est accompagnée de congestion abdominale, de congestion du petit bassin ? C’est possible. Et dans ce contexte, l’achillée fera circuler, en s’assurant au passage que la zone est mieux alimentée et drainée.

Résumé stratégie énurésie
Donc au final, dans ce mélange, on a agi :
– Sur la tonicité des muqueuses, des tubes, des sphincters ;
– Sur l’évacuation des liquides pendant la journée pour s’assurer que le soir, la vessie soit soulagée et pas sous pression ;
– Sur la circulation, la décongestion du petit bassin ;
– Et sur le système nerveux.
Autres informations données par Valnet
Après le mélange, dans le livre, Valnet donne 2 informations très brèves. Mais très importantes. Et vu qu’exposées en seulement quelques mots, on aurait tendance à passer par-dessus et se concentrer uniquement sur le mélange. Mais ça serait une erreur.
D’abord, il nous dit : reminéralisants. Juste 1 mot ! Ce qu’il veut dire ici, c’est rajouter des plantes riches en minéraux : calcium, magnésium, potassium, silicium. Pourquoi ? Eh bien d’abord car ces minéraux sont essentiels pour une bonne santé du système nerveux. Donc on retombe sur cet objectif de stabiliser l’état des nerfs.
Et ensuite car ils sont ce qu’on appelle « restructurant », c’est-à-dire qu’ils permettent la construction de tissus de qualité. Le silicium en particulier est essentiel pour construire du collagène, pour s’assurer que les muqueuses, les tubes, les vessies sont solides. Et ça, c’est le point que je vous avais donné il y a quelques minutes sur la renouée, je vous avais dit qu’elle est riche en minéraux, silicium en particulier. Eh bien nous y voila, restructurer l’appareil urinaire s’il y a manque de minéraux.
Du coup, si on pouvait rajouter un petit quelque chose du style poudre de feuilles d’ortie, très riche en minéraux, pourquoi pas : une petite cuillère à café dans une compote, par exemple.
Et la dernière information qui ne concerne pas les plantes, là encore lâché juste brièvement, vite fait, en passant… j’adore… : « et bonne atmosphère familiale » ! Vous pouvez vous imaginer que là, on a tout un travail sur l’énurésie qui est très certainement hors contexte des plantes. Que les parents et l’enfant abordent la situation d’une autre manière, sans culpabiliser, etc.
Enurésie : mes conclusions
Mes conclusions de tout ceci : waouh ! Quelle finesse. Valnet nous donne un mélange générique pour l’énurésie. Il ne connait pas la personne. Basé sur son évaluation de la personne, il aurait fort probablement ajusté ce mélange. Mais là, déjà, pour une énurésie générique, c’est super bien réfléchi avec un travail sur des axes multiples.
Bon, d’un autre côté, c’est Valnet, hein, donc on sait très bien qu’il ne va pas nous pondre un truc au hasard. Voilà. Valnet, c’est Valnet. C’est un peu notre Cyril Lignac des plantes médicinales. Et je ne vous dis absolument pas ça car j’ai une forte addiction au chocolat, du tout.
En tout cas, ce genre de petit exercice, j’adore ça. Et désolé si je vous ai entrainé dans mon petit délire de geek des plantes, j’espère juste avoir réveillé en vous l’esprit curieux, de détective, un peu joueur aussi, qui a envie d’ouvrir la boite pour voir ce qui se trouve à l’intérieur.
En tout cas, si vous voulez comprendre la pratique les bonnes herbes au fil du temps, ces vieux bouquins vous donneront un très bon cahier d’exercice, et surtout, surtout, énormément de fil à retordre. Parce que je peux vous dire que j’ai sélectionné aujourd’hui le mélange que je suis plus ou moins arrivé à comprendre.
Mais il y en a plein d’autres, si on pouvait afficher un énorme point d’interrogation sur ma tête, ça serait un bon reflet de la situation. Le mélange d’aujourd’hui, c’est à peu près 1/4 d’une seule page des 80 pages du formulaire du livre, c’est-à-dire la partie du livre qui nous donne une liste de mélanges pour différentes situations.
En tout cas, cet art de faire des mélanges, de construire un programme, ce qu’on appelle la formulation, je vous en parle dans mon programme « Introduction à la pratique de l’herbalisme« , pour les passionnés qui veulent aller plus loin.
Merci d’être là, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode.
24 réponses
Article intéressant sur l’enuresie des enfants mais un article sur les mictions trop fréquentes des personnes âgées serait aussi très utile. Merci pour votre réponse et pour tout votre travail d’information.
Bonjour Marie
La demande est transmise 🙂
En tout cas merci pour de diffuser cette excellente idée méthode pédagogique d’entrainement à l’analyse fine des association.
C’est une excellente base de travail pour approfondir ses connaissances pour tous les amis curieux et passionnés de santé par les plantes.
Très intéressant cet exercice que je pratique depuis des années avec les vertus des plantes mais aussi des fruits et des légumes qui fot des petits miracles de chimie.
Mon interprétation pour les plantes diurétiques est un peu différente de la vôtre mais je pense que ça se complète. Vous me direz :
J’ai souvent utilisé Busserolle, génévrier et pissenlit en complément, dans des jus reminéralisants, ce qui corrobore bien votre explication, mais, l’association des JUS + plantes, d’après moi, vont détoxifier en reminéralisant, et, dans le cas de l’énurésie, il y a une bonne dose de toxémie, qui engendre et est également accentuée par la tension nerveuse.
Cercle vicieux. Donc faire baisser la toxémie avec plantes drainantes est important.
En tout cas, ces analyse sont un excellent exercice.
Merci beaucoup pour cette vidéo. Intéressant de voir disséquer la formule d’un autre. Serait-il possible de savoir quelle plante vous utiliseriez, vous, Sabine et Christophe, pour l’énurésie ?
bonjour Estelle
je n’ai jamais été confrontée à ce problème, mais je pense que je testerai en plus du mélange de Valnet , le cône de cyprès https://www.altheaprovence.com/cypres-toujours-vert-bienfaits-pour-la-circulation/
Bonsoir Christophe… puisque vous nous imposez des devoirs de vacances (comme au bon temps d’antan… ), effectivement j’ai toujours beaucoup aimé les formules qui essaiment un peu partout les livres du Docteur Valnet, qu’ils soient de phytothérapie ou d’aromathérapie, ainsi que toutes les formules regroupées, en fin de livres, en un Chapitre entier (V) d’une centaine de pages intitulé Formulaire … J’en ai essayé plusieurs mais il me manque toujours un ingrédient !… Mais surtout ne me demandez pas pourquoi j’ai utilisé telles ou telles plantes avec un grammage précis, plutôt que telles autres, je ne possède pas votre art de Médecin Légiste pour disséquer les composants et leurs actions en fonction des soins à apporter à un patient. D’ailleurs, avec cette canicule j’aurai trop peur de risquer un problème avec mes neurones… Toutefois je vous concède que vous m’avez beaucoup passionné en détaillant les actions de chacune des plantes de votre exemple qui entrent en interactions entre elles tout en étant dirigée dans un but unique de soigner l’énurésie… Vraiment Bravo au Docteur Valnet ainsi qu’à Vous pour avoir jonglé et démontré les pourquois et les buts et la finalité de la Formule… Ce que j’ai compris c’est qu’entre Grands Maitres de la Médecine ou des Plantes Médicinales, vous vous comprenez et êtes sur une même longueur d’ondes, au-dessus des moyennes !…
Quand j’étais enfant je faisais pipi au lit régulièrement au moins jusqu’à l’âge de 12-13 ans, c’était assez traumatisant car ma mère en avait assez de changer les draps et je me prenais une fessée à chaque fois. Et puis évidemment je ne pouvais pas aller chez les amies pendant le weekend. Mon fils avait le même problème, à l’age de 10 ans il faisait encore pipi au lit. J’allais régulièrement chez un chiropracteur (j’habite aux USA) car j’avais des problèmes de dos et j’en ai parlé au docteur qui m’a dit qu’il pouvait régler le problème, il suffisait d’un ajustement du bassin, chose qu’il a faite et après ça mon fils n’a plus jamais fait pipi au lit. Il ne savait même pas que son ajustement était pour ça. Il a 33 ans maintenant peut-être je devrais lui dire!!!! Je me demandais toujours si c’était une coincidence mais récemment j’ai découvert un nouveau chiropracteur spécialisé dans les enfants et je lui ai demandé si c’était possible de soigner l’énurésie par un ajustement du bassin, il me l’a tout de suite confirmé sans hésitation. Alors voilà. Je ne sais pas si c’est qq chose qui est coincé et qq part et le signal au cerveau de vouloir faire pipi ne fonctionne pas. Ca coïnciderait avec les plantes anti congestion…. Je ne sais pas. Je voulais partager.
bonjour Valérie
merci pour votre témoignage 🙂
Bonjour Christophe et toutes / tous les autres 🙂
C’est une joie de faire cet exercice avec vous !
Nous avons vécu cette situation avec une de nos filles. Avec humilité, je signale qu’après avoir tout essayé, c’est suite à sa Confirmation que la situation s’est régularisée ! Maintenant c’est une jeune fille magnifique qui fait des études de médecine.
Merci pour cette petite enquête fort pertinente. J’en redemande.
Bonnes vacances.
Véronique
Bonjour,
Version Valnet: Bonne analyse. Persister.
Version Christophe: Salut Christophe, merci pour ce partage qui, comme toujours, est excellent.
Quand j’ai lu que vous parliez de Valnet, je me suis levé et ai fait quelques pas jusqu’à ma bibliothèque pour continuer la lecture « Valnet en main ».
Je commence tout doucement à avoir quelques bases en phyto et votre analyse est d’une logique comme je les aimes… J’ai enchaîné les « ha oui », « effectivement », « de fait, c’est évident », même si, il faut l’admettre, ça a été plus d’une fois entre-coupé de l’un ou l’autre « ça, j’y avais pas pensé » ou « ho oui, c’est vrai, il y a ça » et « ha bon ? ».
J’ouvre rarement ce Valnet parce qu’il est justement trop concis. Les infos brutes de décoffrage me font vite décrocher. J’ai besoin d’avoir le pourquoi du comment à coté. Pourtant, le jeu que vous proposez est super intéressant et ça fera sans doutes partie d’une de mes petites occupations lors de mes pauses au boulot.
En tous cas, merci pour tout et continuez comme ça !
Analyse très pertinente comme d’habitude !! Merci pour toutes ces informations inspirantes. Bonnes vacances !
Est-ce que le « mélange de plantes pour l’énurésie du Docteur Valnet » peut être efficacement utilisé en cas d’énurésie suite à un cancer de la prostate traité par hormono-thérapie ? Non… ce n’est pas pour moi, hi, hi, hi… !!! Merci pour votre réponse et bonnes vacances à celles et ceux qui ont la chance de partir.
bonjour Colette
là nous sommes dans une autre approche et réflexion , il y a certainement des choses à mettre en place , et nous ne pouvons faire de conseil personnalisé
Waouh! Quelle finesse! Merci à Christophe. Je serai très heureuse d’avoir d’autres investigations pareilles. Je vous souhaite un bel été
Bonjour,
Je n’ai pas reçu votre mail en réponse à mon inscription.
bonjour Louise
avez vous regardé dans vos spams ?
Nous avons regardé, vous êtes abonnée et recevez la new’s letter , que vous manque t-il?
très intéressant ce décorticage j’aime beaucoup même si je ne suis pas concernée par l’énurésie, les enfants de mon entourage sont encore petit mais n’ont pas ce problème
j’ai hâte de lire d’autres articles de ce genre !
Merci Christophe pour ce travail de détective, que j’aime faire également quand j’en ai le temps, surtout sur ce sujet qui touche ma fille de 12 ans. Cela devient compliqué lors des camps où lorsqu’elle est invitée chez les copines. Je vais donc m’atteler à récolter l’achillée (j’en ai plein le jardin) et le millepertuis dès demain pour les faire sécher. Je commanderai le reste en herboristerie. Effectivement, nous avons à peu près tout essayer (je crois) mais rien n’y a fait…
Hâte de voir si cela aura un effet positif sur elle. J’espère que je pourrais en discuter avec vous le 12.08 à Morgins. Au plaisir !
Geek de Christophe Bernard et des plantes 😉 ha ha
Bonjour Sophie !
Je me permets de vous répondre car j’ai eu ce souci d’énurésie longtemps avec mon fils aîné. Il s’avère que j’avais oublié une dimension : le décodage biologique…. Les causes profondes. En MTC les reins sont liés aux peurs (je ne l’ai su que bien après évidemment) : mon fils avait peur de son géniteur, qui était assez caractériel (et pervers narcissique, j’ai su plus tard la définition de ce manipulateur). Le fait est que lorsque j’ai eu les c… (si on peut dire) de partir avec mes 3 enfants sous le bras, le problème s’est arrêté net ! il était en sécurité….
Sinon vous pouvez aussi y voir plus clair avec « le Martel » qui est un livre de décodage biologique qui s’intitule « dictionnaire des malaises et maladies », qui s’avère souvent bien juste quant aux causes….
Merci beaucoup pour cette nouvelle vidéo, Christophe ! Je trouve ce format très intéressant car ça permet de bien approfondir et de creuser encore la magie infinie des plantes. Bien sûr c’est mieux quand vous nous ouvrez le chemin pour mieux comprendre 😉