Coquelicot (Papaver rhoeas)

Coquelicot

(Papaver rhoeas)

Au printemps, les champs sont rouge de coquelicots ici en Provence. C’est absolument magnifique.

Saviez-vous que vous pouvez l’utiliser comme plante médicinale ? Je vous explique comment les utiliser dans cet article.


Que contiennent ces beaux pétales rouges ?

Le coquelicot, Papaver rhoeas, est une plante annuelle qui appartient à la famille des papavéracées.

Ce sont surtout les pétales qui vont nous intéresser. Ils contiennent plusieurs types de constituants :

  • Des anthocyanes et des flavonoïdes qui vont donner à la fleur une activité antioxydante. Ce sont des substances qui protègent nos cellules contre les agressions de ce qu’on appelle les radicaux libres. C’est un plus. Mais l’action thérapeutique des pétales provient surtout des deux familles suivantes ;
  • Des mucilages, qui sont des substances très adoucissantes qui se déposent sur les muqueuses pour les apaiser ;
  • Des alcaloïdes, un alcaloïde en particulier qui s’appelle la rhoeadine.

Coquelicot (Papaver rhoeas)


Antitussif

Les pétales de coquelicot ont un effet antitussif efficace que vous pouvez utiliser pour les toux spasmodiques et les toux sèches.

Je vous explique le premier terme. Une toux spasmodique est une toux pour laquelle on est pris de spasmes que l’on a du mal à contrôler.

On a du mal à s’arrêter de tousser, c’est une toux qui épuise. On voit cela assez souvent chez les enfants. Ça commence par une simple petite toux sèche, puis l’enfant rentre dans un cercle vicieux. Au plus il tousse, au plus il s’abime la gorge, et au plus il s’abime la gorge, au plus ça le dérange et au plus il a envie de tousser.

Le pire, c’est que cela l’empêche de dormir ! Et là, il faut arriver à interrompre ce cercle vicieux car le manque de sommeil et la fatigue vont mettre le système immunitaire à zéro.

Le coquelicot va faire deux choses très intéressantes ici :

  • Les mucilages vont recouvrir la gorge et l’adoucir. De plus, nous allons rajouter du miel pour adoucir encore plus !
  • Les alcaloïdes vont couper – en partie – le réflexe de toux (bon, ce n’est pas de la codéine non plus…)

Deux actions bien adaptées à la situation.

Les pétales de coquelicot sont aussi bien adaptés à la coqueluche pour soulager l’enfant qui est secoué par ces quintes de toux qui sont épuisantes et qui font parfois un peu peur aux parents.

Coquelicot (Papaver rhoeas)


Toux grasses : ne pas l’utiliser (seul)

Comme vous le savez probablement, dans d’autres situations, la toux va être plutôt grasse : pendant une bronchite par exemple.

Lors d’une infection, le système immunitaire produit du mucus dans les poumons. Cela fait partie de nos mécanismes de défenses. La personne malade doit donc éliminer ce mucus en toussant pour le faire remonter.

Et là, en principe, il ne faut pas essayer de relaxer le réflexe de toux. Ce n’est pas productif – il faut que ça sorte.

On va vous dire que le coquelicot est expectorant. C’est vrai, un petit peu, mais l’action antispasmodique qui vient avec, elle, n’est pas très bien adaptée ici.

Mieux vaut utiliser des plantes qui sont fluidifiantes et désinfectantes bronchiques, ainsi que plantes expectorantes, comme le thym, l’hysope, l’eucalyptus.

Vous pouvez aussi mettre un peu de coquelicot avec ces autres plantes, afin de relaxer un peu les spasmes lorsque nécessaire Et donc positionner le coquelicot en accompagnement des autres plantes plutôt que de l’utiliser seul.

Bien sûr, je caricature un peu ici pour vous aider à comprendre. Parfois, pendant une bronchite, on est aussi pris de quintes de toux que l’on n’arrive pas à contrôler, qui nous épuisent, et là, le coquelicot peut soulager.

Mais si vous débutez dans le monde des plantes, je vous conseille de simplifier, sinon vous allez vous mélanger les pinceaux. Le coquelicot plutôt pour les toux sèches et spasmodiques, les toux nerveuses, la gorge qui picote à cause des allergies, etc.

Coquelicot (Papaver rhoeas)


Sédatif doux

Les pétales ont une action légèrement sédative et bien adaptée pour les enfants qui ont du mal à dormir :

  • Peut-être qu’ils sont surexcités et qu’ils ne peuvent pas s’endormir à cause de cette tension ;
  • Peut-être qu’ils ont peur.

Quelle que soit la raison, le coquelicot peut aider à gentiment calmer et aider l’enfant à s’endormir.


Préparations

Je vous donne les deux préparations les plus utiles pour les pétales de coquelicot. Vous pouvez soit les ramasser vous-même et les faire sécher, soit les acheter en herboristerie.

Par rapport aux autres plantes, les pétales sont plus chers, ce qui est normal vu le travail requis pour en ramasser 100 g !

Coquelicot (Papaver rhoeas)

D’abord l’infusion, tout simplement. C’est une préparation que l’on va plutôt utiliser chez l’adulte.

Le docteur Valnet conseille d’utiliser 10 à 15 g de pétales secs par litre d’eau. Donc pour une tasse de 250 ml, cela vous fait entre 2,5 et 3,5 g de pétales.

Mais la préparation traditionnelle pour les pétales, la plus intéressante, surtout pour les enfants, c’est le sirop.

Voici comment vous pouvez le préparer. Je vous donne les proportions pour 1 litre d’eau – cela ne veut pas dire que vous devez préparer toute cette quantité de sirop !

Je vous conseille plutôt de démarrer avec 350 ml d’eau et de tester l’efficacité, ceci afin de ne pas gaspiller ces précieux pétales. De plus, vous pouvez en refaire très facilement.

  • Placez 60 g de pétales dans 1 L d’eau froide dans une casserole (quantité réduite : 20 g pour 350 ml d’eau froide) ;
  • Faites chauffer avec un couvercle jusqu’à ce que votre eau frémisse ;
  • Arrêtez le feu et laissez reposer, toujours avec le couvercle, pendant 3 à 4 heures ;
  • Filtrez au travers d’une passoire en pressant bien les pétales à l’aide d’une cuillère en bois afin de faire sortir le liquide ;
  • Pour chaque 100 ml de sirop, rajoutez 100 g de miel liquide (si vous avez du mal à dissoudre le miel, faites chauffer un peu le liquide) ;
  • Versez dans des bouteilles stérilisées et gardez au réfrigérateur ;

En principe, vous pourrez garder votre sirop pendant plusieurs mois. Si vous voyez des moisissures qui apparaissent sur le sirop, bien évidemment, c’est qu’il est temps de renouveler vos stocks.

Notez qu’il vaut mieux sortir le sirop du réfrigérateur le moins souvent possible. Sortez la bouteille, versez la dose puis replacez-le au réfrigérateur.

Pour les dosages, Pierre Lieutaghi recommande :

  • Enfants de 15 mois à 3 ans : 1 cuillère à café ;
  • Enfants de 3 à 5 ans : 2 cuillères réparties dans la journée ;
  • Enfants de 5 à 12 ans : de 3 à 5 cuillères à café réparties dans la journée ;
  • Adultes, de 5 à 10 cuillères.

Ces dosages sont utiles pour l’action antitussive, car il faut agir souvent et régulièrement dans la journée.

Pour l’action sédative, il faudra prendre la plante le soir, disons 30 minutes avant d’aller au lit, éventuellement en fonction de l’âge rajouter une prise juste avant de se brosser les dents et d’aller au lit.

Coquelicot (Papaver rhoeas)


Précautions

Les auteurs classiques notent une intolérance chez certaines personnes. Lieutaghi conseille donc de commencer avec de faibles doses chez l’enfant, disons une cuillère à café par jour, et voir si la plante est bien tolérée.

Voici une histoire intéressante qui nous vient du docteur Cazin qui était médecin de campagne dans les années 1850. Son enfant de 3 ans était atteint de coqueluche. Il lui donne le soir 16 g de sirop de coquelicot, ce qui correspond à peu près à 3 cuillères à café, et explique que l’enfant a eu des hallucinations pendant la nuit.

Par contre, il ne nous dit pas si le sirop était fait à partir des pétales ou des capsules de graines, ce qui va donner un sirop largement plus fort et qui était d’usage à l’époque.

Bref, juste pour vous dire que comme le dit Lieutaghi, on commence par une petite dose et on teste.


Références

Lieutaghi, Pierre, « Le Livre des Bonnes Herbes« , 3ème Edition

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94 réponses

  1. Bonjour,
    Est-il possible de faire un sirop avec des pétales fraîches de Coquelicot en faisant une infusion à froid (24 ou 48h) ou est-il absolument nécessaire de chauffer ? Merci bcp !

    1. Bonjour Alice
      Faire macérer des pétales frais dans de l’eau froide est difficile je trouve, en effet le coquelicot fait partie des fleurs dont les pétales possèdent des propriétés hydrophobes, ils sont connus pour avoir une surface particulièrement lisse et soyeuse, recouverte de structures microscopiques et de composés hydrophobes qui repoussent l’eau.
      D’où l’intérêt de faire chauffer l’eau.

      1. Bonsoir, merci pour votre réponse. Entre-temps j’ai quand même fait macérer les pétales dans de l’eau froide, effectivement au début les pétales se mélangeaient mal à l’eau, mais j’ai laissé macérer 48h et là l’eau a capté toute la jolie couleur rouge et les pétales se sont bien ramollis. Ma question portait surtout sur l’extraction des principes actifs du coquelicot (alcaloïdes, etc) et savoir si l’eau froide en infusion longue pouvait extraire aussi bien que l’eau chaude.

        1. Bonjour Alice
          En général, une infusion à chaud extrait une plus grande variété de constituants en raison de l’accélération du processus d’extraction par la chaleur qui va aider à extraire une gamme plus large de composés, y compris les huiles essentielles volatiles, les alcaloïdes, les flavonoïdes et les tanins.
          Cependant, une macération à froid est plus douce et préserve mieux les composés thermosensibles. Le choix de la méthode dépend des types de constituants que vous souhaitez extraire et de l’application prévue.
          Pour une macération à froid il y a des précautions à prendre, car l’eau à température ambiante fournit un environnement favorable pour la prolifération bactérienne; ces dernières se multiplient rapidement dans des conditions humides et à des températures modérées (environ 20-37°C).
          Les pétales de coquelicots, comme toute matière organique fraîche, peuvent porter des bactéries naturellement présentes sur leur pétales, l’eau elle-même peut contenir des bactéries si elle n’est pas stérile.
          Moyennant quoi une macération de 48 heures offre amplement de temps pour que les bactéries présentes prolifèrent. Certaines bactéries peuvent doubler leur population en seulement 20 minutes.
          il vaut mieux avoir connaissance des risques potentiels , sachant que la plupart du temps notre organisme a les moyens de se défendre! Mais pour des personnes ayant un système immunitaire faible, consommer ou utiliser une infusion d’eau contenant une charge bactérienne élevée peut poser problème.
          La prolifération bactérienne peut également entraîner la dégradation des composés actifs des pétales de coquelicots, réduisant ainsi leur efficacité potentielle pour un usage médicinal ou cosmétique.
          Donc pour conclure concernant les pétales de coquelicots, si vous recherchez une extraction rapide et complète des composés bénéfiques, une infusion à chaud peut être préférable. Toutefois, pour préserver certains composés sensibles à la chaleur, comme les polysaccharides, les mucilages et certaines enzymes, une macération à froid peut être plus appropriée, à condition de prendre des mesures pour éviter la prolifération bactérienne , et là mettre la macération au frigo est une bonne option pour ralentir le processus de prolifération.

  2. Bonjour,

    Merci pour toutes vos informations déjà 🙂

    Je voulais savoir s’il était possible de faire une percolation de coquelicot? (seulement les pétales ou fleur entière ?)

    A broyer au moulin a café pas trop finement pour ne pas faire de « ciment »?

    Alcool a 60° c’est trop fort ? Et 1:5 en quantité ?

    Belle journée à vous 🙂

    1. Bonjour Tom
      Il me semble qu’avec le coquelicot si vous souhaitez avoir une teinture, une teinture simple serait plus judicieuse, car effectivement les pétales sont riches en mucilages et risqueraient de bloquer le passage de l’alcool, mais n’ayant jamais fait cette préparation je ne saurais l’affirmer.
      Pour une teinture simple je dirais alcool à 45° pas plus , au 1:5

  3. Bonjour, Tout d’abord merci pour vos posts toujours très instructifs et agréables. J’aimerais savoir si le mélange de ces 3 plantes : le coquelicot (à petites doses), le thym et le plantain pour faire un sirop enfant est intéressant ? ou s’il présente des interactions négatives ou illogiques? (coquelicot anti toussif et thym expectorant)?

    1. bonjour Gaelle
      oui bonne composition , le thym est aussi un bon anti infectieux, l’alliance de ces 3 plantes fait sens 🙂

    1. bonjour Etti
      voici la réponse de Christophe
      je ne sais pas. Il faudrait faire des recherches dans PumMed ou autre base de données pour voir si on trouve une distinction phytochimique entre les deux.

      1. Bonsoir Sabine et Christophe,
        avez-vous des infos sur les coquelicots dont la base des pétales est blanche (plutôt que noire) ?
        Impossible de trouver des infos la-dessus dans la littérature.
        J’ai fait un sirop avec 99% de coquelicot à cœur noir et 1% à cœur blanc. Puis-je le consommer ou bien y a-t-il le moindre risque ?
        Merci d’avance et merci d’être là et de partager tout ce savoir.
        Cordialement

        1. Bonjour Marion
          Déjà être sûre que ce sont bien des coquelicots , il peut y avoir des confusions par exemple l’anémone corronaria
          Mais autrement je n’ai pas vraiment d’informations sur un coquelicot qui aurait une base blanche , peut-être croisement horticole , vu qu’il y a des coquelicots cultivés avec des couleurs différentes

  4. Bonjour, tous les pavots peuvent-ils être utilisés ? Si oui, de manière interchangeable avec le coquelicot ?
    Par exemple le pavot somnifère…

  5. Bonjour Sabine, est il possible de savoir comment les alcaloïdes du coquelicot coupe le réflexe de la toux ? En agissant sur le système nerveux central ou autonome ou autre ? merci

    1. Bonjour Haziel
      après recherches , il semblerait que la rhoeadine (le principal alcaloïde de Papaver rhoeas ) agisse en se liant aux récepteurs opioïdes dans le système nerveux central, ce qui peut inhiber le réflexe de la toux en réduisant l’irritabilité des voies respiratoires et en diminuant la sensibilité des centres de la toux dans le cerveau.
      Mais bon tout n’a pas été vraiment élucidé et la recherche scientifique continue d’explorer les mécanismes par lesquels ces alcaloïdes agissent sur le réflexe de la toux.

  6. 1. J’ai congelé des pétales et je me demande si je peux les utiliser quand même svp.
    2. Aussi, j’ai des gros coquelicots roses (pavots??), est-ce que c’est la même utilisation svp?
    Merci d’avance et bonne semaine.

  7. bonjour. je souhaiterais connaître les proportions pour faire un sirop de coquelicot avec petals fraiches mille merci, je suis une fan de ce site et de toutes les infos et formations au top de christophe

    1. Bonjour Françoise
      vous en mettez un peu plus (environ 80g pour 1 litre) et vous suivez la même recette

  8. Bonjour, dans son article sur le pavot de Californie, Christophe mentionne le fait que les alcaloïdes qu’il contient seront bien mieux extraits par de l’alcool en teinture que par de l’eau d’une infusion. Je me suis donc posé cette même question pour le coquelicot qui contient aussi des alcaloïdes importants, pourquoi la teinture serait-elle pas une forme optimale comparée à l’infusion ? (Christophe ne mentionne pas du tout la teinture).
    Merci

    1. bonjour Dany
      voici la réponse de Christophe
      C’est très juste. Je me suis laissé bercer par la tradition et les préparations à base de sirop ou d’infusion. Mais il est clair que la teinture serait intéressante à tester. Je ne sais pas si on a bcp d’expérience avec la teinture de pétales de coquelicot. Je n’ai jamais trop vu. Du coup, je ne saurais pas trop comment doser la teinture.

  9. Bonjour, je voudrais faire de la teinture mère de pétale de coquelicot et je me demande quel titrage alcoolique utiliser. J’imagine qu’il faut un titrage faible car les pétales sont très fines. Je me demande aussi le ration pétale fraiche/ pétale seche ? Merci d’avance !

    1. bonjour Cassandre
      si pétales frais alcool fort 1:2 si secs alcool 40-45° 1:5 et 15 jours de macération

    1. bonjour Marie Hélène
      je dirais à partir pour garder une sécurité vers 6 mois , du moment que son alimentation est bien diversifiée ;
      mais y aller par demi cuillère à café et bien dilué dans de l’eau

  10. Bonjour et merci pour votre réponse.
    Je me demandais, dans la recette du sirop de coquelicot vous donnez les quantités pour des fleurs sèches ou fraîches?
    Et pour la teinture est ce que vous auriez les quantités? Je ne les trouve pas non plus dans Materia medica.

    Merci!

    1. bonjour Eleanor
      pétales secs ,en général les dosages sont donnés pour les plantes sèches , sinon on spécifie plante fraiche

      1. D’accord, merci!
        Et est ce que vous auriez les quantités avec les pétales de coquelicots fraîches ?

  11. Bonjour,
    Pour le sirop de coquelicot est ce que vous enlevez le petit bout du pédoncule ainsi que la capsule ? Je me dis qu’il y a peut être des principes actifs dedans mais en même temps j’ai goûté et c’est très amer …
    Merci !

    1. Bonjour Eleanor
      ce sont seulement les pétales que l’on utilise , les feuilles (surtout avant floraison ) et les graines mûres (sans la capsules) sont comestibles

  12. Bonjour,
    Merci beaucoup pour l’article!
    J’ai deux questions:
    – Peut-on faire une teinture avec les pétales de coquelicots?
    – Pour l’action sédative de la plante, il vaut mieux la prendre en infusion ou le sirop est également efficace?

    Merci!

    1. bonjour Eléanor
      oui on peut faire une teinture
      – pour le sirop ou infusion , tout dépend les deux sont valables , histoire de goût surtout pour les petits , plus facile de leur faire prendre du sirop

  13. Bonjour, les coquelicots ne poussent pas chez moi, mais j’ai planté de gros pavots rouges. Puis je les utiliser de la même façon ? Ou simplement faire des infusion avec les pétales (le gros coeur ne m’inspire pas tellement )?
    Merci

    1. bonjour Sofia
      désolée mais je ne sais pas , il existe tellement de variétés horticoles qu’on appelle pavots rouges que je ne saurais vous dire

  14. Bonjour, merci pour toutes les informations, que du bonheur. J’ai 1 question svp, en miel j’ai celui à la châtaigne et au thym mais j’ai peur qu’ils soient forts en goût. Lequel serait le mieux adapté ? Merci beaucoup, belle soirée à vous, Céline

    1. bonjour Céline
      c’est une question de goût , en même temps le miel de thym pourrait de par ses propriétés renforcer le sirop de coquelicot contre la toux (attention d’avoir un miel de qualité , car beaucoup d’arnaques ou de miels d’origines plus que douteuses )

      1. Merci beaucoup Sabine, en dehors du thym, quel miel me conseillez vous pour fabriquer le sirop ? Merci, belle journée à vous

        1. bonjour Céline
          les miels de qualités ont tous des vertus thérapeutiques qui se valent, le tout est de trouver des miels de qualité

  15. Bonjour! Article très intéressant comme toujours, je vous consulte régulièrement pour pêcher des informations fiables 🙂 concernant le coquelicot, peut on utiliser les pétales fraiches ? Ou le séchage est il nécessaire ?

    1. bonjour Céline
      oui, les jeunes feuilles au printemps sont délicieuses à incorporer dans les salades (testé et approuvé 🙂 )

  16. Bonjour! Les recommendations de certains auteurs d’utiliser des faibles doses chez l’enfant ne serait il pas en lien avec la présence d’alcaloïdes dans la plante? Selon un médecin phytothérapeute français, la présence d’alcaloïdes chez certaines plantes comme le coquelicot, mais aussi le pavot jaune de californie, nous fait éviter la prescription chez l’enfant de moins de 6 ans. Merci!

      1. Merci! En référence à l’article sur le pavot de Californie, en effet les thérapeutes anglo-saxons semblent conseiller le papaver chez les enfants plus facilement qu’on le fait en France.
        Par ailleurs, c’est une herbaliste anglophone qui a conseillé lors d’une formation la prise (pour adultes) directement des graines de coquelicot, en les avalant ou les élangeant par ex à un yaourt. Qu’en pensez-vous? Les graines seraient-elles plus concentrées en principes actifs que les pétales?

        1. bonjour Daniela
          à ma connaissance pas de concentration supérieure des graines, mais par contre Fournier met les graines et fleurs au même niveau en écrivant qu’elles sont pectorales , calmantes, adoucissantes, et sans toxicité…

  17. Bonjour, Merci pour cet article !
    Je me demande si les graines du pavot de Californie sont comestibles ? On en a plein le jardin et ça pourrait être intéressant d’utiliser en cuisine.
    Bonne journée.

    1. bonjour Vuittenez
      désolée mais je n’ai pas d’information sur l’utilisation (autre que les semis) pour les graines de pavot de Californie

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