Bienfaits des graines de courge : parasites intestinaux, vessie irritable, prostate : (abonnez-vous au podcast ici)
On parle beaucoup des bienfaits des graines de courge et vous avez peut-être remarqué qu’elles ont le vent en poupe. On en trouve dans les magasins bio, ça peut constituer un petit en-cas sympathique lorsqu’on part en randonnée, avec quelques amandes et raisins secs. On en trouve sous forme d’huile d’une belle couleur vert foncé. Et on nous vante ses propriétés pour notre bien-être. Qu’en est-il exactement ? Eh bien je vais vous faire part de mes recherches et mes conclusions sur le sujet.
Graines de quelles courges ?
Je sais pas si vous êtes comme moi, mais dès que je prépare une courge à la maison, je garde toujours les graines. Peu importe le type de courge, butternut, potiron, potimarron, etc. Si c’est une courge comestible et qu’il y a des graines dedans, je les garde. Je mets un peu d’huile d’olive dans une poêle, je les fais légèrement griller, un peu de sel, et ça fait un petit en-cas délicieux.
Lorsqu’on prépare les graines à la maison, on garde le tégument, c’est-à-dire cette peau dure et fibreuse qui protège la graine. Sinon ça serait trop de travail pour le retirer. Mais vous avez peut-être remarqué que dans les magasins de produits naturels, on achète directement la graine verte, sans le tégument, sans cette coquille dure. A la maison, on peut garder le tégument, pas de problème, ça devient croustillant après les avoir fait cuire un petit peu, ça apporte des fibres.
La partie la plus nutritionnelle va se trouver dans la partie verte à l’intérieur. Et cette graine verte, on va éviter de la faire chauffer car il y a des acides gras fragiles à l’intérieur. Avec le tégument, ça protège, on va beaucoup moins oxyder les lipides. Sans le tégument, quand on les achète en magasin bio, c’est plutôt à manger cru. Et c’est à partir de cette partie verte que l’huile va être fabriquée.
Bienfaits des graines de courge : le point de vue nutritionnel
Que trouve-t-on dans cette graine verte d’un point de vue nutritionnel ? Je vais vous donner pas mal de chiffres.
Donc, pour 100 g de graines, on a dans les (1) :
- 15 grammes de glucides
- 5 grammes de fibres
- 30 g de protéines, c’est pas mal
- 50 g de lipides
Peu de glucides, pas mal de protéines, et beaucoup de lipides. Normal, la graine est de nature grasse, c’est pour ça qu’on peut en faire de l’huile.
Dans ces lipides, nous avons (2) :
- 21% d’acides gras saturés
- 42% d’acides gras monoinsaturés
- 37% d’acides gras polyinsaturés
Parmi les acides gras polyinsaturés, nous avons quasiment que de l’acide linoléique, et quasiment pas d’acide alpha-linolénique. Traduction : c’est une huile très riche en acides gras oméga 6, donc de mon point de vue, si on utilise l’huile, on va plutôt l’utiliser d’une manière ponctuelle, sauf s’il y a un autre objectif sous-jacent, on va revenir sur ce point-là lorsqu’on parle des propriétés médicinales de l’huile et de la graine.
Je vous dit ça parce qu’aujourd’hui, dans nos sociétés modernes et nos alimentations modernes, on pense qu’on est plutôt dans une situation d’excès d’oméga 6 et de carence en oméga 3, une situation qui peut dérégler toute la cascade des médiateurs inflammatoires que l’on fabrique.
Il n’y a rien de problématique en soi avec ces acides gras oméga 6, on en a besoin, mais un certain ratio oméga 3/oméga 6 devrait être respecté, idéalement, si on ne veut pas perturber cette cascade inflammatoire.
On a d’autres nutriments dans la graine : fer, magnésium, manganèse, zinc, vitamine B3. C’est une graine très riche et vraiment intéressante d’un point de vue nutritionnel.
Avec ce seul petit bémol des oméga 6, mais il ne faut pas se focaliser que sur cet aspect là non plus, car elle a d’autres choses à nous apporter. Et donc à ce stade, je vous propose qu’on parle des propriétés de la graine de courge.
Bienfaits des graines de courge pour les parasites intestinaux
Commençons par quelque chose de simple et direct, une utilisation qui s’est complètement perdue aujourd’hui. Les graines de courge faisait partie du codex pharmaceutique jusqu’au début des années 1900. Et savez vous pourquoi on les utilisait exactement ? Eh bien pour se débarrasser des parasites intestinaux.
L’utilisation principale, c’était pour le ténia, qu’on appelle aussi ver solitaire. On ne sait pas exactement comment les graines de courge fonctionnent ici, mais de nombreux médecins en ont parlé à leur époque comme le docteur Valnet. Voici ce qu’il recommande : pour un adulte 30 à 50 g des graines pilées et mélangées avec du miel. Absorber en 3 fois toutes les demi-heures.
Une heure après, prendre une tisane purgative avec de la bourdaine et du séné, donc 2 laxatifs très irritants pour ne pas dire parfois un peu… explosifs… pour expulser tout ça justement.
Pour les enfants, Valnet recommande de réduire les doses en conséquence et de faire absorber les graines sur plusieurs jours avant de donner la tisane laxative. Bien sûr, aujourd’hui, il existe des approches pharmaceutiques définitivement plus modernes comme vous le savez probablement.
On trouve une recette un peu différente chez Rudolf Weiss, fameux phytothérapeute Allemand qui nous a laissé de beaux ouvrages. Chez lui, c’est 200 à 400 g de graines avec tégument, donc notez que l’on va garder cette partie fibreuse.
On les passe au mixeur ou au moulin à café. Et on les mélange avec du lait et du miel. Il faut prendre l’estomac vide le matin, en 2 fois. Et 2 ou 3 heures plus tard, un laxatif de type huile de ricin est utilisé. Weiss explique que le laxatif est essentiel car les graines de courge vont seulement paralyser le ver et ne vont pas le tuer. Donc il est paralysé, il se décroche de la muqueuse, et là il faut le balayer illico presto avant qu’il ne se réaccroche.
La grande question, la graine de courge fonctionne-t-elle pour les vers intestinaux de type oxyure ? Donc les vers classiques et beaucoup plus communs qu’on trouve chez les enfants en particulier. La réponse est non d’après ces deux auteurs. Et juste pour la note de précaution, pour toute parasitose, voir avec votre médecin d’abord.
Vessie hyperactive, vessie irritable
Passons à la propriété suivante. Super intéressante. La graine de courge va augmenter la tonicité des muscles de la vessie. Elle va permettre une meilleure régulation des contractions et relaxations. En particulier d’un muscle qui s’appelle le détrusor, qui est situé dans la paroi de la vessie et qui permet un bon remplissage et une bonne vidange. Et donc la graine de courge est positionnée par certains groupes d’experts, comme la Commission E Allemande (3), comme utile pour tout ce qui est vessie hyperactive, ou vessie irritable.
Lorsqu’il y a vessie hyperactive, la personne a des envies soudaines d’aller uriner, des envies qu’elle a du mal à contrôler. Même lorsque la vessie n’est pas pleine. Et donc ça crée un stress chez la personne, bien sûr, ça a un impact sur la vie sociale. Parfois il y a de petites fuites urinaires car on essaie de retenir et on n’y arrive pas. Et donc si on arrive à trouver de petites solutions simples, ça vaut vraiment la peine d’essayer.
Bienfaits des graines de courge : troubles de la prostate et mictions nocturnes
Parmi ses bienfaits, la graine de courge est aussi indiquée lorsque les troubles urinaires sont associés à des problèmes de prostate chez l’homme. Donc hyperplasie bénigne de la prostate. Pour aider l’homme à mieux contrôler ces envies fréquentes d’aller uriner, la nuit en particulier. Le docteur Weiss explique que les graines permettent une décongestion de la prostate, qui fait moins pression sur l’urètre.
Est-ce qu’il pourrait y avoir une action directe sur les problèmes de prostate ? C’est possible. On a quelques pistes avec des études sur animaux qui montrent qu’il y a réduction de la taille de la prostate grâce aux graines de courge (4).
Une autre hypothèse est le fait que certains constituants de la graine, les stérols en particulier, pourraient inhiber une enzyme qui transforme la testostérone en DHT (dihydrotestostérone), qui a un effet proliférateur sur les cellules de la prostate.
Est-ce une approche efficace pour agir directement sur la taille de la prostate ou pas ? Il y a encore un débat sur le sujet. Là où on a un peu plus de données concluantes, c’est sur les symptômes urinaires associés, ce qui peut améliorer la qualité de la personne, donc c’est loin d’être négligeable.
Personnellement, basé sur mes recherches, je pense que c’est un outil intéressant, en prévention des problèmes de prostate, ou en accompagnement de certains problèmes déclarés, plutôt intégré comme aliment, c’est le plus simple, une pincée des graines prise régulièrement, ou un filet d’huile de graines de courge sur l’alimentation. Et intégré à d’autres outils comme peut-être la racine d’ortie, ou l’épilobe, ou le palmier nain, etc.
Régulateur de la lipidémie et tension artérielle
Dernier point, les graines de courges ont un effet régulateur sur la lipidémie sanguine et la tension artérielle. Par exemple, dans une étude faite sur des femmes ménopausées, on voit qu’une dose de 2 g d’huile de graines de courge par jour permet une augmentation du HDL et une diminution de la pression diastolique (5).
Au passage, on note dans cette étude une diminution de la sévérité des bouffées de chaleur et moins de maux de tête et de douleurs articulaires. Les bénéfices sur les symptômes de la ménopause sont dus, on pense, aux lignanes des graines (6), et je vous rappelle qu’on a déjà parlé des lignanes dans l’épisode sur les graines de lin.
Les bénéfices sur les douleurs articulaires ou les maux de tête sont probablement dus à un effet anti-inflammatoire des graines, peut-être grâce aux antioxydants de type caroténoïdes. Donc vous voyez qu’il ne faut pas simplement s’arrêter aux oméga 6 et prendre la vue globale en compte.
Bienfaits des graines de courge : formes et dosages
Pour les formes et les dosages.
Pour la consommation des graines, on va mettre le cas du ver solitaire à part, on va parler plutôt des autres conditions. La commission E Allemande recommande 10 g par jour (3).
Pour l’huile, on voit des doses efficaces qui tournent autour des 2 à 3ml par jour dans certaines études. On peut acheter l’huile en bouteille ou sous forme de gélules. N’oubliez pas de garder l’huile dans des bouteilles foncées, à l’abri de la lumière et au réfrigérateur idéalement pour éviter que les acides gras polyinsaturés ne rancissent.
Vous trouverez parfois dans le commerce différents extraits de graines de courge, et là côté dosage, faut voir sur la boite car ça va dépendre du laboratoire, de la concentration de l’extrait, etc.
Bienfaits des graines de courge : précautions
Pour les précautions, à des doses alimentaires, eh bien je n’ai pas trouvé grand-chose à vous dire. Donc on peut passer rapidement sur cette partie-là.
Variétés pour le commerce
Un point intéressant, vous vous posez peut-être la question de savoir quel type de courge on utilise dans le commerce pour produire la graine et l’huile de la graine. Est-ce que vous pensez qu’on va s’embêter à décortiquer les graines pour enlever cette couche fibreuse. Bien sûr que non.
On utilise des courges qui ont été sélectionnées pour produire beaucoup de graines, et surtout, des graines sans le tégument ! J’ai fait quelques recherches, et a priori on utilise les courges de type Styriaca et de type Lady Godiva. Il doit y en avoir d’autres mais je suis tombé sur ces deux là. Apparemment ce ne sont pas des courges qui sont bonnes à manger, on les cultive juste pour les graines.
Mais pour nous humbles jardiniers, on peut tout à fait se satisfaire d’une simple graine de courge comestible, avec les téguments, ça fait un peu désordre, mais on s’en cogne.
Portez-vous bien et je vous retrouve très vite pour un prochain épisode.
Bienfaits des graines de courge : références
(1) Wikipédia : https://en.wikipedia.org/wiki/Pumpkin_seed
(2) Montesano D, Blasi F, Simonetti MS, Santini A, Cossignani L. Chemical and Nutritional Characterization of Seed Oil from Cucurbita maxima L. (var. Berrettina) Pumpkin. Foods. 2018;7(3):30. Published 2018 Mar 1. doi:10.3390/foods7030030
(3) Monographie de la Commission E Monograph (publiée 30.11.1985, révisée 17.01.1991)
(4) Cicero AFG, Allkanjari O, Busetto GM, Cai T, Larganà G, Magri V, Perletti G, Robustelli Della Cuna FS, Russo GI, Stamatiou K, Trinchieri A, Vitalone A. Nutraceutical treatment and prevention of benign prostatic hyperplasia and prostate cancer. Arch Ital Urol Androl. 2019 Oct 2;91(3). doi: 10.4081/aiua.2019.3.139. PMID: 31577095.
(5) Gossell-Williams M, Hyde C, Hunter T, Simms-Stewart D, Fletcher H, McGrowder D, Walters CA. Improvement in HDL cholesterol in postmenopausal women supplemented with pumpkin seed oil: pilot study. Climacteric. 2011 Oct;14(5):558-64. doi: 10.3109/13697137.2011.563882. Epub 2011 May 5. PMID: 21545273.
(6) Richter D, Abarzua S, Chrobak M, Vrekoussis T, Weissenbacher T, Kuhn C, Schulze S, Kupka MS, Friese K, Briese V, Piechulla B, Makrigiannakis A, Jeschke U, Dian D. Effects of phytoestrogen extracts isolated from pumpkin seeds on estradiol production and ER/PR expression in breast cancer and trophoblast tumor cells. Nutr Cancer. 2013;65(5):739-45. doi: 10.1080/01635581.2013.797000. PMID: 23859042.
27 réponses
Merci, Christophe! Encore un super article, instructif tout en restant simple, plein de bon sens et léger grâce à l’humour! Toutefois, pour moi, le problème des téguments, ce n’est pas du tout que ça fasse désordre… mais bien plutôt qu’il faut avoir une bonne dentition!!! Pour ma part, j’ai renoncé pour cette raison aux graines de courge « maison » et me cantonne aux « belles vertes » du commerce.
Tout pareil pour moi ! Les téguments, j’aimerais bien « m’en cogner », moi aussi . Mes dents n’ont pas été de cet avis et l’essai fut unique.
Bonjour Sabine, si j’ai bien compris c’est toi qui réponds au messages ; )
Ayant pas mal de problèmes intestinaux, entre autres, liées au stress, entre autres, j’ai un peu survolé différents régimes santé, j’ai haï ce terme et les régimes aussi mais bon puisque j’avais déjà une alimentation archi saine (local, bio, de saison, sang gluten, produits laitier, je suis végétarienne aussi etc etc) et que mon stress n’allait pas s’envoler comme ça, je voulais aider mon ventre à aller mieux. Je ne savais plus vraiment où me tourner et je suis tombée sur le régime sans léctine. J’ai l’ai suivi un mois, pas plus car il est déséquilibré, et ça m’as aidé à aller mieux pendant un moment. Dans ce régime on proscrit les graines de courges. Moi je ne les aimes pas, n’en déplaise pas à Christophe, donc c’est réglé mais j’ai des amies qui adorent et qui ont aussi des problèmes intestinaux et je ne sais jamais trop quoi leur dire. Est-ce que si on a les intestins fragiles elles pourrait empirer les choses ou ça n’as rien à voir?
Merci
bonjour Alice
les graines de courge sont à éviter lorsque l’on souffre de troubles digestifs comme la maladie de Crohn, ou toutes les formes d’intestins irrités , les fibres qu’elles contiennent peuvent exacerber l’inflammation intestinale avec son cortège de symptômes (diarrhée, maux d’estomac, ballonnements etc.
Merci, merci, merci : )
Bonjour Christophe. Votre parcours bien imagé (et sûrement vécu) pour arriver à la graine de courge m’a bien fait rire ! belle sortie dans un climat un peu anxiogène pour un enfant ! Mais bon, on n’en meurt pas, la preuve.
La première fois que j’ai entendu parler de la graine de courges, c’est chez un urologue suite à une admission aux urgences…
Voici ce qu’il m’a dit : Pour vous la graine de courge c’est terminé n’y pensez même pas !
Comme j’étais à l’époque déjà un peu convaincu par les bienfaits des plantes, je me suis dit mais pourquoi il me dit ça ce mec que je n’avais jamais vu et à qui je n’avais pas confié mes pratiques végétales naturelles ??
Je conclue qu’il était sans doute contrarié que je ne luis apporte pas les résultats de mon analyse PSA, ce document quasiment inutile mais semble-t-il si précieux pour la profession ?
Bref il ne m’a jamais revu, ni un autre d’ailleurs, j’étais pourtant dans une passe compliquée. Quand les choses sont revenues à la (presque) normale, je me suis mis à la racine d’orties (en alternance avec la racine de chiendent et rhizome de chardon), au palmier nain en gélule, et effectivement des graines de courges grillées à l’apéro (entières s’il vous plait). ça ne refait pas l’outil à neuf mais ça va… Après tout ce que j’ai pu lire sur le sujet, il me semble qu’il ne faut pas trop « bricoler » sur cet organe « prostate » et en accepter l’évolution liée à l’âge. Les femmes ont aussi leur lot de soucis avec l’anatomie génitale; et je pense que la méthode pour les mammographies n’est pas bonne et peut engendrer plus de problèmes que de bien (enfin c’est mon avis)…
Gratitudes Christophe pour vos explications toujours intéressantes sans retenue de votre savoir sur les différents sujets.
pascal
bonjour Pascal et merci de votre partage 🙂
comme je suis curieuse, de quel chardon parlez vous , lorsque vous dites rhizomes de chardon?
Bonsoir Sabine
Votre question lève chez moi un doute sur l’effet rhizome chardon sur l’hyperplasie de la prostate. Il est vrai que je ne trouve pas en clair une information fiable sur le sujet.
Quand je parle rhizome du chardon c’est de cirsium arvense le chardon des champs.
En fait pour ma prostate, je consomme principalement de la graine de chardon Marie broyée (sylimarine) avec de la graine lin, mais comme ces deux graines ont la réputation de s’oxyder, il faut en faire des préparations à chaque fois. Quand aux gélules j’ai abandonné le principe car trop contraignant aussi, et si je veux être régulier il faut que je pratique des préparations faciles…
Quand à la racine de chardon Cirsium arvense (rhizome) que je consomme très irrégulièrement, il est dit que la partie inuline n’est pas triturée par nos enzymes mais que la digestion se fait dans les intestin, raison sans doute pour laquelle certaines personnes constatent une augmentation des flatulences (fermentation dans les intestins).
Ce que je recherche dans le chardon c’est sa partie inuline qui a des propriétés sur l’apoptose des cellules cancéreuses. Alors cancer ou pas je me dis que ça ne peut être que préventif pour éviter le développement éventuel de métastases.
@ Cependant si j’ai bien lu et peut être compris : la racine Rhizome du chardon est décrite comme : tonique, diurétique, astringente, antiphlogistique et hépatique. (http://fruitsbio.blogspot.com/2019/12/les-bienfaits-du-chardon-des-champs.html)
Et d’autre part il est précisé que les composants de la Racine chardon (rhizome) contiennent de l’inuline et ne peut être digéré par l’homme et produit des flatulences. si on va plus loin dans les recherches on lit que la digestion se fait dans les intestins (ce qui peut expliquer les flatulences) et non par les enzymes de notre estomac. L’effet médicinal de l’inuline attendu est-il là quand même ?
@ L’inuline est principalement stockée dans les racines des plantes (pissenlit, grande aunée, chicorée, chardon, artichaut, bardane, topinambour… L’ail, l’oignon … en contiennent aussi) https://fr.wikipedia.org/wiki/Inuline
l’inuline est également donnée comme amie de nos intestins (https://www.proteinebio.com/inuline/)
Mais à la base je cherche à limiter l’hyperplasie de la prostate liée à l’âge sans déséquilibrer autre chose.
Dites-moi si je suis dans l’erreur avec l’inuline ?
Gratitudes à vous
pascal
bonjour Pascal27
l’inuline fait partie de cette grande famille biochimique des polysaccharides (sucres complexes) plus particulièrement des fructanes (une alliance d’oligosaccharides et de polysaccharides, l’inuline fait partie des fibres solubles qui vont participer à un meilleur transit , nourrir la flore intestinale c’est à dire favoriser la production des bonnes bactéries (les bifidobactéries et donc agir en tant que prébiotiques)flore qui va produire des acide gras à chaines courtes qui nourrissent la muqueuse intestinale.Si on en consomme trop, on peut avoir trop beaucoup de fermentation , il faut donc l’introduire d’une manière progressive et graduelle pour qu’elle soit bien tolérée.
et oui on en trouve principalement dans les racines lieu de stockage de l’énergie (sous forme d’inuline )
Merci beaucoup Sabine
pascal
Par mon expérience personnelle en ce qui concerne le recours aux graines de courges pour le confort urinaire dû à une hypertrophie de la prostate, je confirme ce que vous avancez en citant les conclusions d’experts allemands… Dans un protocole très strict que je m’étais imposé comprenant : prunier d’Afrique, palmier de Floride, orties locales de mon jardin (racines + jus de tiges et de feuilles), infusions de feuilles d’épilobes, muesli de graines pulvérisées de courges, lin, chardon-marie, chanvre, nigelle, noix du Brésil…500 mg de vitamine E, 30 mg de zinc…ceci avec plus ou moins de régularité quotidienne… néanmoins, impérativement, chaque soir : 10 ml d’huile vierge Bio de pépins de courges, soit une cuillères à dessert (équivalent à 30 grammes de graines sèches)… (pour info : il faut 2 à 3 kgs de graines pour obtenir 1 litre d’huile vierge pressées à froid)
Un relâchement sur cette stricte obligation, du fait que mes pressions et besoins nocturnes avaient quasiment disparus, fit que j’ai arrêté les prises d’huile de courges… mais, très rapidement, au fil des jours et des nuits, ces pénibles envies pressantes ont resurgi et souvent à une cadence de 4 à 5 fois par nuit… Je me suis fait une nouvelle ordonnance réglée par ma CB auprès de mon épicerie Bio et produits naturels et tout est redevenu en ordre… A des fins de vérifications, j’ai réitéré la suppression de l’huile après 3 mois de rétablissement quasi normal et j’ai constaté un nouveau dérèglement. Nul doute possible : l’huile de pépins de courge bio de qualité pression à froid permet de mieux réguler le problème urinaire, mais est-ce à dire qu’elle permet de contribuer à soigner l’hypertrophie de la prostate, je ne le pense vraiment pas et je préfère qu’elle accompagne simplement mon protocole de plantes exotiques et locales, en complément de minéraux dont surtout le zinc et les sucs de totum d’orties (tiges et feuilles + gélules de racines pulvérisées) qui sont devenus les piliers de mes ordonnances . Il est bien évident qu’ici je ne fais que prendre égoïstement mon cas personnel car les autres cibles que vous nous avez expliqué, ne sont pas négligeables et très importantes également… Merci pour l’ensemble !..
bonjour Hervé
je pense que votre partage d’expérience en aidera plus un , merci
Gratitudes Hervé Gouriou pour touts ces informations, autant de pistes qui peuvent rendre service.
Gratitudes également à Sabine pour ses réponses précises et sans retenues de savoir.
pascal
Salut à vous Pascal !… actuellement mon jardin m’accapare tellement que je ne trouve pas beaucoup de temps disponible pour lire et participer…. la fatigue aidant, le soir je suis éteint … mais le matin dès l’aube je retourne au labeur accompagné par le chant des petits oiseaux et le roucoulement des tourterelles et des pigeons, et des cris des pies, noires et blanches, venus nicher dans mon jardin…. signes de reconnaissance de bien-être de leurs part !
Bonjour Hervé
Nous vivons la même saison avec je le pense autant de passion. Il me semble que tant que nous serons débordés d’envies de découvertes, d’apprentissages, de plantations, d’observations de cueillettes, de séchages de mise en réserves, de communications… nous vieillirons moins vite même si le soir on se couche fatigué, c’est une bonne fatigue du corps.
Cette saison « printemps/été » est une des plus intenses car elle fait suite à l’attente de notre être du printemps, de la renaissance de la nature, elle active notre mémoire des plantes, de leurs emplacements de vie, mémoire de la découverte de nouvelles plantes dont les graines ont été déposées par le vent, un oiseau, un gibier… Le respect de la nature permet la biodiversité de la vie et le bonheur de prendre le temps de comprendre et de reconnaître les plantes à différents stades.
Pour partager et répondre à Sabine sur quelques observations nature qui ne sont que de simples remarques et n’ont rien de scientifique :
Cette année pour la région où je me situe (Normandie), nous avons une poussée de mâche naturelle (doucette) en cette fin mai ! Il semblerai que ces graines qui lèvent normalement en janvier/Fevrier aient subi une vernalisation tardive pour lever maintenant. Ce décalage de levée de dormance sera t-il néfaste en amenuisant tout doucement la réserve grainière des sols, ce qui pourrait induire doucement la modification d’une espèce et conduirait à sa disparition ? Si c’est le cas qu’elle en sera l’adaptation de cette espèce ? Ce constat serait-il les effets du réchauffement climatique ?
Je constate également que les acacias (robinier) sont très tardifs cette année, on commence à voir les bourgeons au stade éclatement à plus de la mi-Mai !
Le frêne est également très en retard même si c’est un arbre du nord qui craint le froid et est souvent le premier à perdre ses feuilles.
Quand au noyer le roi des tardifs il commence aussi à plus de la mi mai à se réveiller !
Ces arbres avaient-ils prévu ce printemps froid, ou s’adaptent-ils au décalage des saisons ?
Pour les cassissiers, je plante régulièrement des branches dans le sol en automne ; mais bien que ce bouturage soit très efficient il me semble que cet arbuste soit devenu fragile, ses branches meurent facilement et le dépérissement quasi total s’effectue au bout de 3-4 ans ! Ce n’est pas habituel pour cet arbuste dans notre région … est-ce consécutif aux périodes de juillet Août Septembre trop chauds qui limitent la mise en place des bourgeons ?
Bref, je n’invente rien mais fais de simples constats qui m’inquiètent pour la pérennité de Dame nature. Est-ce aussi le fait d’avoir du temps (même s’il nous en manque) que nous soyons plus observateurs, plus attentifs, plus précautionneux de notre environnement ? Plus inquiets ?
En attendant profitons de ce bonheur gratuit qui nous est offert à chaque printemps par Dame nature.
Bonne journée, belle saison à vous Hervé et à toute l’équipe d’Althéa Provence, que l’éclairage de chacun soit informatif pour avancer et transmettre.
pascal
🙂
Je suis désolé Pascal mais depuis votre post fin mai, j’ai eu tant à faire, au niveau familial et matériel, et surtout au jardin, que je n’ai pas eu grand temps pour l’écriture, malgré que j’ai tenu à commenter les interventions hebdomadaires de Christophe… à partir de mon téléphone… Hé oui, aujourd’hui c’est aussi l’une des raisons d’être de cet appareil, surtout quand l’ordinateur vous laisse tomber comme ce fut mon cas, … mais possédant un appareil de fabrication chinoise que m’a importé mon épouse à partir de l’Afrique, celui-ci se croit obligé de rectifier la plupart des mots français que j’écris et au bout du compte si je ne relis pas systématiquement mes textes, il n’ont plus aucun sens à la réception et mes interlocuteurs se posent des questions… C’et très énervant et fatiguant et j’ai donc évité de nombreuses communications écrites…
Cela étant précisé, je vous approuve sur le fond de votre commentaire, et je me souviens avoir rédigé, un commentaire en ce sens l’an dernier ou en 2019, je ne me souviens plus très bien… comme Jeanne Moreau, j’ai la mémoire qui flanche… dans une rubrique du présent Blog, et je disais qu’effectivement le calendrier des saisons devrait être revu et corrigé… Vous, Pascal, vous évoquez que certaines Plantes ou bourgeons ont un certain retard pour éclore, à l’inverse certaines autres Plantes ont une précocité de plus d’un mois voire deux depuis deux à trois ans déjà… Ainsi les floraisons des aubépines ou des sureaux sont largement en avance, mais je n’ai pas perçu de quelconques impacts des gels tardifs comme on en a connu ici en Région parisienne, cette année entre deux périodes de chaleur, sur les bourgeonnements et l’éclosion précoce des fleurs… En revanche une vague de chaleur a ratatiné les fleurs de sureau, qui ont recommencé à fleurir du fait d’une nouvelle période pluvieuse avec des températures clémentes… Par contre, le bourgeonnement précoce, des Gingko Biloba, dès février, a été fatal pour l’apparition des nouvelles feuilles, et toutes les branches du milieu des arbres ont été littéralement grillées, et ont eu beaucoup de retard et de difficultés à se replumer, alors que les branche du haut et du bas sont très garnies… Est-ce dû à un courant d’air glacial soufflant à leur hauteur ?… Et je pourrai énumérer de nombreux exemples de ce genre pour plusieurs plantes de mon jardin… Cette année Dame Nature s’est beaucoup amusée à souffler le chaud et le froid, à notre détriment et où elle m’a beaucoup attristé, peiné, démoralisé, ce fut la fin d’après midi du samedi 19 juin où nous avons connu une chaleur torride (44°C à l’ombre et 58°C au soleil sur la terrasse) … suivi en fin de journée d’une tempête de type tropical, avec orage, pluies et vent violents et tournoyants qui a quasiment tout dévasté en l’espace de deux heures… Les belles tiges hérissées des Chardons-Marie hautes de près de 3m ont été vrillées et couchées au sol… et une multitude d’autres plantes hautes de 1m et plus…. Les touffes de Lavande ont été arrachées et celles qui sont restée sur pieds sont noires avec quelques épis au bout de leurs tiges qui ont plié mais résisté… Des arbres comme les pêchers chargés de gros fruits verts ont été arrachés du sol… etc… A ce sujet, l’an passé, pressentant, avec juste raison, un saccage des végétations, véritables réserves d’une biodiversité très variée et sauvage, sur les rives de la Marne par la nouvelle Municipalité pour donner suite aux élections il y a un an, je m’étais empressé de soutirer quelques plants de Salicaires et de Verges d’Or du Canada pour tenter de les acclimater aux abords de la mare artificielle que j’ai créé dans mon jardin…et protégées par un massif de Guimauves (qui elles, se sont bien redressées après le coup de vent pluvieux). Je dois reconnaitre que malgré les excès colériques de Dame Nature et ses changements de temps, c’est un succès et seules quelques branches de salicaires se sont brisées mais bon nombre sont en fleurs aujourd’hui…
Comme nous avons évoqué les changements climatiques, je souhaite vous faire part d’une bizarrerie que j’ai également constaté, toujours dans l’enceinte de mon jardin. C’est la taille démesurée et la propension de certaines plantes à se développer… Je citerai en exemple deux d’entre elles : les Brunelles, par exemple, qui généralement se développent au ras des pâquerettes, c’est-à-dire au ras du sol, sont, cette année très expansives et leurs « goupillons » fleuris culminent à 20 cm de hauteur … et puis les épilobes, issues de graines du Jardin des Médicinales de Christophe, m’ont procuré, ces trois dernières années, de tiges de petites tailles (50 à 60 cm) et des feuilles de petites dimensions également… Cette année, ce sont de véritables arbustes de 1,80m de haut avec un branchage disposé tout autour du tronc, en étoile, et les feuilles ont la taille de celles des lauriers nobles… Les fleurs sont également plus grandes… J’ai une impression de plantes mutantes !… Les cardères (cabarets des oiseaux) atteignaient plus de 3m de haut avant d’être mis à terre pour la plupart d’entre eux et ceux qui ont résisté ou que j’ai redressé et étayé continuent leurs croissances… Il faut dire que chaque journée de ces deux dernières semaines nous avons droit à des averses alternées avec quelques rayons de soleil ou des orages nocturnes et des températures permanentes de 20 à 30°C, qui favorisent la croissance d’une végétation quasi tropicale… En revanche, quand vous évoquez vos cassissiers, les miens n’ont donné que de rares fruits noirs, mais beaucoup de feuilles (merci pour mes retours veineux…). Et statut quo pour les framboisiers.
Afin de ne pas mobiliser trop d’espace et malgré de nombreux autres sujets sur lesquels on pourrait s’épancher, je vais vous laisser en remerciant Sabine et Christophe pour leur hospitalité en nous hébergeant pour nos causettes, au frais auprès du bassin sous les saules pleureurs… Pour ma part, en sirotant un bissap citronné bien glacé… Mais vous, peut-être, un bon cidre frais et pétillant de Normandie ?
Bonjour Hervé, rien de bien grave pour ce décalage d’échange au demeurant totalement amical. Nous vivons sans doute à un rythme trop passionné où le temps nous manque avec ces saisons quelque peu décalées. C’est bien connu, plus on a de temps plus il nous glisse entre les doigts. On procrastine sans doute aussi ?
Le climat de cette année est particulier, mais pour le moment nous sommes « vernis » par rapport à ceux qui ont subit tempêtes et inondations de Dame Nature !
Néanmoins, il me semble que la NATURE nous interpelle au sujet de notre équilibre de santé mondial (santé du vivant), mais l’entendons-nous ? NON ! Je pense que Dame Nature exprime un ras le bol de nos pollutions humaines et projets irrationnels qui altèrent l’équilibre vital du TOUT, du VIVANT !
Le changement climatique qui s’opère « normalement » sur des millénaires permettait au « VIVANT, au TOUT » de s’adapter, mais à présent il me semble que l’on mesure une trop grande rapidité de ces changements. C’est peut être l’explication du décalage évident des cycles pour certains végétaux et des saisons ?
Depuis plus d’un mois, la pluviosité importante favorise une biomasse foliaire que je commence à qualifier d’excessive, il semblerai que la nature pressente des évènements ? Les fourmis perchent leurs nids dans la végétation. On mesure de très grandes amplitudes de températures entre le jour et la nuit ce qui limite la croissance des légumes et fruits. Bref après un retard important de plus d’un mois tout explose. La pluviosité favorise la verse de la biomasse foliaire et le monde des pathogènes commence à s’installer pour décomposer certains excès de cette biomasse tombée au sol.
Est-ce une coïncidence avec ces dérèglements climatiques que de constater que médecine, politique, respect de la vie et environnement sont en mutations profondes ? Sommes nous assez ignorants pour croire que nos agissements n’interfèrent pas sur la nature ? Assez fou pour penser que nous sommes créateurs oubliant que nous ne sommes qu’un tout petit maillon de la chaîne ?
Actuellement on ne s’intéresse pas à la vie mais au pouvoir sur la vie ! De même ce n’est pas à l’homme que l’on s’intéresse mais au pouvoir sur l’homme !
Puissions-nous intégrer que lorsque la norme remplace la loi, les failles ne sont plus colmatées par le fonctionnement des institutions ou les croyances mais sont envahies par le pouvoir des objets. A chaque fois que l’on pense gérer la nature; malgré notre chimie, notre puissance mécanique; tôt ou tard la nature reprend ses droits !
Voilà Hervé, comment je lis les modifications climatiques, sachant qu’il ne faut pas occulter que ces conséquences pourraient se répercuter sur la production alimentaire mondiale. Le réchauffement annoncé ne sera t-il pas un refroidissement climatique ? A mon sens oui !
Continuons à planter des arbres, respecter les plantes « dites sauvages », enseigner les connaissances et le bien fondé indispensable des plantes « à ce sujet merci Christophe et à votre équipe » . En quelque sorte, remettre l’église au milieu du village et y réimprimer nos bases sociales, humaines, en faire un lieu d’échanges digne d’égalité, de fraternité et de justice. Trois mots de plus en plus galvaudés. Oublions un peu le « pouvoir » qui n’est qu’une source de domination, de perte de sens (>> Ce que les peuples racines ont à nous dire : interview de Frederika Van Ingen <) L’interview de frédérika INGEN par Christophe est vraiment intéressant et exprime bien ce que nous vivons actuellement… J'ai bien aimé votre commentaires Hervé sur cet interview et je partage bien de vos points de vues…
Bien à vous Hervé, et gratitudes à « la vie au tout » dont nous faisons partie !
pascal
C'est la 2e fois que je publie cette réponse, peut être que mon message est supprimé ?
Merci Christophe pour cette dose d’humour au naturel que nous recevons régulièrement et qui vaut tous les médicaments. J’en redemande.
Bonjour, Je viens de vous découvrir et j’apprécie beaucoup vos articles. Quand je pense à toutes ces graines de courges que j’ai mises au compost cet hiver… ! Merci.
Merci pour cet article qui tombe à pic.
Il y a quelques semaines j’ai mis des graines achetées en magasin bio en godet et elles germent. Cette année je vais tenter d’en cultiver. Appriori la chaire est peu intéressante gustativement mais a tester…
Si ça fonctionne j’aurais au moins mes graines.
A suivre
Je voudrais un T Shirt avec dessus Ça fait un peu désordre,mais on s’en cogne. Québec
Merci beaucoup Christophe pour cette vidéo. C’est bien la première fois que je découvre une solution naturelle et super facile pour soulager une vessie hyperactive. Depuis tant d’années que j’en souffre, la seule solution que l’on m’a proposée c’était un médicament qui comportait une très longue liste d’effets secondaires et bien sûr j’y ai renoncé. Il s’agit là d’un problème dont on ne parle pas souvent. Je vous suis très reconnaissante pour cette vidéo, et bien sûr pour toutes les autres que vous partagez depuis tant d’années et que je découvre toujours avec grand plaisir. C’est formidable ce que vous faites. Encore merci.
Bien d’accord, Annick! Je découvre aussi cette propriété. Plus qu’à tester! Bon courage. Et merci à Christophe, bien sûr.
Bonjour,
Merci pour ce sujet. Ça me rappelle mon pays d’origine, l’Autriche, où l’huile de graines de courges est l’équivalent de l’huile d’olive pour les méridionaux ; avec toutes les utilisations culinaires traditionnelles qui vont avec… et qui sont bonnes pour la santé. Je n’ai jamais retrouvé en France l’arôme de l’huile de courges fraichement pressés de là bas. Si vous y allez (en Styrie précisément, d’où le nom de Styriaca de la variété), ne passez pas à coté et rapportez-en un flacon. Petite anecdote : c’est une huile qui fait des tâches terribles (sur les serviettes blanches brodées chez la grand mère) ; mais miracle, ces tâches disparaissent totalement au soleil (les mystères de la chimie…).
Je suis très frustré par vos articles qui sont une merveille santé au naturelle, cependant est ce que vous avez fait un article sur la Marjolaine (Origanum Majorana) et ses bienfaits surtout pour les problémes de la Thyroide. Merci
bonjour Nacer
Christophe a fait un article sur l’origan https://www.altheaprovence.com/origan-origanum-vulgare-immunite-bronches-et-digestion/
par contre je ne connais pas son action sur les problèmes de thyroïde