Quels sont les métiers en relation avec les plantes médicinales ? Si vous êtes comme moi et que vous êtes tombé amoureux des bonnes herbes, pouvez-vous en faire un métier un jour ?
Peut-on en gagner sa vie ?
Ce sont les questions auxquelles je vais tenter de répondre dans cet article.
Mon parcours dans le monde des plantes
Je vais d'abord vous expliquer mon parcours car vous me l’avez demandé.
Ensuite, je vais ouvrir la discussion et vous parler d’un sondage très intéressant que j’ai fait avec les lecteurs de mon blog, des gens qui travaillent dans le monde des plantes et qui m’ont expliqué ce qu’ils font et s’ils en gagnent leur vie ou pas.
J’ai commencé à m’intéresser aux plantes au début des années 2000. À l’époque, j’avais un travail classique de bureau, je suis de formation ingénieur à la base. Au départ, tout ceci n’était donc qu’une passion que j’ai développée sur le côté.
Puis j’ai fait des études sur les plantes, j’habitais aux États-Unis à l’époque, et je me suis tout de suite mis à ramasser et transformer afin de me faire la main.
Ma première activité rémunérée : praticien de santé. En d'autres termes, je me suis installé en cabinet, et j’ai fait ce métier pendant plus de 10 ans. C'est une activité très gratifiante, j’ai même envie de dire qu’une activité de conseil, il n’y a que ça de vrai car on plonge directement dans les problématiques actuelles. On n’est pas dans le mental, on n’est pas dans les livres, on est dans le réel. Ce n’est pas noir, ni blanc, il n'y a que du gris, mais qu’est-ce qu’on apprend ! C’est la meilleure école.
Dès que j’avais une minute à moi, je me suis aussi lancé dans la production de plantes médicinales. J’avais un joli morceau de terre à ma disposition et pendant 2 ans je m’y suis vraiment mis à fond. J’avais des rangées entières d’échinacée, d’hysope, de grande aunée, de souci, de mélisse, de matricaire.
Mais au bout d’un moment, j’ai compris que faire pousser des plantes médicinales pour les vendre, c’est un métier. Ça s’appelle être agriculteur, ou producteur, et ça implique un travail incroyable. On se consacre une bonne partie de l’année à la terre. Et je n’étais pas prêt à prendre uniquement cette voie. J’ai beaucoup ralenti cette partie de mon activité, et je suis tout simplement devenu jardinier de plantes médicinales, à petite échelle. Une activité que j’ai gardée aujourd’hui.
J’ai aussi énormément cueilli pour apprendre le métier. J’ai arpenté les chemins, les collines avec mon sac à dos, mes bouquins de botanique. J’ai appris à nettoyer, à faire sécher, à bien stoker. Et là pareil, je me suis dit pour arriver à vivre du métier de cueilleur, c’est un travail incroyable. Je n'étais pas prêt à me lancer exclusivement dans ce métier. Mais je continue à cueillir en nature aujourd’hui.
En parallèle, j’ai développé mon blog qui est devenu de plus en plus populaire au fil des années. Ce blog m’a amené de nombreuses opportunités. J’ai été contacté par des magazines spécialisés qui m’ont proposé d'écrire des articles. Chaque mois ces articles étaient un bon complément de revenus.
J’ai été contacté pour écrire des livres, ce que j’ai fait. Entre parenthèses, n’écrivez pas un livre pour les revenus, faites-le pour l’expérience. Gardez en tête que c’est un travail monumental. Le retour sur investissement, si on regarde purement dans des termes d’en gagner sa vie, c’est très moyen. Mais c’est super intéressant comme projet.
A ce moment-là, nous sommes en 2014, et les revenus sont toujours relativement bas. J’ai 3 enfants, ma femme travaille à mi-temps, et le stress financier commence à se faire ressentir de plus en plus. Ceci commence à m’user un peu et à me faire douter de moi.
Donc ce moment-là, je décide de repartir faire un travail « traditionnel » à mi-temps, donc une moitié de ma semaine j’étais à Paris avec mon pantalon, ma chemise et mes chaussures cirées, et l’autre partie de ma semaine j’étais en consultation, ou au jardin, ou sur les chemins en train de ramasser les plantes.
Il a fallu que je passe par là pour comprendre que ce personnage qui avait son ordinateur portable sur le dos, ses chaussures cirées et sa chemise de ville, ce n’était plus moi. Ça m’a incroyablement boosté, ça m’a donné un 2e élan pour me dire maintenant, ce n’est plus un choix. Maintenant il faut que ça marche car je ne retourne plus faire ce type de travail.
Cela faisait peut-être 2 ans que les lecteurs de mon blog, qui étaient éparpillés aux quatre coins du monde, me demandaient de faire des formations en ligne sur les plantes. Donc en 2015, j’ai arrêté de faire ce mi-temps, et j’ai lancé ma première formation. Et là, je me suis dit que j'étais sur la bonne voie.
Aujourd’hui, j’arrive à vivre de mes formations. J’ai plusieurs formations de disponibles et j’ai pu les lancer avec succès car je m’appuyais sur le trafic important de mon site et surtout sur toute la confiance que j’avais créée avec mes lecteurs, ce qui a été un atout incroyable.
Aujourd'hui, mes formations me permet de continuer à donner énormément de contenu gratuit et de vous faire mes vidéos. C’est ce qui me permet d’acheter des plantes, de les tester, de les transformer. C’est ce qui me permet de faire pousser, de ramasser, et de partager tout ça avec vous.
Mais vous voyez, ce n’est pas un parcours typique. J’ai essayé pas mal de choses, j’ai rebondi d’une activité sur l’autre, je me suis fermé des chemins car je ne voulais pas donner ma vie à la terre par exemple. Je voulais continuer de tout faire à la fois, de tout unifier, et de partager tout cela avec vous.
Je ne pense pas être une étude de cas représentative, mais vous m’avez posé la question des centaines de fois, donc je voulais prendre le temps de partager mon parcours avec vous.
Sondage sur les métiers des bonnes herbes
Je vais maintenant généraliser la discussion. Fin 2018, j’ai envoyé un questionnaire aux lecteurs de mon blog. Je leur ai demandé de participer à ce sondage s’ils travaillent dans le monde des plantes médicinales.
J’ai reçu plus de 220 réponses. Je ne vous dis pas que c’est une étude représentative ni qu'elle est statistiquement valide, je vais juste partager les résultats que j’ai reçus.
Tout d’abord, voici les métiers :
27% des personnes qui ont répondu sont thérapeute non-médecin et non pharmacien. Donc des personnes qui ont une activité de conseil en général en cabinet, soit en tant que naturopathe, aromathérapeute, praticien de médecine chinoise ou autre.
Pour information, je ne vais pas rentrer dans le cadre légal dans cette article, trop compliqué et ce n’est pas ma spécialité. Donc pas la peine de me poser la question « est-ce qu’on a le droit de le faire, quels sont les risques, etc. » car je n’ai pas de réponses précises pour vous.
Il vaut mieux vous adresser à un juriste si vous avez des questions spécifiques car les lois sont parfois complexes et dépendent du pays dans lequel vous vivez. La seule chose que je peux vous dire c’est que je l’ai fait, et que quasiment la moitié des personnes qui m’ont répondu le font aujourd’hui.
16% transforment les plantes médicinales pour en fabriquer des produits pour la vente. Fabrication d’hydrolats, de macérats huileux, de teintures, de produits de phytocosmétique, etc. Là encore, je ne rentre pas dans le cadre légal, « a-t-on le droit de fabriquer tel et tel produit pour les vendre ? », ceci n'est pas mon expertise.
15% sont producteurs, c’est-à-dire qu’ils font pousser les plantes, ils sont cultivateurs, pour ensuite les revendre sous forme brute, ou les transformer eux-mêmes et vendre les produits transformés.
11% font ce que j’appelle de la vente-conseil en herboristerie. Cela veut dire qu’ils ont une boutique petite ou grosse, certains vendent sur les marchés. Avec la vente, ils vont éduquer la personne pour l’aider à comprendre à quoi servent certaines plantes et comment les utiliser. Là encore en fonction du pays il y a un cadre légal dans lequel il vaut mieux s’inscrire pour ne pas s’attirer les foudres du système.
10% font des stages et ateliers, stages découverte des plantes en nature, ateliers fabrication de produits naturels, etc.
6% sont pharmaciens, et je trouve que ceci est plutôt encourageant. Personnellement, dans ma petite ville, j’ai deux pharmacies avec des pharmaciens qui s’intéressent vraiment aux plantes, qui savent les utiliser et les conseiller, qui connaissent les bons produits. C’est toujours utile de pouvoir se reposer sur un pharmacien qui a ces doubles compétences. C’était rare il y a quelques années mais on en trouve de plus en plus aujourd’hui.
3% sont cueilleurs. C’est-à-dire qu’ils ramassent les plantes en nature, connaissent les régulations locales et les espèces protégées. Ensuite ils vendent ces plantes soit à des intermédiaires, soit ils vendent les plantes en sachets directement sur les marchés ou internet, soit ils ont une activité de transformation et ils vendent les produits transformés, distillés par exemple.
3% sont médecins, donc là évidemment, ces deux métiers qui sont médecin et pharmacien ne sont pas très accessibles si vous pensez à une reconversion. Rien d’impossible bien sûr, on peut devenir médecin ou pharmacien plus tard dans sa carrière, mais c’est plutôt compliqué, mieux vaut y penser quand on est plus jeune.
2% travaillent dans un laboratoire qui transforme la plante médicinale ou qui fait des analyses pour vérifier la teneur de certains produits en composants actifs, ou autre type de validation sur les produits de phytothérapie.
2% sont vétérinaires.
Ensuite, dans les derniers petits pourcentages, nous avons des infirmières, des aides soignantes et des sages-femmes.
Arrivez-vous à en vivre ?
A la question « arrivez-vous à en vivre », voici les réponses :
28% ont répondu OUI
45% ont répondu NON
15% ont dit « pas encore, c’est trop tôt pour dire »
Et 12% ont dit « c’est ok mais en complément d’un autre revenu ».
Donc sachez-le, dans cet échantillon, 72% n’arrivent pas encore à en tirer un salaire. Oui je sais, c’est un peu décevant, mais sachez que ce sont aussi des métiers un peu nouveaux. Il y a de plus en plus d’intérêt pour les plantes médicinales, il est donc possible que ces métiers décollent à un moment ou à un autre.
Il y a aussi des questions réglementaires bien évidemment qui freinent les choses en fonction du pays, je ne vais pas les aborder comme je vous ai dit. Et puis vous allez voir, quasiment tous les participants ont un message encourageant pour vous, on va en reparler.
Voici ce que j’ai fait dans un 2e temps : regarder parmi les 5 métiers les plus populaires dans ma liste - (1) thérapeute, (2) fabrication et transformation de produits, (3) producteur et cultivateur, (4) vente conseil en herboristerie, et (5) organisation de stages et formations - quelles sont les activités les plus satisfaisantes d’un point revenus.
Ceux qui sont en tête de liste pour générer un revenu satisfaisant sont ceux qui font de la vente conseil, donc on parle ici principalement des herboristeries petites ou grosses, avec 42% de OUI.
Oui, c’est toujours moins de la moitié, mais c’est le métier qui semble recueillir le plus de oui. Ensuite nous avons assez loin derrière tous les autres métiers avec environ 20% de OUI, y compris les thérapeutes, les producteurs, ceux qui fabriquent et transforment les plantes, et ceux qui font des stages et formation.
En tout cas, dans la majorité des cas, les personnes m’ont dit que cela valait la peine de tenter sa chance, de persévérer, de réaliser ses rêves, de faire vivre sa passion, même s’il fallait avoir un autre petit job sur le côté, même s’il fallait piocher dans les économies, ou réduire d’une manière significative les coûts, d’aller vivre dans une région où l’habitation est abordable, etc.
Études de cas
Je vais maintenant partager quelques parcours des personnes qui en vivent aujourd’hui et qui sont très heureux de ce qu’ils ont bâti. J’ai bien sûr l’autorisation de faire ce partage, j’ai demandé permission à toutes ses personnes. Et vous allez voir le profil qui commence à apparaître, c’est très intéressant.
On commence avec Brigitte, qui habite en Belgique, qui a fait des études en diététique. Aujourd’hui, Brigitte fait de l’importation de produits à base d'aloès (jus à boire, gels pour usage externe et cosmétiques). Elle est herboriste avec une activité de vente de produits. Elle fait des consultations en diététique, et elle est formatrice : elle donne des cours de nutrition pour les futurs herboristes. Donc vous voyez, vous allez commencer à voir apparaître un profil de personnes qui n’hésitent pas à combiner plusieurs activités en même temps, toujours autour des plantes. Donc ici nous avons de l’importation, de la vente, du conseil à la personne et de la formation.
Ensuite nous avons Alexia qui habite en France, qui a fait une école d’herboristerie. Alexia elle est productrice et cueilleuse de plantes sauvages, donc elle cultive et elle cueille dans la nature. Et avec ces plantes, elle réalise ses propres hydrolats. Elle fait aussi des consultations. Parfois elle fait des formations sur la distillation et la communication avec les plantes. Donc vous voyez, là encore, Alexia cueille, fait pousser, transforme, accompagne les personnes, et forme les professionnels. Elle a combiné plusieurs activités pour en gagner sa vie.
Nous avons Maritza qui habite en France, où elle exerce le métier de Laborantine-Paysanne-Herbaliste. Elle s’occupe de la Gestion d’un laboratoire qui produit des huiles essentielles, des hydrolats et des produits cosmétiques. Et l'été, elle devient paysanne pour un producteur de plantes médicinales. Maritza est ingénieur en chimie de formation avec un master en marketing des produits de santé, elle a aussi fait une école d’herboristerie. Donc vous voyez la diversité des activités là encore, un travail de laboratoire, et un travail de producteur-agriculteur.
Nous avons Florence qui est agricultrice dans une ferme en agro-tourisme et qui elle aussi a plusieurs activités en relation avec les herbes : elle organise des randonnées botaniques, elle est cueilleuse. Donc là on combine les activités de la ferme, de la nature et du tourisme. C’est quelque chose que j’ai souvent entendu et qui semble fournir un revenu convenable : combiner des gîtes ou chambres d’hôte par exemple, des ateliers et sortie botaniques, et une petite vente de produits sur place, éventuellement une activité de conseil à la personne.
Donc en conclusion, je vais laisser parler Florence. Elle nous dit que si on veut arriver à en vivre, il faut prévoir de faire non pas un mais plusieurs petits métiers autour des plantes et cumuler les revenus. Je serai le premier à vous dire que ce type de cumul est très intéressant car on ne s’ennuie jamais, je l’ai fait moi-même. Et surtout, on ne met pas tous ses œufs dans le même panier, c'est toujours mieux dans un domaine où la législation peut changer d’une année sur l’autre.
Un message d'espoir
Je voudrais terminer cet article avec un grand message d’espoir, un message positif. En ce qui me concerne, ça a été compliqué d’en arriver à un point où je gagne ma vie. J’ai eu des doutes, des hauts et des bas. J’ai eu la chance d’avoir une famille qui m’a soutenu sans réserve.
Je ne regrette rien. D’abord parce que tout au long du chemin, tout au long des obstacles, j’ai appris plein de choses, des leçons de vie que je n’aurais jamais apprises avec un métier de salarié. Mais aussi parce que réaliser son rêve, on ne peut pas mettre un prix dessus. Quasiment toutes les personnes qui ont répondu à ce sondage ont voulu vous envoyer ce message d’espoir.
Je vous laisse avec ce beau message d’Anaïse.
« Croire en ses rêves, ne pas avoir peur de rêver trop grand, et surtout bien s’entourer de personnes qui complètent vos compétences. Ne pas rester seul. Ne pas (trop) écouter les rabat-joie qui vous conseillent de vous trouver un boulot de planqué plus sécurisant. C’est difficile de se lancer, et difficile financièrement, mais faire un métier qui a du sens et qui nous passionne donne un sentiment de vraie liberté. »
Merci Anaïse. Si vous pensez vous lancer un jour dans le monde des bonnes herbes, je n’ai qu’une chose à vous dire : si j’y suis arrivé, si Brigitte, Alexia et Florence y sont arrivées, pourquoi pas vous ?
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Audrey dit
Bonjour Christophe, bonjour Sabine,
Tout d'abord un grand merci pour ce merveilleux site aussi passionnant que passionné. J'adore m'y perdre et y passerai des heures et des heures:) Je suis assez novice dans le monde des plantes médicinales mais cela s'impose à moi comme une évidence aujourd'hui. Je sens que c'est dans cette direction que je dois aller:)
Je suis sur un projet de reconversion qui a besoin de s'affiner un peu. Cela fait un petit moment que je tournais autour, mais voilà, le confinement est venu accélérer mon mouvement: j'ai fait mon grand saut, j'arrête mon travail salarié dans quelques jours:) pour poursuivre mon juste chemin guider par mes rêves. Je ne sais pas encore quelle forme cela prendra exactement, ni combien de temps cela me prendra, mais je me sens prête et j 'ai confiance. Je souhaite entamer une formation en phytocosmétique. Face à ce projet me former sur les plantes médicinales m'apparait incontournable et m'attire vraiment!!! La formation d'herbaliste de l'ELPM a l'air passionnante:) j'ai envie de tout apprendre, de tout découvrir, de tout tester, ma cuisine se transforme petit a petit en laboratoire. Modestement, je cueille, fais sécher et teste quelques recettes, pas mal de râté à mon actif ! mais je persévère et j'adore 🙂
Comme je vous le disais, mon projet a besoin de s'affiner!!! J'aimerais bien pouvoir échanger avec l'un de vous de manière un peu plus personnelle, si cela est possible?
Dans tous les cas, un immense merci pour vos conseils, vidéo et autres recettes:)
Une très belle fin de journée
A très vite
Audrey
sabine dit
bonjour Audrey
bravo pour votre courage , si vous allez à l'elpm (de Lyon) vous y rencontrerez certainement Christophe qui y intervient
Allison83 dit
Bonjour !
Depuis quelques mois je m'intéresse de plus en plus aux méthodes naturelles pour soulager les maux pour la vie quotidienne en général.
J'ai toujours été amoureuse de la nature et j'aimerai approfondir mes connaissances et pourquoi pas, à terme me reconvertir de près ou de moins près dans le domaine.
Je suis effectivement dans une phase de reconversion car mon emploi actuel m'ennuie fortement je ne supporte plus être assise devant un ordinateur jours sur 7. J'ai envie d'être active et d'être plus proche encore des plantes.
Bref, je m'intéresse donc en ce moment à toutes les formations existantes dans le domaine de l herboristerie plus spécifiquement. Et ce que l'on appelle les ppam (j'ai déjà appris qqch !).
C'est franchement compliqué de choisir une formation.
Je suis tombée sur ce site et c'est pourquoi je me permet de vous demander conseil.
Je souhaite faire une formation à distance. Je ne vais en effet pas tout plaquer main c'est bien trop risqué. Et puis on va dire que dans un premier temps c'est aussi pour mon plaisir personnel que je souhaite acquérir des connaissances.
Également je ne roule pas sur l'or.. Et des formations longues sont très onéreuses. Et pas toujours avec des facilités de paiement.
Etant donné qu'en France si j'ai bien compris les diplôme ne sont pas reconnus pour exercer, je suis un peu perdue dans mes choix.
Faut il oui ou non choisir une formation qui délivre un diplôme ou un certificat ? Pour par exemple vendre par la suite ses fabrications et plantes ? Ou du coup n'est ce pas nécessaire dans notre pays ?? Je n'y comprends pas grand chose et je sais que je ne pourrais pas m'offrir des tonnes de formations. Par où commencer ?
J'ai pris également connaissance de votre formation sur la fabrication de produits à base de plantes. Elle m'intéresse beaucoup et me semble abordable dans l'immédiat ! Mais ce n'est pas certifiant ? Pourrais je justifier une activité commerciale avec ce genre de formation où est ce destiné à l'usage personnel ?
Ou faudra t il que je fasse une formation plus longue et plus théorique si je veux exercer ?
Beaucoup de questions et pas forcément évident de trouver les réponses !
Merci par avance si vous avez qqs conseils à m'apporter !
Belle journée !
sabine dit
aucune formation en herboristerie ou naturopathie en France n'est diplômante. Mais Christophe donne une information de qualité praticien effectivement, avec des stratégies thérapeutiques utiles et pratiques. D'ailleurs de nombreux praticiens suivent sa formation. Mais il veut être être clair sur le fait qu'il ne délivre pas un diplôme mais une attestation confirmant qu'il y a eu suivi d'une formation ,chacun doit se renseigner sur ce qu'être praticien implique dans les différents pays de pratique.
nicole toulouse dit
bonjour,
les soucis m'ont amenée à vous et de fleurs en fleurs, j'ai lu beaucoup ce matin.
quelle transparence sur votre parcours et vos activités; cela ravigote qu'il existe encore des " honnêtes hommes" (i.e. sabine et vous) en 2019. mais aussi la générosité et l'exhaustivité de toutes ces informations libres en ligne. et l'hénaurme boulot de sabine qui lit et répond à tous ces messages, sait guider et orienter. foin de gourou ou de dogmatisme dans tout cela.
bref, j'arrête, on va croire que je suis payée à la ligne.
je fais circuler derechef votre adresse dans mon entourage, un peu inculte comme moi.
merci à vous, je pars dans mon jardin éclaircir mes soucis.
sabine dit
🙂
Jordy dit
Bonjour Christophe et toute l'équipe d'AltheaProvence,
MERCI pour tout ce contenu fantastique.
Je découvre les articles et vidéos avec grand plaisir.
Etant moi-même dans un projet perso et pro qui s'oriente clairement dans la direction que tu prends (Christophe), je ne peux qu'admirer le travail fourni et le partage humain riche qui en résulte.
Cette vidéo me rassure sur le fait de pouvoir vivre de sa passion avec les activités que tu as cité.
Je suis un débutant et je compte bien progresser et partager toutes mes découvertes et expériences avec vous.
J'ai à cœur d'élever la conscience de chacun (dont la mienne ^^) sur les merveilles de la nature et plus particulièrement sur celles qui favorisent notre bien-être.
J'aimerais partager tout particulièrement avec les personnes de ma génération (20-30 ans) et surtout les jeunes parents pour les sensibiliser et les accompagner vers un bien-être naturel !
Encore merci pour toute cette énergie et à bientôt dans les bosquets !
PS : Suivant l'avancement de mes projets, je reviendrais vers toi (Christophe) pour un partage un peu plus intime 😉
sabine dit
Bonjour Jordy
bravo pour le chemin emprunté et merci pour le partage 🙂