Souci
(Calendula officinalis)
Lorsqu’on me demande quelle est la première plante médicinale que l’on devrait introduire au jardin, je réponds sans hésiter le souci. Lorsque l’on prend en compte valeur esthétique, médicinale et facilité d’entretien, le souci est dur à battre. Je vous propose sa fiche complète ici, accompagnée d’une vidéo.
Notez que son cousin sauvage, le souci des prés (Calendula arvensis) aux petites fleurs jaunes orangées, peut être utilisé d’une manière interchangeable. Je vous propose des photos de C. arvensis plus bas.
Mais d’abord, une petite vidéo…
Nom commun : Souci, souci des jardins, souci officinal, calendule
Nom latin : Calendula officinalis
Famille : Asteraceae
Constituants :
- Triterpènes (particulièrement abondants) : alpha et béta-amyrine, arnidiol, faradiol, ursadiol, etc.
- Flavonoïdes (0,3 à 1,5%) : quercétine, isorhamnétine, rutine, etc.
- Acides-phénols
- Caroténoïdes : lycopène en particulier mais aussi lutéine, etc.
- Coumarines
- Saponosides (entre 2 et 10% selon la variété et l’époque de récolte)
- Polysaccharides
- Huile essentielle en faible quantité (2 à 3 ml par kg)
Goût :
- Résineux
- Amer
- Douceâtre
Energétique :
- Réchauffante
- Asséchante
Graines de souci
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Utilisation du souci
Régénérateur de la peau
Les petits problèmes de peau arrivent fréquemment : coupure, griffure, éraflure, brûlure, piqûre d’insecte, morsure, etc. Le souci n’a pas son égal pour ces situations car il agit en 3 temps :
- Il désinfecte, son action est à la fois antibactérienne (Parente, 2012) et antifongique (Efstratiou, 2012).
- Il calme l’inflammation (Preethi, 2009)
- Il stimule la régénération cellulaire.
Ce troisième point est particulièrement intéressant. Alors que de nombreuses médicinales se contentent de désinfecter, le souci permet à notre corps de fabriquer plus de tissus, et des tissus de meilleure qualité afin de rebâtir la zone endommagée. Il permet aux fibroblastes de fabriquer du collagène et des protéines de construction d’une manière plus rapide (Parente, 2012).
Cette propriété s’applique à tout type de tissu. Prenons l’exemple d’un tendon. Une étude démontre qu’une crème au souci augmente non seulement la concentration de collagène et d’autres protéines constitutionnelles dans un tendon d’Achille endommagé, mais aussi l’organisation du collagène (Aro, 2015). Grâce au souci, les tissus sont mieux structurés pendant la phase de réparation.
Comme démontré par cette étude, le souci peut donc agir sur les tissus localisés sous la peau lors d’un choc ou d’une contusion, et peut très bien s’associer à des plantes comme la consoude afin de consolider os, cartilage, nerfs, tendons, etc.
Dans les cas de plaie, le souci est particulièrement indiqué lorsqu’il y a production de pus (ref : Wood), la plante va empêcher l’infection et l’inflammation de s’étendre et va diminuer la douleur. Elle va aussi stimuler l’évacuation des déchets infectieux au travers du système lymphatique (voir plus bas).
Dans les cas de problèmes chroniques de type eczéma ou psoriasis, le souci est efficace mais il doit être utilisé sur le long terme, tous les jours en application externe, et en association à d’autres mesures en interne pour aller à la source du problème.
Pour tout problème de peau, le souci s’associe bien au plantain et/ou au millepertuis. Pour les problèmes de tissu sous-jacent, le souci s’associe bien à la consoude et/ou à l’arnica.
C’est une plante à avoir à la maison sous 2 formes : la teinture et le macérat huileux.
A l’extérieur, elle fournit un excellent topique pour le pansement des plaies, des engelures ulcérées, des brûlures dont elle hâte la cicatrisation.
Dr. Henry Leclerc
Régénérateur des muqueuses
Ce que le souci fait sur la peau, à l’extérieur du corps, il le fait aussi sur les muqueuses, à l’intérieur du corps. Pensez au souci pour tout problème de muqueuse abimée et ulcérée :
- Système digestif et respiratoire :
- Autres muqueuses :
- Vaginales (infections bactériennes ou fongiques, irritations)
- Oculaires
- Etc.
Là encore, le souci va désinfecter la zone, calmer l’inflammation et stimuler la régénération cellulaire. Une action 3 en 1 qui fait toute son efficacité. On va utiliser une teinture diluée pour tous ces cas, sauf pour les aphtes où l’on peut directement tamponner la teinture pure à l’aide d’un coton tige.
Afin de soulager ces zones abimées, mieux vaut prendre de petites quantités de souci plusieurs fois dans la journée plutôt qu’une grande quantité d’un seul coup. Pour ces applications, le souci s’associe bien au plantain et/ou à la racine de réglisse.
Stimulant lymphatique
Lorsque l’on combat une infection, les ganglions lymphatiques peuvent être enflés, cela indique que notre système immunitaire est très occupé à combattre un virus ou une bactérie. Ils peuvent devenir gros et douloureux. Et c’est dans ce contexte que le souci peut aider à faire circuler les choses, à faciliter l’évacuation.
La circulation lymphatique est aussi essentielle pour aider une plaie à se résoudre. En effet, le système immunitaire qui est responsable de la fonction de nettoyage a besoin d’évacuer les déchets au travers du système lymphatique. Le souci assure qu’il n’y a pas de bouchons sur cette autoroute secondaire (la primaire étant la circulation sanguine).
Pour cette application, le souci s’associe très bien à la racine d’échinacée qui est, elle aussi, un excellent stimulant du système lymphatique.
Varices et retour veineux
Maria Treben nous a vanté les mérites d’un onguent au souci pour les problèmes de retour veineux. Le souci, au travers de ses flavonoïdes, assure une protection du tissu des veines et assure une stabilisation du problème. De plus, la présence de coumarines permet une meilleure circulation. Le souci est particulièrement indiqué lorsqu’il y a présence de varices visibles ou de varicosités, appliqué sous forme d’onguent.
Emménagogue
Le souci stimule le flux sanguin vers l’utérus afin de lui redonner sa fonction. On retrouve cette indication chez Leclerc et Cazin, des médecins pouvant se vanter d’une longue expérience de terrain.
Cette action permet de rétablir les règles lorsqu’elles ont été supprimé, ce qui place le souci dans la même catégorie que l’armoise commune, qui dans mon humble avis est plus efficace que le souci pour ce contexte bien précis. On peut bien sûr combiner les deux.
Diaphorétique
Le souci stimule l’ouverture des pores de la peau. Il facilite donc les échanges de chaleur pendant les fièvres, le mécanisme de transpiration étant essentiel pour garder la température interne sous contrôle. Il peut s’associer à la fleur de sureau (Sambucus nigra) ou aux sommités fleuries d’achillée millefeuille (Achillea millefolium).
Leclerc explique qu’il peut être substitué à la bourrache (Borrago officinalis), une autre diaphorétique classique.
Autre
- Les fleurs macérées dans le vinaigre peuvent faire disparaitre les verrues.
- La plante, comme beaucoup d’autres médicinales, est diurétique.
Précautions et contrindications
Il peut y avoir une réaction allergique chez la personne allergique aux astéracées. Ceci est rare. A part ceci, aucune précaution particulière connue.
Préparation du souci
Parties utilisées
Certains ne ramassent que les pétales orangés. Si c’est votre cas, vous passez à coté de nombreux constituants essentiels. Afin de pleinement bénéficier des propriétés du souci, cueillez les capitules entiers, réceptacle vert et sépales inclus. Ce réceptacle collant est riche en terpènes qui sont responsable d’une grande partie des propriétés du souci.
Coupez le capitule entier et faites sécher à plat sur une grille dans un endroit ombragé et bien ventilé. Le séchage est relativement long ce qui est normal, la fleur est grosse et épaisse. Ecrasez le coeur de plusieurs fleurs afin de vous assurer qu’il soit bien sec. En effet, très souvent, le coeur reste humide, ce qui peut entrainer une pourriture de la fleur lorsque vous la passez en stockage.
Gardez vos fleurs de souci dans des sacs en papier ou s’ils sont bien séchés dans un bocal. Notez que l’exposition à la lumière leur feront perdre leur belle couleur orangée (destruction des caroténoïdes et donc perte d’une partie des propriétés).
Formes utilisées
- Teinture
- Teinture des fleurs fraîches au taux de 1:2 avec de l’alcool à 90° (la meilleure préparation).
- Teinture des fleurs sèches au 1:5, alcool à 65° (taux d’alcool élevé car présence de terpènes).
- Infusion
- Possible mais déconseillée car certains composants ne sont pas solubles dans l’eau. Ce n’est pas une préparation optimale.
- Macérat huileux
- L’une des meilleures préparations que je connaisse, tellement polyvalente, essentielle dans la pharmacie familiale. A partir du macérat, vous pouvez fabriquer un onguent ou une crème.
- Leclerc donne la recette suivante pour l’eczéma squameux et l’impétigo
- Teinture de souci : 5 g
- Oxyde de zinc, lanoline et vaseline à quantités égales pour obtenir 10 g
- Mélanger et appliquer un peu de pâte
- Fournier donne la recette de pommade suivante :
- 4 à 6 g de suc frais (à l’extracteur de jus) mêlé à du beurre (600 g) ou de la graisse.
- Cataplasme
- De la fleur fraîche écrasée au pilon ou de la fleur sèche imbibée avec un peu d’eau chaude.
Doses
- Teinture
- 5 à 30 gouttes jusqu’à 4 fois par jour dans un peu d’eau (ref : Moore)
- 30 gouttes 3 fois par jour dans un peu d’eau (ref : Corjon)
- 1 à 4 ml 3 fois par jour (ref : Hoffmann)
- 2 à 4 g par jour (ref : Valnet)
- Infusion
- 1 cuillère à dessert dans une tasse d’eau bouillante. Infuser 10 minutes. Une tasse avant les repas. Décoction 30 g par litre (feuilles et fleurs). Ref : Valnet.
- 5 g de fleurs par tasse (sudorifique). Ref : Fournier.
- 1 à 2 g de fleurs par tasse (dépuratif et laxatif). Ref : Fournier.
- 20 g par litre à la dose d’un litre par jour (diurétique). Ref : Fournier.
- Macérat huileux, onguent, crème, cataplasme
- Appliqué au besoin, application renouvelée 2 ou 3 fois par jour si nécessaire.
Références
Efstratiou E, Hussain AI, Nigam PS, Moore JE, Ayub MA, Rao JR. Antimicrobial activity of Calendula officinalis petal extracts against fungi, as well as Gram-negative and Gram-positive clinical pathogens. Complement Ther Clin Pract. 2012 Aug;18(3):173-6.
Parente LM, Lino Júnior Rde S, Tresvenzol LM, Vinaud MC, de Paula JR, Paulo NM. Wound Healing and Anti-Inflammatory Effect in Animal Models of Calendula officinalis L. Growing in Brazil. Evid Based Complement Alternat Med. 2012;2012:375671.
Aro AA, Perez MO, Vieira CP, Esquisatto MA, Rodrigues RA, Gomes L, Pimentel ER. Effect of Calendula officinalis cream on achilles tendon healing. Anat Rec (Hoboken). 2015 Feb;298(2):428-35.
Preethi KC, Kuttan G, Kuttan R. Anti-inflammatory activity of flower extract of Calendula officinalis Linn. and its possible mechanism of action. Indian J Exp Biol. 2009 Feb;47(2):113-20.
Moore, Michael, Materia Medica, 2ème Edition
Corjon, Gilles, “Se Soigner Par Les Plantes“, 2015
Hoffmann, David, “Medical Herbalism“, 2003
Valnet, Jean, “La phytothérapie : Se soigner par les plantes“, 2001
Fournier, Paul-Victor, “Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France“, 1947
merci infiniment pour tous ces trésors partagés! ma teinture et macéra huileux de calandula sont prêt, pensez vous que ca peut apaiser les brulures d’estomac de mon frere?Douleurs très frequentes,,avec lenteurs de digestions et bruits sonorent très étranges,comme de gros gargouillis,,riens a signaler lors des examens (il y a maintenant 4 ans,)exceptée cette lenteur de digestion…Que me conseillez vous pour le soulager et l’aider.Je pense notamment a l’argile en plus des plantouilles…MERCI Infiniment!
Bonjour
dans un premier temps pour calmer les brûlures rapidement c’est le gel de guimauve qui est le plus efficace https://www.altheaprovence.com/blog/tendre-est-la-guimauve/
ensuite il va falloir comprendre l’origine de ces brûlures et bâtir un protocole adapté https://www.altheaprovence.com/blog/reflux-gastrique/
https://www.altheaprovence.com/blog/problemes-de-digestion/
Bonjour,
Puis-je utiliser le baume au souci sur une varice pendant ma grossesse et l’allaitement ? (Celle-ci est douloureuse seulement pendant mes grossesses). Y a-t-il une contre indication en cas de grossesse et allaitement car j’allaite toujours mon dernier de 15 mois ?
Merci pour vos conseil
Bonjour Val
oui vous pouvez appliquer sur votre varice, je n’ai pas d’informations contradictoire sur le sujet
Merci !
bonsoir Christophe
pour les aphtes occasionnées par la chimio, vous indiquez la teinture de soucis…
mais ancienne alcoolique, que lui proposer en remplacement..
les aphtes descendes jusque ds l’œsophage…..
merci
Bonjour Eliane,
Dommage pour l’alcool, car tout ce qui est résineux est excellent ici, mais toute résine demande de l’alcool pour l’extraction.
On va passer à des alternatives :
– Plantain lancéolé, feuilles, infusion bien concentrée en bain de bouche puis avaler, quelques gorgées plusieurs fois par jour
– Sauge, idem
– Réglisse, racines, idem (pas si hypertension)
Donc on pourrait imaginer une petite formulation, pour une tasse :
– une pincée feuilles plantain, une pincée feuilles sauge, une petite cuillère à café réglisse poudre. Laisser infuser, filtrer puis laisser déposer la poudre de réglisse au fond de la tasse. Prendre une gorgée régulièrement dans la journée, faire tourner en bouche, avaler.
merci pour vos conseils, je vais lui proposer…..car faible et ne mange rien…..de nouveau sous baxter…
eliane
Bonjour et merci pour toutes ces informations !
Savez vous pourquoi le calendula n’est pas libéré, ou plutôt si, mais uniquement dans les compléments alimentaires ? Il est inscrit à la pharmacopée, qui en a donc le monopole.
Quels sont ses constituants qui font qu’il est interdit à la vente en plante sèche ?
Et sinon, savez vous à quelle date sortira votre prochain livre ?
Vu votre façon d’écrire vos mails, sous forme de récit, vous pourriez aussi écrire un roman qui aurait comme thème les plantes médicinales !
Bonne journée !
Bonjour Noélie
non je ne sais pas pourquoi, je ne pense pas que ce soit lié aux molécules de la plante (mais je n’ai pas vraiment d’informations là-dessus) de plus les complexités administratives sont tellement emberlificotées que difficile d’y retrouver son latin et de comprendre la logique 🙁
le livre est dans les starting blocks ….
Bonjour
Dans son ouvrage Mésségué préconise l’utilisation de jus de feuilles de souci pour préparer une crème, pensez vous que cela soit plus efficace que les fleurs?
Puis je émulsionner une teinture mère de fleurs de soucis et un macérat huileux de feuilles de soucis, est aussi efficace que votre recette de macération avec intermédiare alcoolique?
Merci de votre réponse
Xavier
bonjour Xavier
je trouve que l’idée est intéressante, du coup vous auriez la plante entière (vu que les feuilles ont aussi leurs qualités ) par contre ne mettez que 10% de teinture dans la partie aqueuse, sinon votre crème risque d’avoir un effet desséchant
Merci Christophe pour tout ce savoir que nous découvrons
j’adore l’onguent de soucis (irritations vaginales ou problèmes de peau) et la teinture pas encore beaucoup servie…ça viendra.
pour une personne hospitalisée depuis 15 jours; sans bouger, les irritations de peau commencent tout doucement, je voulais lui proposer l’onguent de soucis ????
merci
Bonjour Eliane
oui tout à fait c’est une bonne idée
Bonjour,
Merci pour votre passion des plantes et le partage de vos connaissances !
Certains thérapeutes déconseillent le souci pendant la grossesse du fait de son action œstrogénique.
Êtes-vous en accord avec cette précaution ?
Merci
Bonjour Sylvia
à ma connaissance le souci (Calendula officinalis ) n’est pas une phyto-oestrogène, avez vous des informations sérieuses sur ce sujet?
Bonjour,
Mon pied de souci a subit une attaque d’oïdium à cause des récents orages. Je l’ai traité avec une décoction d’ail qui a fonctionné sur mon oseille mais pas trop sur le Souci.
Il continue à faire des fleurs bien que petites. Elles n’ont pas l’air atteintes mais les feuilles sont quasiment toutes encore blanchâtres et sèches.
Est-ce que je peux continuer à les récolter où est-ce que cela va poser problème pour les macérations, teintures et tisanes ?
Merci
Bonjour Sylvie
je ne sais pas, observez le calice pour voir s’il est atteint ou pas, et observez la fleur (sensation de vitalité ou pas )
essayez aussi de leur faire une “tisane d’orties” (refroidie, pas la peine de les cuire sur pieds 🙂 j’ai testé sur des plantes qui manquaient de vitalité et j’ai apprécié le résultat, par contre pour “soigner l’oïdium” il y a des recettes bio sur internet à base de savon noir et de bicarbonate, mais je n’ai jamais testé
Bonjour
Je viens d’apprendre par cette super vidéo que le souci avait la possibilité de faire revenir les règles.
J’ai ma nièce qui a aujourd’hui 18 ans et n’a plus ses règles depuis à peu près 2 ans elle a subit de nombreux examens sanguins et autres et il n’y a aucune anomalie. Ses règles se sont arrêtées subitement.
Pensez vous que le souci peut être la solution pour les faire revenir naturellement.?
Pouvez-vous m’en dire un peu plus. Posologie etc..
Je vous remercie par avance et bravo pour votre site.
Bonne soirée.
Mme REALE
Bonsoir Mme Reale
comme le souligne Christophe je cite” Le souci stimule le flux sanguin vers l’utérus afin de lui redonner sa fonction, cette action permet de rétablir les règles lorsqu’elles ont été supprimées, ce qui place le souci dans la même catégorie que l’armoise commune, qui dans mon humble avis est plus efficace que le souci pour ce contexte bien précis. On peut bien sûr combiner les deux.”
ce qui serait intéressant c’est de comprendre pourquoi cet arrêt brusque des règles (chocs émotionnel?)
Bonjour je vous remercie pour cette réponse rapide.
À mon sens le choc émotionnel est probablement la cause.
Comment doit elle utilisée ces huiles alors.?
Merci et bonne journée
Mme REALE giuliana
Vous pourriez lui proposer une cure de Shatavari qui est une adaptogène intéressante car c’est une grand tonique du système reproducteur féminin et entre autre améliore la production hormonale : poudre commencez par 3g par jour pour commencer (jusqu’à 6g) ou en teinture entre 40 à 80 gouttes 3x/jour + de 5 à 30gouttes de teinture de souci (commencez par des faibles doses et ensuite augmentez) dans un verre d’eau ou une infusion d’armoise commune (10 à 30g par litre)2 à 3 tasses avant les repas
Super merci beaucoup.
Très belle journée
Bonjour!
J’ai une question, peut-être a-t-elle déjà été posée…. Merci de me mettre à jour le cas échéant: ne possédant pas de jardin mais souhaitant faire “ma propre récolte”, est-il possible de faire pousser ( et maintenir… ) le souci en pots sur un balcon?
Merci pour toutes les informations et les conseils délivrés dans chaque article! Je suis fan.
Bonsoir Hélène
oui tout à fait, vous pouvez faire pousser vos soucis sur votre balcon et profiter ainsi de ses bienfaits 🙂
Merci Sabine pour la réponse! A bientôt!
avec plaisir 🙂
Bonjour Christophe,
Merci pour ce savoir ancestral et encyclopédique que vous transmettez.
Hier, j’ai envoyé à une amie qui souffre de tachycardie votre article sur l’aubépine.
Je n’ai pas de jardin, mais ce matin j’ai eu l’occasion d’acheter dans une boutique bio de la tisane de souci. Pensez-vous que je puisse l’envoyer à ma sœur qui souffre de la DMLA. La lutéine est-elle encore présente dans les fleurs séchées ? Par ailleurs, cette infusion peut-elle être utilisée lorsqu’on a la muqueuse des gencives trop fine, comme c’est mon cas ?
Merci infiniment pour votre réponse.
bonsoir Marie-Pierre
Si la plante est de bonne qualité elle garde ses composants , mais pour votre soeur je ne sais pas.
pour les gencives, l’infusion ne suffira pas, car dans ce sont les résines qui ont l’effet anti inflammatoire, donc vous pouvez faire, avant l’infusion, macérer votre souci dans un peu d’alcool qui commencera une extraction et ensuite terminer avec l’infusion.
Merci infiniment Sabine pour cette réponse ultra rapide.
Bonjour à toutes et tous,
à la suite de votre présent article sur le soucis des jardins, datant de mai 2016, faute de places idéales dans mon jardin, j’ai préféré attendre la saison 2017 pour en semer… et plus on coupe plus il y en a et tard dans la saison (octobre je crois…). J’ai donc fais une très belle récolte que j’ai desséché et mis en sacs étanches… Je fais divers baumes au beurre de karité et au beurre de coco, calendulas seuls ou en mélanges avec du piment, du gingembre ou également avec des feuilles de consoude… mais il m’en reste des quantités encore et les semis de la saison 2018 arrivent … du coup, en écoutant votre récente vidéo sur le soucis des champs j’ai fais des tisanes avec le soucis des villes, surdosées, en l’absence d’alcool fort (étant donné votre remarque au sujet de la dilution des résines) … Quelle ne fut pas ma stupéfaction quelques minutes après avoir ingéré mon infusion de 25cl…Je fus pris de nausées, de plus en plus violentes, sans toutefois pouvoir vomir … Après 10 mn de repos, tout est rentré dans l’ordre…. Deux jours plus tard, je réitère l’ingurgitation d’une nouvelle potion surdosée à nouveau…. Je fus pris des même symptomes…. J’ai également ces même réactions quand je surdoses le Kinkéliba et le bois à jeun le matin……Du coup j’ai relu et réécouté ce que vous disiez au sujet des soucis qu’il soit des champs ou des villes mais je n’ai rien trouvé dans vos commentaires concernant une possible action envers le foie ou la vésicule biliaire…Alors je suis allé m’enquérir chez Jean Valnet qui mentionne simplement “congestion hépatique”, mais le Larousse des Plantes qui guérissent en dit déjà plus :”…il aide à éliminer les déchets de l’organisme et favorise le bon fonctionnement du foie et de la vésicule biliaire…” . Doctissimo est encore plus précis sur le sujet : “Problèmes hépatiques : actions drainante et purifiante (nettoyage du foie).” Je crois qu’effectivement en avoir testé cet aspect… Qu’en pensez-vous ?.. (Je vais stocker mes excédent de récolte sous forme de teinture car j’ai trouvé du Rhum blanc de Marie Galante à 59° “Père Labat”)
Bonjour Hervé,
Oui le souci est classé aussi comme cholérétique et cholagogue. Je pense que vous en avez fait l’expérience !
Les propriétés régénératrices de la peau et des muqueuses nécessite les résines, mais pour l’effet sur le foie, il doit, je pense, être attribué à d’autres substances liposolubles…
Bonjour
j’ai lu qu’il pouvait se manger en salade frais. Outre les propriétés cholérétiques et cholagogues, en a t-il d’autre quand il est ingéré?
Merci pour votre réponse
Bonjour, non je ne pense pas, on va rester dans les mêmes propriétés.
bonjour, je suis vos vidéos depuis quelques semaines seulement, avec beaucoup d’intérêt car elles referment de nombreux “trésors” !! elles sont simples et efficaces, parfaites pour une novice comme moi. Passée de la “Grande Ville” (Marseille) à la Côte Bleue, j’ai le bonheur d’avoir aujourd’hui un jardin que je veux refaire vivre avec les plantes de chez nous, et en profiter pour me faire un petit “coin médicinal” car je m’intéresse beaucoup à la flore en général et à ses vertus. J’adore aller chercher ma petite aromatique qui va bien à mon plat cuisiné, ou bien aller cueillir l’euphorbe qui y pousse en quantité pour en extraire le latex et tenter de soigner une verrue de mon époux !! (cf une de vos vidéos !!!)j’ai donc l’intention d’y introduire le soucis en abondance selon vos conseils. Mais mon jardin est envahi par les Ostéospermum, plante qui ressemble un peu au soucis, alors je me pose une question : cette plante aurait-elle les mêmes vertus que le soucis ? j’ai lu qu’ils étaient de la même famille, les Asteraceae, et qu’une espèce s’appelait même Osteospermum calendulaceum. pouvez vous éclairer ma faible (pour le moment ..!) lanterne ? Merci encore pour partager ainsi vos connaissances et continuez, on adore !! …
Bonjour Isabelle
Ce sont des plantes d’ornement (déjà font du bien à l’âme 🙂 ) mais à ma connaissance n’ont pas de propriétés médicinales (en tout cas je n’ai rien trouvé dans ce sens )
Grand merci Sabine pour tes précisions. Il est bien dommage que ces plantes n’aient pas plus de vertus que celle de ravir les yeux et, tu as raison, faire du bien à l’âme, car elles poussent à profusion chez moi et j’aurais pu en faire profiter bien des amis !!!! Je vais donc m’attacher à chouchouter mes plants de soucis !!
Bonsoir Bernard,
Un grand merci pour toutes ces informations ces vidéos, ces explications , ce savoir.
Vraiment BRAVO et MERCI
Bonjour
Cela fait maintenant 3 ans que je fabrique mes onguents grasse à vous, et ils sont plus efficace que les crèmes chimique! J’en fait plusieurs pour pouvoir les offrir et tout le monde est ravi quand j’arrive avec mes petits pots donc je viens vous remercier pour votre site et tous vos conseils c’est formidable de partager votre savoir.
Je suis praticienne en massage et je prépare de l’huile d’amande douce avec des huiles essentielles mais le problème c’est que tout le monde ne peut pas mettre d’huile essentielle sur le corps donc j’aimerais préparer quelques macérat huileux et j’en ai déjà confectionner une à l’huile d’amande douce et lavande pour se détendre et une deuxième huile d’amande douce menthe pour les douleurs ( j’ai mis de l’huile d’amande douce car elle est moins forte en odeur et va mieux pour travailler le massage en profondeur)
J’avais penser en faire une à la camomille matricaire pour la détente elle aussi
Je voulais en faire une énergisante, j avais pensé au calendula qui pourrait etre bon aussi pour les douleurs et courbature je crois, et une pour aider à drainer la lymphe, mais je ne sais pas quelles plantes choisir auriez-vous un conseil ?
Je préfère ne mettre qu’une plante par huile sinon ça deviendra compliqué pour que la clientèle choisissent si certains n’aiment pas une plante mélanger avec l’autre..
Voilà si j’ai fait des erreurs ne vous gênez pas pour me le dire
Et encore merci!
Julya
bonjour Julya
qu’appelez vous énergisante ?( réchauffante? tonique? )
Pour les douleurs et courbatures le macérat d’hélicryse italienne me semble plus indiqué que le souci.
pour un MH qui pourrait aider à drainer le réseau veineux et lymphatique vous avez le fragon, la marronnier d’inde,la reine des prés….
il y a trois jours j,ai eu l,occasion de tester un vieux turc de grand mére pour les piqures d,insectes (une piqure de guêpe) allumer une cigarette et approcher le plus possible de la piqure, sans se bruler,cela a marché a 100°/° une heure plus rien .
Bonjour pertisane
oui c’est une technique efficace que j’utilisais avant de rencontrer le plantain 🙂
Bonsoir,
Je souhaiterais avoir un conseil..
J’ai en ce moment un gros soucis à cause de l impétigo .. j’en ai déjà eu mais cette fois ci j’ai de terribles démangeaisons que rien ne soulage ..
À priori le macérât de calendula pourrait les appairer mais ne faut il pas rajouter une hui!e essentielle ?
Merci pour votre aide
Bonjour Marie
oui le calendula pourrait apaiser les démangeaisons , vous pourriez vous préparer une crème calendula/plantain et y ajouter he de tee trea (pour son côté antiviral) et he de lavande (apaisant) , l’he de Genevrier pourrait aussi être de la partie
le MH de Bardane est aussi intéressant pour les dermatoses humides avec les he tee trea et lavande
Bonjour,
Merci pour votre réponse sincèrement je serais incapable de préparer une crème au calendula/plantain .. j’en ai acheté une .. j’ai une petite plaie qui suinte je vais essayer le MH de bardane associé aux he conseillées
Merci encore
Marie ,
j’ai déjà testé, sur des démangeaisons terribles de piqures d’insectes , de la teinture mère de Calendula dans laquelle j’ai rajouté de l’he de tea , j’ai tamponné les zones sensibles et ensuite passé la crème (avec aussi tee trea et lavande ) c’est assez radical
Bonjour Christophe,
j’ai l’intention de préparer un macérat huileux en commençant par l’intermédiaire alcoolique
Vous indiquez ici que le souci perd ses pigments antioxydants au séchage, mais dans l’article concernant les macérats huileux par intermédiaire alcoolique, vous préconisez l’utilisation de fleurs sèches. Est-il possible de mettre des fleurs fraîches dans l’alcool pendant les 2heures (je dispose d’alcool à 96%), sans trop de risque de moisissures ensuite avec l’huile? Ou bien l’idéal est de faire sécher à moitié les fleurs et de suivre la méthode de la macération contrôlée?
Merci pour tout, c’est toujours un plaisir de consulter votre site (et un plaisir de cueillir ses soucis!)
Bonjour Christine,
Petite précision : le souci sec perd ses pigments au fil des mois, c’est long, il faut plus que quelques jours ou quelques semaines. Il faut largement mieux les faire sécher d’abord, sinon vous allez devoir décanter à cause de la quantité d’humidité introduite par les fleurs fraiches, c’est faisable mais un peu pénible. Donc la vraiment, faites sécher, il n’y a pas de souci 🙂 bon… c’est un peu lourd mais il fallait la faire…
ah parfait, eh bien mes soucis sont en train de sécher… comme ça, je n’aurai pas de
soucis !
c’est vrai je vois qu’ils se rétractent, mais ne perdent pas leur couleur
grand merci et beaucoup de plaisir à vous avec les plantes
Bonsoir Christophe,
Peut- on fabriquer une crème à partir de macérats huileux qui n’ont pas la même huile?
Ex: jojoba et huile d’olive?
D’avance merci pour la réponse.
Sylvie
Bonsoir Sylvie,
Oui absolument, même si les bases d’huiles végétales ne sont pas les même, elles vont bien se mélanger, donc on mélange les macérats huileux ensemble d’abord, ensuite on fait chauffer au bain marie afin de faire fondre la cire d’abeille, puis on fait l’émulsion. Ca fonctionne bien.
Teinture mère du souci par macération ou percolation ? Merci
Par macération, la percolation des plantes riches en résines est plutôt problématique (les résines ralentissent la percolation, parfois l’arrêtent complètement). Parfois ça passe, parfois pas… Mieux vaut macérer.
Merci, très souvent je lis également que le soucis perd ces propriétés quand il sèche, quel est votre observation sur ce sujet ?
Bonjour Anne,
Il garde ses résines, pas de doute la dessus, mais il perd ses pigments, antioxydants protecteurs, qui sont eux aussi précieux. Faites l’expérience, au bout de plusieurs mois, en particulier à la lumière, les pétales passent du bel orange au jaune fade.
Bonjour, je voudrais savoir quelle serait la meilleure façon de conserver mes soucis jusqu’au printemps. Je les cultive (récolte encore en cours), puis fais un macérât huileux, puis une crème, et que j’espère en avoir assez jusqu’à la récolte des soucis sauvages dans la campagne. Il semblerait que la fleur sèche perde des éléments avec les mois; puis-je conserver le macérât 6 mois, et dans ce cas, faut-il laisser les fleurs ou les enlever ?
Merci Christophe en tout cas pour vos conseils et votre aide.
Bonjour Isabelle
Vous les conservez à l’abri de la lumière et de l’air, soit dans des sachets papiers bien rangés à l’abri (un placard , tirroir..) soit dans des bocaux fermés hermétiquement (là il est important de bien vérifier que les fleurs soient bien séchées sinon risque de moisissure), en général c’est une fleur qui se conserve très bien , normalement elle conserve de belles couleurs même sèche, donc conservation plusieurs mois sans soucis 🙂 .
Quand vous dites conserver le MH , vous voulez dire en cours de macération? ou déjà filtré?
si en cours de macération, selon l’huile utilisée , vous pouvez l’oublier plusieurs mois , même s’il est préférable de le filtrer, vérifier le bocal : odeur ,vue , y a-t-il ou pas de l’eau au fond etc.
Bonjour Christophe,
Tout d’abord un grand merci à vous pour votre site très fourni, c’est une de mes bibles !
Je fabrique moi même mes crèmes et autres cosmétiques et je souhaiterai me mettre à la fabrication de macérât hydro-glycériné, ou de macérât eau + alcool + glycérine végétale (ou sans l’eau).
Que pensez-vos de ce type de macération, et selon vous quel serait le mieux entre ces différentes techniques macérâts glycérinés ?
Je souhaitais faire un macérât de soucis et un de camomille romaine.
Autre question, que je poste sous cet article pendant que j’y suis, peut-on faire réduire une infusion de moitié (comme lors de la préparation d’un sirop) avec toutes les plantes non aromatiques, afin d’obtenir un liquide plus concentré en actifs ?
Merci par avance pour vos réponse, Amicalement,
Zoé
Bonjour Zoé,
Il me faudrait plus de quelques lignes pour vous donner mon avis sur ce type de préparation, je note donc d’écrire un article un de ces jours sur le sujet. Personnellement, voici les préparations que je trouve les plus efficaces :
– Plante fraiche + glycérine pure, pas d’eau, pas d’alcool. La glycérine a un pouvoir déshydratant très fort sur la plante fraiche et va se liquéfier avec les jus de la plante qu’elle extrait.
– Plante sèche + mélange 1/3 alcool pur, 1/3 eau, 1/3 glycérine ou plus simple 2/3 alcool à 50° et 1/3 glycérine végétale. Ici il vaut mieux rajouter eau et alcool car la plante est sèche et le pouvoir déshydratant de la glycérine ne sert pas à grand chose.
Pour l’infusion, oui on peut faire réduire de moitié tant que la plante ne contient pas de substances volatiles, c’est à dire des HEs et oui, dans l’ensemble, le liquide sera plus concentré en actif. Notez tout de même que l’on va abimer une petite partie des substances au passage.
Bonjour Christophe
Pour commencer je vous remercie pour les réponses que vous m’avez faites à 2 reprises , on voit que vous faites cela avec coeur et c’est fantastique! j’ai une petite question , le macérat huileux de souci serait-il efficace pour assouplir une cicatrice ancienne (10 ans ) d’ablation tumorale du sein en sachant que les tissus en dessous de la cicatrice ont aussi souffert car il y a eu complication avec un hématome en post-opératoire, dans le but de faire une reconstruction mammaire, sinon que me conseillez vous? merci par avance, cordialement.
Annick
Bonjour Annick,
Je combinerais souci et gotu kola sous forme de macérat huileux fait avec intermédiaire alcoolique (en espérant que vous savez de quoi je parle 🙂 ). Et ne pas oublier la vitamine E dans le macérat huileux.
Voir ma fiche sur le gotu kola ici : https://www.altheaprovence.com/blog/gotu-kola-centella-asiatica/
Bonjour Christophe,
Le problème des infections fongiques au niveau vaginale est un soucis que les femmes rencontrent très souvent je trouve de nos jours et qui s’installe parfois de manière chronique. Le calendula semble donc une plante intéressante pour traiter ce problème.
D’après votre vidéo, je comprends que l’on peut utiliser un macérat huileux de calendula directement en application sur la muqueuse vaginale?
Pour une mycose vaginale externe, devons nous utiliser un macérat huileux de calendula ou une teinture?
Émilie
Bonjour Emilie,
Le macérat huileux de calendula peut s’appliquer sur la muqueuse vaginale sans problème. Pour une infection fongique, pensez à rajouter éventuellement des huiles essentielles antifongiques comme le palmarosa (pas trop non plus, il faut faire attention avec les muqueuses). Plus probiotiques par voie orale et éventuellement probiotiques par voie vaginale. Pour une mycose vaginale externe, je resterais sur le même mélange.
Bonjour, Christophe.
“Pour acheter mes graines fraîchement cueillies, veuillez cliquer ici.”
Votre lien est mort…
Merci je viens de corriger
bonjour Cristophe!
Merci pour ton savoir et les explications sont simples,c’est toujours un plaisir de te lire et de te regarder…..gesticuler…..
Est ce que je peux prendre les fleurs de calendula macérés et les mettre dans mon mélange pour faire du savon? Je trouve ça un peu dommage de jeter ces belles fleurs.
Merci
ton livre est vraiment une mine d’or, je le conseille fortement
Christiane
Bonjour Christiane,
Oui c’est une excellente idée, plutôt que d’utiliser des fleurs “neuves”, utiliser des fleurs qui ont déjà macéré (et sont du coup bien souples !).
Bonjour Bernard, et un grand merci pour tout ce que vous faites.
Je voudrais me préparer la tisane de Maria Treben :
100 g de consoude (sans doute la racine, et non la feuille ?), 50 g de souci et 50 g de renouée des oiseaux (plante).
D’après ce que j’ai lu ci-dessus, ce serait la fleur entière, non ?
Oui fleur entière. Voir aussi mon article ici, car la consoude contient des alcaloïdes problèmatiques selon la quantité / durée consommée.
bonjour Christophe, j’ai semé une prairie fleurie …il y a pleins de calendula mais ce n’est pas la varieté officinalis. Ils sont, pour certains jaunes, d’autres plus palichons, à fleurs simples et doubles.
Mais ils sont tous trés résineux. Donc ma question est : ont ils les meme propriétes que l’officinalis ?
Même chose pour les bleuets, il y en a des bleus et des roses ? même propriétés ? merci de ta reponse . Bonne soirée
Bonjour Catherine,
Hmmmm, il faudrait connaitre l’espèce. Peut être C. arvensis. Petites fleurs ? Si c’était moi, si ça ressemble au souci, si ça sent le souci et si ça colle comme le souci, je fait macérer 🙂
Pour les bleuets, je ne sais pas pour les roses (pour être franc, je ne savais pas qu’il y avait des bleuets roses ! ça choque non ? 🙂 )
Pour les bleuets, je vais en rester aux bleus …les roses ça fait bizarre oui 🙂
Bonjour Christophe et merci! Je voudrais faire une teinture mère mais ne sais où me procurer de l’alcool à 90° car les pharmaciens ne veulent pas en vendre…
Et puis, je me suis absentée quelque temps et j’ai pris du retard dans la visualisation des videos et n’ai pu les retrouver sur le site de Santé Nature Innovation. quel chemin suivre ?
Merci d’avance
Bonjour Michèle,
Compliqué. Vous avez les options suivantes :
– les pays frontaliers (de mon coté, c’est plutôt l’Italie)
– si vous avez un numéro de SIRET, vous pouvez acheter directement en distillerie, par contre cela entraine une déclaration aux douanes et il faut justifier son utilisation.
Alors…si, pour les teintures mères à prendre per os, je prends du rhum blanc, et que, pour contrebalancer le fait que ce n’est pas assez alcoolisé, je laisse macérer plusieurs mois, est-ce que je peux espérer avoir quelque chose d’efficace ? Tout dépend des quantités bien sûr!
Et vous avez dit que la percolation est meilleure car quelquefois on n’extrait que l’un des constituants de la plante, alors que la solution est déjà saturée. Peut on imaginer faire un premier bain de macération, puis un deuxième avec la même plante mais du solvant nouveau – et ensuite mélanger les deux bains obtenus ?
Si le rhum est à 55°, l’extraction sera relativement bonne. Par contre, vous pouvez laisser aussi longtemps que vous voulez, l’extraction ne sera pas meilleure. Au bout d’une dizaine/quinzaine de jours, l’alcool est saturé en constituants des plantes et le gain marginal à chaque semaine qui passe est quasi-nul.
Pour la double macération, pas possible car on essaye d’utiliser le minimum d’alcool pour la quantité de plante. Le taux de 1:5 est accepté dans la plupart des pays, et si vous faites une double macération vous allez utiliser beaucoup plus d’alcool que nécessaire (car il faut recouvrir la plante complètement) – bref, vous allez vous retrouver avec une dilution plus du coté des 1:10 que des 1:5, et donc beaucoup d’alcool pour pas beaucoup d’actifs.
Merci pour toutes ces précisions!
Bonjour Christophe,
Tout d’abord je dirais comme tout le monde : Merci! J’espère pouvoir participer à la prochaine session de formation pour le module 1 (en septembre?) et faire les suivants…
Que pensez-vous d’utiliser un macérat huileux au lieu des crèmes habituellement utilisées (vaseline, Bepanthène,…) après un tatouage?
Je pensais réaliser une teinture des fleurs sèches (j’aurai préféré de la plante fraîche mais pour l’instant je n’ai que quelques soucis dans une jardinière accrochée à mon balcon!) avec de l’alcool à 79°. Le degré d’alcool est-il bon pour des fleurs sèches?
Emilie
Bonjour Emilie,
Avec de l’alcool à 79° vous avez 21% d’eau, donc oui c’est jouable, mais une fois que votre huile est prête, laissez-la décanter pendant 48h puis regardez au fond du bocal si vous voyez ne serait-ce qu’une fine couche d’eau. Si oui vous siphonnez dans un autre récipient et vous éliminez l’eau. Si pas d’eau alors c’est tout bon. Mais logiquement, vu que ce n’est pas de l’alcool pur, il restera un tout petit peu d’eau.
Après un tatouage effectivement, un macérat huileux de millepertuis avec un peu d’huile essentielle de lavande vraie, je dirais que ça vaut toutes les crèmes du commerce !
B R A V O !.. E N T H O U S I A S M A N T !!! M E R C I .!!!!..
…pour la vidéo mais aussi pour les informations.. Jamais je n’aurai pensé planter ou semer des soucis dans mon jardin… (j’en ai d’autres et suffisamment par ailleurs…), mais là, je vais m’empresser de combler cette lacune… C’est une plante merveilleuse, (parmi toutes les autres que vous m’avez fait connaitre…) aux vertus merveilleuses, que je découvre grâce à vous !…
En ce moment, je cueille des fleurs de Sureau (en attendant les grappes de petites boules noires) dont vous m’avez appris les propriétés… Mes échinacées poussent bien également et j’attends avec impatience que le véritable printemps et le chaud soleil arrivent enfin pour les faire fleurir…
Merci pour votre oeuvre magnifique… pour le mieux être des humains !…
merciiiiii …. pour ce partage de connaissance tellement clair ,complet ,précis,inesperé..
cela fait des années que je potasse et suis des formations ;et jamais je n’ai croisé un enseignement de cette qualité…merci merci merci!!!
sinon comme je me préparais un onguent à la racine de consoude macerére dans l’huile d’olive. je me demandais si pour l’améliorer il serait plus judicieux :de mettre la consoude dans un macerat de soucis,de mettre ensemble le souci et la consoude à macerer ;de les préparer à part pour les mélanger ensuite, ?
Bonjour Marianne,
Tout d’abord merci pour votre message et vos encouragements.
Lorsque vous préparez vos produits à base de plantes, que ce soit des teintures ou des macérats huileux, mieux vaut toujours les préparer à part. Cela vous permet de composer comme vous le désirez. Peut être aujourd’hui vous voulez faire consoude/souci, peut être demain vous aurez besoin de consoude/arnica. Cela vous donne plus de flexibilité dans vos préparations.
Je suis ébahie par le nombre d’informations données en une relativement courte vidéo.. Merci!
Tes propos donnent vraiment envie d’en planter tout de suite.
Question : Jusqu’à quelle altitude vaut-il la peine de les planter? Et quel degré d’ensoleillement est nécessaire?
Bonjour Marie-France,
Merci pour le commentaire.
Pour l’ensoleillement, la plante demande en général du plein soleil. Elle tolère le mi-ombre, n’aime pas trop l’humidité et a vite fait d’attraper l’oïdium. Tant que le jardin d’altitude a un bon ensoleillement, je dirais pas de problème.
Bonjour Christophe,
Que pensez-vs des extraits CO2 (extraction au CO2 supercritique) de plantes comme le calendula? (apparemment ce sont plutôt les actifs solubles ds l’huile qui sont extraits). Ces extrait concentrés sont-ils vraiment intéressants ou un simple macérât huileux les vaut bien?
Bien cordialement
Bonjour Carolina,
Je suis vieille école. Donc dès qu’on me parle de cryobroyage, d’extrait CO2 et d’autres procédés que je considère un peu “violents” pour ces substances végétales, j’ai tendance à vitre retourner vers mes préparations ancestrales. Personnellement, je trouve qu’une teinture ou un macérat huileux est tout ce dont nous avons besoin, sinon nous continuons notre dépendance des labos et sociétés de compléments alimentaires ou pharmaceutiques.
Passionnants, la vidéo, l’article, je me régale.
Beaucoup de retard cette année. je n’en suis pas au point de ramasser ces jolies fleurs, mais semées depuis qq jours, elles sont en bonne voie. Merci mille fois pour tous ces renseignements si précieux que je compte bien mettre en pratique dès que ces jolies fleurs offriront leurs corolles de soleil. Merci Christophe..
Merci pour votre commentaire Josseline. Je dois dire que nous avons eu à la fois un hiver et un printemps bizarre. Un hiver doux, un printemps frais. La nature est un peu confuse, même chez moi.
Ah ça, je ne vous le fais pas dire. Plus rien n’est comme d’habitude. Je récolte de la menthe parce qu’elle jaunit déja et elle n’a pas encore de fleurs. Cette année, pas une seule fleur d’Achillée millefeuille que je récolte toujours sauvage sur la propriété. Peut être est-ce un peu tôt? Toutefois, je ne vois pas un seul plant.
Savez-vous Christophe que je me paie une magnifique névralgie depuis que ‘ai vu un ostéopathe. J’ai tout essayé, y compris l’acupuncture et je suis pourtant spécialisée dans le domaine. C’est l’enfer, rien n’y fait.. Je viens de découvrir que la menthe en compresse soulage pour ne pas dire guérit. Ma tête a pris un “style empereur romain” et déja une amélioration. Si l’expérience est concluante, je vous informerai. J’espère qu’il fait toujours bon vivre dans le pt village de Robion? Merci pour tout à +.
Josseline, content de voir que vous avez peut être trouvé la solution à vos névralgies. Tenez-moi informé, c’est une bonne expérience à partager. Il fait toujours bon vivre à Robion, et oui, chez moi aussi l’achillée tarde à fleurir, les semis en serre ont été un peu tourmentés, et les potagères ont un peu du mal à savoir s’il faut finalement y aller ou s’il faut attendre encore un peu coté températures 🙂
Que du bonheur, cette vidéo !! Encore merci Christophe de ce partage si sincère. Une dame parlait plus haut de tes mains, c’est vrai que celles-ci révèlent la passion qui t’anime lorsque tu parles des plantes !
J’utilise le souci en hydrolat pour le visage, pour la fabrication de crèmes (recettes puisées dans ton précieux ouvrage) et en onguent pour les fesses des bébés de mes amies. Je fais bouillir à feu très doux des fleurs entières dans du saindoux, et j’ajoute à froid quelques gouttes d’HE lavande: les erythèmes n’y résistent pas !
Encore bravo, et un immense merci ♥
Merci Babooska pour tes commentaires. Je vois que tu fais une méthode similaire à Maria Treben avec le saindoux, cela donne d’excellentes préparations en effet. Merci pour ce partage.
Bonjour Christophe.
Quelle quantité de fleurs faut-il pour faire les différents types de préparations?
Merci pour votre réponse.
Bonne journée.
Bonjour Fabienne,
Pour le macérat huileux, on recouvre les fleurs sèches d’huile, pas de taux spécifique, sauf si on fait la méthode par intermédiaire alcoolique qui est vraiment excellente. Voir l’article à ce sujet.
Pour la teinture :
– si fleurs fraiches, 200 ml d’alcool pur pour chaque 100 g de fleurs
– si fleurs sèches , 500 ml d’alcool à 65° pour chaque 100 g de fleurs
Et bien sûr voir l’article sur la macération alcoolique pour plus d’informations.
Bonjour Bernard,je viens d’aller cueillir mon calendula sauvage, j’ai de l’alcool acheté en Espagne, s’agit il de 100g de fleurs fraîches cueillies ou après séchage léger de 48 h pour cette proportion 100g fleurs 200ml alcool ? Merci
C’est pour la fleur fraiche. Maintenant, si elle a perdu un peu de son humidité, on va rester sur les mêmes proportions. Si elle est bien sèche par contre, on passe à 500 ml pour 100g.
Merci pour vos bons conseils, je me lance….
Voilà ma teinture est prête, je voudrais la mélanger avec le macérât huileux de plantain, mais dans quelle proportion?
merci pour votre retour
Donc faire une émulsion teinture souci + macérat huileux plantain ? Vous pouvez faire 80% macérat huileux et 20% teinture pour ne pas trop assécher la peau. Par contre il faudra toujours bien secouer avant application afin de recréer l’émulsion, au repos l’huile va repasser au dessus et l’alcool au dessous dans la bouteille.
Merci de nous transmettre tout ce savoir.
Bonjour Christophe
Merci pour cette vidéo très instructive
Hélas j’ai laissé passer le moment de cueillir mes soucis occupée à les admirer.
Y a t’il un rattrapage possible car j’ai remarqué que dans le midi il y a un renouveau après l’été. Mes soucis sont maintenant prêts à donner les graines, est il possible de les planter encore?
Bonjour Raphaelle,
Oui vous pouvez en ressemer une série, ils devraient produire durant l’été. En principe les plantes font plusieurs floraisons, mes plantes donnent pendant tout l’été. Parfois je les rabats lorsqu’elles s’épuisent et elles repartent.
Bonjour Christophe,
J’ai découvert ton site grâce à ta collaboration avec JM Dupuis que j’adore !
Et j’ai découvert que nous étions voisin car j’habite Robion côté Coustellet…
Bravo pour cette mine d’informations, c’est une véritable bible !
J’ai adoré ta vidéo sur le souci et je vais m’empresser d’en acheter pour faire une teinture mais
ne serait il pas préférable d’acheter des graines et de les faire pousser soi même malgré mon manque d’expérience sinon peux tu me conseiller un endroit où les acheter dans le coin pour éviter des plantes polluées ?
Bravo et merci à toi
Bonjour Françoise,
Merci pour ton commentaires, nous sommes donc voisins !
Je n’ai pas de bonnes adresses si tu recherches du “sans pesticides”. J’en vois régulièrement dans les pépinières du coin, mais pas de garantie. Donc personnellement, je les fais venir de graines et chez nous, il n’est pas trop tard car elles vont donner pendant tout l’été, grosse production de fleurs. C’est l’une des médicinales qui germe le plus facilement.
Merci pour cette vidéo, et tous ces bons conseils
J’ai compris pourquoi mes cataplasmes réussissaient sur mes clients. Je ne savais pas pourquoi parce que je mettais plusieurs plantes et je les écrabouillais. En écoutant la vidéo, j’ai compris. Merci Christophe ! Aâron
Merci pour cette excellente vidéo riche en savoirs et savoir faire.
Le souci est la fleur dominante dans mon potager.
Je l’ai semée au début pour sa beauté et sa capacité a éloigner les nématodes,très efficace apparemment.
Je me sers de son macérat huileux pour confectionner des savons.J’aime aussi ajouter quelques pétales dans ma salade.
Mais je n’utilisais que les pétales.
Au prochain jour fleur j’essaie la teinture.
Merci encore c’est tellement agréable d’en apprendre davantage sur les plantes!
C’est un réel plaisir de vous lire. Et de vous regarder parler avec les mains 😉
Je me suis abonnée à votre newsletter et je ne regrette pas .
Super article !
Merci pour votre partage, votre bibliothèque végétale, vos articles.
Merci pour votre générosité !
Pour la quantité des fleurs tout dépend du contenant, j’imagine…
Allez je me lance, je m’en vais couper mes soucis.
J’ai fait des semis sous serre de graines de calendula officinalis (bio) de la ferme de Sainte Marthe, que je pensais mettre au potager pour voisiner utilement avec mes légumes. Mais, j’ai découvert avec votre article et votre vidéo que cette plante est une “princesse” et je vais la mettre en bonne place au milieu du jardin, à côté de la bourrache. En attendant qu’elle fleurisse, je vais étudier les différentes techniques que vous expliquez si simplement pour pouvoir l’utiliser en macérats ou en crèmes. Mille mercis pour toutes ces connaissances que vous partagez avec passion et générosité, j’ai mon “prâna” pour la journée !
Merci Christophe pour cette vidéo et pour tes connaissance et ton amour des plantes que tu nous fait partager ; c’est toujours passionnant de te lire et de t’écouter
Super travail encore une fois 😉
La vidéo est vraiment un plus, bravo.
comme d’habitude, article merveilleux, clair et très complet. Merci
C’est tellement simple quand c’est bien expliqué!!!!!!
Dans mon jardin les soucis sont semés et les miens se sont envolés en prenant plaisir à jardiner!!!
Merci.
Véronique.
Merci pour la vidéo Christophe =)
Je suis débutante dans les “savoirs naturels”, donc votre site est un vrai trésor ! Vos articles sont une excellente source de connaissances ! J’espère bientôt pouvoir m’approfondir plus dans le domaine.
Cette plante est effectivement merveilleuse et j’ai toujours un onguent pas loin pour les petites irritations cutanées et blessures de mes enfants.
Je n’ai pas encore franchi le pas vers la teinture, mais j’imagine qu’on peut l’utiliser pour soulager les aphtes?
Merci pour cette capsule vidéo bien sentie et inspirante!
C’est une excellente plante pour les aphtes effectivement.
Merci de toutes ces infos et connaissances développé très sympathiquement
Merci de cette vidéo inspirante et de votre générosité à partager ces précieuses informations.
Le souci, plante merveilleuse qui devrait se trouver dans tous les foyers.
Merci pour cet article.
Bonjour Christophe
Merci beaucoup de votre site qui est très précieux en qualité et en chaleur humaine ;
Je souhaiterais connaitre votre avis que les plantes qui peuvent éloigner les poux( mis à par la lavande ou le lavandin) et les traitements naturels avec des plantes que l on peut utiliser sur le cuir chevelu des enfants et comme désinfectant maison?
Merci de votre partage
Bonjour,
Je vous dirais que ce n’est pas un sujet que j’ai exploré, j’ai toujours eu de la chance avec mes enfants et je n’ai jamais eu de problème de ce coté là. L’huile essentielle de lavande vraie me serait venu à l’esprit effectivement (diluée) car faible toxicité chez les enfants.
je crois que la tanaisie serait efficace pour traiter les poux,en usage externe seulement.
Bonjour Christophe,
Tu me connais, je ne peux résister à apporter une précision sur une HE dont tu parles dans ta vidéo… L’Huile essentielle de Lavande aspic que tu conseilles contre les démangeaisons, à ajouter au MH de Calendula officinalis…
La meilleure des Lavandes est, sans aucun doute, est la Lavanda angustifolia. La Lavande aspic produit des molécules toxiques, neurotoxiques et lipolytiques notamment la Bornéone, cétone monoterpénique (jusqu’à 20%). La Lavande aspic fonctionne généralement très bien sur les cloques, les piqûres ou les démangeaisons…
MAIS, parfois, cela ne fonctionne pas alors qu’on a 100% de guérison avec la Lavande vraie. Pourquoi ? La Bornéone, ou Camphre, que la Lavande vraie n’a pas, est responsable de ce problème. Cette molécule lyse les graisses en néoformation c’est-à-dire les toutes jeunes cellules qui sont en train de guérir la plaie… Ces jeunes cellules ont une double couche phospholipidique très fragile. Donc, la Bornéone attaque ces jeunes cellules qui meurent… Dommage ! Ainsi, après une brève accalmie, la plaie repart à la brûlure, à la démangeaison, etc. et doit refaire son cycle de cicatrisation. C’est pourquoi la Lavande aspic est moins efficace que la Lavande vraie.
De plus, la Lavande vraie n’est en rien toxique, on peut donc l’utiliser chez les enfants, les femmes enceintes… Ce qui est génial pour un MH de Calendula officinalis pour toute la famille !
Théorie des signatures (Asic pour tout ce qui pique) ou “snobisme” ??? On ne sait guère… Mais, pour le marché des HE, quelle aubaine ! Si on peut vendre deux HE à la place d’une, c’est plus rentable…
Autre point : dans la “recette” de Leclerc, il est indiqué d’utiliser de la Vaseline… C’est un distillat de pétrole ! Pas glop !
Pour finir, merci de tout ton travail, ta disponibilité, ton altruisme et… ta formation en ligne !!!
Merci Sabrina pour ces précisions très intéressantes. La lavande vraie est effectivement, de loin, ma préférrée de toutes les lavandes, autant en fragrance qu’en efficacité. Les cueilleurs des Alpes de Haute Provence, à l’époque, avaient déjà remarqué que lorsqu’ils se coupaient en ramassant la lavande, ils cicatrisaient largement plus vite lorsqu’ils coupaient la lavande vraie. Dur de battre ce type d’observations !
Bonjour,
J’utilise l’HE de Lavande Aspic en cas de piqûres et brûlures et j’ai constaté son éfficacité dans les deux cas, même sur une brûlure 2ème degré, soignée de façon conventionnelle et qui traînait en longueur, l’application de la Lavande aspic associée au Ciste ladanifère et Bois de rose a permis une franche amélioration en 24h et la guérison complète en quelques jours.
Elle a sa place dans ma trousse à pharmacie et quand à la toxicité des huiles essentielles : tout est toxique et rien n’est toxique, il suffit de bien doser en fonction du problème et de la personne, je pense!
Je n’ai pas dit qu’elle n’était pas efficace, j’ai dit qu’elle était moins efficace que la Lavande vraie et qu’elle contenait des constituants neurotoxique… donc à éviter pour les enfants par exemple. Si elle permet la guérison dans de nombreux cas, on n’arrive pas à 100% contrairement à sa grande sœur…
Dans votre cas, vous l’avez associé à deux autres HE qui sont d’excellentes vulnéraires. Je parlais donc de la Lavande aspic seule.
Enfin, sur la toxicité, je ne suis pas Paracelse, je me base sur les constituants chimiques de la plante (Vive la pharmacognosie 🙂 !). Le camphre est neurotoxique, ce n’est pas une question de dose, c’est un fait. Ainsi, pour un macérat huileux de Calendula officinalis qui servira à toute la famille, il me semblait qu’il était préférable d’utiliser une HE qui ne posait aucun problème pour personne… 🙂
Vos vidéos sont toujours aussi passionnantes ! Un grand merci pour vos conseils avisés. Pour ma part, je faisais justement partie de ces gens qui ramassent les pétales de soucis, en laissant le reste de la fleur sécher sur pied. Quel dommage, on ne m’y reprendra plus 😉
Merci pour ce commentaire. Je suis un passionné de ton site et j’y apprends beaucoup de choses. Là encore j’ai eu des précisions sur le séchage du souci.
Merci pour ta générosité, peu de gens sont capables de partager leurs connaissances gratuitement.
Tu dis que l’on peut utiliser le souci pour les soins oculaires. Peux-tu donner des précisions. Je viens d’être opéré de la cataracte et ce n’est pas le top. Brûlures et impression d’avoir du sable dans les yeux.
Bonjour Martial,
Pour un bain d’oeil, je ferais exception à la règle de la teinture et je ferais une décoction des fleurs. Une fois filtrée, rajouter juste assez de sel pour faire un sérum physiologique et faire un bain d’oeil.
Bonsoir,
tout d’abord merci à Christophe pour cet exposé encore très généreux et très clair. C’est un luxe rare sur le web (j’ai quand même acheté un de tes bouquin…minimum syndical ! ce n’est qu’un échange équitable et intéressé…)
Je confirme l’utilisation du souci pour un collyre. Je n’ai pas encore essayé calendula + plantago, histoire de couvrir l’ensemble des petits maux, mais le calendula dans le cas d’une infection fonctionne bien (broyage au mortier + bain marie assez long de ce broyat avec une eau très pure). Ça m’a grandement calmé les démangeaisons et les suintements matinaux (paupière collées), mais il faut prolonger plusieurs jours. Je conserve ce mélange 3/4 jours maxi au frais.
Christophe, tu en penses quoi ?
Je pense que tu as d’excellents réflexes, cela va bien calmer. L’ajout du plantain rajoutera un plus. Les meilleurs collyres que j’ai fait sont constitués de teinture d’hydraste du canada, 1 goutte par ml de liquide physiologique – garder au frais. On trouve la teinture d’hydraste chez Baldwin’s ici. C’est bluffant.
limpide, naturellement !
merci -et bravo- pour tout ce que vous partagez
Une mine d’or votre site.
J’apprécie particulièrement vos bibliographies dans vos articles, qui manquent cruellement sur les autres sites.
C’est vraiment sympa de partager ses connaissances pour des amateurs comme moi ou des confirmés. Surtout maintenant ou le besoin de revenir à des traitements 100% naturels et maisons se fait ressentir dans notre société.
J’admire votre dévouement pour ce travail.
Je vous souhaite une bonne continuation,
Matteo.
Merci Matteo pour vos encouragements.
Merci Christophe, je me suis dépêchée d’aller vérifier si je n’avais pas enfermé mes fleurs de soucis trop vite dans leur sac en papier. Ouf, rien de pourri ! Vos mains soulignent bien vos propos, surtout ne changez rien ! Merci pour ce partage simple et généreux. Une question : j’en cueille quelques-unes chaque jour depuis 2 mois déjà sur le seul pied qui pousse pour l’instant, est-ce trop tôt ? Belle journée de cueillette !
Bonjour Angeline,
Non je ne pense pas que ce soit trop, il faut les cueillir au fur et à mesure, c’est le mieux, la plante continuera de produire.
Ils sont géants tes soucis Christophe, est-ce que tu les arroses ou bien est-ce la variété ? Et penses-tu que l’arrosage ait une influence sur la concentration en actifs de la plante ?
Bonjour Catherine,
Je les arose très très peu, sinon ils attrapent l’oïdium (car je les plante serrés). Logiquement la concentration en actifs doit diminuer, et il me semble avoir remarqué cela sur la feuille après les pluies.
super ouidéo ! ou l’art de positiver ses soucis …merci 🙂
Merci pour ce site merveilleux, quelle encyclopédie pour la débutante que je suis! Et quel travail, je suis admirative! Bravo et merci pour tout ce partage
Merci Catherine pour ce petit mot sympathique.