Maladie de Lyme : enfin de l’espoir !
Les leçons du maitre Stephen Buhner
>> Notez bien : une nouvelle version du protocole est disponible ici <<
Depuis 2014, date de cet article, et autant d'années de pratique, j'ai actualisé mes connaissances et tiré un bilan personnel des différents protocoles liés à la maladie de Lyme, vous le trouverez ici.
Il y a des thérapeutes qui marquent leur génération, de par le travail de titan qu’ils mettent en place. L’un de ces thérapeutes s’appelle Stephen Buhner. Il est Américain, et c’est un grand monsieur des plantes. Grâce à lui, nous avons un protocole solide sur lequel nous reposer pour la maladie de Lyme.
Je vous présente ce protocole dans un article traduit de l’Anglais. Je voudrais remercier Scott Forsgren pour m’avoir laissé traduire et partager une partie de son article. Scott est l’éditeur et fondateur du site BetterHealthGuy.com, où il partage ses 17 années de périple avec une maladie chronique qui n’était qu’un Lyme déguisé.
Je voudrais aussi remercier Stephen Buhner pour m’avoir donné sa permission. C’est un homme très généreux. Cet article est basé sur sa présentation faite pendant la conférence sur la maladie de Lyme organisée par le docteur Klinghardt, à Bellevue, Washington fin 2009.
Je n’ai traduit qu’une partie, celle qui expose le protocole de base. L’article intégral, incluant les plantes du protocole secondaire, peut être consulté ici (en anglais).
La première séance avec le patient souffrant de Lyme peut être longue, parfois au delà de 2 heures. Buhner inclut une psychothérapie car la maladie a une dimension psychologique qui doit être prise en compte. Il établit un lien avec la personne afin qu’elle ne se sente pas seule dans cette terrible situation. Ceci suffit à faire remonter les fonctions immunitaires de la personne, à réduire l’anxiété, et à établir la confiance. Cela améliore aussi la capacité du patient à suivre le protocole, ainsi que le résultat final.
Buhner n’est en général pas un adepte des antibiotiques mais pour Lyme, il estime qu’ils ont un rôle à jouer. Un protocole à base de plantes combiné à une approche à base d’antibiotiques peut produire le meilleur résultat en début d’infection. Au delà de cette période, la plupart des patients avec qui il a travaillé ont suivi des cures d’antibiotiques mais n’obtiennent plus aucun bénéfice.
Buhner a travaillé avec à peu près 700 personnes souffrant de la maladie de Lyme ces 5 dernières années, avec les résultats suivants, qui parlent d’eux même :
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Les plantes sont extrêmement complexes. Ce ne sont pas des « médicaments à l’état brut », bien qu’elles soient considérées comme telles par le modèle occidental. La plupart des plantes possèdent entre 100 et 1000 constituants et ont des actions complexes sur notre système. « Elles ne se plient pas à un modèle réductionniste, et ceci rend les réductionnistes et leurs pensées linéaires complètement chèvre ». Leur utilisation relève plus de l’art que de la science.
Les actions des plantes médicinales sont hautement synergistes. La combinaison de plusieurs plantes ne peut pas être prédit par l’étude de ces plantes individuellement. Le dosage des plantes est aussi grandement variable. Certains clients ont besoin de quelques gouttes, d’autres ont besoin d’une cuillère à soupe afin d’obtenir un résultat.
Le protocole Buhner est né de l’étude de l’organisme lui-même (le spirochète). Buhner a essayé de comprendre pourquoi la maladie de Lyme mime un grand nombre d’autres maladies.
Le protocole est constitué de 4 facteurs clés qu’il est important de comprendre afin de traiter la maladie d’une manière efficace :
- Le spirochete utilise des mécanismes spécifiques, principalement l’inflammation, afin de détruire le collagène des tissus du corps et de produire les nutriments nécessaires à sa survie ;
- C’est l’endroit où cette destruction s’opère qui va déterminer les symptômes chez la personne. Si c’est dans les articulations, l’arthrite est présente. Dans les méninges, nous avons affaire à un Lyme neurologique. Dans le cerveau, la maladie s’aggrave. Dans le cœur, la cardite de lyme est présente.
- Toutes les études démontrent que les fonctions immunitaires et la maladie de Lyme sont inversement corrélées. Si certains marqueurs immunitaires sont élevés, l’infection est soit inexistante, soit faible. Si certains marqueurs sont bas, l’évolution de la maladie est beaucoup plus grave. Le spirochète peut manipuler le système immunitaire. Ceci, accompagné de l’énergie dépensée pour combattre la maladie, crée une fatigue sévère chez beaucoup de personnes atteintes.
- Les antibiotiques ne sont pas très efficaces. Les études démontrent qu’ils fonctionnent dans 60% des cas. La doxycycline est probablement le meilleur traitement initial. Il est préférable de commencer par la doxycycline et non un antibiotique plus faible, afin que le spirochète n’ait pas le temps de s’adapter. Le spyrochète est un organisme très intelligent. Certaines études montrent que la doxycycline est efficace chez 95% des patients, mais ces mêmes études ne parlent pas du fait qu’une rechute s’observe chez 35% des personnes après le traitement.

Les antibiotiques ne fonctionnent pas systématiquement pour plusieurs raisons. La raison la plus évidente est la fléxibilité génétique du borrelia. La nature de la fonction immunitaire est une autre raison : vu que le borrelia change souvent les protéines de sa couche externe, notre système immunitaire a du mal à organiser une réponse efficace. Le système immunitaire reconnaît mal cet organisme qui change sans-cesse.
Le borrelia se séquestre dans des localisations du corps où la surveillance immunitaire et la circulation sanguine sont faibles. Il se déguise. Il s’enkyste, et peut rester enkysté pendant un an ou plus.
Du fait de à la complexité pour tuer le borrelia, le but est une accommodation et un équilibre. Les thérapies anti-spirochète fonctionnent, mais comme complément à un protocole plus complexe. Buhner pense que « si tous vos symptômes disparaissent, et que votre énergie est excellente, que vous appréciez votre vie, le fait que vous ayez toujours la maladie ou non ne compte pas vraiment ».
« L’une des fonctions primaires d’une maladie chronique est de créer une prise de conscience chez la personne. Les gens souffrant de maladies chroniques ne peuvent plus vivre la vie qu’ils menaient avant. Ceci est la leçon la plus importante d’une maladie chronique ».
Le traitement utilisé par Buhner se repose exactement sur ces 4 fondations :
- Arrêter l’inflammation qui détruit le collagène, soutenir la formation et l’intégrité du collagène dans le corps
- Mettre en place un traitement spécifique pour les symptômes de la personne
- Renforcer le système immunitaire.
- Utiliser des plantes anti-spirochète pour contrôler l’infection
L’approche directe qui consiste à attaquer directement le spirochète, en position 4, devient de moins en moins importante pour Buhner, qui préfère soutenir le système et lui laisser faire son travail.
Description du protocole de base
Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum) Griffe du chat (Uncaria tomentosa) Eleutherocoque (Eleutherococcus senticosus) Astragale de Chine (Astragalus membranaceus) Note: chaque protocole doit être personnalisé par rapport aux besoins uniques de l'individu. Pour plus d'informations, voir le livre “Healing Lyme” de Buhner. (NDT : notez aussi le besoin de commencer avec de faibles doses et d'augmenter d'une manière progressive). |
Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum)

C’est la plante principale du protocole. La renouée est une plante envahissante dans la plupart des endroits ou la maladie de Lyme a émergé.
Buhner fait remarquer que plutôt que de profiter de ce que la nature nous donne, les habitants du Vermont par exemple (NDT : où la maladie est bien présente) se concentrent sur l’éradication de la plante. « La nature a une manière de nous aider, mais nous avons arrêté de l’écouter il y a bien longtemps ».
La renouée stoppe la cascade inflammatoire initiée par le spirochète.
D’autres plantes comme le curcuma peuvent aussi stopper cette cascade, mais elles utilisent des mécanismes différents. La renouée, elle, est très spécifique pour l’inflammation provoquée par la maladie de Lyme. « Si un biologiste généticien avait créé un remède pour calmer l’inflammation de Lyme, il n’aurait pas pu faire mieux ».
Les constituants de la renouée traversent la barrière hémato-encéphalique. C’est une plante spécifique pour l’inflammation des méninges. Si une personne souffre d’un cou raide et de maux de tête dans le contexte d’une neuro-borréliose, la renouée du japon est une plante spécifique.
C’est un antioxydant puissant qui protège les structures cérébrales. Elle calme le système nerveux central et aide à gérer les symptômes de l’arthrite de Lyme. Elle est synergiste avec les médicaments, ce qui signifie qu’elle peut être utilisée avec les antibiotiques et les rendre puissamment efficaces même dans les cas où les médicaments avaient précédemment échoué.
« Si je pouvais convaincre chaque personne souffrant de la maladie de Lyme de faire une seule chose, ce serait de prendre de la renouée du Japon avec leurs antibiotiques. Elle double l’efficacité des antibiotiques. »
La renouée est un antibactérien modéré, efficace contre d’autres spirochètes comme la Leptospirose. Elle module le système immunitaire en augmentant ou baissant sa fonction selon le besoin de chaque personne. Elle réduit certains phénomènes d’autoimmunité.
C’est un modulateur d’angiogénèse, elle contrôle une génération saine de vaisseaux sanguins. Elle stimule la microcirculation de l’œil et des articulations, aidant donc d’autres plantes et médicaments à atteindre ces zones (NDT : la considérer donc comme plante accompagnatrice pour ces zones du corps). C’est un cardioprotecteur, et aide à éliminer les endotoxines, ce qui est bénéfique chez ceux qui font des réactions d’Herxheimer pendant le traitement.
La composition de la renouée du Japon est extrêmement complexe. Elle contient du resveratrol à un niveau bien au delà de n’importe qu’elle autre plante. Buhner n’est pas un fan de resveratrol isolé, qui ne sera que partiellement efficace s’il provient du raisin.
Il existe maintenant plusieurs produits contenant la racine de la plante, une approche que Buhner préfère. La renouée est clairement la plante la plus importante du protocole. Le dosage du produit qu’il utilise, « Source Naturals Resveratrol », contenant 500 mg de polygonum par gélule, est de 1 à 4 gélules, 3 à 4 fois par jour pendant 8 à 12 mois. Buhner observe une diminution des symptômes au bout de 2 semaines à 2 mois chez certains, mais il faut jusqu’à 12 mois pour vraiment inverser l’évolution de la maladie.
Pour la renouée, Buhner préfère l’utilisation de la racine brute, sèche, et prise en interne. L’utilisation de décoction ou teinture n’est pas idéale car ces approches n’extraient pas le spectre complet des constituants de la plante.
La plante ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte, et peut causer un goût métallique ou désagréable dans la bouche.
Griffe du chat (Uncaria tomentosa)

La seconde plante du protocole est la griffe du chat. C’est une plante qui peut augmenter les taux de globules blancs CD57, et agir comme anti-arthritique puissant.
Le dosage est de 1 à 4 capsules de 500 mg 3 à 4 fois par jour.
Lorsque la personne atteint la prise maximale, Buhner recommande de garder cette dose pendant 2 mois, puis de réduire à 2 à 3 capsules 3 fois par jour. Le spirochète a beaucoup de mal à s’adapter à un tel régime à base de plante grâce à la complexité des constituants des plantes.
Dans certains cas, il est possible que la personne tolère mieux un produit à base de griffe du chat sans TOA (alcaloïdes tétracycliques).
Mais Buhner n’est pas très convaincu par les études utilisant de la griffe du chat sans TOA. Il recommande en général la plante brute.
Eleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus)

La troisième plante du protocole est l’éleuthérocoque. Cette plante appartient à la famille des ginseng. Buhner ne recommande que des teintures à des taux de 1:1 ou 1:2 (NDT : techniquement des extraits fluides, 1 ou 2 ml de teinture représentant 1 g de plante respectivement). Ces extraits doivent être de couleur quasi noire. Si l'extrait est marron, c’est une teinture classique 1:5. Les formulations 1:5 ne sont pas aussi efficaces pour la maladie de Lyme.
Si la fatigue est un aspect important de la maladie, le protocole doit inclure l’éleuthérocoque. Le dosage est de ½ à 1 cuillère-à-café d’extrait fluide au lever et à midi. Il peut provoquer de l’insomnie si pris trop tard dans la journée.
L’éleuthérocoque stimule les fonctions immunitaires, diminue la fatigue, réduit le « brouillard mental » et réduit les états dépressifs. C’est une plante incontournable pour la personne souffrant de neuroborréliose.
Astragale de Chine (Astragalus membranaceus)
La quatrième plante est l’astragale de Chine. C’est un excellent tonique du système immunitaire. Si une personne saine vit dans une zone endémique pour la maladie de Lyme, elle devrait considérer la prise de 1000 mg d’astragale par jour pour le reste de sa vie.
Après une morsure de tique, une prise de 3000 à 4000 mg d’astragale par jour pendant une période courte peut être appropriée. L’astragale augmente les fonctions immunitaires afin de prévenir l’infection ou réduire l’impact de l’infection. Si les marqueurs Th1 sont bas, une personne est susceptible aux infections. Chez ceux souffrant de Lyme chronique, l’astragale peut causer des problèmes autoimmuns et doit être évitée.
Chirette verte (Andrographis paniculata)
L’andrographis est la dernière plante du protocole de base. C’est une plante très puissante qui traverse la barrière hémato-encéphalique. Elle doit être prise au moins 3 fois par jour car elle est éliminée rapidement. Elle module l’auto-immunité, protège les tissus du cœur, et est anti-inflammatoire pour le système nerveux central. Buhner utilise un produit standardisé à 10% d’andrographolide. Le dosage est de 1 à 4 comprimés de 400 mg 3 à 4 fois par jour.
L’andrographis est une plante extrêmement amère. Buhner recommande le produit « Herbals Full Spectrum Andrographis ». L’étiquette suggère de ne pas prendre la plante pendant plus de 10 jours, mais Buhner n’est pas d’accord avec cette recommandation. L’effet indésirable principal est le suivant : chez 1% des personnes, un urticaire aigu apparaît, et peut prendre jusqu’à 2 mois pour se résoudre après l’arrêt de la plante. Il conseille de démarrer avec une dose faible afin de voir si la personne développe cet effet indésirable.
Buhner n’est plus un fan inconditionnel de la plante (NDT : il l’était au moment où il a écrit son livre). Il constate que la plante est efficace dans 60% des cas, alors que la renouée du Japon est efficace dans 90% des cas. Il considère l’andrographis comme une bonne plante complémentaire, mais elle ne fait plus partie de son protocole de base.
Sommaire
Stephen Buhner a travaillé sur la maladie de Lyme pendant des années. Il a créé un protocole qui soulage beaucoup de malades aujourd’hui. Il a aussi essayé de créer un protocole qui est non seulement efficace, mais aussi gérable d’un point de vue des coûts. Il a du mal sur ce dernier point car il estime que les malades ont besoin d’options accessibles coté prix. En moyenne, le protocole Buhner coûte environ $200 par mois pour la première année.
Buhner a travaillé sans relâche pour non seulement comprendre l’impact de la maladie sur l’individu, mais aussi pour identifier et évaluer les options qui nous ramène à la santé. Je remercie l’univers de nous avoir donné Stephen Buhner. A votre bonne santé !
NDT : Où trouver ces plantes en France
Pour la renouée du Japon, l’andrographis, l’éleutherocoque et l’astragale de Chine, j’utilise le laboratoire Sinolux. Sinolux ne travaille qu’avec les thérapeutes et ne vend pas directement au public.
Il est difficile de trouver l’éleutherocoque sous forme d’extrait fluide. J’utilise donc la plante brute, qui donne des résultats très satisfaisants en décoction. Vous trouverez facilement de la teinture mère 1:5 en herboristerie ou en pharmacie, une forme que j'utilise de temps en temps (moins souvent que la décoction).
Vous trouverez la griffe du chat en gélules relativement facilement, dans certaines pharmacies ou herboristeries.

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Altheimer Marie-Claire dit
Je souhaiterais reprendre un traité style buhner ayant déjà pris beaucoup de produits serrapetase cumanda renouée du japon samento sans toa burbur pinella banderol et par intermittence des perfusdions: d’antibio ainsi que des IM! Je n’ai plus d’antibiotiques depuis plus de deux ans mais je ne suis ias bien tête lourde douleurs bizarres dans la tête impression de tête dans un étau ou qu’on le tire sur des ficelle pour serrer les nerfs au dessus de «ma tête vertiges etccc et en plus j’ai reçu des problèmes intestinaux ventre gonflé douleurs intestinales et abdominales des fausses envies de faire caca le matin première de
Lors constipée et ensuite une multitude dans Léa journée mais plus molles plus liquide mais eN quantité
Importante j’ai également des flatulences ; feitigues douleurs partout ! J’ai essayé de changer de docteur pour voir un nutarupathe puisque le mien est mort mais je m’y retrouve plus je suis perdue surtout Ûil m’enlève toutes les vitamines les curcumin et le donne qu’un seul produit le Rizol !! Avec vous dés conseil à donner svp merci
sabine dit
bonjour Marie Claire
je ne peux pas vous proposer un conseil personnalisé dans le cadre du site, je vous invite à vous tourner vers un professionnel naturopathe phyto
Brisebard lisa dit
Bonjour,
J'ai pris le protocole 8 mois et j'avais réussi à mettre la maladie de lyme en "sommeil" (elispot devenu inférieur à 2SI) puis je suis tombée enceinte 2 mois après la fin du traitement et j'ai fait une fausse couche et lyme est revenu de plus belle (elispot à 37SI), le protocole a été magique mais est ce certaines plantes peuvent se prendre enceinte?
sabine dit
bonjour Lisa
difficile de répondre , trop complexe pour le site, mais pendant la grossesse surtout les 3 premiers mois il est préférable de ne pas prendre de plantes ou alors sous surveillance médicale
Frédéric dit
Bonjour Sabine,
Quelles familles alimentaires supprimer, svp ? Et quelle hygiène alimentaire et de vie préconisez-vous ?
Merci
Frédéric
sabine dit
bonjour Frédéric
en règle général on parle du gluten, des produits laitiers et du sucre, mais il est important de tenir un journal de bord, cette maladie aux multiples facettes est compliquée à cerner et ce qui fonctionne pour les uns ne le fera peut-être pas pour d'autres
Maryse dit
Bonsoir Sabine
Je traitais Lyme par la biorésonnance, très bons résultats sauf que l'installation d'une insomnie totale m'a obligé à cesser les séances.
Mais maux de tête violents sonts survenus et malgré une Lyme chronique chronique et une sérologie négative, j'ai débuté une antibiothérapie Doxycicline 200mg par jour associée à Renouée du Japon.
L'antibiothérapie dans le cas de Lyme tardive chronique peut elle être utile et efficace ou pas du tout ?
Car traitement difficile à supporter ( intestins)
Ne devrais je pas utiliser uniquement la Renouée ??
(
Antibiotiques pour 28jours indiqué par la HAS pour Lyme tardive)
MERCI beaucoup Sabine pour votre éclairage précieux.
sabine dit
bonjour Maryse
Au long terme, les bactéries deviennent souvent résistantes et les symptômes peuvent ré apparaître. De plus, ces médicaments n’auront peu ou pas d’effets sur les co infections virales ou fongiques qui pourraient être présentes, bref dans certains cas c'est utile (dès que l'on s'est fait piquer par exemple ) mais sur du long terme cela peut poser plus de problèmes que de solutions il faut tester, il y a des spirochètes qui deviennent souvent résistants aux antibiotiques et vis à vis d'un traitement antibiotiques il est souvent recommandé de faire une rotation de ces antibios.
Il y a plusieurs axes à suivre , déjà même au niveau des plantes il faut adapter selon les symptômes car ce qui fonctionnait à un moment risque de ne plus avoir d'effets à un autre, d'où l'intérêt de tenir un journal de bord , l'hygiène de vie surtout alimentaire est primordiale , des familles alimentaires à supprimer , d'autres à introduire , bref c'est un travail de fourmi