Hibiscus sabdariffa

Pour en savoir plus :

Transcription :

Dans cette vidéo je vous parle de l’hibiscus, mais pas n’importe quel type d’hibiscus, le type médicinal que l’on appelle aussi karkadé, son nom scientifique c’est hibiscus sabdariffa. Il a d’autres noms, on l’appelle aussi bissap car on s’en sert pour préparer la boisson traditionnelle au Sénégal ou en Guinée, boisson qui porte d’ailleurs le même nom.

Le karkadé, c’est une plante de la famille des malvacées, donc un cousin de la mauve et de la guimauve. Moi je la cultive comme annuelle au jardin car elle ne subsiste pas à l’hiver Provençal. Nous n’avons pas d’hiver très froid ici mais ça peut tout de même descendre en dessous de zéro degré Celsius pendant plusieurs jours. On peut peut-être la garder comme vivace en pot et la rentrer à l’intérieur pendant l’hiver, je ne sais pas, si vous l’avez déjà fait laissez moi un petit mot. Et notez que cet hibiscus là n’a rien à voir avec tous les hibiscus décoratifs que vous avez peut-être au jardin, si ce n’est pas hibiscus sabdariffa, il n’aura probablement pas les mêmes propriétés.

Côté productivité, elle produit une énorme masse de feuilles, mais elle ne produit en fait pas énormément de fleurs, il faut donc en planter plusieurs afin d’avoir une production correcte pour une consommation régulière.

Alors comme vous le voyez, je l’ai planté dans un carré avec coffrage en botte de paille, j’ai rempli ce carré d’une terre très riche et mon hibiscus adore ça. La partie utilisée en herboristerie, c’est le calice qui est ramassé lorsqu’il est bien rouge. Donc c’est ce qu’il reste de la fleur une fois que les pétales ont séché et sont tombées, ce calice va rester sur la plante jusqu’à la fin de la saison. On va couper ce calice en deux et on va enlever les graines, moi je les récupère pour l’année suivante bien sûr. Puis on va faire sécher ces parties à plat sur une grille.

Elles vont devenir plus sombre, c’est normal, mais elles vont tout de même garder une belle couleur rougeâtre. Ensuite on peut les conserver dans des sacs en papier pendant assez longtemps, et on va les stocker à l’abri de la lumière pour préserver ces jolis pigments bien rouges. Si vous les laissez à la lumière, les pigments seront peu à peu détruits.

Le goût est très acidulé. Le calice contient de l’acide citrique, de l’acide malique et d’autres acides qui expliquent ce goût agréable et rafraichissant. D’ailleurs, je mâche souvent des morceaux de calice un peu comme un bonbon acidulé, essayez vous allez voir, c’est très agréable. Les pigments rouges sont de la famille des anthocyanes, une famille que l’on retrouve dans la myrtille, la mûre, le raisin noir et qui explique en partie ses propriétés médicinales. La plante contient aussi des polysaccharides, ce qui nous dit qu’elle a un effet stimulant du système immunitaire, ce qui a été démontré par les études, bien que ce ne soit pas une utilisation traditionnelle de la plante.

Donc, on fait quoi avec ces jolis calices.

Utilisation numéro 1 : on peu l’utiliser pour les problèmes d’hypertension. Et là c’est son effet diurétique qui va être intéressant. Lorsqu’il y a hypertension, il y a trop de sang si vous voulez pour la capacité artérielle de la personne, on va donc ouvrir le petit robinet au niveau des reins et on va éliminer une partie de ces liquides ce qui va faire baisser la pression artérielle. C’est une stratégie classique et bien connue, une stratégie qui fonctionne surtout lorsque la tension de la personne est élevée et relativement stable pendant la journée, qu’elle ne fait pas de grandes variations. On peut, et je dirais même il est judicieux, de la combiner avec d’autres plantes qui régulent la tension comme la passiflore, l’aubépine ou autre, afin d’obtenir un effet optimal. Et bien évidemment, pour tout problème d’hypertension, la première des choses à faire c’est de consulter votre médecin, ça c’est une évidence.

Utilisation numéro 2 : on reste dans le domaine cardiovasculaire. Les études nous ont montré que cet hibiscus nous aide à réguler les taux de cholestérol et de triglycérides qui sont trop élevés. On voit aussi que la plante fait baisser l’accumulation de plaque artérielle, et ça c’est très intéressant. C’est donc une excellente plante pour réduire ou stabiliser l’athérosclérose, et on peut y associer d’autres plantes qui sont elles aussi excellentes dans ce contexte, la feuille d’olivier ou les inflorescences de tilleul par exemple.

Utilisation numéro 3 : il faut savoir que la plante est non-seulement diurétique, mais elle est désinfectante pour le système urinaire. On va donc l’utiliser pour les problèmes d’infection urinaire, de cystite, là encore il est judicieux de la combiner avec d’autres plantes comme la busserole, la bruyère, le genièvre, etc. Je trouve que c’est une excellente plante pour les infections récurrents car l’infusion est vraiment très agréable à boire et on peut donc la prendre en prévention, tous les jours, pendant les périodes à risque, les périodes de grande fatigue par exemple.

La préparation idéale, c’est l’infusion. Tous les constituants intéressants de la plante sont extraits dans l’eau, alors pourquoi s’embêter à faire une teinture. C’est une plante qu’on trouve facilement en herboristerie, vous vous faites livrer un sac et vous êtes prêt pour la découverte d’une infusion certes très acide mais aussi très agréable à boire, du moins comparé à d’autres médicinales. On l’utilise d’ailleurs très souvent comme correcteur de goût et pour rajouter un peu de couleur dans les mélanges.

Pour les dosages, en fait pas besoin d’en mettre beaucoup, 10 à 12 g par litre ça suffit, donc ça vous fait environ 3 g par tasse de 250 ml, et même avec ces doses vous allez voir, c’est très goûteux, très coloré et plutôt acidulé.

Donc voilà pour l’hibiscus sabdariffa, une plante facile à faire pousser au jardin, très facile à trouver en herboristerie et qui peut rendre de grands service. Et sa grande originalité, elle a bon goût, ce qui n’est pas si commun que ça dans le monde des plantes.

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81 réponses

  1. Bonjour et merci pour ces infos très intéressantes.
    J’ai récemment découvert et testé ces fleurs d’hibiscus. Très agréables au goût, elles m’intéressent notamment pour combattre ces foutus calculs rénaux qui viennent se rappeler à leur mauvais souvenirs tous les 10-15 ans.
    Pouvez-vous m’éclairer sur ce point, qui je crois n’est pas abordé dans ce fil de commentaires : j’ai trois hibiscus dans mon jardin, hérité des précédents propriétaires. J’étais donc d’autant plus enthousiaste à l’idée de tout le bénéfice que je pourrais en tirer.
    Seulement voilà; bien que de floraison généreuse, il me qu’ils ne sont « que » des hibiscus commun.
    Ont-ils quelque intérêt médicinal, notamment pour ce que j’en recherche, ou absolument aucun?
    Merci d’avance de votre réponse.
    Cordialement.
    Serge

    1. Bonjour Serge
      difficile à dire je vous partage ce que dit wikipedia, sur différentes variétés médicinales https://fr.wikipedia.org/wiki/Hibiscus#Utilisation
      d’après mes recherches il semblerait que les hibiscus suivants soient comestibles et médicinaux (mais à vérifier)
      – Hibiscus rosa-sinensis
      – Hibiscus syriacus
      – Hibiscus acetosella
      – Hibiscus esculentus

      1. Merci de votre réponse,
        Dans le doute, je ne vais pas utiliser mes fleurs d’hibiscus tant que je n’aurais pas d’infos sûres à ce sujet.
        Je me contenterais d’en acheter, car quand même, quelle magnifique découverte que cette fleur médicinale, tant pour ses innombrables bienfaits que pour son goût !
        Cordialement

    2. Bonjour Serge, Bonjour Sabine,
      C’est totalement par hasard, que je viens de lire votre commentaire et votre interrogation concernant l’Hibiscus qui sert à produire le Bissap et comme je ne connais pas les types d’hibiscus dont vous avez hérité des précédents propriétaires de votre jardin, je ne me prononcerais pas sur les variétés qui fleurissent chez vous et qui ont peut-être des propriétés médicinales, mais la présentation qu’en fait Christophe est claire et il le dit en préambule : «Dans cette vidéo je vous parle de l’hibiscus, mais pas n’importe quel type d’hibiscus, le type médicinal que l’on appelle aussi karkadé, son nom scientifique c’est hibiscus sabdariffa. Il a d’autres noms, on l’appelle aussi bissap car on s’en sert pour préparer la boisson traditionnelle au Sénégal ou en Guinée, boisson qui porte d’ailleurs le même nom. »
      Les fleurs de l’Hibiscus Sabdariffa sont de couleur rouge sang, (je possède également dans mon jardin des hibiscus décoratifs qui fleurissent de différentes jolies couleurs, bleues, roses, blanches, mauves etc…) .Ces variétés ont peut-être des propriétés médicinales mais j’en doute … (j’ai eu la même surprise que vous, il y a quelques années, lorsque dans mon jardin, des touffes de millepertuis ont fleuri… par graines rapportées au travers du grillage du jardin voisin… en y regardant de plus près et après consultations auprès de Christophe, il s’est avéré que c’était du millepertuis décoratif en provenance directe des magasin Truffaut…et sans aucune valeurs médicinales)… D’ailleurs, regardez bien les tailles et formes des feuilles et les types de fleurs, dans la présentation que fait Christophe et comparez les avec celles de votre jardin…Je doute que ce soit les mêmes…Il existe une autre variété d’hibiscus de couleur vert pale (hibiscus altissima) cultivée en Afrique pour la fabrication de sauces culinaires, ( les feuilles de l’hibiscus sabdariffa sont également comestibles et sont beaucoup utilisées en cuisine africaine…). Dans le cas du Bissap ou Karkadé, ce sont les fleurs (ou calices ) qui sont utilisées et qui ont les propriétés médicinales décrites par Christophe.
      Si vous voulez approfondir vos connaissances sur la culture, les productions, les caractéristiques et compositions des fleurs de l’hibiscus sabdarifa, je vous mets quelques liens d’organismes officiels comme celui du CIRAD ou du FAO et d’autres qui vous donneront plus de précisions …
      Personnellement, je m’en procure directement à partir de la Guinée, où c’est actuellement la période de récolte…et où j’ai des attaches pour y avoir vécu quelques années, mais en cas de pénurie je trouve mon bonheur dans une boutique de produits africains à Paris… On peut très certainement s’approvisionner dans ce genre de petites boutiques un peu partout en France, à des prix très abordables et raisonnables et certainement moins prohibitifs que les sachets d’une centaine de grammes que l’on trouve de plus en plus en grandes surfaces avec des qualités et des prix très discutables…
      J’en ai planté dans mon jardin mais les fleurs restent en boutons et seules de grandes et magnifiques feuilles sur des tiges rouges se développent (j’habite l’Ile de France…) mais je ne doute pas que dans le midi de la France on puise obtenir de belles récoltes de fleurs rouges d’Hibiscus Sabdariffa pour se concocter et siroter du délicieux Bissap bien frais les jours de chaleur…

      https://www.pubhort.org/fruits/2009/03/i9306.htm (ce lien vous donnera accès au texte très intéressant du CIRAD en cliquant sur le lien interne pour son téléchargement en PDF Full text download (PDF, 475345 bytes)

      http://publications.cirad.fr/une_notice.php?dk=548799

      https://www.google.com/search?q=giz+MANUEL+DE+FORMATION+SUR+LE+BISSAP&oq=giz+MANUEL+DE+FORMATION+SUR+LE+BISSAP&aqs=chrome..69i57.9414j0j15&sourceid=chrome&ie=UTF-8

      https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/D6C825DFA863F374A6450AE10767C853/S0248129409000139a.pdf/le_bissap_hibiscus_sabdariffa_l_composition_et_principales_utilisations.pdf

      http://www.fao.org/documents/card/en/c/a7c61b21-4e05-4f3b-8cbe-7a7799726fc0/

      1. Bonjour Hervé et merci beaucoup d’avoir pris le temps de ce long développement.
        Je ne manquerai pas de consulter ces nombreux liens.
        Clairement, je vais me contenter de l’aspect décoratif de mes hibiscus, et, moi aussi habitant de l’île de France, je ne me lancerai pas dans la culture d »un Sabdariffa, qui semble peu adaptée à nos latitudes.
        Je me replie donc en effet sur ces nombreuses épiceries africaines où je trouverai mon bonheur, sans doute beaucoup moins coûteux que dans mon magasin bio de proximité : près de 3 euros les 25 grammes, ça fait quand même bien cher le litre de Bissap!
        Cordialement.

        1. bonjour Serge, effectivement les prix du « bissap » sont devenus prohibitifs… J’ai consulté rapidement Google et les prix annoncés ne sont pas très attirants… https://www.google.com/search?q=prix+du+bissap+au+s%C3%A9n%C3%A9gal&sa=X&ved=2ahUKEwiT0MW8gJ7uAhVh6uAKHcDhCxEQ1QIoB3oECAgQCA&biw=1920&bih=949
          J’ai appelé le petit magasin situé à l’arrière de la Gare du Nord et les prix que l’on m’a donné sont de 2 € le sac mais quand j’ai demandé le poids on m’a dit ne pas savoir exactement, car ils reçoivent l’hibiscus de Cote d’Ivoire en vrac et le conditionnent ensuite en « sacs »… A l’occasion si vous pouvez vous y rendre je vous communique les coordonnées : DJENEBOU ALIMENTATION (M. Doumouya) 45 rue Stephenson PARIS 18e tél. 01 42 62 62 36 ou 06 51 35 61 54 Pour info : la rue Stephenson se trouve derrière la Gare du Nord et elle est parallèle au lignes de rails (personnellement je sors de la gare du nord par un grand escalier intérieur à partir d’un Hall et je vais à pied à cette boutique…). Sinon, il faut peut-être fouiner dans les boutiques situées le long des rues du quartier de Château Rouge . Je vais souvent sur le site d’ Herboristerie du Valmont pour d’autres plantes et par curiosité j’ai regardé leurs prix : fleurs bio coupées 5,99€/100gr ou 14,23/250gr – fleurs entières bio : 6,99€/100gr et 16,60€/250gr… C’est déjà la moitié du prix de votre détaillant bio de proximité qui vous les fait à 12€/100gr.. Je m’insurge très souvent sur Facebook ou ailleurs sur ces arnaques des produits commercialisés sous le label Bio dont on majore excessivement les prix sans aucune raison…. Bonne chance et Bon Bissap ! 🙂

          1. Merci Hervé pour ces adresses. Clairement il y a une vraie arnaque sur les prix au nom de l’effet de mode des produits dits « top santé » et en même temps des écarts de prix juste ahurissants.
            Sur les fleurs d’hibiscus, entre le joli et propret magasin bio dont je parlais plus haut et des épiceries ethniques de fréquentation beaucoup plus populaire, un gouffre…pour un produit sans doute équivalent ou très proche en qualité.
            J’ai trouvé à Créteil une épicerie africaine (PlanetAfro, si jamais vous passez dans le coin!), dont les prix de l’hibiscus sont, d’après mes calculs, tenez-vous bien, près de 15 fois inférieurs à ceux de mon magasin bio : seulement 7,95 euros…le kilo!
            Je n’en revenais pas. Et je peux vous le garantir : même apparence des fleurs séchées, même odeur, même couleur et au final goût tout aussi délicieux!

            1. bonsoir Serge, Merci pour cette info… je ne connaissais pas, alors que j’habite à 30 mn de là par les transports en commun (Champigny sur Marne) et que, je suis allé dans ce quartier des centaines de fois, ma fille y habitait…. Je vais allé y retourner faire un petit tour, car je suis aussi en panne de bissap… Habituellement j’en ai plusieurs kgs en réserve amené par mon épouse qui fait des va et vient entre la Guinée et le 94… mais depuis un an, Covid oblige, elle s’est trouvé confinée plusieurs mois à Conakry et le reste de l’année des troubles graves politiques ont bloqué le pays et les possibilités de rapatriement… Actuellement en Guinée, c’est la pleine saison des récoltes d’hibiscus sabdarifa et j’attends impatiemment son retour … pour la retrouver prioritairement et accessoirement pour les produits africains qu’elle me rapporte à chacun de ses voyages… Elle m’avait informé que le kg de fleurs d’hibiscus au marché était de l’ordre de moins d’un € (la monnaie guinéenne – le Franc Guinéen – est très dévalué par rapport à l’Euro (1€= 12 502,7891 FG au 1er janvier 2021)…
              Puisque vous semblez résider dans le même coin que moi (je suis en fait, un immigré breton sans attaches particulières dans le Val de Marne, où je vis quand même depuis maintenant plus de 10 ans après avoir vécu 15 ans en Afrique de l’Ouest…, et si, comme à l’habitude, lorsque je fouine un peu dans le grand sac de fleurs d’hibiscus, ramené tout frais du marché guinéen, je trouve des graines dans leurs coques, je vous ferais signe, pour en planter dans votre jardin, pour le plaisir d’avoir des Hisbiscus Sabdariffa et les voir croitre et leurs beaux feuillages agrémenter un coin exotique du jardin… car il ne faut pas vous leurrer, sauf si le réchauffement climatique s’accentue, ce qui serait encore possible, auquel cas, comme Christophe, vous verrez de belles fleurs rouges éclorent… Je complète votre infos par l’adresse : PLANET AFRO 14 Rue Gabriel Fauré, 94000 Créteil, pour d’autres amies et amis de Christophe et de Sabine.. Encore Merci à vous…:-)

  2. Bonsoir,
    Est il possible que l’infusion d’hibiscus aide à la récupération physique, à l’élimination de l’acide lactique dans les muscles et à éviter donc les grosses courbatures. J’ai eu une petite déchirure et j’ai pris l’infusion plutôt pour me réchauffer (je me souvenais de cette info) et bilan j’ai constate une amélioration rapide de ma blessure. Il y a 48h j’ai eu un entraînement sportif soutenu. Le lendemain matin de l’entraînement je sentais les courbatures arrivées et je me suis attelée à prendre régulièrement l’infusion et je n’ai pas eu de grosses courbatures. Je connais bien les réactions de mon corps et j’ai vraiment l’impression que l’hibiscus contribue à une récupération plus rapide. J’aimerais juste une explication physio si quelqu’un peut me la donner, je lui en serais reconnaissante.
    Merci bien

    1. Bonjour Johanna
      voici la réponse de Christophe
      « il peut y avoir plusieurs explications à cela. D’abord la richesse en minéraux (je sais que l’on parle courbatures ici plus que crampes, mais je pense qu’il y a toujours une action positive dans la relaxation des fibres et la capacité d’élimination de l’acide lactique bloqué dans les tissus). Ensuite, le rein est en partie responsable de cette élimination, et l’hibiscus est très diurétique, donc va accélérer cette élimination. Pour finir, sa richesse en anthocyanes (pigments rouges) et autres flavonoïdes lui donnent un aspect protecteur vasculaire intéressant, améliore la perméabilité capillaire et peut-être permet, là encore, une meilleure évacuation des déchets acides dans les tissus. Beaucoup de spéculation ici, mais ça me parle 🙂 »

  3. Bonsoir, je souffre d’une cardiopathie et d’hypertension, j’ai commencé à utiliser cette plante en infusion et ma tension s’est très bien réglée, je suis passé de 15/8 à 11/6 est-ce que je peux continuer à l’utiliser sans dangers?

    1. Bonjour Papy
      peut-être tester sans pendant quelques jours et voir ce qui se passe , sinon tant que cela vous fait du bien vous pouvez continuer (parlez en avec votre médecin )

  4. Bonjour Christophe, Sabine,

    j’ai pu lire que le bissap était déconseillé en période de grossesse, et je ne comprends pas bien pourquoi. Pouvez-vous m’éclairer ?

    1. Bonjour Naomi
      il semblerait que l’un des effets secondaires potentiels de l’hibiscus serait un risque accru de fausse couche. L’hibiscus peut augmenter l’activité des œstrogènes et favoriser la menstruation, entraînant des complications si vous êtes enceinte. La plupart des experts recommandent d’éviter le thé d’hibiscus pendant la grossesse et l’allaitement
      donc comme toujours principe de précaution prévaut

      1. Merci Sabine pour ces précisions. Je comprends bien la contre-indication ‘grossesse’ du coup, mais pas celle concernant l’allaitement. Est ce que vous voyez une raison spécifique, autre que le principe de précaution ?

        1. bonjour Naomi
          certaines études disent que che des animaux testés ayant reçu de très fortes doses (1,5 ou 3 g/kg) d’hibiscus pendant la grossesse ou l’allaitement, une diminution de la consommation d’aliments et d’eau par la mère et un retard de la puberté chez la progéniture (Iyare et Adegoke 2008)
          et donc nous devons nous plier au principe de précaution

          1. PS: certains chercheurs ont tout de même de drôles d’idées. Enfin, il semble qu’avec l’hibiscus les animaux testés ne sont pas trop mal tombés…

      2. Bonjour Sabine, concernée par le cancer du sein , et interessée par la phytothérapie, je ne trouve pas de sources d’informations fiables attestant de l’augmentation oestrogénique liée à l’utilisation de l’hibiscus. Ceci afin de pouvoir continuer à boire de l’infusion d’hibiscus dont je raffole 🙂
        Pourriez-vous me transmettre vos sources svp?
        Vous remerciant chaleureusement par avance,
        Patricia

        1. bonjour Pat
          certes elles datent un peu 1997 et 1976 , mais concernant la grossesse si doute la consigne officielle est de s’abstenir https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1035904/; https://www.jstage.jst.go.jp/article/bpb1993/20/7/20_7_756/_article et en grattant un peu (du coup)
          de façon raisonnable le premier trimestre on évite de prendre quoi que ce soit de façon thérapeutique et de façon raisonnable boire son thé d’hibiscus hors doses thérapeutiques ne devrait pas avoir d’incidence

          et ensuite on soumet ces études à notre bon sens 🙂

          1. Bonjour Sabine et Christophe! Merci pour cette réponse rapide! Ma question était relative au cancer du sein, non à la grossesse 🙂 Dans ce cadre , l’action éventuelle sur les oestrogènes de l’hibiscus prend toute son importance. En consultant les docs que vous m’avez gentiment transmis ( merci!!!) , ma compréhension est que cette action est observée en utilisant un extrait (concentré?) de la plante, et que l’effet hormonal ne peut pas être craint pour une consommation courante. Me confirmez-vous?
            Bien à vous,
            Patricia

            1. bonjour Pat
              oups pardon, parfois je pars sur une idée fixe désolée
              mais je pense que consommer dans un cadre alimentaire et de façon raisonnable (pas de dosage thérapeutique) il n’y a pas vraiment de risque, ensuite si vous êtes sous traitement , il vaut quand même mieux en parler au médecin

  5. Bonjour,

    Est-ce que son acidité poserait problème aux personnes qui souffrent d’un excès d’acidité de l’estomac?
    Merci!

    1. Bonjour Christina
      Christophe ne pense pas qu’il y ait un rapport entre le goût acide et un acidité/reflux gastrique.

  6. Bonjour,
    Merci pour ces infos ! Je suis à La Réunion : ma plante a donné ses premiers calices après floraison. Votre article m’a permis de récolter les feuilles et fruits. Les feuilles sont en train de sécher au soleil. Je ne sais pas quoi faire des fruits… Pour le graines, doit-on les récupérer directement ou les faire sécher ?
    Quelle est la meilleure période pour les planter en métropole ?
    Selon ma récolte, je peux peut-être vous en envoyer ?
    Amélie B

    1. Bonjour Amélie
      Vous récoltez les fruits (les sépales qui restent une fois les pétales tombés) qui comportent les graines (il faut attendre que les graines soient bien noires) et vous les stockez à l’abri de l’humidité , normalement ça tombe tout seul et se resème tout seul
      en métropole théoriquement on les récolte à l’automne, et on les sème plutôt en janvier/février

  7. bonjour Christophe
    je viens vers vous je fais des recherches sur l’hibiscus sabdarifa , auriez vous des liens sur des etudes faites sur l’hibiscus sabdarifa en français..merci de votre réponse

      1. Bonsoir, j’ai un soucis avec ma récolte. J’avais 10 graines données par une amie et tout a poussé. Les plants, contrairement à ce que vous avez dit dans votre video, sont remplis de fleurs, et la floraison est intense! Mais je n’arrive pas à distinguer le bourgeon d’avant la floraison, au calice d’apres celle ci. En effet, cela se ressemble et il y a trop de fleurs pour que je puisse les distinguer. Comment faire?

          1. J’est vu la video. mais je n’arrive pas a comprendre quelque chose. Comment sait on si on ne casse pas le bourgeon de la fleur avant la floraison, et non le calice, apres la floraison?

            1. bonjour Nathalie
              logiquement le bourgeon est présent avant la floraison et le calice après

  8. Bonjour Christophe,
    J’ai découvert votre site qui m’informe de tant de choses, merci beaucoup.
    là toutefois je me suis perdue, mon mari a une prostatite depuis 4 ans. En juillet dernier il a fait une forte cystite traitée bien sur avec antibiotiques. Celle-ci revient, ce qui malheureusement est souvent le cas.
    Auriez-vous un protocole pour combattre les bactéries dans ce cas et qui permettrait d’éviter des récidives rapprochées. (mon mari a un calcul situé dans un rein). Merci par avance,

    1. Bonjour Françoise
      difficile de répondre de façon particulière, mais souvent dans ce genre de problématique , il est important d’avoir plusieurs protocoles à faire tourner (question de perturber l’univers de ces bactéries)
      vous pourriez essayer, pour enrayer l’infection, la teinture de genévrier 15 à 20 gouttes 3x jour dans tisane d’épilobe et ou busserole
      si saignement vous rajoutez de l’achillée (de bonne qualité) en infusion ou en teinture
      si sensation de brûlures rajouter barbe de maïs, etc.
      pensez aussi à la reminéralisation (prêle , ortie plante entière (avec les racines ) par exemple infusion feuilles d’ortie https://www.altheaprovence.com/blog/magnesium-naturel-ortie/ les racines en synergie avec d’autres plantes (busserole , épilobe, canneberge….) (en teinture ou en infusions) sont une aide pour les symptômes liés à l’HPB
      avez vous lu l’article sur hpb? https://www.altheaprovence.com/blog/hypertrophie-benigne-prostate-chardon-marie-selenium/
      le mieux serait que votre mari soit suivi par un thérapeute (naturopathe , herbaliste, aromathérapeuthe, etc…)

      1. Bonjour Sabine,
        Merci beaucoup pour votre réponse, oui j’ai bien lu l’article sur l’HPB. Mon mari a l’intention de prendre RV avec un naturopathe car il vrai que les protocoles sont multiples et il ne doit pas y avoir d’interaction avec d’autre fragilités (c’est, en fait, là mon principal souci).
        Bien cordialement,

  9. Bonsoir,

    J’aimerai bien cultiver de l’hibiscus mais où trouver les graines ?
    Merci pour vos articles toujours très interessant
    Marie

  10. Je me permets d’indiquer ci-après des liens qui répondent à plusieurs commentaires sur la composition et les différentes utilisations de l’hibiscus. Le premier lien envoie vers une étude du Cirad (organisme officiel) qui analyse la composition de l’hibiscus et diverses utilisations, le deuxième est une étude commune entre des scientifiques bretons et ivoiriens sur les divers aspects de la culture et l’exploitation de la totalité de la plante à des fins médicinales mais également plus largement économiques.
    https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/D6C825DFA863F374A6450AE10767C853/S0248129409000139a.pdf/le_bissap_hibiscus_sabdariffa_l_composition_et_principales_utilisations.pdf

    http://www.afriquescience.info/docannexe.php?id=1671

    une autre étude montre l’intérêt de l’hibiscus contre le cholestérol :
    . L’étude, publiée dans la revue Food and Chemical Toxicology retrace les effets de l’extrait d’hibiscus sur l’oxydation du LDL, la fragmentation de l’apolipoprotéine B, et la fabrication de radicaux libres in vitro.« Il est prouvé une augmentation du cholestérol LDL dans les lésions athéroscléreuses, et également que l’oxydation du LDL est directement la cause de la pathogénicité. », explique l’auteur Yun-Ching Chang de la Chung Shan Medical University.

      1. bonjour Sabine, bonjour Christophe !… Hé bé, si je m’attendais à ce retour de Sabine en ligne…. le fil de nos palabres, s’était rompu depuis le mois de mars, car pour ma part, j’ai eu d’innnombrables occupations et préoccupations de toutes sortes… J’avais pensé à vous et à vos expérimentations oculaires du beurre ghee lorsque j’avais fait des commentaires sur des utilisations oculaires de macérat huileux de gotu kola+soucis -calendula, lors de mésaventures de zyeux… dans la rubrique de Christophe consacrée au Gotu Kola en aout dernier… (à lire ou …relire…merci).A la suite de nos discussions j’ai fait des « purs jus » à la centrifugeuse, suivant vos suggestions pour le jus d’ortie et j’ai étendu à l’extraction de jus de Gotu kola (car, après avoir considéré cette merveille de la nature comme une mauvaise herbe, je la protège désormais mais elle profite de son statut et s’étale, s’étale, recouvre de larges surfaces et prolifère à tout va…. pour mon plus grand bonheur !..). Je conserve les jus obtenus, purs et sans additifs, dans les sachets matelassés qui permettent de faire des glaçons au congélateur… J’en fait donc autant pour le jus d’ortie mais également le jus de betterave rouge…. Dans un punch avec le fond de bouteille de rhum blanc restant après mes percolations…
        en rajoutant un zeste de citron, de tels glaçons font un effet boeuf…
        Depuis nos (trop) brèves relations sous l’œil de Christophe, j’ai également réalisé des extractions d’huiles essentielles de laurier nobilis, de lavande et de romarin… Mais j’ai eu une très mauvaise année pour ma lavande car sur la vingtaine de pieds qui produisent chaque année une profusion d’épis, près de la moitié ont dépéri et desséché sans raisons apparentes… Mes chardons marie également ont fleuri abondamment mais les réceptacles où se trouvent les graines ont pourri sans s’ouvrir …. Le climat favorable au gotu l’a sans doute été moins à d’autres espèces…. 🙁
        …étant donné votre curiosité à tester des innovations futuristes voici mon dernier truc : j’ai découvert l’utilisation judicieuse de ma cafetière italienne pour faire les infusions de plantes pulvérisées… c’est rapide et efficace !….
        Sincèrement, j’ai été très content de vous retrouver chère Sabine… à + !…
        Salut Christophe !…

        1. bonjour Hervé
          c’est toujours avec grand délice que je bois vos écrits 🙂
          j’avais abandonné l’idée du beurre clarifié dans mes yeux , mais depuis que je fais du beurre maison avec la crème de la ferme voisine (ferme où les vaches mangent du foin et de l’herbe exclusivement fichtre …sont ils bizarres ces fermiers 🙂 ) je vais tester le beurre clarifié issu de la dite crème ….au moins j’en connaitrai la provenance ….donc je n’abandonne pas ..!
          j’aime l’idée du « tit punch herbaliste » ..avec un bon rhum-antique, une bonne idée pour les longues soirées hivernales
          quand vous parlez de la cafetière italienne , vous parlez de la cafetière à piston ou alors de la cafetière italienne que l’on met à chauffer ?

          1. c’est bien de la cafetière qu’on met sur le feu…. le concept est génial car l’eau qu’on met dans la cuve du bas, monte très rapidement en pression et est expulsée par un tuyau vertical de petite section grosseur d’un corps de crayon bic relié à la partie centrale qui est le réceptacle de la poudre (café ou plante) composé d’une double paroi en forme d’entonnoir et d’une grille sur laquelle on met la poudre qui va se trouver emprisonnée entre cette grille et une autre (petite plaque perforée) fixée avec un joint étanche sur la partie haute de la cafetière. L’eau bouillante sous pression traverse la poudre en assurant les extractions des divers éléments contenus dans la plante pulvérisée et monte avec force pour se déverser dans le bol de la partie haute de la cafetière… Système très intelligent !.. J’ai testé 25cl d’eau et une cuillerée à soupe de poudre légèrement bombée, résultat: restitution d’un jus très marron foncé au goût très fort de la plante traitée. Deuxième phase : on attend que la cafetière refroidisse et on dévisse les éléments et délicatement on extrait le réceptacle de la poudre sans renverser, ni se brûler car encore très chaud… et on met une demi tasse d’eau (12 à 15 cl) et on revisse l’ensemble … on remet sur le feu et le « jus » obtenu est très clair et très pauvre en goût… Conclusion : le premier passage assure l’extraction totale… 3mn chrono !…
            Pour ce qui est des glaçons, j’ai évoqué le coté festif « apéro », mais en fait il faut retenir le coté pratique qui est la conservation du jus obtenu par centrifugation et sa consommation par doses à volonté et suivant les cures que l’on s’imposent…
            à la vôtre…. bonne santé !…

            1. Hervé , je vais essayer , c’est très tentant … mais l’eau n’est elle pas trop chaude ? car en général il est recommandé de ne pas dépasser 85° , question de ne pas abimer les constituants

  11. Bonjour Christophe,
    Merci pour cet article tout aussi passionnant que les précédents.
    L’infusion obtenue est en effet délicieuse et rafraîchissante.
    Dans les pays où l’hibiscus sabdariffa pousse à l’état naturel on utilise aussi la feuille pour la beauté des cheveux.
    Aux Iles Fidji on m’a expliqué qu’il fallait prendre une grosse poignée de feuilles qu’on pile avec de l’eau en quantité suffisante pour pouvoir se rincer les cheveux (dernière eau de rinçage). L’eau ainsi obtenue est très légèrement gélatineuse et rend les cheveux doux et brillants.
    Voilà peut-être une façon d’utiliser toutes ces feuilles dont la plante est généreuse!
    Cordialement

  12. bonsoir Christophe , je ne connais que l,infusion de fleurs d,hibiscus rouge,a t elle les même propriétés que la graine, sur le plan officinal. merci

  13. Bonjour merci pour ces informations très intéressantes.je suis avec beaucoup de
    Plaisir vos vidéos.
    Je me permet de vous demandez où je pourrais trouver des hydrolats de cannelle
    de cyprès et de vétiver car l’hiver je souffre de la maladie de Reynaud.
    Merci d’avance
    J.Pascua

  14. Merci Christophe !! J’ai eu la chance de recevoir des graines de Côte d’Ivoire cette année. J’en ai semées quelques unes et je ne trouvais aucune infos claires sur la récolte du calice. C’est chose faite et je vais pouvoir enfin utiliser les quelques calices de l’année 😀
    Comme cela a été une réussite, je vais en semer beaucoup plus l’année prochaine !

  15. Bonjour
    pourquoi ne pas utiliser,pour les infections urinaires,les feuilles de mauve infusees en usage externe.Dans mon cas quelques toilettes ont suffi a me debarasser definitivement des infections recurrentes.
    A mon avis l’interet de la mauve est que c’est une plante peut etre plus courante et plus resistante que ce type d’hybiscus.

    1. Bonjour Florence,
      Il y a en effet de nombreuses possibilités pour les infections urinaires, certaines locales, d’autres moins. Dans mon expérience, il est important d’avoir une panoplie à notre disposition car certaines personnes réagissent mieux à certaines plantes qu’à d’autres. Donc mauve, busserole, bruyère, genièvre oui tout à fait. Disons que cela sort un peu du sujet de cette fiche de plante.

    1. Bonjour,
      Certaines pharmacies vendent des médicinales qu’elles commandent à des grossistes, donc si votre pharmacie vend des plantes en vrac, c’est fort possible qu’elle puisse vous en obtenir.

  16. bonjour
    voilà une propriété interessante !
    je l’utilise douvent l’été mais en infusion à froid : quelques fleurs dans une bouteille d’eau froide
    rafraîchissant et goût moins acide qu’en infusion chaude, je trouve…
    les propriétés medicinales s’expriment-elles autant ?
    merci Cristophe pr tous ces précieux conseils

  17. Bonjour, Je vous fais part d’une info apprise en cours de naturopathie à la Faculté libre de Médecines naturelles. Le Dr Pierre Franchomme nous a indiqué que cette plante contient de la glutamine et donc qu’elle est intéressante dans les problèmes liés à l’intestin, tout particulièrement la porosité intestinale puisque la glutamine permet de réparer les jonctions serrées de l’intestin. Par contre, l’hibiscus blanc est plus riche en glutamine que le rouge, mais plus difficile à trouver.

      1. Bonjour Christophe.
        L’hibiscus blanc que signale Robinson ne serait-il pas d’une autre espèce que sabdariffa? Après recherches, je pense à H. rosa sinensis qui est cette magnifique plante ornementale d’origine tropicale que nous avons adoptée en intérieur, dont la variété la plus commune est rouge-sang, mais avec des variantes rose, blanche, et jaune? Car, en effet, il serait fort intéressant de savoir quelle espèce botanique est riche en glutamine. Si vous avez la réponse…Merci.
        Joël

  18. Bonjour Christophe,
    Merci pour cet article très intéressant et précis!
    J’aimerai savoir si les pétales ont aussi des propriétés similaires aux sépales.

    j’adore faire une infusion glacée à base de fleurs de bissap et j’aimerai joindre l’utile à l’agréable!
    voici ma recette:
    Une demi poignée de bissap
    quelques brins de menthe
    et un quart de citron vert
    pour un litre d’eau.
    Pas besoin de sucre c’est délicieux comme ça 🙂

  19. Merveilleuse plante dont l’infusion est très agréable à boire l’été! Sur le petit marché de ma commune on trouve aussi le calice confit de cette plante . C’est une friandise délicieuse. Cela fait plusieurs années que je cherche des pieds de cette plante mais impossible à trouver. Auriez-vous des graines? sinon où peut-on se les procurer?
    Merci pour le partage de vos connaissances
    Cordialement
    Francine

    1. Bonjour Francine,
      J’ai eu la chance d’avoir un de mes lecteurs qui a partagé des graines avec moi. Depuis j’en cultive chaque année, mais mes plantes ne donnent pas assez pour récupérer les graines hélas. La plante est grosse, mais peu de fleurs.

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