Son huile essentielle est très chère. C’est probablement l’une des plantes les plus appréciées qui provient du maquis Corse. Vous pouvez l’avoir au jardin. Vous devinez de qui on parle ?
De l’hélichryse Italienne bien sûr. Voici comment utiliser la forme brute, non distillée (en d'autres termes, on ne parle pas de l'huile essentielle ici).
Différents types d'hélichryse
L’hélichryse est une plante vivace de la famille des astéracées. Il existe de nombreuses espèces autour du bassin méditerranéen, mais l’espèce la plus appréciée et la plus étudiée aujourd'hui est l’hélichryse Italienne (Helichrysum italicum).
Pour la production d’huile essentielle, on la ramasse surtout en Corse car c’est à cet endroit-là que le climat et le sol lui donnent un profil assez exceptionnel. On regarde même les sous-espèces et les différents terroirs qui vont donner à l’huile essentielle un profil chimique légèrement différentes : Helichrysum italicum ssp. italicum, Helichrysum italicum ssp. microphyllum, Helichrysum italicum ssp serotinum.
En d'autres termes, cela devient vite complexe. Mais pas d'inquiétude, nous allons simplifier et parler de l’utilisation de la plante entière, pas de son huile essentielle. Dans ce contexte, au moins deux espèces sont utilisables dans le sud de la France (du moins ce sont les deux que je connais, je ne connais pas les autres).
La première espèce est Helichrysum italicum, on vient d'en parler. La deuxième est celle qui pousse abondamment chez moi dans le Vaucluse : Helichrysum stoechas, celle que vous voyez dans la vidéo.
Certains vous diront que ce ne sont pas les bonnes espèces, attention au terroir, attention aux sous-espèces, etc. En revanche, je peux vous dire que j’ai testé ces deux hélichryses qui provenaient de différentes régions, et franchement, tant qu’elles ont un fort parfum, qu’elles sont bien aromatiques, elles vous rendront le même type de service.
Helichryse... Corse ou pas ?
Au final, je suis quelqu’un de très terre à terre. Cela m’embête toujours d'être limité à une espèce particulière qui pousse uniquement dans une région particulière. Je suis certes le premier à dire que le thym sauvage qui pousse dans ma garrigue provençale est plus puissant que le thym qui pousse dans un jardin au nord de la France.
Mais je serai aussi le premier à vous dire que si vous habitez dans le nord de la France, que vous avez un magnifique thym au jardin qui a un bon parfum, utilisez-le, ça fonctionne ! Il faut apprendre à utiliser ce qu’on a à portée, ça c’est un geste écologique.
C’est pareil pour l’hélichryse. La dernière fois que je suis allé en Corse, j’ai pu observer l’hélichryse Italienne en fleur, j’ai discuté avec des gens qui ramassent et distillent l’hélichryse, j’ai acheté de l’huile essentielle, chère mais exceptionnelle.
Mais j’étais en Corse, c’était l’occasion. Lorsque je suis de retour chez moi en Provence et que je dois me préparer un macérat huileux, je vais ramasser Helichrysum stoechas. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu’elle est disponible tout près de chez moi.
(pour info, l'hélichryse est cultivée sur 120 hectares en Corse, 50 étant réservés pour les produits L'Occitane).
Notez bien : la cueillette est réglementé dans certains départements et régions. Renseignez-vous avant de ramasser. Il y a des règles bien précises. Par exemple, selon les endroits, on peut parfois faire une cueillette à caractère familial dans certaines limites de volume. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais renseignez-vous, c’est important.
Hélichryse au jardin
Vous trouverez assez facilement Helichrysum italicum en jardinerie ou sur les marchés, en particulier si vous trouvez un petit producteur qui se spécialise en plantes aromatiques.
Il vous faudra du soleil et une terre qui draine bien. Il ne faut pas que l’eau s’accumule autour des racines. Donc si votre terre est argileuse, rajoutez du drainage (sable). Placez-là dans une rocaille. Ne l’arrosez pas trop une fois qu’elle s’est bien établie, et même vous pouvez ne pas l’arroser du tout.
En fin de saison, je vous conseille de couper les parties aériennes sèches. Il est bon de la rabattre pour éviter qu’elle ne fasse trop de bois la saison suivante et pour stimuler la production de nouvelles pousses.
J'en ai longtemps cultivé à partir de graines. C'est tout à fait possible.
Feuilles et fleurs
Pour les parties à utiliser, vous pouvez utiliser les fleurs et les feuilles. Certains vous diront de n'utiliser que les fleurs. Mais sentez les feuilles, elles sont bien aromatiques aussi. Ça serait dommage de passer à côté.
Attention de ne pas trop affaiblir la plante bien sûr. Pour les sommités fleuries, on peut toutes les couper. Mais pour les feuilles, on va y aller tout doucement et étaler la cueillette sur différentes plantes.
L’idéal est de cueillir juste en début de floraison. Ensuite, vous faites sécher à plat sur une claie de séchage puis vous conservez dans des sacs en papier pour en faire des infusions, des teintures ou des macérats huileux.
Plante à curry
Avant de parler des préparations, on va parler des utilisations de la plante. Et avant de parler de la partie médicinale, on va parler de la partie culinaire.
C’est une plante qui va donner un goût intéressant à vos plats. On l’appelle la plante à curry ou l’herbe à curry, justement parce qu’elle a un goût qui rappelle beaucoup le curry indien. Vous pouvez rajouter des feuilles fraîches coupées en petit morceau à un fricassé de légumes, dans du riz, etc.
On peut aussi en faire une infusion bien concentrée puis la rajouter au liquide de cuisson, ou l’utiliser pour déglacer un une poêle. A rajouter à votre panoplie d’herbes pour la cuisine !
Résorbe les hématomes
En ce qui concerne ses propriétés médicinales, commençons par l’utilisation qui l’a rendue célèbre, du moins ici en France : elle a une capacité assez exceptionnelle, en application locale en macérat huileux, pour résorber les hématomes.
Un hématome est une accumulation de sang dans les tissus. On a pris un coup, ce choc a cassé des petits vaisseaux sanguins, et du sang apparaît dans les tissus, ce qui donne à la zone cet aspect bleuté. C’est pour cela qu’on appelle ça un bleu.
L’hélichryse, lorsque vous l’appliquez localement, va faciliter la résorption de l’hématome. Elle va aussi permettre la régénération des tissus abîmés.
Vous avez une belle association à faire ici avec l’arnica, vous pouvez mélanger les deux macérats huileux 50/50 et appliquer sur la zone en question. Bonne association avec l’hysope aussi (voir ma vidéo sur l’hysope).
Problèmes de peau
Si vous avez une plaie ouverte, l’hélichryse a des propriétés antibactériennes, antivirales et antifongiques. Elle a aussi des propriétés cicatrisantes. Donc bien adaptée à la situation.
Ici on ne va pas utiliser le macérat huileux mais plutôt une infusion concentrée ou une teinture diluée avec de l’eau (1 volume teinture pour 3 volumes d'eau). On utilise ce liquide pour rincer la plaie, répéter l’application plusieurs fois par jour si nécessaire. Bien sûr, si c’est une plaie importante, allez consulter un médecin, c’est une évidence.
D’une manière générale, le macérat huileux d’hélichryse a des propriétés réparatrices et antioxydantes pour la peau.
- Réparatrice : agit sur une peau déjà abîmée – si vous avez des irritations, inflammations de type eczéma, etc.
- Antioxydante : qui protège contre les dommages futurs.
Non seulement elle bloque l’action des radicaux libres, mais elle va aussi inhiber deux enzymes qui s’appellent la collagénase et l’elastase, des enzymes qui détruisent le collagène et l’élastine, deux protéines qui donnent à notre peau son élasticité (1).
Donc j’hésite un peu à parler de celà car il y a toute un marché autour des fameuses crèmes anti-âge… dur de faire la part entre marketing et réalité. Mais effectivement, disons-le, parmi toutes les plantes de notre pharmacopée, l’hélichryse est probablement l’une des plus actives pour protéger notre peau contre le vieillissement prématuré.
Rosacée, varicosités, contusions
On continue avec les applications locales, car c’est vraiment la spécialité de la plante.
Vous pouvez l’utiliser pour calmer les rougeurs de la couperose, qu’on appelle aussi rosacée. Elle freine l’éclatement de ces petits vaisseaux sanguins qui sont responsables des rougeurs.
Vous pouvez aussi l’appliquer sur les varicosités, ces petits vaisseaux rouges ou bleus qui sont juste sous la peau.
Vous pouvez l’appliquer sur des contusions musculaires chez le sportif, bonne combinaison ici avec le laurier noble et l’arnica, encore lui, toujours sous forme de macérat huileux.
Voilà pour l’application externe, elle peut vraiment faire beaucoup de choses de ce point de vue-là.
Digestion difficile
On va maintenant parler de la prise interne sous forme d’infusion. On ne trouve pas grand-chose dans les ouvrages français, et il faut aller voir du côté de l’utilisation dans d’autres pays du bassin méditerranéen pour avoir des indices sur son utilisation interne (2).
D’abord on a une utilisation dans différentes régions d’Espagne pour tout ce qui est désordre digestif : crampes, ballonnements, flatulences, etc. Ce qui n’est pas étonnant vu son profil très aromatique, en général ces substances aromatiques sont antispasmodiques, donc elles soulagent les crampes, elles détruisent au passage les levures et bactéries responsables de la fermentation, en particulier lorsqu’il y a stagnation au niveau de l’estomac, etc.
Mais là avec l’hélichryse, on a en plus quelques spécificités qui sont intéressantes. En Bosnie-Herzégovine, on utilise l’hélichryse pour les problèmes hépato-biliaires, donc il est fort possible que la plante ait une activité cholérétique et cholagogue.
En d'autres termes, il est possible qu'elle stimule les fonctions du foie et de la vésicule biliaire, ce qui nous permettrait de mieux digérer les aliments gras et au passage fournirait un petit effet dépuratif. Donc indiquée lorsque l’on traverse des périodes où on a des lenteurs digestives accompagnées de cette sensation d’être un peu engorgé d’une manière chronique, ce qui arrive parfois après des périodes d’abus alimentaire par exemple.
Infections respiratoires, asthme
On trouve une utilisation dans différentes régions d'Italie, sous forme d’infusion, pour les problèmes de bronche : toux grasse, bronchite ou autre type d’infection respiratoire type laryngite, pharyngite, trachéite, etc.
Là encore pas surprenant, on est dans le très aromatique et les plantes aromatiques ont souvent une action désinfectante des bronches et mucolytique, c’est-à-dire qui fluidifie le mucus pour qu’il soit bien expectoré.
Toujours en Italie, on trouve une utilisation pour accompagner les problèmes d’asthme, ce qui est intéressant. Il est fort possible qu’elle ait des propriétés anti-inflammatoires qui sont bien adaptées aux situations allergiques. À confirmer car je ne l’ai jamais testée dans ce contexte.
Préparations et quantités
Pour les préparations, on a déjà parlé du macérat huileux. Pour faire un bon macérat, il faut le préparer par intermédiaire alcoolique comme je vous explique dans mon article sur le macérat huileux. Le macérat s'applique autant de fois que nécessaire pour soulager une situation.
Pour l’infusion des sommités fleuries, mettez assez de plante dans votre tasse pour donner un bon goût aromatique mais pas trop fort non plus. En général on tourne autour des 15 à 30 g de plante sèche par litre, mais cela va surtout dépendre de la force aromatique de votre plante sèche, donc il faudra ajuster en fonction de ça.
La teinture est tout à fait possible, utilisez 500 ml d'alcool à 45° pour 100 g de feuilles et fleurs sèches coupées très finement. La plante sèche doit toujours être bien aromatique pour faire une bonne teinture.
Précautions
Il n'y a pas grand-chose de documenté pour l’utilisation de la plante entière. Je vous rappelle encore une fois qu’on n’est pas en train de parler de l’huile essentielle ici.
➜ Ne pas consommer si vous êtes enceinte ou allaitante
➜ Ne pas consommer si vous êtes allergique aux plantes de la famille des astéracées, ça, c’est une évidence
Et si je devais faire une extrapolation basée sur ses constituants :
➜ Évitez si vous êtes sous médicaments anticoagulants
➜ Il pourrait y avoir un risque de neurotixicité si on prenait la plante à forte dose à cause de la présence de cétones dans la partie aromatique… mais bon, c’est un peu une extrapolation de l’utilisation de l’huile essentielle et pas de la plante entière.
Références
(1) Ascrizzi, Roberta & Flamini, Guido & Fraternale, Daniele. (2017). The antiaging properties of Helichrysum italicum (Roth) G.Don essential oil: collagenase and elastase inhibition activities.
(2) Antunes Viegas D, Palmeira-de-Oliveira A, Salgueiro L, Martinez-de-Oliveira J, Palmeira-de-Oliveira R. Helichrysum italicum: from traditional use to scientific data. J Ethnopharmacol. 2014;151(1):54-65. doi: 10.1016/j.jep.2013.11.005. Epub 2013 Nov 14. Review.
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Jean Veron dit
Bonjour et merci pour tout. Comment savoir si on a affaire à Helichrysum stoechas, ou à Helichrysum italicum? Est ce que l'on peut trouver Helichrysum italicum dans le massif de l'Etoile ou uniquement en Corse? Une personne m'avait affirmé que oui mais du coup j'ai le doute (certaines m'ont dit que sa cueillette était interdites quand d'autres m'ont dit le contraire, et toutes semblaient bien informées.)
sabine dit
Bonjour Jean
théoriquement on ne trouve italicum qu'en Corse (à ma connaissance), je ne connais pas vraiment les réglementations spécifiques des endroits, il faut se renseigner peut être auprès des communes
Jean Veron dit
Bonjour. Un grand merci à C Bernard grâce à qui je consomme maintenant régulièrement depuis quelques semaines le pourpier que j'arrachais, ainsi que pour cette encyclopédie qui mêle comestibles et médicinales, en apportant les infos sur la cueillette et sur les quantités à consommer, la video couplée au texte : génial. Merci aussi pour votre réponse rapide. J'ai suivi votre conseil : les règlementations sont effectivement plus strictes sur certains départements. Par contre les communes sont souvent dans les choux... Sinon, les photos sur le net ou les descriptions que j'ai trouvé ne me permettent pas de lever le doute : quelles sont les clefs qui permettent de les différencier?
sabine dit
Bonjour Jean
je ne connais pas les clefs de détermination des hélicryses , par contre vous pourriez allez sur des sites de botanistes comme par exemple celui de plantes sauvages http://www.plantes-sauvages.com/user/accueil/index.php ils ont un forum où l'on peut poster des photos et les personnes qui le gèrent sont des passionnés et sont très compétents
Jean Veron dit
Bonjour. Merci pour le lien. Je pense que M C Bernard doit avoir quelques clef pour faire la différence entre les italicum qu'il cultive et les stoechades de sa région. Donc si un jour vous avez l'occasion d'en discuter avec lui, n'hésitez pas à mettre vos conclusions à la fin de l'article, je pense que nombre de personnes seront intéressée. J'espere ne pas avoir abusé de votre temps. merci encore pour tout ce travail.
sabine dit
Bonjour Jean
voici la réponse de Christophe
"je me fie surtout à Bernard Girerd qui dans ses recherches n'a catalogué que H. stoechas dans le vaucluse.
Sinon d'après Tison, Jauzein et Michaud :
- H. stoechas : capitules épanouis sensiblement aussi larges (4 à 7 mm) que longs, à bractées les plus externes atteignant ou dépassant la moitié des internes, au moins pour la majorité d'entre eux.
- H. italicum (ou serotinum) : capitules épanouis nettement moins larges (2,5 à 4 mm) que longs, à bractée les plus externes n'atteignant jamais la moitié des internes.
Il y a un dessin dans le Tison qui illustre ceci."
Jean Veron dit
Merci. Mes exemplaires ne me permettent pas de statuer (les capitules ne sont pas vraiment ouverts, et ceux sur la plante sont un peu grillés...), je vais devoir attendre l'an prochain. A ce qui parait, la Flore forestière française la donne comme tres rare dans le coin.. Il faudra peut être que j'envisage l'achat du Tison (pas donné mais...). Merci encore à tous les deux, et désolé si j'ai été insistant.
Jean Folgas dit
On ne trouve pas l'hélichryse italienne en Provence sauf (souvent) dans les parcs les ronds-points et les parkings de supermarchés, Les capitules sont nettement plus petits, fins et allongés que ceux de l'immortelle commune. L'odeur aussi est différente, l'italienne (ou corse) a une odeur non de curry (mélange) mais de fenugrec, la locale sent un peu l'encaustique. On peut mélanger les deux en macération huileuse, très efficace et échauffant pour les muscles, le dos, les articulations, en préventif ou curatif, mais il semble que l'efficacité diminue après quelques mois, en tout cas l'échauffement est moindre.
MERIL dit
Bonjour, puis-je mettre de l'hélichryse sur un hématome derrière l'oreille (au niveau de la tête c'est peut-être délicat) Scaner fait ce jour, hématome suite à coup violent ?? à surveiller que le médecin dit
merci
sabine dit
Bonjour Meril
oui vous pouvez par exemple faire une infusion d'hélichryse et appliquer des compresses ou masser si vous avez du macérat huileux
marie dit
Bonjour, j'ai laissé les fleurs séchées sur les pieds, c'est à dire sans les couper, puis-je faire un macérât huileux en les coupant maintenant qu'elles sont sèches?
merci de votre réponse et belle journée à vous
sabine dit
Bonjour Marie
oui si elles ont gardé leur couleur et leur parfum
Rabaud dit
J’ai fait un macérât d’hélichryse (ramassées en Corse en juin). Il est en cours mais le macérât alcoolique m’intéresserait. Puis-je rajouter un peu d’alcool dans le macérât qui est en train de se faire ou dois je attendre 2020 ...
Merci pour tous vos bons conseils, vos vidéos : c’est un réel plaisir.
sabine dit
Bonjour Rabaud
non aucun intérêt à rajouter de l'alcool dans la préparation , si vous n'en avez plus en réserve , je crois qu'il faudra attendre 2020 pour la teinture 🙂
pascal27 dit
Soyez tout simplement immortels pour transmettre longtemps autant de simplicité et de conseils de santé ! Bravo à vous Christophe et Sabine
pascal
sabine dit
🙂
Mounsounette dit
Bonjour Sabine et Christophe,
mes quelques pieds d'Hélichryse italienne, a cet époque de l'année, ont déjà les fleurs séchées sur pied. Comme dans un commentaire antérieur, je vais à priori pouvoir les utiliser pour mon MHIA. Pour plus de bénéfices, est ce judicieux d'y ajouter les feuilles dont parle Christophe dans la vidéo pour l'infusion, ou n'y a t-il aucun intérêt ?
Un grand merci à vous deux ...
sabine dit
Bonjour Mounsounette
oui vous pouvez rajouter les feuilles (surtout si elles sont bien odorantes
Fayolle Guy dit
Bonjour Christophe, encore une fiche que j'ai dévorée (et les photos ne gâtent rien...)
2 questions :
1/ je conseille parfois, en aroma, d'utiliser 2 gouttes d'he d'hélichryse sur un point très douloureux - mais lorsqu'il s'agit de la nuque, par exemple, je précise qu'il faut l'éviter - Est-ce que le macérât peut s'utiliser sur cette zone ?
2/ pour l'arnica et l'hysope, j'ai bien noté que tu arrêtais la production (quel dommage, mais je reconnais que parfois trop de diversification amène à la dispersion..), peux-tu m'indiquer ou trouver des graines et/ou des plantes séchées exploitable pour un macérât ?
Merci d'avance
bien cordialement
Guy
sabine dit
Bonjour Guy
1) Pourquoi déconseillez vous l'he d'hélicryse sur la nuque?
2) le site kokopelli vend des graines d'hysope, le site la ferme sainte marthe vend des graines d'arnica
Fayolle Guy dit
Je suis un cycle d'aroma avec Elske Miles depuis plus de 2 ans et j'avais noté que certaines huiles essentielles pouvaient présenter des risques sur des zones de haute densité nerveuses - pour les raideurs de la nuque elle conseille le mélange suivant :
* 5 gouttes HE Camomille noble
* 5 gouttes HE Lavandin
* 5 gouttes HE Yuzu
* 15 ml HV de votre choix
Guy
Fayolle Guy dit
j'allais oublier, merci pour les infos sur l'hysope et l'arnica
Patrice dit
Bonjour Christophe
C’est Patrice, en vacances dans le Var j’ai cueilli quelques « immortelles » bien sèches
C’est cette caractéristique à sécher sur pied qui lui vaut son nom je suppose
Dans cet état, puis je faire un macéra huileux ? La nature ayant fait le travail du séchage ? Ou bien tous ces principes actifs se sont dissipés et il vaut mieux la cueillir fraîche et la faire sécher
Merci par avance
sabine dit
Bonjour Patrice
oui , vous pouvez la mettre directement en macération huileuse, il faut qu'elle soit bien odorante
simon gérard dit
Merci , explications très claires ,belles vidéo
MARIE CLAUDE MATHYS dit
un grand merci pour votre générosité et bienveillance.Vous écouter fait parti des grands moments de bonheur
jean-christophe GERVAIS dit
hello christophe,
merci pour cette vidéo. Je suis un "fan" (et c'est assez rare de ma part...)
si tu continue tu va finir par faire parti de la famille (on te regarde tous ensemble chaque semaine)
tu t'adresse à notre intelligence. entre parenthèses, tu me fais rire avec ton coté "terre-à-terre" (cela doit avoir une fonction "diplomatique" utile pour toi, j'imagine) car, à mon sens, en réalité, tes raisonnements sont plutôt complexes au sens de "multidimensionnels" : en effet, en promouvant des adaptations, tu tiens compte de "l'environnement", produits locaux, de "l'économique" (moi qui vais avoir une petite retraite, vais-je choisir la plante parfaite en HE très chère ou vais-je devoir faire avec ce que j'aurais au jardin qui ne sera pas parfait mais fera quand même le boulot?) etc etc
à très bientôt
amicalement
jean-christophe
suzanne gilson dit
merci merci pr vos infos tres interessantes et votre style agrable et ludique-
nadine lefebvre dit
j'adore vos articles merci de ces enseignements et de votre humour j'habite Barjac dans le gard et j'en trouve sur les chemins et aussi en champs cultivés avec fabrication d'HE juste à côté de chez moi AH l'odeur de curry dans la maison au moment de la floraison un vrai bonheur ....mais introduite dans le jardin elle fait des feuilles et des tiges assez hautes mais pas de fleur qui sont comme des petits boutons jaune....que mon chat siamois adorait manger séchées....Les plantes et fleurs sont ma passion et je suis ravie de votre site et de recevoir vos courrier -vidéo nadine
Vincent THOMAS dit
Bonjour Christophe et Sabine. Encore un bel article très instructif.
Petite question concernant le macérat huileux. Quelle quantité de plantes (entière ou juste fleurs?) dois je mettre dans mon contenant (1litre). Merci d'avance.
sabine dit
Bonjour Vincent
pour une macération simple , il vous suffit d'immerger les fleurs dans l'huile (il n'y a pas de quantité standart) et vérifier 2 ou 3 jours après si la plante n'a pas absorbé trop d'huile , si c'est le cas en rajouter il faut au moins 1/2 cm d'huile au dessus de la plante
Patrice dit
Merci de votre prompt retour
Et en infusion ?
Elle est très odorante quand on la froisse, elle sent une bonne odeur de curry
Patrice
sabine dit
bonjour Patrice
je vous remets ce que dit Christophe concernant l'infusion :
"Pour l’infusion des sommités fleuries, mettez assez de plante dans votre tasse pour donner un bon goût aromatique mais pas trop fort non plus. En général on tourne autour des 15 à 30 g de plante sèche par litre, mais cela va surtout dépendre de la force aromatique de votre plante sèche, donc il faudra ajuster en fonction de ça."
Nathalie dit
Bonjour,
J'en ai achetée l'année dernière. J'ai fait des boutures: ça se bouture très facilement comme le thym, romarin, lavande.
Hélène Nivoix dit
Bonjour,
Très intéressant ! Merci de tous vos conseils pour nous faire (re)connaître ces petites merveilles de la nature. J'ai une question, l’hélichryse peut-elle atténuer les vergétures apparues lors d'une grossesse ? Par application du macérat huileux ? Merci d'avance
sabine dit
Bonjour Hélène
la réparation des vergetures est plus complexe que la prévention mais je pense que vous pouvez intégrer le macérat huileux d'hélichryse dans un protocole réparateur , c'est une idée intéressante à tester
eberhardt dit
bonjour Christophe, en écoutant votre vidéo toujours très intéressante, j'ai loupé le passage comment fabriquer un macérat huileux en général.
sabine dit
bonjour eberhardt
voici l'article qui explique comment faire , y compris le macérat par intermédiaire alcoolique https://www.altheaprovence.com/blog/macerat-huileux/
Revillon dit
Merci pour vos vidéos qui sont tres explicites. J’apprécie vos vidéos où vous nous invitez à faire nos propres essais. Celles ci sont d’une parfaite longueur pour une bonne écoute. C’est une vrais page d’herboriste. Merci
DEBORDE Pierre dit
félicitations pour la qualité des explications et merci pour le travail que vous faites. par contre je ne trouve pas sur ou sous les vidéos le petit pouce qui me permettrait d'exprimer ma satisfaction ou mon désaccord. merci de me guider
sabine dit
Bonjour Pierre
la possibilité de mettre un "pouce" est sur la chaine youtube de Christophe, il faut vous y connecter et ensuite vous pouvez ajouter votre appréciation
Doroteya Krasteva dit
Merci beaucoup pour cette vidéo, aussi précise que précieuse.
fanny martin dit
j'aime énormément vos vidéos sur toutes les plantes et quand je peux je vous recommande à mes ami(e)s
Je vous remercie pour votre générosité, votre patience à nous expliquer et votre sagesse
merci