Lyme chronique : stratégies et plantes : (abonnez-vous au podcast ici)
Lyme chronique et plantes médicinales : ça fait plusieurs années que j'ai l'intention de vous faire un épisode sur cette maladie. Et à chaque fois, je repousse. Je repousse parce que c'est pas un sujet facile, et il m'a fallu du temps pour arriver à mettre mes idées au clair.
Avant de démarrer cette discussion qui n'est pas sans complexité, je vous rappelle que je ne suis pas médecin, je ne suis pas pharmacien, je ne fais pas partie des professionnels de la santé. Ceci ne se substitue absolument pas à un conseil médical. Pour toute pathologie, consultez bien évidemment votre médecin en premier lieu.
Autre point, je n'ai pas la prétention de vous présenter LA stratégie. Il y a d'autres manières de procéder, des livres dans lesquels vous trouverez d'autres approches. Cet épisode reflète un chemin particulier qui est le mien basé sur des études de cas réels bien sûr, donc ceci n'est pas basé sur de la théorie et de la spéculation.
Lyme chronique : la bactérie borrelia
Ceci étant dit, on peut démarrer. On parle donc de la maladie de Lyme, une infection provoquée par une bactérie de la famille des borrélies, ou borrelias, qui est une bactérie sacrément intelligente qui agit plutôt comme parasite avec une capacité incroyable à éviter les traitements classiques, à s'enkyster pendant des mois dans certains fluides et tissus, avant de refaire surface. Je ne vais pas vous décrire la maladie, ceci a été fait en long, en large et en travers.
L'une des meilleures descriptions de la maladie et de son évolution se trouve dans le livre de Stephen Buhner qui s'appelle "Healing Lyme", un livre en anglais qui est l'une des bibles de traitement par les plantes.
Idem pour le diagnostic, on ne va pas en parler. D'abord car je ne suis pas diagnosticien. Mais aussi car c'est une discussion des plus complexes, avec des tests qui sont, dans l'ensemble, inadaptés à la situation. Donc un dépistage complexe qui requiert l'implication d'un bon diagnosticien... en d'autres termes, d'un médecin qui connait bien la maladie.
Ensuite, il faut savoir que nos systèmes de santé actuels ne reconnaissent pas ce qu'on appelle "Lyme chronique", c'est-à-dire une maladie de Lyme qui a dépassé le stade aigu et qui s'est installée d'une manière chronique. Dans de nombreux pays, on travaille avec le stade aigu de l'infection : à ce moment-là, on donne des antibiotiques. Ensuite, on vous dira que la maladie est soignée. Ceci est une position contestée par des médecins et des collectifs de médecins, les associations de malades aussi, du moins ceux qui s'intéressent de près à la maladie.
La forme chronique provoque de nombreux symptômes qui affectent la qualité de vie de la personne :
Des symptômes qui peuvent être très débilitants. On parle de :
- Douleurs articulaires et musculaires
- Neuropathies
- Il peut y avoir de nombreuses manifestations qui touchent le système nerveux, que l'on englobe sous le terme de "neuroborréliose"
- Il peut y avoir des atteintes cardiaques
- Etc.
C'est une maladie qui peut s'exprimer de manière très différente d'une personne à l'autre en fonction de la zone du corps et des tissus affectés. C'est aussi pour cette raison qu'on l'appelle la grande imitatrice, parce qu'elle peut ressembler à d'autres problématiques comme une fibromyalgie ou une maladie rhumatoïde ou autre.
Bref, je laisse tout ceci de côté car c'est plutôt complexe et comme je vous le disais, ce n'est pas sur ces points-là que je vais apporter quoi que ce soit.
On va démarrer au stade où la personne pense qu'elle souffre d'une maladie de Lyme chronique car elle a travaillé avec un médecin qui connait bien la maladie et qui après avoir examiné les différents tests ainsi que la symptomatique, est arrivé à conclure avec un indice de confiance assez élevé, que l'on parle bel et bien de Lyme chronique.
À ce stade, que faire avec les plantes ? Ça, c'est notre point de départ. Notez que je ne vais pas vous donner les détails sur les formes de plantes à utiliser, les quantités, comment construire un programme détaillé, ce n'est pas le but ici. Je vous ferai peut-être une autre vidéo sur le sujet, je ne sais pas encore. Mais là, je veux surtout vous donner les grands axes de la stratégie pour vous aider à planifier l'approche dans le temps.
Mon expérience avec le Lyme chronique
Alors, quelques mots sur mon expérience. Certaines personnes souffrant de Lyme chronique nécessitent un accompagnement pendant plusieurs mois, certaines pendant plusieurs années.
Le programme s'affine peu à peu, au fil des mois, au travers d'un processus itératif. C'est rare d'avoir un programme qui fonctionne bien dès le départ. Donc il faut être ouvert à essayer plusieurs plantes, plusieurs formes, deux pas en avant, un pas en arrière, le tout afin d'arriver à quelque-chose de stable qu'on peut faire tourner pendant plusieurs mois. Et ça, je vous dirais que c'est un point qui s'applique à toute problématique chronique, pas seulement Lyme.
Mes débuts avec le protocole Buhner
La personne qui m'a le plus influencé, c'est Stephen Buhner. Il a écrit cet ouvrage de référence "Healing Lyme" et en toute franchise, je ne connais aucun auteur qui a fait un tel travail de recherche sur la maladie.
J'ai dévoré la première édition, puis la seconde qui rajoute énormément d'informations. Donc déjà, merci à Buhner pour cet ouvrage et pour ce travail titanesque. J'ai écrit 2 articles sur les 2 éditions, vous les avez peut-être vues sur mon site, un publié en 2014 et un en 2016, donc ça fait déjà quelques années que ça a été publié.
Et depuis, les positions de Buhner ont continué d'évoluer, il faut le savoir. D'ailleurs certains d'entre vous me l'ont fait remarquer, m'ont dit que telle ou telle plante était utilisée différemment maintenant par rapport à mes articles. Je le sais, j'en suis conscient, mais je ne peux pas maintenir à jours tous les articles de mon site dès que quelque chose change, c'est pas possible. C'est d'ailleurs pour ça que je vous fais cette vidéo, pour faire un point en 2022.
Je vais vous faire part de 3 frustrations que j'ai eues avec l'approche Buhner :
(1) Le fait que le protocole est très complexe, et je dirais même trop complexe, même pour un praticien qui a de l'expérience avec les plantes. J'ai contacté Buhner directement il y a déjà quelques années pour lui demander s'il ne pourrait pas nous faire une formation pour nous donner les clés pour la mise en pratique. Il m'a dit à l'époque que ce n'était pas sa priorité, il avait d'autres projets. Et là je crois savoir qu'il est bien malade. Donc première frustration, le fait qu'entre le livre et la pratique, pour moi il manque une couche d'accompagnement.
(2) Le fait que les plantes du protocole Buhner sont très compliquées à obtenir ici en France, quasiment aucune plante locale. Il y a des formes spécifiques que l'on va parfois payer relativement cher. Pour le lecteur Français, certaines plantes peuvent paraitre un peu exotiques, mais en herboristerie américaine, ces plantes sont bien connues car elles proviennent de médecine chinoise ou ayurvédique et l'herboristerie américaine, un peu comme son peuple, est un melting pot de différentes traditions du monde.
(3) Le fait que le protocole rentre un peu trop vite dans l'utilisation des plantes fortement antibactériennes. Et là, en toute franchise, c'est peut-être moi qui ai mal interprété l'ouvrage. C'est tout à fait possible.
Au bout de quelques années de pratique du protocole Buhner, en essayant de faire du mieux possible avec ma propre interprétation du protocole, j'ai fait une pause pour réfléchir.
J'ai fait une pause car j'ai bien vu que les résultats étaient mitigés. Parfois satisfaisants, parfois pas. Je remarquais que les personnes suivant le protocole n'avaient pas assez d'améliorations et un peu trop de réactions indésirables.
La fameuse réaction d'Herxheimer
Ces réactions indésirables, on les appelle réactions d'Herxheimer, ou "Herx" pour faire plus court. Elles arrivent lorsqu'on a commencé à provoquer une destruction de la borrélie à l'intérieur du corps, ça c'est bien, mais le corps n'a pas assez de ressources pour éliminer toute cette charge en déchets qui proviennent de la destruction de la bactérie. Le résultat, c'est une forte réaction inflammatoire.
À l'époque, ce que j'ai beaucoup entendu dans le monde des praticiens qui travaillent avec Lyme, c'est qu'à la limite, on aime bien voir ces réactions car on se dit "tiens, c'est bon, ça fonctionne". Donc on continue, on insiste, c'est la fameuse "crise de guérison". Personnellement, cela ne m'a jamais satisfait. Car la personne va repartir dans une crise qui va durer peut-être une semaine, ou une dizaine de jours, et ça va l'épuiser. Elle a déjà un terrain bien abîmé, elle traine cette situation depuis des années. Et à la fin de la crise, on redémarre la réflexion. Donc on a perdu plusieurs jours, et la vitalité est à un point encore plus bas.
Donc comme je vous le disais, dans ce contexte qui ne me satisfaisait pas, j'ai décidé de faire une pause. J'aurais dû voir le problème, car il était très simple à comprendre. Avec un peu de recul, c'est une évidence. Aujourd'hui, je me dis, mais pourquoi je ne l'ai pas vu. Mais voilà, j'avais trop la tête dans le guidon et je voulais vraiment que ce programme réussisse basé sur les résultats obtenus par Buhner en Amérique du Nord.
Une personne qui m'a bien débloqué, c'est une herboriste qui s'appelle Anne Vastel. J'avais rencontré Anne quand elle était venue me rendre visite chez moi, il y a quelques années. On avait passé un bon moment ensemble. Anne habite et pratique en Amérique du Nord, une zone du monde qui est très touchée par la maladie de Lyme. Elle pratique au Québec pour être précis. Et elle avait largement plus d'expérience que moi à l'époque. Et toujours aujourd'hui d'ailleurs.
Donc j'ai discuté avec elle, et elle m'a donné une perspective beaucoup plus élégante. J'ai par la suite fait la formation d'Anne sur la maladie de Lyme. Et ça m'a permis d'acquérir de nouveaux outils. Je précise ici qu'Anne ne m'a absolument pas demandé de parler d'elle ou de son programme, je le fais car c'est... juste de le faire, tout simplement. Trop de contenu est utilisé aujourd'hui sans jamais rendre justice à celle ou celui qui est à l'origine de ce contenu, qui l'a créé, qui l'a écrit, qui l'a enregistré. Et il est temps que ça cesse.
Donc je vais maintenant vous exposer mon nouveau modèle, qui est inspiré du modèle d'Anne... Enfin, peut-être pas exactement pareil, j'ai probablement fait quelques petites adaptations en fonction de mes habitudes, mais on est en gros sur les mêmes schémas.
Phase 1 : reconstruire la personne
Donc passons au détail. Je ne vais pas parler des coinfections - babésiose, bartonellose, etc. Buhner a des protocoles spécifiques pour les coinfections. Pour moi, ça devient largement trop compliqué, trop spécifique, donc je me cale sur quelque chose de plus simple.
Je vous rappelle l'une des problématiques de mon interprétation du protocole Buhner : aller trop rapidement dans les plantes qui stimulent l'immunité, ou celles qui détruisent d'une manière directe la borrélie, ce qui provoque une réaction d'Herxheimer. Ca n'arrive pas forcément pour toutes les personnes, mais ce n'est pas si rare que ça non plus chez la personne qui est drainée et fatiguée par la maladie.
Pour ces personnes qui réagissent, en général ça fait des années que le Lyme chronique les épuise. Donc le terrain est compromis. Il n'y a plus de résilience, plus de résistance face à cette charge toxique provoquée par la destruction de la bactérie. Elles semblent réagir à tout et réagir très rapidement, en particulier aux plantes, donc il faut avoir la main très légère d'un point de vue dosages avec une introduction très graduelle.
La première phase sera donc de reconstruire le terrain. De revitaliser. De remonter la personne dans son ensemble. Et de se donner le temps pour faire ceci. Ça peut durer des mois. Mais c'est du temps bien investi.
La catégorie essentielle ici, ce sont les plantes toniques ou adaptogènes. Dans les adaptogènes, personnellement, j'aime beaucoup l'ashwaghanda que l'on peut cultiver localement d'une manière relativement simple. Je sais qu'Anne l'utilise beaucoup aussi. Dans notre tradition, on a aussi des plantes toniques comme l'angélique, la gentiane, la berce, etc. Je n'ai pas de recul sur l'utilisation de ces plantes dans le contexte de Lyme, j'ai principalement utilisé des plantes adaptogènes.
Les plantes adaptogènes vont travailler sur la vitalité, sur la solidité du physique, sur la solidité du mental. Elles vont aussi, au passage, équilibrer la réponse inflammatoire et stimuler l'immunité. Du coup, chez les personnes qui réagissent très vite à tout, les plantes adaptogènes peuvent parfois provoquer une réaction d'herxheimer si on y va un peu trop fort. Donc introduction très graduelle.
Ensuite, les plantes minéralisantes sont excellentes, elles vont apporter de nombreux minéraux, donc des bases qui vont aider le système nerveux, qui vont tamponner les déchets acides de l'organisme. Ici on a l'ortie, la paille d'avoine, la prêle, la luzerne, le trèfle rouge. Bien sûr, consultez la fiche détaillée pour chacune de ces plantes pour avoir une idée des quantités, formes, précautions à prendre, etc.
On va aider la personne à mieux gérer son stress, très important pour l'équilibre inflammatoire, pour l'équilibre immunitaire.
On va faire un accompagnement nutritionnel. On va en particulier regarder s'il n'y a pas d'intolérances alimentaires qui pourraient aggraver le terrain inflammatoire global au travers d'une inflammation du grêle.
On va regarder si la digestion se fait bien.
Si le sommeil est perturbé, il faut arriver à améliorer la qualité des nuits le plus possible, le sommeil est à la base d'une bonne vitalité et immunité.
Donc en fait, à ce stade, on ne se préoccupe pas trop des plantes spécifiques pour détruire les borrélies, celles dont nous parle Buhner. On travaille juste sur les grands piliers du bien-être : alimentation, digestion, gestion du stress, vitalité, sommeil, etc. C'était ça, l'évidence, le schéma sur lequel je me cale depuis toujours, et que là, pourtant, j'avais laissé de côté pour me coller le plus près possible au protocole Buhner.
Ensuite, lorsque la personne commence à se sentir mieux, meilleure vitalité, meilleure résistance. À ce stade, on peut commencer à envisager les plantes antibactériennes.
Phase 2 : plantes antibactériennes
C'est donc notre 2e phase pour Lyme chronique, on peut utiliser des plantes du protocole Buhner qui ont une activité antibactérienne ciblée. Elles font beaucoup plus que ça, si vous voulez tout le détail lisez le livre de Buhner. Mais elles vont tout de même s'attaquer à la bactérie, d'où le besoin d'avoir les ressources pour gérer cette situation.
Parfois cette 2e phase n'est pas nécessaire car l'immunité de la personne arrive à faire le travail, grâce à toute la réflexion de la phase 1. Et parfois, le travail de phase 1 ne suffit pas, il faut rajouter ces plantes pour progresser. Pas 10 non plus, mais une ou deux, puis voir si ça fait progresser la situation. Ici nous avons :
- La renouée du Japon, sous forme de racine en poudre. C'est pas très bon, donc on peut la trouver en gélule si nécessaire.
- L'armoise annuelle, sous forme de teinture, alcoolature ou d'infusion.
- La propolis, qui n'est techniquement pas une plante mais un produit de la ruche constitué principalement de résines qui sont puissamment antibactériennes, sous forme de teinture ou gélules.
- Buhner ratisse très large avec des plantes de médecine chinoise et ayurvédique. On voit par exemple la scutellaire du Baïcal ou l'Andrographis paniculata, ou d'autres plus ou moins exotiques. Sachant que j'ai à un moment ou à un autre cultivé toutes ces plantes au jardin, donc c'est faisable, mais vous n'avez probablement pas la motivation et le temps de faire, moi il m'a fallu des années d'expérimentation pour faire pousser ces plantes.
- Certains décident de travailler avec des huiles essentielles, personnellement c'est quelque chose que je ne fais pas
- Certains décident d'utiliser des plantes fortement antibactériennes plus locales, comme le thym ou l'origan ou d'autres plantes fortement aromatiques, là encore j'ai peu d'expérience dans ce contexte vu que j'ai surtout utilisé les plantes du protocole Buhner.
Ensuite, avec les plantes antibactériennes, on va utiliser des substances tampons qui vont aider le corps à tamponner et éliminer les déchets pro-inflammatoires. L'ortie, le charbon activé, le psyllium, l'argile. Là encore pas tout à la fois, un ou deux tampons, ça suffit.
Et enfin on va soutenir les organes d'élimination, le foie et les reins en particulier, avec des plantes comme la racine de pissenlit, racine de bardane, romarin, etc.
Lyme chronique : résumé de la stratégie
OK, on fait une pause, on respire. Je sais, j'ai présenté énormément de choses. Donc, je résume.
Phase 1 : on se concentre sur la vitalité et le soutien de tous les grands axes. Terrain digestif, terrain nerveux, bien dormir, commencer à sentir que la vitalité revient, même si c'est pas encore ça. Les plantes adaptogènes ont été essentielles ici dans mon expérience, mais ne pas en prendre trop, ni trop vite, sinon on risque la réaction. Cette phase dure aussi longtemps que nécessaire.
Phase 2 : si nécessaire, à ce stade, on introduit des plantes qui sont fortement antibactériennes, et on les associe avec des tampons et des plantes qui soutiennent les organes d'élimination.
Voilà, comme je vous disais, pas de propositions toutes faites à ce stade, trop de variations possibles en fonction de la personne, du besoin, etc. Mais au moins je voulais vous montrer à quels endroits je me suis un peu cassé les dents, et les corrections que j'ai pu faire au fil du temps.
Désolé d'avance pour celles et ceux qui vont nous envoyer des tonnes de questions. Je sais que vous allez en avoir beaucoup, mais on ne va pas pouvoir répondre à tous les cas particuliers, c'est juste trop compliqué pour nous. Idem pour les demandes de fournisseurs pour les différentes plantes.
On peut sauter la phase 1 si la personne a une bonne vitalité et n'est pas épuisée par sa situation chronique ? Oui absolument.
Est-ce qu'on arrive à avoir des résultats avec toutes ces mesures? Oui, on y arrive. Faut être patient. Mais on arrive toujours à améliorer la qualité de vie, et parfois d'une manière très significative.
Je ne vous cacherai pas que parfois, ça n'avance pas vraiment. Comme vous pouvez vous en douter, ce n'est pas très confortable pour moi de vous délivrer ce genre de message, de dire que mes chères plantes n'ont parfois pas la réponse à tout, mais c'est bel et bien notre quotidien.
En tout cas merci de vous intéresser à tous ces sujets, si vous êtes encore là à m'écouter, félicitations, ce ne sont pas des sujets faciles à traiter ni à comprendre. Mais avec patience et détermination, il y a toujours de belles surprises au détour du chemin.
A très bientôt.
Addendum : Voici un documentaire sur le parcours de Marie Félix, une malade en rémission et qui a fait appel à un tradipraticien sénégalais : Maladie de Lyme, le témoignage de Marie Félix : "Mon combat contre Lyme".
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Catherine R dit
Bonjour, un simple question sur l'utilisation des racines sous la forme de poudre et teinture-mère : J'ai trouvé près de chez moi la cardère, l'armoise et la renouée du Japon. Ne puis-je pas simplement faire une décoction des racines que j'ai récoltées? Mettre les plantes en poudre comme pour des gélules me semble inutile et je préfère éviter l'alcool qui entre dans la préparation des teintures (je sais qu'on peut faire des glycérés mais avec les racines, j'ai un doute). Merci infiniment de partager votre exertise!
sabine dit
Bonjour Catherine
Décoction et infusion sont les bases de l'herboristerie, ce sont des pratiques millénaires, donc bien sûr que vous pouvez 🙂