Une étude récente publiée dans le journal "Mount Sinai Journal of Medicine" (Sep-Oct;78(5):683-96) nous fait un bilan très intéressant de ce que nous savons aujourd'hui sur les allergies alimentaires.
Tout d'abord, et les naturopathes le savent bien, les cas d'allergies alimentaires sont en pleine explosion : la prévalence est estimée entre 2% et 10% de la population, ce qui signifie qu'énormément de cas ne sont pas diagnostiqués ou même suspectés.
L'étude nous rappelle qu'un grand nombre d'allergies se traduit par une variété de problèmes chroniques et subaiguës de peau et gastro-intestinaux. Le mot subaigüe est important, signifiant que le problème n'est pas aigüe, ne provoque pas de grosses crises inflammatoires par exemple, mais s'installe de manière chronique avec douleur et inflammation faible et de bas niveau. Donc facile à ignorer si l'on n'écoute pas son corps.
Voici le problème principal de diagnostic : les tests aux immunoglobulines E ne sont pas nécessairement concluants.
La seule manière concluante est de suivre une stratégie d'élimination des protéines couramment suspectes (céréales, lait, parfois plus) pendant plusieurs semaines, suivie d'une réintroduction pour confirmer l'allergie.
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Laisser un commentaire