Myrrhe (Commiphora myrrha)

Myrrhe

(Commiphora myrrha)

Myrrhe

La myrrhe est une résine aromatique naturelle. Son utilisation remonte aux textes de l’Assyrie antique (1700 avant JC). Elle est produite par l’arbre à myrrhe (Commiphora myrrha). Cet arbre pousse dans les pays de la corne de l’Afrique ainsi que dans la péninsule arabique.

La résine est obtenue par incision du tronc et des rameaux de l’arbre, qui vont exsuder une résine d’abord liquide, qui va durcir avec le temps. Cette résine a des propriétés multiples que j’expose dans cet article, avec un fil conducteur qui nous aide à savoir quand l’utiliser exactement.


Nom commun : Myrrhe, gomme de myrrhe, résine de myrrhe, encens de myrrhe

Nom latin : Commiphora myrrha ou C. molmol

Famille : Burseraceae (même famille que le Boswellia)

Constituants :

Techniquement parlant, la myrrhe est une gomme-oléo-résine :

  • Gommes (30–60%), composées de 20% de protéines et 65% de glucides
  • Résines (25–40%)
  • Huiles essentielles (3–8%) – furanosesquiterpènes, et les monoterpènes α-, β- and γ−bisabolène

Ce sont les résines et les huiles essentielles qui nous intéressent et que nous allons extraire dans l’alcool (voir plus bas).

Goût :

  • Amer
  • Acre
  • Aromatique
  • Balsamique

Energétique :

  • Réchauffant, tonique
  • Stimulant des muqueuses atones et épuisées
Myrrhe
Résine de myrrhe (photo de Sjschen, wikipedia)

Utilisation de la myrrhe

Action sur les muqueuses

La myrrhe, et d’une manière générale toute résine, a une action bien particulière sur les muqueuses.

C’est un stimulant dans les conditions de muqueuses ulcérées, engorgées, flasques et atones. Il faut bien comprendre ceci : nous sommes ici dans une situation post-inflammatoire. Pendant une inflammation, les muqueuses sont très actives, et sécrètent un mucus abondant. Mais si l’inflammation perdure, si le système n’arrive pas à résoudre le problème efficacement, les muqueuses vont s’épuiser et ne vont plus remplir leur fonction. Elles s’assèchent, et stagnent dans un état d’ulcération non-résolu. C’est dans cette situation que la myrrhe est intéressante.

La myrrhe stimule la circulation au travers des capillaires sanguins, ramène le sang et donc la fonction vers les muqueuses. Elle redonne la tonicité aux tissus, rétablit une sécrétion normale de mucus, et amène une résolution au problème.

Ceci est notre fil conducteur, le théorème que nous allons appliquer encore et encore dans la plupart des cas suivants.

Certains cas ne sont pas exactement “post-inflammatoires” car la myrrhe est un astringent et désinfectant tellement efficace qu’elle rend aussi service dans certaines situations inflammatoires. Mais cela doit rester l’exception plutôt que la règle.

Muqueuse Problème Forme
Bouche
  • Aphtes passagers ou chroniques
  • Gencives rouges, enflammées
  • Morsure de la joue ou de la langue
  • Egratignure, perforation des tissus de la bouche
Teinture diluée (1/10 teinture, 9/10 eau) en bain de bouche, ou diluée de moitié et appliquée en tamponnant à l’aide d’un coton tige, 3 fois par jour après les repas. C’est la plante n°1 que je recommande pour tout problème de bouche. Son action est très rapide.
Gorge
  • Mal de gorge
  • Angine
  • Pharyngite chronique (ref : Felter)
Teinture diluée (1/10 teinture, 9/10 eau) en gargarisme 3 fois par jour.
Sinus
  • Ecoulements chroniques avec congestion (ref : Christopher)
Teinture en interne, dans un peu d’eau (voir doses en fin d’article).
Estomac
  • Manque de sécrétions, apepsie (associée au Capsicum – ref : Ellingwood, ou à la gentiane – ref : Felter)
  • Gastrite
  • Ulcère
10 gouttes de teinture dans un peu d’eau, accompagnée ou non d’autres plantes, 10 minutes avant les repas.
Poumons
  • Fin de bronchite avec difficulté pour expectorer
  • Problème chronique avec épuisement de la personne
Teinture en interne, dans un peu d’eau (voir doses en fin d’article).

Estomac

Ellingwood vante ses mérites en particulier sur le manque de sécrétions gastriques.

L’action de la myrrhe sur le système digestif est directe. Elle augmente rapidement l’efficacité des fonctions digestives, stimule les glandes peptiques d’une manière extrême. Elle augmente l’appétit et améliore l’absorption et l’assimilation des nutriments.”

Cette situation d’atonie gastrique est classique chez la personne âgée, les sécrétions gastriques diminuant avec l’âge. Elle est en particulier intéressante chez la personne qui manque d’appétit et qui est en situation de dénutrition, ce qui peut arriver à la suite d’une longue maladie, ou chez la personne anorexique par exemple.

Ellingwood l’associe au piment (Capsicum), Felter à la gentiane (Gentiana lutea).

Similaire au mastic (résine du Pistacia lentiscus), la myrrhe a une solide réputation pour l’éradication de l’helicobacter pylori, à ce stade non-confirmé par les études cliniques. Sachant qu’une forte proportion des gastrites ou ulcères d’estomac est provoquée par l’helicobacter, la myrrhe peut avoir un rôle prépondérant à jouer dans ce contexte.

En pratique : pour une atonie digestive, utilisez 20 gouttes de teinture de gentiane et 10 gouttes de teinture de myrrhe dans un peu d’eau, à prendre 10 minutes avant chaque repas pour relancer une digestion déficiente.

myrrhe
Franz Eugen Köhler, Wikimedia

Poumons

La myrrhe ramène vitalité et tonus aux muqueuses pulmonaires. Là encore, je cite Ellingwood :

Elle stimule la sécrétion des muqueuses lorsque les muqueuses sont inactives, elle restaure les fonctions de ces muqueuses lorsque la sécrétion est excessive, comme dans les conditions catarrhales. Dans les situations déficientes ou excessives, elle restaure la condition normale.”

Elle rééquilibre donc dans les deux directions plutôt que de stimuler de manière aveugle, une action régulatrice que l’on retrouve chez de nombreuses plantes.

Felter contrindique son utilisation pour toute période inflammatoire. La sécrétion excessive mentionnée par Ellingwood ne fait donc pas référence à la première phase inflammatoire de la bronchite. Au contraire. Felter nous donne cette précision essentielle :

La myrrhe apporte une grande valeur dans les bronchites chroniques avec relaxation des tissus, sécrétions abondantes, malsaines, épuisantes, accompagnées de difficulté pour faire remonter le crachat.

Ceci la rend intéressante en fin de bronchite, lorsque les muqueuses sont épuisées et n’arrivent plus à secréter un mucus de qualité, ou lors d’une rechute, ou comme le dit Felter lorsque la bronchite devient chronique.

La myrrhe se combine bien avec l’échinacée pour combattre une infection, et avec d’autres plantes expectorantes (Thymus vulgaris) ou anti-inflammatoires (Glycyrrhiza glabra) pour les poumons.

En pratique : en fin de bronchite, si la personne a du mal à expectorer un mucus devenu trop épais, prenez 10 gouttes de teinture de myrrhe plusieurs fois par jour, associée à une infusion de thym et de réglisse. Relancez l’immunité avec l’échinacée. Voir aussi mon article sur la bronchite.

Résolution des plaies

Nous appliquons ici le même raisonnement que pour les muqueuses : nous utilisons la myrrhe lorsque la plaie est flasque, atone, purulente. Après tout, on dit que les soldats Grecs s’en servaient pour nettoyer prévenir l’infection des blessures ou contrôler la progression de la gangrène.

Un autre épisode nous est conté par Samuel Thomson, père de la médecine thomsonienne aux 19è siècle aux Etats-Unis. Thomson enfant s’ouvrit le pied d’un coup de hache. Le premier poste de secours nécessitant plusieurs jours de voyage, Thomson arrive à destination avec une plaie en putréfaction et une septicémie. Le père de Thomson demande au médecin “mon fils va-t-il mourir ?”. Le médecin répond “bien sur qu’il va mourir… mais pas de sa blessure.” Grâce à la poudre de myrrhe, le médecin put sauver l’enfant.

En Arabie Saoudite, la myrrhe est le remède le plus utilisé après le miel pour les lésions du pied chez le diabétique.

En pratique : une pincée de résine pulvérisée directement sur la plaie, ou la teinture diluée au 1/5 (20% teinture, 80% eau) appliquée délicatement avec une gaze stérile.

Antiseptique

La résine de myrrhe est un puissant désinfectant et antiseptique. C’est pour cela qu’elle est particulièrement efficace lorsque les muqueuses sont ulcérées à cause d’une infection bactérienne sous-jacente. Une gastrite ou ulcère causé par l’helicobacter pylori est un bon exemple.

Dans la plupart des cas, il serait incorrect de penser que la bactérie est à la source du problème. En effet, c’est souvent une faiblesse constitutionnelle qui est à la source du problème. Dans le cas de l’helicobacter, la personne a une digestion déficiente avec hypoacidité, une situation qui s’est établie lentement, avec souvent un stress chronique à la source. Cette situation d’hypoacidité a facilité l’installation de la bactérie, qui a par la suite créé l’ulcération.

Quel que soit l’origine, la myrrhe a l’avantage d’apporter cette double action tonique et astringente tout en nettoyant la zone d’un éventuel pathogène.

Cette propriété antiseptique est aussi très intéressante pour les poumons en cas de bronchite.

myrrhe
Teinture avec résidu au fond du bocal – voir notes sur la confection plus bas

Immunostimulante

Moore explique que la résine de myrrhe stimule la synthèse de neutrophiles dans la moelle épinière. Dans les 24 heures qui suivent la prise, le nombre de neutrophiles peut doubler, avec un recyclage plus rapide des anciens neutrophiles. Il est important d’avoir un bon niveau de neutrophiles en circulation sanguine car ils agissent en première ligne de défense, détruisant les cellules étrangères ou infectées lorsqu’ils les rencontrent.

Les neutrophiles sont en particulier épuisés après une infection virale. Une personne souffrant de neutropénie (pas assez de neutrophiles) développe des infections souvent et facilement. Moore recommande donc la myrrhe pour stimuler l’immunité innée (ref : Moore, SWSBM curriculum).

Autres conditions affectant les muqueuses

Les conditions suivantes bénéficieront de l’action de la myrrhe, prise en interne :

  • Leucorrhée (écoulement vaginal) (ref : Ellingwood), avec sensation de lourdeur au niveau de l’utérus (ref : Felter) ;
  • Présence de mucus dans les urines (ref : Ellingwood) ;
  • Traditionnellement utilisée au Moyen-Orient pour gérer la glycémie sanguine chez les diabétiques de type 2.

Préparation de la myrrhe

Parties utilisées

  • Résine de l’arbre, achetée en herboristerie, relativement bon marché (dans les 3 ou 4 euros les 50 grammes, qui donneront 250 ml de teinture, laquelle quantité durera des années)

Formes utilisées

  • Teinture (1:5 – alcool à 90°)
    • Remuez régulièrement pendant 2 semaines ;
    • La résine et les huiles essentielles seront dissoutes dans l’alcool. Les gommes ne sont pas solubles dans l’alcool et se déposent au fond du bocal. Ce dépôt est normal. Voir photo ci-dessus ;
    • Notez bien : la résine n’est soluble que dans l’alcool pur, un alcool dilué ne pourra pas faire un travail satisfaisant.
  • Résine pulvérisée
    • Placez la résine au réfrigérateur pendant 24 heures, puis sortez-là et passez-là immédiatement au moulin à café ;
    • La poudre peut être rajoutée à du dentifrice à raison de 10% pour une meilleure hygiène buccale ;
    • Notez bien : manipuler la résine implique salir d’une manière permanente certains ustensiles comme le moulin à café. Ces ustensiles doivent être nettoyés à l’alcool pur.
  • Gélules de la résine pulvérisée

Doses

  • Teinture
    • 5 à 20 gouttes, jusqu’à 3 fois par jour (ref : Moore)
    • La teinture se trouble au contact de l’eau, le liquide résultant a une teinte laiteuse (non, ce n’est pas du pastis)
  • Résine pulvérisée
    • Une pincée sur une plaie infectée ou qui a du mal à se résoudre
  • Gélules
    • 1 à 2 gélules de taille “O” jusqu’à 3 fois par jour (ref : Moore)

Références

(1) Dabos KJ, Sfika E, Vlatta LJ, Giannikopoulos G. The effect of mastic gum on Helicobacter pylori: a randomized pilot study. Phytomedicine. 2010 Mar;17(3-4):296-9. doi: 10.1016/j.phymed.2009.09.010. Epub 2009 Oct 29.

Livres et ouvrages cités :

  • Christopher, John, « The School of Natural Healing », 1996
  • Ellingwood, « The American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacognosy », 1919
  • Felter,« The Eclectic Materia Medica, Pharmacology and Therapeutics », 1922
  • Moore,« Herbal Materia Medica », 5th Edition, 1995
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41 réponses

  1. Bonjour Christophe et Sabine, je cherche de la résine de myrrhe de qualité pour confectionner moi-même ma teinture. Le site Ormenis renseigné dans les commentaires précédents est apparemment fermé. On trouve de la myrrhe de Somalie en morceaux de la marque Aromandise (vendu comme encens) mais il s’agit de Balsomodendron myrrha, est-ce que cela pourrait être interchangeable avec COMMIPHORA MYRRHA, même en usage interne? Merci d’avance.

  2. Bonjour à l’équipe j’ai appelé Ormenis ils n’ont pas la résine de C. Myrrha mais celle issue de C. abyssinica qui elle n’est pas consommable selon eux ; il vendent l’HE de Commiphora Myrrha à 12 € les 5 ml ; donc je cherche toujours la résine de CM la plus pure qui soit pour me faire mes propres TM (en espérant ne pas avoir à faire à des revendeurs peu scrupuleux ; )
    si vous avez d’autres noms en France je vous remercie par avance
    très sincèrement
    Francou

  3. Bonjour,

    Il existe une synergie d’action pharmacologique des plus intéressante et efficace dans la combinaison de résines d’encens et de myrrhe notamment comme anticancéreux, anti-inflammatoire, antibactérien et analgésique.

    Voici à titre d’exemple une publication qui en atteste. Ce papier est en anglais mais ne vous laissez pas démotiver si vous ne lisez pas couramment cette langue car si le sujet vous intéresse, il vous est possible d’abord de traduire en ligne le titre, le résumé (abstract) et la conclusion et plus si souhaitez : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6749531/.

    Bonne lecture

    Yann Olivaux

  4. Bonjour,
    Sur le lien que vous indiquez pour commander la résine (https://www.ormenis.com/plantes-m/844-myrrhe-en-larme-resine.html) il est noté voie externe uniquement.
    Auriez-vous un lien d’une herboristerie qui en propose pour consommer par voie interne svp? Tous les sites que je trouve indiquent que c’est de l’encens et qu’il doit être utilisé par voie externe uniquement. Seule une pharmacie en ligne vend de la résine mais très cher…
    Ce serait pour ingérer dans le cadre d’une lutte contre helicobacter pylori.
    Merci à vous pour la qualité de votre contenu

    1. Bonjour Charlie
      le plus simple est de trouver la teinture toute prête, car pour transformer la résine il faut de l’alcool pur , vous pouvez en trouver ici, et effectivement c’est cher https://www.pierredastier.com/extraits-hydroalcooliques/commiphora-myrrhe-en-larmes-bio-phyto-extract,fr,4,EA0574.cfm
      et tous les sites ne sont pas habilités à vendre du complément alimentaire donc ils n’ont pas le droit de donner des indications allant dans ce sens

  5. Bonsoir, j ai pu lire sur un autre poste que vous conseillez la myrrhe pour les polypes des sinus, à mélangé avec du sérum physiologique. J aimerai essayer sur ma fille (8ans), elle est atteinte de polypose nasosinusienne maladie très difficile à stabiliser et handipante !
    Est ce qu’il y a des contres indications ?
    Connaissez-vous d’autres plantes intéressante pour cette pathologie ?
    Merci

    1. Bonjour, oui on utilise une goutte de teinture par ml de sérum physiologique, 2 gouttes dans chaque narine, il faut mettre la tête en arrière bien sûr. Pour ce type d’application locale, je n’ai pas connaissance de contreindications. Sinon il faut travailler sur la condition allergique sous-jacente.

  6. Bonjour,

    j’ai depuis quelques années de l’HE de Myrrhe, elle est maintenant solidifiée dans le fond du flacon.
    Comment puis-je lui rendre sa fluidité et l’utiliser ?
    Merci d’avance
    Virginie

    1. Bonjour Virginie,
      Il est probable qu’une partie de l’HE se soit évaporée, et il ne reste qu’une partie plus résineuse et plus épaisse, d’où la réaction.
      Pour la re-liquéfier, il faudrait rajouter un tout petit peu d’alcool pur à 90° (alcool non dénaturé), puis secouer, voir s’il reste encore de la résine, rajouter un peu d’alcool, secouer encore un peu, etc. C’est la seule manière que je connaisse.
      Ensuite, on peut utiliser ce mélange en application locale, sachant qu’il y aura aussi un peu d’alcool qui va un peu assécher la peau au passage. Le but est de mettre le moins d’alcool possible pour faire la dilution.

  7. Bonjour à Christophe et à vous tous.

    La myrrhe: aussi mythique que l’encens, pour toute l’humanité eurasienne!
    Tout ce que vous dites à son sujet est fort intéressant.
    Ne pas oublier son double effet pour pacifier le corps (c’est sans doute ainsi qu’elle améliore les symptômes de l’hyperthyroïdie -maladie en excès et emballement du yang dirais-je- mais peu probable qu’elle puisse être curative sauf en cas d’hyperthyroïdie fonctionnelle, passagère), mais aussi pour pacifier l’esprit et j’ai même envie de dire l’âme. C’est ainsi que les anciennes civilisations du Moyen orient l’utilisaient, je crois. Et aussi l’encens (cf les offrandes des Rois-mages, donc thérapeutes puisque mages, à Jésus nouveau-né, dans le Nouveau Testament: l’or, l’encens et la myrrhe). Car tout deux « élèvent » l’esprit, permettent de se détacher des souffrances et difficultés, angoisses du moment. C’est ainsi qu’on peut user de l’huile essentielle (HE) de myrrhe. Souvent difficile à trouver car la résine vient de pays troublés par les guerres (Yémen, Somalie), et d’autre part il me semble que l’arbuste est sauvage. Mais si vous en trouvez: massage du 3è chakra (peu ou prou le plexus solaire) avec cette HE pour apaiser et rasséréner (on peut même ainsi l’utiliser chez les personnes en agonie).
    En faire un usage restreint, car c’est une HE rare.

    1. Bonjour, oh mince je croyais que la myrrhe serait bonne pour mon hypothyroïdie c’est raté si ça convient plutôt à l’hyperthyroïdie !! J’avais lu que pour la stimuler il fallait appliquer de la myrrhe sur la plante des pieds alors j’avais acheté un bon flacon… ! Que vais-je en faire maintenant sk elle me convient pas du tout ? Sniff…! Merci pour vos articles umtra intéressants !

      1. Bonjour Nathalie, j’avais lu aussi que la myrrhe était une solution pour l’hypothyroïdie et ensuite pas du tout…Selon mes recherches, la myrthe verte semblerait plus appropriée pour le massage du cou avec de huile de noix de Grenoble. Tester avant en cas d’allergies. Bonnes démarches!

  8. Bonjour,
    j’ai chez moi de la Myrrhe quej ai acheté dans un magasin d’encens, puis-je l utiliser pour faire ma teinture mère? l utilisation était pour faire brûler cette résine comme un encens…
    Merci pour votre réponse,
    Cordialement

  9. bonjour, vous indiquez que la gomme reste au fond du bocal. Question bête : on la garde avec la teinture ou on la jette ? est-elle utile ?
    merci

    1. Bonjour Chantal
      vous filtrez, et pour ma part (car je n’ai pas encore travaillé avec la myrrhe) avec ce qu’il reste, je ferais comme je fais avec la résine de propolis, une deuxième passe avec de l’alcool ,sera moins puissant mais quand même intéressant (l’alcool le plus fort possible )

  10. Surprise que vous n’évoquiez à aucun moment l’utilité de la myrrhe pour freiner l’emballement thyroïdien (hyperthyroïdie)?… Plusieurs auteurs la recommandent en application externe sur le bas de la gorge.

    1. Bonjour !
      peut être parce que Christophe parle de la résine et non de l’huile essentielle
      je lui pose la question

    2. bonjour Marie
      voici la réponse de Christophe 🙂
      « j’ai décidé de laisser l’aroma de côté et me concentrer uniquement sur les formes traditionnelles d’herboristerie (sauf quelques exceptions ici et là). Pour la thyroïde, on parle surtout de l’HE du côté français pour les problématiques de thyroide.
      Du côté anglo, on parle aussi de Commiphora mukul de médecine ayurvédique, utilisation de la résine brute pour les problèmes de thyroïde, je n’en ai effectivement pas parlé dans l’article.
      Il faudrait que je recherche plus… »

      1. Merci beaucoup, Sabine, et Christophe!
        Oui, le Commiphora mukul ou Guggul semble intéressant, mais à manier avec précaution… donc à voir avec un thérapeute averti, sans doute.

  11. Bonjour,
    Merci pour vos articles, ils sont toujours intéressants!

    La myrrhe est t’elle utile pour traiter la cellulite? Merci

    1. Bonjour Anne-Sophie,
      Je n’ai pas connaissance d’une telle utilisation de la myrrhe. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’existe pas, juste que je ne l’ai pas croisée dans mes recherches (ce qui veut probablement dire que c’est une utilisation marginale de la plante).

  12. Bonjour Christophe,

    merci pour tout ce j’ai pu apprendre sur la myrrhe grâce à cet article très bien fait !
    une question pour la préparation de la teinture mère :
    l’alcool à 90° modifié /dénaturé qu’on trouve dans le commerce fera l’affaire ?
    sinon quelle alternative ?

    Christine

    1. Bonjour Christine
      l’alcool dénaturé , est un alcool auquel on a rajouté des produits qu’on appelle (dénaturants) pour le rendre impropre à la consommation ( méthanol, alcool isopropylique etc.) et même à mettre sur la peau ce n’est pas génial

  13. Bonjour Christophe

    Quelles sortes de myrrhe faut il prendre pour une rage de dents ?
    J’ai lu qu’il fallait prendre de la poudre de myrrhe ou puis je la trouver et qu’elles sont ces biens faits?

    1. Bonjour Dailly
      Pour une rage de dents , le mieux c’est en premier d’aller consulter le dentiste , ensuite vous pouvez envisager un entretien /cicatrisation des muqueuses buccales avec de la teinture de Myrrhe
      vous pouvez en trouver dans certaines herboristeries soit la résine que vous pouvez de pulvériser avec un moulin à café (lame acier ) ou au pilon
      http://www.ormenis.com/plantes-m/844-myrrhe-en-larme-resine.html
      teinture : https://www.pierredastier.com/extraits-hydroalcooliques/commiphora-myrrhe-en-larmes-bio-phyto-extract,fr,4,EA0574.cfm
      https://www.baldwins.co.uk/baldwins-myrrh-herbal-tincture

  14. Bonjour Christophe
    Votre site est très utile et aide beaucoup celles et ceux qui s’intéressent aux vertus des plantes ét de la nature 🙂 Merci !
    J’aimerais savoir combien de gouttes par jour de TM Myrrhe peut on prendre pour les intestins et toute la sphère digestive . Et quand les prendre .
    Merci d’avance 🙂

    1. Bonjour Stefan,
      La réponse que tout le monde redoute… ça dépend 🙂
      Pour une inflammation de la sphère digestive, d’une manière générale, une 20’aine de gouttes dans un peu d’eau 3 fois par jour entre les repas sont un excellent début.

  15. Bonjour Christophe,
    je suis naturopathe dans la région parisienne (92) , je vous félicite pour votre excellent site notamment pour la clarté et pédagogie de vos explications, BRAVO !

    Je me permets d’ajouter une informations concernant la myrrhe : elle serait efficace contre les chalazions, ci-après qqs conseils d’utilisation :
    cder TM de myrrhe en GB chez Baldwin (6 euros les 100 ml)
    ds petite bouteille compte gouttes placer 10 ml de sérum phy
    ajouter 10 gouttes de TM myrrhe
    garder au frigo pdt 2 à 3 sem maxi
    secouer bien avant emploi
    placer 1 ou 2 gouttes sur le chalazion
    si ça coule ds les yeux ça peut piquer un peu mais sans risques
    appliquer 3 x/jour jusqu’à amélioration

    Continuez à nous informer, c’est un bonheur de vous lire ! Merci

    Délia Cauchoix – naturopathe

  16. Bonjour, si l’on n’a pas accès à de l’alcool dépassant 55°, savez-vous où on peut commander de la teinture de qualité? Je n’ai rien trouvé sur internet…
    merci 1000 fois
    Klara

  17. Bonjour christophe, puis-je l’utiliser en teinture mère pour la fabrication de parfums? Merci pour votre générosité!

    1. Bonjour Michelle,
      – Je ne connais pas l’utilisation de la résine de myrrhe en parfumerie.
      – Nous parlons d’une alcoolature qui est saturée en résine, et qui laisse une fine pellicule de résine sur la peau après application, ce qui est intéressant car elle agit un peu comme un pansement naturel. Problématique pour un parfum ? Je ne sais pas.

  18. Merci pour ce très bel article.
    J’ai constaté après avoir testé un vieux produit qui associe myrrhe et encens (le contre coup de l’Abbé perdrigeon,, avec en plus aloes ferox das la formule, c’est tout) que ce mélange était d’une très grande efficacité sur les hématomes. J’ai donc refait un baume avec cette association et je l’ai testé: très grande efficacité également, les bleus disoaraissent très rapidement, plus qu’avec l’hélichryse je trouve.

    Juste une précaution: bien nettoyer à l’alcool les rebords du flacon ou du bocal où l’on conserve teinture ou huile essentielle, sinon, les ouvertures ultérieures s’avèrent délicates.La myrrhe est également excellente pour les ongles. Il existe même un produit américain à base de myrrhe pour les guitaristes aux ongles fragiles! j’ai fabriqué un baume pour les ongles incorporant de la teinture de myrrhe qui a bien marché d’ailleurs;

    PS je n’avais pas reçu notification de la parution de cet article.

    1. Je ne connaissais pas l’indication pour les ongles, très intéressant, et pas étonnant vu la couche protectrice que la myrrhe peut apporter à une partie du corps. C’est aussi un bon pansement sur une plaie, la résine recouvre légèrement la zone. Pas aussi bon que la résine sanguis draconis, mais on fait avec ce qu’on a…

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