Ronce ou murier sauvage (Rubus spp) : gingivites, angines, saignements


La Ronce est tout aussi bien aimée que détestée.

Bien aimée car elle nous fournit à la fois un fruit délicieux et un remède précieux.

Redoutée de par sa capacité de conquête du territoire qu’elle déploie inlassablement. Sa vitalité est redoutablement efficace lorsqu’il s’agit de recouvrir et protéger des terres abimées ou maltraitées, servant de refuge à toute une faune bien défendue grâce aux piquants.

Je vous propose d’aller au-delà des redoutables piquants pour redécouvrir l’utilisation de toutes les autres parties, celles qui n’abiment pas les doigts !


Nom latin: Rubus spp

Noms communs: ronce, murier sauvage

Famille: rosacées

Parties utilisées: feuilles, jeunes pousses, racines, fruits

Principaux constituants:

  • Tanins hydrolysables : gallotanins et ellagitanins
  • Tanins condensés : proanthocyanidols
  • Flavonoïdes antioxydants (anthocyanines et anthocyanidines)
  • Minéraux (potassium, magnésium, calcium, fer, cuivre, manganèse, etc)
  • Provitamine A
  • Vitamines B
  • Vitamine C (90 mg/100 g de feuilles, 12 mg/100 g fruits)

Energétique : asséchante (feuilles et racines)

Goût : astringent, âpre, légèrement amer (feuilles et racines)

Ronce ou murier sauvage


Ronce : un peu d’histoire

Des graines trouvées sur les sites lacustres du néolithique laissent à penser que les populations préhistoriques savaient en apprécier les bienfaits. Les témoignages au cours de notre Histoire ne manquent pas, de Théophaste (IVe siècle av. JC), en passant par Dioscoride, Pline l’ancien, Hildegarde de Bingen, etc. Même si son tempérament un peu belliqueux est difficile à contenir , il est important d’en redécouvrir ses nombreux bienfaits .

La ronce nourrit de nombreuses légendes. C’est l’une des plantes sacrées des druides invitées sur terre pour protéger le royaume des fées. Parmi ces légendes, l’une d’elle raconte que les feuilles du murier sauvage ont le pouvoir de retourner le mal aux ennemis qui les ont envoyés ainsi que celui d’éliminer les mauvais esprits de votre maison. Si cueillies au bon moment de la lune, elles protégeraient contre les runes maléfiques.

Une autre une légende, issue du folklore anglais, nous dit que les mûres ne devaient pas être cueillies après Michaelmass (29 septembre), car le diable y aurait laissé sa marque en urinant sur les feuilles. Cette légende n’est peut-être pas dénuée de fondement car souvent après cette date, un temps plus humide et plus frais favorise la contamination des fruits par des moisissures comme la botryotinia, leur donnant cet aspect grisâtre et peu engageant (rien à voir avec le diable, of course !)


Description Botanique

Difficile de la mettre dans une case bien définie tellement elle déploie de variantes. Elle compte en effet de nombreuses espèces et énormément d’hybrides. Plusieurs centaines d’espèces au total ! Et pour les distinguer, je peux vous dire que c’est un travail de botaniste aguerri.

Revenons donc à un modèle simple qui nous permettra de reconnaître la ronce à la fois comestible et médicinale.

Déjà, on peut dire que c’est une vivace « coriace », vous n’en douterez pas si elle s’est installée sur votre propriété. Elle à des feuilles semi persistantes, c’est-à-dire qu’elle ne se dénude jamais tout à fait. Elle produit des sarments ou lianes épineuses capable de grimper sur plusieurs mètres.

La première année, la liane reste relativement souple et herbacée. La deuxième année, elle se durcit, on dit qu’elle de vient « semi-ligneuse ». Les fleurs et fruits apparaissent sur les rameaux qui ont 2 ans et qui mourront ensuite pour laisser place à une tige sèche et coriace, hérissée de piquants.

Le renouvellement des rameaux est donc constant, mais les vieux rameaux ne disparaissent pas. Ils sèchent et constituent une armure pour la plante et un abris convoité par les oiseaux qui viennent y nicher.

Certaines espèces ont des feuilles à 3 folioles, d’autres ont des feuilles à 3 ou 5 folioles sur le même pied. D’autres en ont 5 comme Rubus ulmifolius (ronce à feuilles d’orme, commune dans le midi de la France). Certaines ont 7 folioles. Parfois la division en folioles n’est pas complète, on parle alors de lobes et non de folioles (ça se complique, hein ?) Attention la feuille est elle-aussi recouverte d’épines.

Ronce ou murier sauvage

Les fleurs sont petites et caractéristiques des rosacées : 5 pétales, 5 sépales et de nombreuses étamines. Les fleurs sont souvent regroupées en grappes et de couleur blanche ou légèrement rosées.

Le fruit, la mûre, n’est techniquement pas un fruit. C’est un regroupement de petits fruits, un amas de petites boules noires. Chaque boule est une « drupe », un fruit qui contient une graine. C’est cette délicieuse gourmandise qui nous pousse à affronter ses redoutables dards. Le fruit sont d’abord verts, puis rouges, puis tournent au noir violacé – c’est à ce moment-là qu’on les cueille pour les consommer. Ils doivent être doux à maturité.

Ronce ou murier sauvage

Son système racinaire est tout aussi vigoureux que sa partie aérienne , de nombreuses racines d’apparence grêle s’étendent en couronne autour du pied, à environ 20cm dans le sol. Mais quelques-unes peuvent plonger jusqu’à 1 m de profondeur et quasiment impossible à déloger.

La ronce se multiplie grâce aux graines (nos amis renards sont les champions de la propagation, au travers de leurs excréments, car ces coquins adorent les mûres). Les tiges épineuses se marcotent très facilement.

Au final, un roncier vigoureux peut envoyer des rameaux de 4 à 5 mètres de long et coloniser très rapidement plusieurs mètres carrés, ou disons même mètres cubes vu qu’elle s’étend aussi bien en hauteur qu’en largeur.

Ronce ou murier sauvage


Aspect alimentaire de la ronce

Tout d’abord le fruit est délicieux, très nutritif. On en fait des sirops, des configures, des tartes, des jus. Il est riche en vitamines, minéraux mais surtout en pigments qu’on appelle des anthocyanes.

Ces pigments ont des propriétés protectrices du système cardiovasculaire très intéressantes. Ils peuvent aider à diminuer la tension arterielle,  ont un effet protecteur sur les artères et empêchent le dépôt de la plaque (athérome). Ils ont ausso une activité anti-thrombotique, c’est-à-dire qu’ils s’opposent à la formation des caillots.

Donc un effet protecteur vasculaire général qui est très intéressant. Mangez régulièrement des mûres et vous bénéficierez de cet effet protecteur.

La feuille à peine éclose et les jeunes pousses (que l’on appelle les « turions »), qui sont les nouvelles tiges tout juste sorties de terre, peuvent être cuits et consommés un peu comme des asperges. On les pèle, puis on les fait cuire à la vapeur et on les consomme en vinaigrette.

Ronce ou murier sauvage


Son astringence fait sa force

Afin de voir comment bien l’utiliser, il faut se souvenir de sa caractéristique principale : sa forte astringence due aux tanins qu’elle contient.

Comme expliqué dans mes deux vidéos sur les tanins, ces substances ont la capacité de resserrer des tissus boursouflés et suintants. On parle ici d’une forte inflammation de la peau ou des muqueuses avec hypersécrétion et parfois micro-saignements.

Appliquer des substances astringentes dès qu’une muqueuse est un peu rouge n’est pas indiqué, cela aura un effet asséchant qui peut devenir irritant (surprenant, je sais, mais trop de tanins finissent par irriter).

On revient donc sur ce point important : muqueuses suintantes et boursouflées.

Gingivites

Si vous souffrez de gingivite avec des gencives rouges, enflées, sensibles, qui saignent facilement, alors la ronce est faite pour vous. Préparez une décoction des feuilles comme expliqué plus bas puis faites un bain de bouche 2 à 3 fois par jour, après les repas.

La ronce peut aussi aider à calmer la douleur des aphtes, toujours en bain de bouche.

Ronce et angines

La ronce n’est pas faite pour une simple irritation de gorge, un petit mal de gorge passager dans lequel l’apparence de la muqueuse n’est pas rouge et enflée lorsqu’on se regarde dans un miroir.

Pour l’angine en revanche, elle de vient un allié efficace. Mais obtenez un diagnostic médical d’abord. Votre médecin vous fera faire un frottis afin de vérifier si l’angine est virale ou bactérienne. Si elle est bactérienne, les complications d’une angine streptococcique mal soignée peuvent être sérieuses. Il est donc prudent de se faire accompagner.

On préparera ici une décoction des feuilles, puis on salera la décoction une fois qu’elle est devenue tiède. En effet, le sel rajoute un effet thérapeutique bien connu pour l’angine. Une cuillère à café par 250 ml suffit, à bien dissoudre avant de faire un gargarisme plusieurs fois par jour. Ne pas avaler à cause du sel.

Ronce ou murier sauvage

Inflammations digestives

On soit la même logique ici mais un peu plus bas dans le tube digestif.

On ne va pas utiliser la ronce s’il y a une petite irritation passagère. Par contre, dès qu’on rentre dans un problème plus sérieux type gastrite (niveau estomac) ou diarrhée aiguë (niveau intestinal), la ronce se combine avec d’autres plantes pour calmer l’inflammation.

Pour une forte irritation de l’estomac, on pourrait par exemple combiner la ronce avec la réglisse (anti-inflammatoire et anti-ulcéreux), le souci et le plantain (deux réparateurs des muqueuses digestives). Petit rappel : la réglisse est contrindiquée si hypertension artérielle.

Bonus : des études montrent l’efficacité des baies (et aussi des feuilles étant données qu’elles ont quasiment les mêmes constituants) sur l’inflammation gastrique et son action contre l’helicobacter pilori (1) notamment grâce à la présence des ellagitanins (tanins hydrolysables) (3).

Pour tout ce qui est diarrhée aiguë, en général il est bon de « laisser sortir » et de ne pas interférer avec ce processus d’élimination. En revanche, il est parfois utile de tempérer un peu les choses, en particulier si la personne commence à être éprouvée par la situation, et que la situation dure au-delà de 2 ou 3 jours (pendant une tourista par exemple).

Dans cette situation, on associe souvent astringents et mucilagineux afin de calmer l’inflammation, pourquoi pas avec de la ronce, de la fleur de mauve et là encore du plantain, notre cher plantain qui est d’une polyvalence assez incroyable.

Pour les diarrhées chroniques, de type colopathie fonctionnelle, la feuille de ronce sera utile mais elle constituera une faible partie du mélange afin de ne pas trop interférer avec les processus d’absorption.

Ronce et saignements

Ses vertus hémostatiques la rendent efficace dans les petites blessures avec plaies (décoction des feuilles et cataplasmes). On pourrait aussi écraser les feuilles mais ce n’est pas franchement le plus pratique – compte tenu de la présence d’épines sur les feuilles en particulier (il serait dommage d’en oublier une).

La prise interne (forme décoction) est indiquée contre les métrorragies, c’est-à-dire les saignements entre les règles.

Ronce ou murier sauvage

Tonique du retour veineux

Vous vous souvenez de mes vidéos sur les tanins ? Il en existe deux types. Nous parlons ici du deuxième type qui sont les tanins condensés. Ces tanins, appelés aussi proanthocyanidols, sont de grands toniques du retour veineux.

Et là encore il faut s’imaginer la situation : les veines ont perdu leur intégrité, les valves ne fonctionnent plus, il y a accumulation de liquide dans le bas du corps, suintement avec du liquide qui s’accumule dans les tissus. Il faut tonifier et « resserrer » ce tissu veineux à l’aide des tanins condensés.

La feuille de ronce peut se combiner à la vigne rouge, marronnier d’Inde, fragon petit-houx ou autres classiques du retour veineux.

Pour les problèmes d’hémorroïdes, la ronce peut se prendre en interne et être appliquée en externe sous forme de décoction ou de bain de siège.

Action hypoglycémiante

La ronce été traditionnellement utilisée en Europe pour traiter le diabète. Certains de ses constituants ont des propriétés hypoglycémiante (4).

On peut donc l’utiliser lorsque l’on accompagne une personne qui a des problèmes de glycémie trop élevée. A combiner avec d’autres plantes qui ont aussi propriétés hypoglycémiantes : cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum), basilic (Ocimum basilicum), fenugrec (Trigonella foenum-graecum), d’autres plantes astringentes et hypoglycémiantes comme l’aigremoine (Agrimonia eupatoria), la feuille de murier noir (Morus nigra), etc.

On va combiner ces mesures avec des changements alimentaires bien sûr, c’est toujours la priorité lorsque l’on a des problèmes métaboliques. Et prudence si la personne prend des médicaments hypoglycémiants car si on ne fait pas attention, on peut provoquer un accidents hypoglycémiques.

Ronce ou murier sauvage


Parties utilisées et cueillette

Quasiment toutes les parties de la plante sont utilisables et présentent une utilité tout au long de l’année (feuilles, jeunes pousses, baies, racine). En revanche, la feuille est beaucoup plus simple à ramasser et à trouver en herboristerie et c’est elle qui s’est imposée au fil des années.

Veuillez à bien vous équiper lors de la cueillette (gants épais en particulier) si vous ne voulez pas être confondus avec le hérisson du jardin .

Les racines sont très astringentes et des études confirment la présence des mêmes constituants aussi bien dans les fruits que dans les feuilles ou son système racinaire (2).

Les feuilles sont idéalement ramassées juste en début de floraison afin de maximiser la richesse en constituants. En revanche, vous pouvez aussi la ramasser au besoin toute l’année : si vous en avez besoin, ne vous en privez pas sous seul prétexte que ce n’est pas le moment idéal.

Il est compliqué de ramasser une grande quantité de feuilles seules. On peut donc faire une coupe un peu plus grossière et ramasser les feuilles avec les branchettes, sinon on y passe des heures. Une fois coupées, faites les sécher à plat sur une grille, puis détachez les feuilles une fois sèches (avec les gants !) et conservez-les dans des sacs en papier, soit entières, soit cassées en morceaux.

Attention aux épines (oui, je sais, je me répète, mais c’est du vécu 🙂 )

Ronce ou murier sauvage


Précautions pour la ronce

  • Prenez les plantes riches en tanins loin des repas afin de ne pas interférer avec l’absorption des nutriments ;
  • Prenez les plantes riches en tanins loin de toute prise de médicaments, sinon l’absorption du médicament peut être bloquée en partie. Idem pour les compléments alimentaires ;
  • Evitez si vous avez tendance à être constipé ;
  • Soyez prudent si vous êtes sous médicament hypoglycémiant.

Je n’ai aucune donnée sur l’utilisation chez la femme enceinte ou allaitante.


Préparations et quantités

Décoction : faites frémir les feuilles pendant 2 à 3 minutes, puis infusion 15 minutes à couvert. Utilisez 40 à 50 g/L (feuilles sèches), soit en prise interne 2 à 3 tasses par jour, soit en gargarisme ou bain de bouche. Les quantités sont données ici lorsque la plante est utilisée seule, sachant qu’il sera beaucoup plus judicieux de l’intégrer dans un mélange.

Teinture : elle est largement moins intéressante car l’eau fait un très bon travail d’extraction, alors pourquoi aller s’embêter avec une macération alcoolique ? Mais si vous désirez préparer une teinture des feuilles, utilisez la feuille sèche avec de l’alcool à 45°. Prenez entre 40 et 60 gouttes dans un peu d’eau pour gargarisme, bain de bouche ou prise interne.

Ronce ou murier sauvage


Recette bonus des feuilles de ronce « fermentées »

 


Références

(1) L’extrait de feuilles de mûrier s’est révélé efficace contre Helicobacter pylori, la bactérie responsable des ulcères gastriques. L’étude en question a identifié les feuilles de mûrier comme une alternative efficace aux antibiotiques souvent prescrits pour combattre H. pylori.

(2) Berry Leaves: An Alternative Source of Bioactive Natural Products of Nutritional and Medicinal Value

(3) Rubus Fruticosus L.: Constituents, Biological Activities and Health Related Uses ; Study of antibacterial activity of selected Iranian plant extracts on Helicobacter pylor

(4) A Novel Strategy for the Identification of the Medicinal Natural Products in Rubus Fruticosus Plant by Using GC/MS Technique: A Study on Leaves, Stems and Roots of the Plant

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76 réponses

  1. astringent et émollient: dans une tisane, si on met par exemple de la mauve ( avec les mucilages qui sont émollient) avec de la ronce ( avec les tanins qui sont astringents), n’annule t-on pas les effets? Émollient, qui relâche et ramollit les tissus et atténue l’inflammation et astringent qui resserre les tissus). Du coup, pour un mal de gorge léger, plutôt mauve et angine virale plutôt ronce? Merci de partager vos observations
    Cadine, en recherche permanente

    1. bonjour Cadine
      Selon mon expérience , il y a plutôt une action en synergie , une alliance intelligente plutôt qu’une opposition

  2. Bonjour à tous,
    Si on parle de décoction au lieu d’infusion est-ce parce que la plante est riche en tanins et qu’il faut donc un temps d’extraction plus long et plus chaud ?
    merci d’avance
    Fabienne

      1. Quel trésor et boîte de Pandore que ce site !
        J’ai pu grâce aux explications de Christophe recoupées avec mes cours à l’ELPM mieux comprendre ces fameux Tanins qui peuvent devenir vite une source d’embrouilles tant on les retrouve un peu partout !
        Un grand grand merci pour toute votre énergie, volonté, patience…de transmettre au mieux ces savoirs !

  3. Bonjour!

    Dans les constituants vous parlez de proanthocyanidols (tanins condensés) et d’anthocyanines et d’anthocyanidines (flavonoides). Ensuite vous parlez du fruit qui contient des anthocyanes. Ces anthocyanes, ce sont des tanins condensés, des flavonoides ou encore un autre constituant?

    Merci beaucoup!

    1. bonjour Eléanor
      les anthocyanidols sont des pigments hydrosolubes responsables de la coloration rouge, rose mauve, pourpre, violette de la plupart des fruits mais aussi des feuilles de la vigne rouge et qui font partie de la famille des flavonoïdes

      1. D’accord, merci! Et du coup les proanthocyanidols ce sont des tanins condensés et non pas des flavonoides, c’est ça ?
        Merci

  4. Bonjour,
    J’ai une RCH et j’ai souvent des poussées, pensez vous que c’est bien de boire la tisane de ronce?
    Aussi, je suis anémique j’ai lu que la ronce contient du fer, vous validez ?

    Merci beaucoup

    1. bonjour Katia
      la RCH est une condition trop sérieuse pour que je puisse donner un avis , il est important de suivre des protocoles ciblés et se faire suivre , et à chaque ajout de plantes il faut tester car tous les organismes ne fonctionnent pas pareil.
      Et pour répondre à la question sur la ronce , la ronce est très riche en tanins et les tanins réduisent l’absorption du fer , donc si on est anémique on évite de prendre des tanins , si vous prenez du fer , il vaut mieux prendre les plantes riches en tanins (y compris le thé ) loin de la prise .

  5. Bonjour,
    Merci pour votre article
    On entend souvent dire que la ronce est diurétique mais vous n’en parlez par ici. Est ce qu’il y a une raison ?

    Merci beaucoup
    Eléanor

    1. bonjour Eléanor
      on peut dire que quasi toutes les plantes médicinales sont plus ou moins diurétiques (hormis la réglisse qui elle est considérée comme anti diurétique) donc c’est vrai que Christophe ne le répète pas pour toutes les plantes

  6. J’ai ramassé des feuilles de ronce cet été, mais j’ai un petit doute sur l’identification de certaines d’entre elles. On m’avait dit que les feuilles de ronces (que j’aimerais prendre pour diminuer mon flux de règles, en espérant que cela diminue également les douleurs – si quelqu’un a des conseils là-dessus, je suis d’ailleurs preneuse!) étaient argentées en-dessous. J’ai ai trouvé plein comme ça, mais d’autres qui ne l’étaient pas ; elles sont uniquement vertes, piquent comme les autres et avaient des fleurs identiques (ou du moins très similaires). Est-ce simplement un autre type de ronce que je peux prendre, ou devrais-je m’en tenir aux feuilles argentées ?
    Merci!

      1. Bonjour Sabine, est ce que la ronce sans épines cultivée aura les mêmes propriétés que la ronce sauvage ? Merci d’avance

        1. bonjour Amandine
          je pense que les feuilles des ronces fruitières sont tout aussi riches en tanins que les sauvages, donc je dirais oui , sauf si une information scientifique vient contredire ma logique 🙂

    1. Bonjour Suzanne, j’ai l’impression que vous avez récolté plutôt des feuilles de framboisier, qui poussent souvent au même endroit que la ronce, et dont la couleur est argenté au dessous… Les deux ont des propriétés astringentes, mais diffèrent un tout petit peu sur d’autres aspects.

      1. Bonjour,
        Justement certaines feuilles que j’ai récoltées ne sont pas argentées en dessous, elles sont d’un vert un peu plus clair qu’au dessus.

  7. J’ai un ami qui a des hémorroïdes et un gros problème de constipation. Du coup, la ronce, est-ce que je peux lui proposer de l’utiliser en externe (en décoction appliquée sur les hémorroïdes, si j’ai bien compris), quand même, ou ça reste contre-indiqué avec la constipation ?
    (Aussi si quelqu’un a des conseils de plantes pour la constipation, je suis preneuse. Elle dure depuis un mois, et semble être due en partie au stress)
    Merci

  8. Bonjour,
    en gemmothérapie l’on parle de la ronce pour la stimulation de la reconstruction osseuse, les états dégradées, l’épuisement. elle stimule la reprise des plantes et apporte des minéraux .
    j’aime donc mixer des pousses de ronce avec de l’ortie et un peu d’huile pour accompagner mon repas. mais les pousses ce mangent t elles crues ?
    aussi dans votre article vous parlez du tanin qui empêche l’absorption des minéraux voir des médicaments.
    faut-il arrêter sa prise pendant les repas ou faut-il ne pas dépasser une certaine quantité ?
    merci pour votre réponse.
    je vous souhaite une belle journée.
    Florence

    1. bonjour Florence
      tout va dépendre de la quantité ingérée , dans un usage alimentaire je ne pense pas que cela pose problème (côté tanins) par contre si prise tous les jours en quantités importantes oui cela pourrait poser problème

  9. Bonjour, enceinte de 6 mois avec un diabète gestationnel, je pensai boire des tisanes de ronces avant chaque repas pour éviter un taux de sucre élevé dans mon sang, est ce une bonne idée ?

    1. Bonjour Elodie
      je n’ai pas d’information sur la prise de ronce et la grossesse donc dans le doute
      Christophe nous dit que concernant le diabète gestationnel qu’il peut être utile de voir si il n’y a pas de carence en vitamine D3

  10. bonjour sabine et christophe,

    j’espère que vous allez bien. merci pour votre travail.

    on trouve sur le net beaucoup de choses (plutôt du coté gemmothérapie, d’ailleurs) sur le rôle de la ronce dans les insuffisances respiratoires.
    or, christophe n’en parle pas et valnet non plus. c’est une fausse piste à votre avis? j’ai une amie affectée par une BPCO et je m’étais imaginé que cette planté pouvais jouer un rôle utile. En interne ou en massage avec une goutte de HE de thérébentine. qu’en pensez-vous?

    amicalement

    jean-christophe

  11. Bonjour Christophe et Sabine,que pensez-vous du sirop médicinal de mûres ?Et selon vous,quelles seraient les proportions de sucre par rapport aux fruits ?Je vous remercie beaucoup !

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