Je vais vous parler d’un arbre qui a toujours eu une grande place en herboristerie. Il est très connu pour sa richesse en tanins : c’est le chêne. On peut aussi bien utiliser son écorce que ses feuilles.
En revanche, ce n’est pas une plante que l’on va nécessairement utiliser très souvent dans la pharmacie familiale. Je vais vous expliquer pourquoi dans cet article.
Utilisation des tanins
Vous allez trouver plusieurs types de chênes en fonction de la région dans laquelle vous vivez. Et en gros, on peut tous les utiliser d’une manière interchangeable. Car ils sont tous riches en une substance bien spéciale qui s’appelle les tanins.
Je vous ai déjà parlé des tanins dans une vidéo en 2 parties, cliquez sur les liens (tanins partie 1, tanins partie 2) si vous voulez faire une petite révision.
Nous avons vu qu’il y avait 2 types de tanins, les hydrolysables et les condensés, et ils n’ont pas exactement les mêmes propriétés. Le chêne contient ces deux types de tanins, mais surtout les hydrolysables, ce sont eux qui vont s’imposer dans la plante.
Comme je vous ai déjà expliqué, historiquement les tanins furent utilisés pour tanner les peaux de bêtes et les rendre plus solides, plus imperméables, imputrescibles. Les tanins s’associent aux protéines de la peau ou des muqueuses pour les resserrer, pour leur donner plus de tenue.
C’est exactement le même concept que l’on va appliquer sur notre peau ou sur nos muqueuses. Le but est simple, et si vous arrivez à voir le processus en image dans votre tête, vous avez compris l’action des plantes riches en tanin.
Le but est de resserrer un tissu qui suinte, qui coule, qui saigne, qui a perdu sa forme, son intégrité, qui est complètement boursoufflé. Dans cette situation, les plantes à tanins vont agir comme toniques astringents, toniques parce qu’ils vont redonner au tissu son tonus, du moins d’une manière temporaire.
Parties utilisées
On trouve les tanins dans toutes les parties du chêne – l’écorce, les feuilles et les glands.
L’écorce contient dans les 15 à 20% de tanins, ce qui est déjà beaucoup.
On en trouve une énorme quantité dans ce qu’on appelle les galles de chêne, qui sont ces excroissances produites par la piqûre de différents insectes. Je ne sais pas si vous les avez déjà vues sur l'arbre, elles ont une forme sphérique et elles sont situées sur les feuilles ou les rameaux. Voir photo ci-dessous.
Elles contiennent entre 50 et 70% de tanin. C’est énorme. On n’utilise plus les galles aujourd’hui, elles sont beaucoup trop tanniques, c’est quasiment du tanin pur et comme on va le voir, si une plante est trop tannique, elle va être d’usage limité.
On va plutôt utiliser l’écorce ou la feuille, et encore, cela reste très riche en tanin et pas très riches en d’autres substances. C’est assez unidimensionnel en fait.
Le docteur Leclerc résume bien la situation en disant que lorsque les tanins sont associés à d’autres substances de la plante, ils sont beaucoup mieux tolérés, et lorsqu’on utilise le tanin officinal, c’est-à-dire très concentré, il est beaucoup moins bien supporté par le système digestif.
Récolte
Pour l’écorce, on va en général prélever sur un arbre qui a encore une écorce lisse, sur des rameaux de 3 ou 4 ans. Si on prélève sur un arbre trop vieux, l’écorce est trop épaisse et pleine de crevasses, beaucoup plus dure à travailler.
Pour les espèces de chênes, les plus utilisées sont le chêne pédonculé (Quercus robur) ou le chêne pubescent (Quercus pubescens). On va plutôt éviter le chêne vert (Quercus ilex) si possible, très répandu chez moi mais un peu trop riche en tanins. Mais bon, d'une manière générale, voyez ce que vous avez autour de chez vous. En général ils font tous l'affaire.
On fait sécher l’écorce dans un endroit bien chaud et sec ou dans un déshydrateur (plus rapide et ceci n'abimera pas l'écorce). Ensuite on peut soit le garder en morceaux dans des sacs en papier, soit le réduire en poudre au moulin à café (il est stable à la pulvérisation).
On peut l’acheter en herboristerie, c’est une plante que vous trouverez dans à peu près toutes les boutiques qui vendent des plantes médicinales.
En ce qui concerne les feuilles, elles sont moins tanniques que l’écorce mais on les utilise de la même manière, et elles sont définitivement plus simples à ramasser et à faire sécher.
Propriétés traditionnelles
En ce qui concerne l’utilisation du chêne, son emploi remonte au moins à la Grèce et la Rome antique. Probablement bien avant.
Comme je vous ai dit, on va garder en tête cette image de peau ou muqueuses qui suintent et qui ont perdu leur tonicité. On va retrouver ce fil conducteur tout au long de l'histoire.
À l'époque de Dioscoride et Gallien, on l’utilise déjà pour les saignements en tout genre, saignements internes en particulier. Ce qui est logique vu que les tanins vont resserrer les tissus et freiner les saignements.
Ces indications continuent au Moyen Âge où on utilise le chêne pour différents types de saignements ainsi que pour les fortes diarrhées.
Dans les années 1800, Cazin, notre fameux médecin de campagne, l’utilise pour les cas de saignement : utérus, saignement des poumons dans la tuberculose, etc.
Donc on a vraiment une grande continuité des utilisations, ce qui est logique. Le chêne est une plante assez simple à cerner, assez unidimensionnelle, donc on va retrouver des indications assez simples à comprendre au fil des époques. Ce n’est pas une plante à tout faire comme d’autres plantes (je citerai l'angélique par exemple, qui sait tellement tout faire qu'elle nous fait tourner la tête 🙂 ).
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Utilisations actuelles
☀︎ La première utilisation aujourd'hui sont pour les cas de saignement. Valnet, par exemple, parle du chêne pour les saignements d’origine intestinale, ainsi que pour les métrorragies (saignements entre les règles). Et bien sûr, aujourd'hui pour ce type de situation, on va consulter un médecin avant de faire quoi que ce soit, utiliser la plante sans le diagnostic n'est une bonne idée dans ce contexte.
☀︎ Le chêne peut freiner les diarrhées. Mais ce n’est pas très subtil comme approche. D’abord une décoction d’écorce de chêne n’est pas ce qu’il y a de plus agréable à boire si elle est un peu concentrée. Chez certaines personnes, cela ne passe pas très bien, trop d’astringence, le système digestif se rebelle.
Il vaut mieux utiliser des plantes qui contiennent moins de tanins, et surtout les combiner avec des plantes mucilagineuses pour adoucir l’intestin au passage, avec des plantes aromatiques pour calmer les crampes qu’on peut avoir pendant les diarrhées.
J'utiliserais l'écorce de chêne si j’étais en randonnée par exemple. Disons que j’ai attrapé quelque chose, peut-être une petite intoxication alimentaire, j’ai encore 2 jours de marche à faire et je ne peux pas écourter mon périple. Là je prendrais l’écorce de chêne, d’abord parce qu'elle est facile à trouver, ensuite parce que cela rend service dans ce type de situation (les tanins sont aussi antibactériens).
Mais si on est chez soi et que l’on suit les principes de naturopathie, de vitalisme, on se dit qu’il vaut mieux laisser faire les choses, accompagner avec des plantes mucilagineuses, des plantes aromatiques, des plantes faiblement tanniques pour freiner un peu les diarrhées. Mais pas trop non plus.
☀︎ On peut utiliser le chêne pour une forte angine, pour calmer un peu la douleur et permettre aux amygdales, qui sont en général bien enflées, de se resserrer un peu. Ceci est en particulier utile si la personne a des amygdales tellement enflées qu'elle a du mal à avaler. À ce moment-là, on peut faire des gargarismes avec l’écorce de chêne. Cela va soulager.
Mais on parle ici d’une forte inflammation type angine. Et attention aux risques d’une angine à streptocoque mal soignée, ne laissez pas traîner. Mais ce n’est pas vraiment une bonne plante si on a un petit mal de gorge ou une petite inflammation passagère. On a de bien meilleures plantes pour ça.
☀︎ On peut utiliser le chêne pour toute inflammation des gencives ainsi que pour les aphtes, en gargarisme, mais là encore il y a plus efficace je trouve.
☀︎ On peut l’utiliser en bain de siège pour les problèmes d’hémorroïdes, c’est efficace. Valnet en parle aussi pour les fistules anales. Les femmes qui souffrent de leucorrhée, qu’on appelle aussi pertes blanches, peuvent faire des bains de siège avec.
☀︎ On peut faire une application locale, sur la peau, pour tout problème suintant, les ulcères, eczéma suintant, etc. On est toujours ici dans le même registre.
Formes et quantités
- En usage interne, pour l’écorce, Valnet recommande 5 g par litre, ce qui donne une préparation peu concentrée et facilement buvable. Bouillir 10 minutes, 3 tasses par jour entre les repas. Ceci pour une utilisation interne.
- Pour les feuilles, une poignée par litre, bouillir 10 minutes, 3 tasses par jour. Idem ici, pour utilisation interne.
- Pour faire un gargarisme, bain de bouche ou bain de siège, 15 g d’écorce par litre en décoction. On va donc plus concentrer la préparation ici.
Précautions
Je vais laisser parler Marie-Antoinette Mulot, qui nous dit dans son livre « Secrets d’une Herboriste » : attention, le tanin qu’il contient peut provoquer des irritations gastriques, des vomissements et une opiniâtre constipation.
Voici une liste à garder en tête :
- Trop de tanins peuvent irriter le système digestif et provoquer un état nauséeux ;
- Les tanins du chêne peuvent constiper si on en prend pendant plusieurs jours ;
- À prendre loin de toute prise de médicaments car les tanins vont bloquer l’absorption au niveau de la muqueuse digestive ;
- De même pour les nutriments de la nourriture, donc on prend les tanins loin des repas, loin de la prise de compléments alimentaires.
Et pour plus d’informations sur les tanins, vous avez mes 2 vidéos sur les tanins, n’oubliez pas.
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Dany dit
Comment récolter l'écorce des branches ? Comment manipuler, avec quoi ?
Quand récolter les feuilles ? Jeunes ou vieilles ? Car il y a très peu de tanins quand elles sont jeunes...donc la logique serait de les prendre pas trop jeunes...
sabine dit
bonjour Dany
normalement sur des rameaux de 3 ou 4 ans (nous dit Pierre Lieutaghi dans son ouvrage "le livre des arbres, des arbustes et des arbrisseaux" )
il est préférable qu'elle soit lisse
les feuilles sont cueillies en été , les jeunes pousses moins tanniques au printemps
lucienne dit
Bonjour, je prends depuis quelques jours 5 à 10 gouttes de bourgeons de chêne pour me "requinquer" à la suite d'une petite intervention chirurgicale qui m'a fatiguée et provoque une désagréable sensation d'ébriété, de tête lourde. Or je constate maintenant une sècheresse des yeux. Le tanin du chêne peut-il en être la cause ?
Merci
sabine dit
Bonjour Lucienne
difficile à dire , le mieux serait de stopper la prise et de noter ce qui se passe
Leo dit
Bonjour jai du macerat glyceriné de bourgeons de chene reputés tonifiant. Puis-je l'utiliser 3 semaines avant un examen tous les jours ? Il y aura des effets où c'est trop tard ?
sabine dit
bonjour dany (ou léo 🙂 )
je pense que cela peut vous soutenir si vous êtes épuisé, le bourgeon de chêne va stimuler les surrénales (donc à ne pas prendre sur du long terme)
https://www.altheaprovence.com/preparation-aux-examens/
Leony dit
Bonsoir c'est quoi les surrenales ?
Merci sabine
sabine dit
bonjour Dany
ce sont des glandes situées au dessus des reins (les "sur-rénales) (vous trouverez des définitions plus détaillées sur internet
MarieC dit
Bonjour Christophe et Sabine, je m'interroge ici sur le bourgeon de chêne. Dans "le grande livre de la gemmothérapie" de Laurine Pineau il est écrit que le bourgeon de chêne agit comme une plante adaptogène tonique sur l'axe Hypotthalamus/hypophyse/Surrénales... Pensez-vous que sous cette forme il peut prétendre à ce rôle, à ce renforcement général de l'organisme comme pourrait le faire le ginseng?
Merci
sabine dit
bonjour MarieC
effectivement le bourgeon de chêne (nous dit Valérie Catala qui est, en autre, gemmothérapeute) est un excellent stimulant de l'axe hypophyse corticosurrénal , par contre en tant qu'adaptogène je ne saurais vous dire , car il est important lorsque l'on prend ce bourgeon de ne pas faire plus de 3 mois et ensuite 3 mois de pause question de ne pas être sur une stimulation qui ne serait pas adaptée au profile de ce type de personnes
c'est un stimulant des surrénales, il s'adresse surtout à des personnes qui ont trop donné, qui se sont épuisées sans tenir compte des signaux de fatigue de leur organisme et des personnes qui se sont déconnectées (entre autre)
les adaptogènes telle que Christophe nous les décrit sont des plantes que l'on peut prendre sur du long terme sans problème car la plupart du temps elles vont moduler les excès ou rebooster quand épuisement , même s'il faut toujours tenir compte du terrain de chaque personne et des spécificités de chaque plante
Emma dit
Bonjour, le chêne ou l hamamelis peuvent ils être utilisés en cas d'allaitement ? ( voie orale ou infusion/décoction) Merci
sabine dit
bonjour Emma
la sécurité n'ayant pas été établie en cas de grossesse ou d'allaitement , je ne peux pas les conseiller , surtout si carence en fer (qui peut arriver après un accouchement) car les tanins risquent de limiter l'absorption du fer
Tiphaine dit
Bonjour vous dites que le chêne c'est bien pour les gencives mais qu'il y a mieux et plus efficace. Comme quoi?merci
sabine dit
Bonjour Tiphaine
vous avez les résines comme la myrrhe , la propolis, ensuite des plantes comme le souci et le plantain , et la sauge
Tiphaine dit
Bonjour merci. Du coup en macérât de bourgeons il n'existe rien? merci
sabine dit
Bonjour Tiphaine
oui vous avez raison de soulever ce point en gemmothérapie le MGB de chêne est souvent recommandé pour les problèmes de gencives
Tiphainee dit
Merci. On m'a parlé du bouleau aussi pour les mêmes effets,vous en pensez quoi?et le souci c'est le calendula? En macérât huileux le souci ne peut pas s'appliquer directement dans la bouche? c'est forcément une teinture qu'il faut? désolé de vous embêtez avec mes questions.
sabine dit
Bonjour Tiphaine
pour le bouleau je n'ai pas l'information, mais je ne pense pas que ce soit un premier choix pour un pb de gencives.
pour le souci (Calendula) c'est la teinture qui sera efficace (mais rien ne vous empêche de faire des bains de bouche avec un macérat huileux avec intermédiaire alcoolique , jamais testé mais pourquoi pas)
en cas de pbs de gingivite
pensez à la sauge , une infusion de sauge dans laquelle vous rajoutez une teinture de résine (anti infectieux) myrrhe, propolis ou Calendula + quelques gouttes de tea tree , vous faites des bains de bouches après chaque repas.
Verger Pascale dit
Bonjour, j'ai du mucus en abondance dans la gorge. Pour l'instant personne ne trouve la cause. Le médecin naturopathe qui me suit m'a prescrit de l'Inule après avoir suivi une cure de pissenlit, sauge etc. Mais rien n'y fait. Le mucus est parfaitement clair et je n'ai pas d'inflammation évidente. Pensez que des plantes astringentes comme le chêne pourraient m'aider? Cordialement. Votre site est super et dès que j'aurais un peu décanté toutes les informations qui s'y trouvent je suivrais avec grand plaisir vos formations.
sabine dit
Bonjour Pascale
difficile à dire , car est ce un problème récent? lié à une maladie / allergie? etc..., ou constitutionnel? et nous ne pouvons pas vraiment entrer dans le détail dans le cadre du site, néanmoins je trouve que le chêne c'est un peu fort comme astringent, surtout si vous n'avez pas d'infections ou d'autres symptômes , commencer avec un astringent un peu moins fort comme le plantain par exemple
pascal27 dit
Bonjour Christophe,
Que pensez-vous des extraits de bourgeons de chêne (gemmothérapie)
Conseillez-vous cette pratique et si oui comment pratiquer : époque de récolte, type d'alcool et concentration, posologie et utilité sur la santé (hypotension, fatigue...), cures...Beaucoup de questions j'en conviens, mais le chêne est un arbre impressionnant tant par sa prestance, sa parure, son bois et sa solidité. Sa racine pivotante semble aller chercher en profondeur du sol des éléments de vie lui permettant d'être plusieurs fois centenaire !
Gratitude pour vos publications, votre livre "le grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels" est excellent !
Dans votre article vous en exprimez la puissance mais avec une certaine retenue ? enfin c'est mon ressentit... Est-ce le coté tannique de cet arbre ?
Christophe BERNARD dit
Bonjour Pascal,
Je commence par le chêne en herboristerie traditionnelle. C'est une bonne plante, elle a son utilité, qui est relativement réduite dans mon expérience. En effet, elle est très tannique, quasiment trop tannique, et elle crée souvent de petits inconvénients digestifs aux doses suggérées. Certes, on peut en mettre moins, mais je trouve que d'autres plantes tanniques ayant aussi une certaine richesse en d'autres constituants, sont mieux adaptées. Donc retenue, pas vraiment, juste une tentative de positionner le chêne avec les autres plantes tanniques pour voir où lui donner sa place.
Pour la gemmo, c'est un domaine à part que je n'ai pas encore abordé sur mon site. Cela fait plusieurs années que je l'utilise personnellement et je trouve que c'est un outil très intéressant. Mais si je commence à ouvrir la discussion sur la gemmo, il va falloir que je refasse une passe sur la partie préparation, dosages, etc. Pas très compliqué non plus, mais pour l'instant je continue avec l'herboristerie classique, on verra plus tard pour la gemmo.
En gemmo, le chêne est considéré comme un tonique général, dynamisant, utilisé pour les cas de fatigue et surmenage. Penser à l'effet astringent, mais appliqué à toute la personne. On tonifie ce qui est relâché, on resserre ce qui est desserré. On peut l'utiliser en cure lors des périodes de grande fatigue, par exemple. Hypotension aussi, exactement. Si on utilise le macérat mère, en général on dose entre 5 et 15 gouttes par jour en commençant toujours par le dosage le plus faible à la première utilisation.
Merci pour le retour sur le livre !
Id Gouahmane dit
Bonjour Christophe
C'est toujours un plaisir d'apprendre avec vous.
Ça n'a rien à voir avec le chêne mais j'aimerais savoir s'il existe des plantes pour venir à bout de l'acné.
Merci de votre attention.
Cordialement
sabine dit
bonjour Id
je vous invite à explorer cet article https://www.altheaprovence.com/blog/acne-approche-naturelle/ , et il est essentiel de bien comprendre le mécanisme avant de bâtir un protocole et souvent une action simultanée de plantes pour le foie , régulatrice des hormones, faire un bilan de son alimentation etc sera nécessaire pour venir à bout de l'acné
TAGNATI Marie-Claire dit
Mais dites moi, Christophe, le tanin issu des gales du chêne ne ferait-il pas un excellent anti rides ?
En lotion notamment.
Merci pour toutes ces vidéos plus vivantes et passionnantes les unes que les autres.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Marie-Claire,
Je ne sais pas, je sais que certaines plantes tanniques comme l’hamamélis sont utilisées pour "tonifier la peau". Le chêne me parait un peu brut de fonderie pour ce genre d'application mais je me trompe peut-être.
BREGEON Marie dit
Bonjour,
Peut-on imaginer une utilisation sur un escarre qui ne se ferme pas, mais propre?
Si oui, comment?
Merci beaucoup.
Marie
Christophe BERNARD dit
Bonjour, je ne pense pas, on utiliserais plutôt une plante comme le souci (Calendula officinalis) ici. Autre plante très intéressante : gotu-kola (Centella asiatica). C'est une plante de médecine ayurvédique que l'on arrive à trouver chez nous aujourd'hui, c'est une grande cicatrisante en application locale. Pour le souci, Valnet recommande une décoction des fleurs entières appliqué en compresses, ou alors une teinture diluée 1 volume teinture pour 5 d'eau. Pour la centella, on peut faire une infusion de la plante et appliquer en compresses.
Ravel dit
Merci de vos généreuses informations, ce sont des sources précieuses dont je m'abreuve chaque vendredi lorsque votre message arrive.
Je suis reconnaissante de votre savoir et enthousiasme qui me revigore, "jusqu'au racines".
JR
Christophe BERNARD dit
Et merci à vous pour pour ce très sympathique message ! 🙂