Scrofulaire
(Scrophularia nodosa)
L'industrie du complément alimentaire va parfois chercher loin ce que l'on trouve au pas de notre porte. Ceci lui permet de justifier des prix élevés.
La petite scrofulaire n'a certes pas une odeur bien agréable, mais elle a le pouvoir de supplanter l'harpagophytum, que nous allons déraciner des régions semi-désertiques sud-africaines jusqu'à extinction. Et elle a bien d'autres tours dans son sac !
Nom commun : scrofulaire, scrofulaire noueuse
Nom latin : Scrophularia nodosa
Famille : Scrophulariaceae
Constituants :
- Iridoïdes (aucubine, catalpol, harpagide et ses esters, etc.)
- Saponines
- Acides phénoliques (acide cafféique, férulique, isoférulique, p-coumarique, vanilique, chlorogénique, etc)
- Flavonoïdes (diosmine, iosmetine, acacetine rhamnoside, hesperidine, etc.)
- Tannins
Goût :
Le goût et l'odeur sont compliqués à décrire tant que l'on n'a pas fait l'expérience.
- Amer
- Fumé
- Pungent
- Fétide, odeur de putréfaction
Energétique :
- Réchauffante (Cazin : “la scrofulaire est excitante et tonique”)
- Pour les tissus en état de torpeur et dépression (stagnation, résolution lente, etc)
Utilisation de la scrofulaire
Douleurs articulaires
Commençons d'abord par la partie qui aurait dû faire connaître la plante ces dernières années.
Sesterhenn et al.(1) ont démontré que la concentration d'harpagoside (composant actif principal de l'Harpagophytum procumbens) dans les feuilles de scrofulaire noueuse est similaire à celle trouvée dans la racine d'harpagophytum.
Faivre rajoute que la forte concentration d'harpagoside dans un extrait fluide préparé à partir de la plante fraiche, associée à l'aucubine (que l'on ne trouve pas dans l'harpagophytum) et aux acides phénoliques, font de la scrofulaire une plante majeure pour le traitement des maladies arthritiques(2). De plus, la plante est très bien tolérée, et s'avère très utile dans l'exacerbation des douleurs articulaires, de l'épaule par exemple. De plus, la plante peut être utile dans l'arthrite psoriasique, comme dépurative accompagnée d'autre plantes adaptées à cette situation(2).
Felter et Lloyd conseillent la plante en particulier lorsqu'il y a épaississement de l'extrémité des os (épiphyse)(5).
D'une manière générale, les personnes souffrant de maladies arthritiques ont besoin de plusieurs plantes afin de pouvoir pallier à l'effet d'accoutumance, qui fait que certaines plantes, au bout de quelques mois, plafonnent. La scrofulaire doit faire partie des choix potentiels, avec le curcuma, les plantes à salicylates (Filipendula ulmaria, Salix alba), etc.
A ma connaissance, cette propriété anti-arthritique n'est pas mentionnée dans les vieux ouvrages d'herbalisme. La science est donc aussi importante que les vieux écrits dans le renouveau de l'herbalisme. Les deux sources doivent être combinées d'une manière réfléchie.
Problèmes de peau
La scrofulaire est avant tout une plante dépurative. Ceci signifie qu'elle a la capacité de stimuler certains organes de détoxification afin de nettoyer le sang et le système en général.
Mais il y a dépurative et dépurative. Je ne mets pas la scrofulaire sur le même plan que la racine de pissenlit ou de bardane, ou que la fumeterre ou l'aubier de tilleul. Ces quatre dépuratives agissent d'une manière générique sur tous les organes d'élimination, foie et reins en particulier. Le foie filtre le sang, et la chimie du sang influence grandement l'état inflammatoire de la peau.
La scrofulaire, elle, a une spécificité : elle agit sur les centres lymphatiques engorgés. La peau est alimentée par le sang, et les déchets sont emportés par la lymphe. Une peau sans problèmes est bien alimentée (bonne alimentation, bonne circulation, sang bien détoxifié par le foie), mais aussi bien nettoyée (circulation lymphatique). L'acné et certaines autres lésions de peau de type eczéma peuvent être l'expression d'une incapacité du système lymphatique à faire son travail d'évacuation.
Wood nous donne des signes plus spécifiques : “l'acné ou les lésions de peau sont non seulement gonflées et enflammées, mais parfois exhibent une coloration bleutée”, indiquant une stagnation locale, sanguine et lymphatique.
La scrofulaire est particulièrement indiquée lorsque la personne a tendance à avoir des ganglions lymphatiques enflés lors d'une infection (une faiblesse constitutionnelle). Le système a du mal à évacuer les déchets immunitaires au travers du système lymphatique. Notons au passage que la plante était utilisée traditionnellement dans la scrofule (d'où le nom scrofulaire), forme humaine de tuberculose porcine, qui s'accompagnait de gonflement des ganglions lymphatiques du cou. La plante a une affinité particulière pour le système lymphatique de la tête et du cou. Pensez-y dans les cas d'eczéma du visage, des oreilles ou du cuir chevelu.
Moore positionne la scrofulaire comme un anti-inflammatoire subtile à utiliser au long terme pour les lésions de bas grade de la peau et des muqueuses(4).
“Si vous souffrez fréquemment de boutons de fièvre, de maux de gorges, que vous avez un eczéma de longue durée avec des épisodes périodiques de rougeurs et démangeaisons aigus, essayez la scrofulaire accompagnée de patience crépue (Rumex crispus), à prendre le soir.” Michael Moore, Medicinal Plants of the Mountain West |
Moore conseille aussi la plante en infusion des feuilles pour tout urticaire ou irruption de boutons sur le torse ou le dos.
Passons maintenant au psoriasis. Le psoriasis est une maladie auto-immune : le système immunitaire identifie nos propres cellules de peau comme allergènes et les détruit, créant au passage une cascade inflammatoire responsable d'une partie des symptômes. Le système lymphatique va donc devoir gérer une surcharge de déchets immunitaires. La scrofulaire, en permettant une meilleure circulation et élimination lymphatique, peut aider à gérer la situation.
Infections à virus lent
Moore recommande la scrofulaire pour les maladies à virus lent (syndrome de fatigue chronique, cytomégalovirus, Epstein-Barr, VIH), lorsque la personne a tendance à avoir les ganglions lymphatiques enflés(4). Il explique que la scrofulaire doit être prise avec la racine de céanothe d'Amérique (Ceanothus americanus) matin et soir jusqu'à ce que l'enflure diminue, puis continuer la prise le soir seulement.
Ceci est bénéfique afin de diminuer la congestion des ganglions lymphatiques (et pas spécifiquement pour l'infection elle-même).
Tout engorgement lymphatique
D'une manière générale, nous étendons les indications à tout problème entrainant un engorgement des ganglions lymphatiques. L'onguent ou le cataplasme de la feuille par exemple peuvent être appliqués depuis l'aisselle jusqu'au mamelon dans les cas de seins douloureux pendant la période prémenstruelle.
Cancer
Eli Jones, médecin Américain du début des années 1900, bâtit sa réputation sur son expertise du cancer.
“La scrofulaire est l'un des remèdes les plus appréciables que nous ayons dans le traitement du cancer dans ses états avancés, lorsqu'il y a des grosseurs dans le cou et les aisselles. Elle nous a été léguée par les pères de l'école éclectique de médecine. C'est l'un des remèdes qui leur à permis de bâtir une splendide réputation dans le traitement du cancer.” Eli Jones, Cancer : Its Causes, Symptoms & Treatment |
On revient sur l'engorgement de ganglions lymphatiques, qui est décidément l'indication récurrente pour cette plante.
Sans parler de remède miracle, ce qui ne rendrait service à personne, nous revenons sur la vue du cancer comme encrassage du système (voir Seignalet), et le besoin de dépurer et d'évacuer afin d'aider le système immunitaire à combattre cet envahisseur. Notons au passage que la plante démontre un effet anti-cancer (anti-prolifératif, anti-néoplasique, stimule l'apoptose, etc) in-vitro(7).
Autres utilisations et indications
- En particulier lorsque la personne a une teinte rosâtre, ou entre rosâtre et blanchâtre, avec gonflement de la face et des lèvres(6) ;
- Usage vulnéraire sur les plaies. Cazin : “l'action stimulante de cette plante a pu modifier les plaies de mauvais caractère, tonifier les chairs, prévenir ou combattre la tendance à la pourriture d'hôpital”(9) ;
- En prise au long cours afin de soulager les symptômes de la syphilis(6) ;
- Pour soulager les hémorroïdes (en interne, et application externe d'un onguent ou d'un cataplasme)(6) ;
- Sur les ulcères atoniques et gangréneux(9) ;
- Application de la teinture de plante fraiche ou de l'infusion concentrée sur les infections fongiques de la peau (certaines dermites séborrhéiques, tinea pedis, etc)(4) ;
Contrindications
Scrophularia nodosa contient des composants qui sont modérément dépresseurs sur la fonction cardiaque. Ces composants sont plus présents dans la racine (au printemps et au début de l'été) que dans la feuille. La plante est contrindiquée si traitement pour le coeur.
La plante est contrindiquée pendant la grossesse.
Préparation de la scrofulaire
Parties utilisées
- Traditionnellement la racine comme la feuille, bien que les ouvrages cités en référence ci-dessous recommandent plutôt la feuille. Je trouve aussi que la feuille est plus efficace que la racine.
- La feuille peut être utilisée fraîche (teinture, voir plus bas), ou sèche. Comme toujours, faites sécher les feuilles à l'abri de la lumière et de la chaleur dans une pièce bien ventilée.
- La feuille se conserve relativement longtemps, entre 12 et 18 mois.
Formes utilisées
- Teinture de la feuille fraîche (1:2 – alcool à 80°) ;
- Teinture de la feuille sèche (1:5 – alcool à 50°) ;
- Infusion de la feuille fraîche ou sèche ;
- Onguent préparé à partir d'un macérât huileux de feuilles quasi-sèches ou sèches ;
- Cataplasme de plante fraîche ou sèche (si sèche, imbiber avec de l'eau chaude) ;
- Gélules des feuilles sèches et pulvérisées.
Doses
Les auteurs classiques (Felter, Moore) insistent sur le fait que la scrofulaire doit se prendre pendant une période prolongée avant de faire effet, plusieurs semaines.
- Teinture de plante fraiche, 20 à 30 gouttes jusqu'à 3 fois par jour (ref : Moore)
- Infusion de plante sèche
- 60 à 120 ml d'infusion (30 g de plante pour 1 litre d'eau) jusqu'à 3 fois par jour (ref : Moore)
- 15 à 20 g par litre d'eau, 2 à 3 tasses par jour (ref : Fournier)
Références
(1) Sesterhenn K, Distl M, Wink M. Occurrence of iridoid glycosides in in vitro cultures and intact plants of Scrophularia nodosa L. Plant Cell Rep. 2007 Mar;26(3):365-71.
(2) Graeme Tobyn, Alison Denham, Margaret Whitelegg et Marije Rowling, “The Western Herbal Tradition: 2000 years of medicinal plant knowledge”, 2010
(3) Wood, Matthew, “The Earthwise Herbal: A Complete Guide to New World Medicinal Plants”, 2011
(4) Moore, Michael, “Medicinal Plants of the Mountain West”, 2nd edition, 1979
(5) Felter, Wickes, Lloyd, John Uri, “King's American Dispensatory”, 1898
(6) Ellingwood, Finley, “The American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacognosy”, 1919
(7) Giessrigl B, Yazici G, Teichmann M, Kopf S, Ghassemi S, Atanasov AG, Dirsch VM, Grusch M, Jäger W, Ozmen A, Krupitza G. Effects of Scrophularia extracts on tumor cell proliferation, death and intravasation through lymphoendothelial cell barriers. Int J Oncol. 2012 Jun;40(6):2063-74.
(8) Fournier, Paul-Victor, “Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France”, 2010 (publication 1947)
(9) Cazin, F-J, “Traité pratique & raisonné des plantes médicinales indigènes”, 1868
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Pierre dit
Bonjour Christophe,
Je songe à vous acheter et planter des graines de scrofulaire noueuse, j'habite dans l'Hérault pensez vous que le climat convienne car c'est plutôt sec chez moi, mais avec un arrosage régulier peut être ?
Merci
Pierre
sabine dit
Bonjour Pierre
Christophe préconise exposition mi ombre et arrosage sporadique
Yentl dit
Bonjour Christophe,
Je vous avais acheté des graines de scrofulaire mais il est fort probable et même certain que j'ai fait quelque chose de contraire; toujours est-il que je n'ai rien qui a poussé. Pouvez-vous m'indiquer où je pourrais acheter la plante sèche ou la teinture-mère ? Je ne m'avoue pas vaincue et au printemps prochain, je vous recommanderai des graines et je réessayerai!
Bon après-midi
Yentl
sabine dit
Bonjour Yentl
concernant la plante sèche je ne sais pas, vous pouvez trouver teinture mère chez biosimple par exemple (sur internet)
Alix dit
Bonjour Christophe,
Un grand merci pour avoir pris le temps de me répondre. Je n'ai pas encore eu l'occasion de croiser la nodasa mais je serai plus attentive.
Je pense l'intégrer dans un mélange ortie/prêle/reine des près/… en tisane pour tenter d'apaiser l'arthrite de ma mère. Ou serait ce plus efficace en gélule ou TM?
Très bonne journée,
sabine dit
Bonjour Alix
les infusions pour se reminéraliser sont préférables (du moins en premier choix si l'on peut )
Alix dit
Bonjour Christophe,
Tout d'abord, et au risque de répéter ce qui a déjà été 1000 fois dit: Merci pour ce site, ces articles, ce partage. Ce doit être très chronophage… J'aurais une petite question: Scrofularia ningpoensis a t'elle les mêmes propriétés que la noueuse? Je suis étonnée de trouver la noueuse en complément alimentaire alors que seule la ningpoensis est officiellement autorisée en ce sens, et je souhaitais savoir si on pouvait les rapprocher. Merci pour tout,
Christophe BERNARD dit
Bonjour Alix,
Je pense oui. En médecine chinoise, c'est Xuan Shen.
L'une de ses indications : assouplit les zones dures et dissipe les nodules, scrofule, ganglions enflés dû à un mal de gorge.
Je ne suis pas un expert en MTC mais cela me dit qu'il y a probablement beaucoup de similarités. Mais à confirmer.
Ensuite, il faudrait que je sente et que je goûte, cela me dit souvent beaucoup de choses. Par exemple, Scrophularia canina a un profil très proche de S. nodosa de ce point de vue là.
Janine dit
bonjour Christophe, j'ai bien envie de remplacer l'harpagophytum par une teinture mère de scrofulaire noueuse bien sûr en suivant vos indications. Petite question: combien de jours les feuilles sèches doivent elles macérer? D'avance merci de votre réponse et encore tous mes voeux pour cette nouvelle année.
sabine dit
Bonjour Janine
15 jours 🙂
Michele dit
Bonjour ! En premier lieu je souhaitais vs dire que votre site est merveilleux ! Que d'informations enrichissantes , que de bons conseils vraiment .Merci a vs de nous en faire profiter . J'aurais aimé savoir ou trouver de la TM de scrofulaire ! Je pensais avoir trouvé sur Soin et Nature pharmacie française bien que leur site la donne. Comme dispos et en stock, mais aujourd'hui j'apprends qu'elle le se fait plus et qu'ils n'étaient pas du tout informés ! : alors je retourne case départ, d'où ma question . Avec tous mes remerciements, Cordialement.
sabine dit
Essayez sur le site biosimple
sylvianne mestre-chauvel dit
Grand merci Christophe cela fait 3 ans que j'ai photographié cette plante et impossible de mettre un nom dessus ! Comme quoi il faut savoir attendre ...
en aparté , je m'intéresse actuellement à la Stellaria media , encore une soit-disant mauvaise herbe et pourtant pleine de vertus . J'aimerai avoir ton avis et tes conseils car je m'apprête à réaliser un baume apaisant avec .
Voici le lien de l'école des herbes , tu connais peut-être cette personne d'ailleurs :
https://www.ecoledesherbes.org/2016/03/21/baume-curatif-au-mouron-des-oiseaux/
encore merci pour ton enseignement et ton partage
Sylv
Christophe BERNARD dit
Absolument, baume apaisant à la stellaire, excellente idée, c'est très adoucissant pour la peau et les muqueuses.
Géraldine dit
Bonjour,
Votre site est une mine d'or, merci beaucoup de partager vos connaissances.
J'écris ici ne sachant Où commenter la plante m'intéressant n'étant pas (encore? ) listée. Je m'intéresse au cassis, plus particulièrement à ses bourgeons. J'aimerais l'utiliser mais les produits proposés contiennent tous de l'alcool, ce qui est normal vu qu'il est nécessaire à l'extraction de certains composés. Aussi je me demandais (au risque de poser une question bête. .) est ce le corps est capable de profiter des bienfaits des bourgeons de cassis par sa seule digestion, soit en les avalant tels quels frais? Est ce possible d'une part et en faudrait il des quantités astronomiques? Ou bien ne disposons nous pas de processus internes d'extraction d'où l'obligation de consommer des macérats (en plus du côté pratique évidemment )?
J'espère que vous voudrez bien me répondre et vous en remercie.
Je viens de lancer la macération de pâquerettes selon vos conseils,j'ai hâte de tester cette préparation! C'est passionant ce savoir ancestral de la nature!
sabine dit
Bonsoir Géraldine
oui l'estomac peut faire un très bon travail d'extraction ..Christophe aborde le sujet dans cet article https://www.altheaprovence.com/blog/doser-poudres-rapport-infusions/
par contre concernant les quantités j'ai demandé à Christophe qui ne sait pas
claes dit
Bonsoir,
Je souhaiterais savoir si cette plante a des effets sur les kystes ovariens et mammaires? merci
Chantal dit
Bonsoir Christophe, encore une fois, j'aurais besoin de vos lumières ... je cherche désespérément la scrofulaire, pour remplacer la griffe du diable, dans ma région sans succès ... j'ai cherché plutôt au bord des rivières, dans les lieux humides où poussent Reine des prés, ail des ours, etc mais rien. Est-ce que la scrofulaire déserte les lieux où poussent certaines autres plantes ? ou au contraire la chercher vers certaines plantes ou arbres ? merci d'avance pour vos précieux conseils
Chantal
Christophe BERNARD dit
Bonjour Chantal,
J'en vois régulièrement au bord des cours d'eau, au bord des étangs. Je reviens d'une semaine dans les Landes, et j'en ai vu au bord d'un étang par exemple. Vous la trouverez parfois avec le lycope et d'autres médicinales qui aiment l'humidité. Il doit y avoir d'autres associations mais là rien ne me vient en tête. Plutôt dans les lieux humides, bien que j'en trouve aussi parfois en forêt. J'en ai, par exemple, beaucoup ramassé dans les forêts du Val d'Oise, loin de tout cours d'eau. Donc elle a plusieurs habitats possible.
Chantal dit
Bonjour Christophe,
Merci pour votre réponse rapide ! Je vais être plus attentive ... je suis à 700 m d'altitude, peut être qu'il y en a moins dans la région...
Belle journée
dominique thisse dit
Bonjour, j'ai planté de la sauge dans une zone que je qualifierai aride en été et mouillé mais pas détrempé en hivers et la scrofulaire qui s'est invitée est plus grosse que la sauge qui est elle même magnifique.
garcia simone dit
bonjour
a la pharmacie P.H.C. 126 RUE D LA POMPE PARIS 16°
TEL. 01 47 27 99 08
vous trouverez les gouttes homéopathie de scrofularia nodosa en 6 x
formule homéopathique 125 ml = 16.01€
+ frais de port par poste = 6.33€
cldt
Michele dit
Bonjour. Je viens de lire votre commentaire relatif a la scrofulaire . J'ai fait pas mal de recherches pour m'en procurer ! J'ai trouvé sur le lien :Soin et Nature Pharmacie Française : Teinture Mère ROCAL LEHNING !!! Voilà l'info si cela peut vs aider ! On y trouve d'ailleurs bien des produits intéressants. ,. Cordialement
Claude Quéré dit
2 endroits en Finistère
L'un près du pont de Térénez, coté Est de l'Aulne en bordure du parking
L'autre dans le Cap Sizun chemin de traverse.
Claude Quéré
Klara dit
Bonjour, je faisais des recherches sur la scrofulaire à intégrer dans un mélange de plantes en interne contre la cellulite, et je venais bien évidemment voir ce que vous en disiez... sur quoi je m'étonne de ne pas voir mentionné cette application qui pourtant me semble tout indiquée! Est-ce que la cellulite est une affaire "trop récente" pour que l'herboristerie traditionnelle y fasse allusion, ce qui expliquerait qu'une plante un peu tombée en désuétude comme celle-ci n'ai pas été répertoriée comme potentiellement active?
Bonne journée!
Christophe BERNARD dit
Bonjour Klara. Cellulite dans le sens inflammation de la peau ? Ou plutôt dans le sens amas graisseux ?
Klara dit
Je dirai les deux, bien que selon le cas je ne mettrai pas forcément les mêmes plantes dans le mélange, en plus de la scrofulaire. Elle me parait tout à fait indiquée pour les amas graisseux sans sensibilité douloureuse, avec notamment des applications complémentaires en externe d'HE connues pour leur capacité de dissolution des graisses (Cyprès, Genévrier, Citron...), mais également pour l'inflammation, associées dans ce cas avec des plantes anti-inflammatoires plus spécifiques (reine-des-prés, bouleau ou saule) et diurétiques (barbe de maïs, cassis...).
Qu'en pensez-vous?
merci et bonne journée!
Christophe BERNARD dit
Bonjour Klara,
Je pense que c'est bien réfléchi, la circulation lymphatique étant une composante essentielle du bon fonctionnement des zones en question, et lorsque l'on veut stimuler une élimination, un petit coup de pouce au système lymphatique me semble bien vu.
Thomas dit
Bonjour Christophe,
Merci pour cet article sur une locale.
Vu la description de son goût/odeur, la solution de feuilles sèches et pulvérisées en gélule semble être un bon choix...
Quelle serait la posologie dans ce cas? Faut-il 15-20g de feuille comme pour les infusions pour avoir les mêmes effets (ça serait compliqué)?
En question subsidiaire, est-ce qu'il est plus intéressant de prendre la plante sous forme pulvérisée en gélule/dans un verre d'eau ou en infusion/teinture mère d'une grosse quantité de plante séchée? Est-ce dépendant du type de plante ? Comment sont extraits les composants actifs lorsque la plante est avalée dans une gélules?
Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour Thomas,
Lorsqu'on prend les plantes en gélules, les doses n'ont rien à voir avec les doses pour les infusions. Donc pas besoin de monter à 10 à 20 g, déjà 2 g 3 fois par jour est un bon départ.
Pour la question subsidiaire, effectivement tout va dépendre de la plante en question, est-elle stable au séchage, ensuite est-elle stable à la pulvérisation, etc. Tout un programme 🙂
Lorsqu'une plante est prise en gélule, vous allez faire une infusion à l'aide de vos sucs gastriques. Une teinture est une infusion dans l'alcool, une tisane est une infusion dans l'eau chaude, une macération est une infusion dans l'eau froide, un macérat huileux est une infusion dans de l'huile, et une gélule est en fait, en interne, une macération dans nos sucs gastriques, qui ont une efficacité assez remarquable pour extraire les substances actives des plantes.
Thomas dit
Merci pour ces explications.
Donc la plante en gélule (à la condition que le séchage et la pulvérisation n'altèrent pas trop les propriétés) est une solution plutôt économe de la consommer 😉
Est-ce qu'une simple dilution de la poudre dans un verre d'eau pour pouvoir la boire est équivalente à de la poudre en gélule?
Du coup, est-ce que ça fonctionne pour la scrofulaire?
Si ça semble une bonne option pour la prêle, est-ce aussi le cas pour les orties? Quand je vois la quantité de plante à cueillir/sécher pour des infusions reminéralisantes, ça me donnerais moins de travail... Un grand sac de course d'ortie fraîche donne au final environ 250g de plante sèche (réduction du poids de 1/5), soit environ 10j d'infusion.
Encore merci pour ces conseils,
Thomas.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Thomas,
Je formulerais d'une manière différente : la plante en gélule, à condition que la plante soit stable au séchage et à la pulvérisation, est une manière pratique d'éviter le mauvais goût d'une plante. Je ne vois pas de gros avantage côté économie, car comme vous suggérez sur la ligne d'après, on peut tout simplement intégrer la poudre dans de la compote, une soupe, ou dans un verre d'eau.
Cela fonctionne pour la scrofulaire. Aussi pour la prêle et l'ortie.
Par contre, si vous vous souvenez de mon article sur l'ortie, je suggère des quantités qui tournent dans les 20 g par jour pour obtenir un bon apport en minéraux. Cela fait 40 gélules de 500 mg, et 80 gélules de 250 mg (vu la faible densité de la plante, cela sera plutôt le cas). Donc pour l'ortie, plutôt en poudre ou en infusion.
Pour la prêle, on tourne souvent vers la grosse c-à-café voire la c-à-soupe, donc idem.
François dit
Bonjour Christophe,
Mon intérêt pour les plantes est tout récent puisqu’il date de ce printemps avec la reine des prés récolté en juin et juillet pour mon arthrose (efficacité surprenante),du coup je me suis dit qu’une cure sur 3 mois de scrofulaire et prèle pouvait être intéressante mais les dosages et la durée reste un peu confus,J’avais dans l’idée de commencer avec 12 gélules de 400mg de scrofulaire réparti en 3 fois sur la journée pendant 3 mois et dans le mème temps 4 gélules de 450mg de prèle réparti en 2 fois entre les prises de scrofulaire pendant 20 jours puis 10 jours d’arrêt sur 3 mois,j’aimerais savoir si c’est a peu près réaliste pour démarrer ou si je me trompe complètement et j’imagine aussi qu’il est préférable d’arrêter la reine des prés pour ne pas interférer avec l’absorption de ses dernières.
Merci.
Christophe BERNARD dit
Bonjour François,
On peut combiner les plantes de nombreuses manières. Mais ne vous compliquez pas trop la vie non plus.
Ici par exemple, il n'y a pas de raison de prendre la prêle entre la scrofulaire (sauf si cela vous fait trop de gélules d'un coup).
Ensuite, arrêter la reine des prés ou pas, c'est à vous de voir. Personnellement, je procède différemment. Lorsque je trouve quelque chose qui fonctionne, je le garde et je rajoute des plantes pour voir si j'arrive encore à améliorer la situation.
Ici par exemple, la scrofulaire ayant un effet anti-inflammatoire, on pourrait la rajouter à la reine des prés pour voir si les améliorations sont supérieures. Pour la prêle par contre, c'est un peu différent car on apporte ici des minéraux pour aider l'os et le cartilage à se reconstituer, donc ce n'est pas vraiment un effet additif à la reine des prés, c'est un effet différent qu'il est bon de combiner avec les antiinflammatoires.
Pour résumer, je ferais donc :
- Reine des prés + prêle (éventuellement ortie qui est excellente aussi) - vu que la reine des prés marche, je la garde et je rajoute les minéraux.
- Eventuellement reine dese prés + scrophulaire + prêle si les résultats ne sont pas satisfaisant.
Et au fil du temps tester d'autres plantes : curcuma, boswellia, feuille de bouleau, feuilles de cassis, etc. Le but au long terme est de se former un kit personnalisé et de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas (dépend de la personne et de la condition).
François dit
Bonjour Christophe,
Merci pour cette réponse rapide je vais donc continuer ce qui fonctionne en fonction de mes besoins.Je prends la scrofulaire depuis 1 mois et il semblerai qu’elle est aussi un effet sur les aphtoses,à vérifier dans la durée.
MIRELLA SCAVIA dit
Bonjour!!J'ai besoin de votre aide j'ai une jeune amie qui en fait son visage est remplie de bosse rouge elle en a plein partout jusqu'au cou ..et la j'ai chercher et chercher et je pense que la scrofulaire pourrait aider cette jeune personne ..qu'en pensez vous ????Ce n'est pas possible cela la défigure complètement ....j'ai lu sur les ganglions qui serait en fait une sorte de tuberculeuse mais pas celle des poumons une tuberculeuses ganglionnaires cela lui donne des papules rouges enflammes qui donne un aspect bosselé au visage ...j'aimerais beaucoup aider cette jeune femme si oui la plante pourrait elle etre associé à autres plantes et je voudrais un soin qui fonctionne donc combien de gouttes en teinture mère et sûrement un régime alimentaire pour nettoyer et désengorger tout ce désordre merci espérant obtenir une réponse prochainement .
Christophe BERNARD dit
Bonjour, il m'est hélas impossible de répondre. La première étape est d'obtenir le diagnostic clair d'un médecin, ainsi que ses recommandations. Une fois que cela est fait, et si en effet les ganglions lymphatiques sont impliqués, alors la scrofulaire pourrait aider. Etre plus spécifique que cela à ce stade est très compliqué.
Nathalie dit
Bonsoir. Vous n'avez plus de graines de scrofulaire noueuse ? Le lien envoie vers une page 404 .
Merci !
Christophe BERNARD dit
Bonjour Nathalie,
Je pense que cela devrait marcher maintenant, petit problème de site. Oui j'ai encore des graines.
Laurence.G dit
Bonsoir,
la scrofulaire est l'une de mes plantes préférées. Ces fleurs m'ont toujours fascinée.
je la fréquente depuis tressss longtemps pourtant, je n'aurais jamais pensé qu'elle soit ni comestible ni même médicinale à notre portée du moins( herboristerie familiale amateur.)
ça pose la question en même temps des "peurs" que l'on peut avoir à utiliser des plantes que l'on connait mais qu'on n'a pas coutume de consommer. Dans une certaine limite, même si cela peut paraitre ridicule, les plantes exotiques me seraient moins problématique..
Voilà, une petite réflexion du soir.
Merci pour vos articles toujours très intéressant.
caroline dit
Bonjour christophe !
je m'intéresse depuis quelques temps aux plantes nutritives (smoothies verts, pestos soupe, salades), et je me demandais si la scrofulaire en pesto serait envisageable, je me dis que ca doit etre possible vu qu'on peut la consommer en tisane.Qu'en pensez-vous ?
Christophe BERNARD dit
Bonjour Caroline,
Oui, possible vu que la feuille est relativement juteuse. Par contre, je ne pense pas que le goût soit très agréable en pesto !
annabelle dit
est ce que les graines de la scrofulaire ont des propriétés médicinales ?
Christophe BERNARD dit
Pas que je sache, c'est la racine (traditionnellement) et la feuille (plus récemment) qui sont utilisés. Je ne suis néanmoins pas 100% sur au sujet des graines.
annabelle dit
bonjour j'aimerais en savoir plus sur le phytolaque ?
Pourquoi est il interdit en France ? j'en possède des racines fraiches que j'avais l'intention de mettre en teinture ( 1:2)
j'ai autour du menton des boutons et rougeurs tenaces d'herpes et j'ai souvent les ganglions de la gorge enflés et du coup j'aurais utilisé le phytolaque pour remplacer la scrofulaire.
comprenez vous mon raisonnement ?
Christophe BERNARD dit
Les produits à base de phytolaque ne sont pas autorisés en France car la plante est très puissante, un poison au delà de certaines doses qui peuvent être relativement basses, et est donc considérée comme dangereuse par les autorités.
venezia dit
merci beaucoup de cet éloge. Sur quel genre de terrain pousse la scofulaire et à quel moment faut il la récolter?
Christophe BERNARD dit
Idéalement récolter à la floraison, sinon au besoin, la feuille rend service dès son apparition au printemps et jusqu'à sa disparition à l'automne. Elle aime les endroits humides, bord des rivières par exemple, parfois dans certains sous-bois humides.
venezia dit
merci, je vais ouvrir l'œil
Martine dit
Bonjour, doit-on conserver la tige? Il me semble qu'elle est bien grande et grosse par rapport aux feuilles et fleurs.
Merci pour tout
sabine dit
bonjour Martine
je me suis renseignée, car je n'ai pas encore eu l'occasion de la croiser en vrai , donc tant que les tiges sont encore tendres vous pouvez les intégrer , vous les coupez en tout petits bouts après avoir enlevé les feuilles en premier
annabelle dit
pourquoi l'infusion doit être faite avec des feuilles seches ? avec des feuilles fraiches ne serait t'elle pas tout aussi réussi ?
Christophe BERNARD dit
Aussi, c'est une omission de ma part. Je corrige tout de suite. Merci !
Cath dit
j'ai vu indiqué sur un site commercial (qui VEND des gélules de scrofulaire donc), que la feuille fraiche était toxique ... est-ce un argument commercial seulement, ou bien y a-t-il une raison pour cela ? Du coup comme j'en cultive dans mon jardin, cela m'effraie un peu (bien que je n'aie jusqu'à présent utilisé que des feuilles séchées ...)
Christophe BERNARD dit
Bonjour, vous m'en voyez bien étonné. Vous la trouverez dans les herboristeries chez nous ou chez nos amis Québécois (ici par exemple : http://alchimiste-en-herbe.com/produits/plantes-medicinales-en-vrac/).
Vous avez la source de l'information et surtout l'explication de cette toxicité ?
Christophe BERNARD dit
J'ai été trop rapide dans ma lecture. Je vois maintenant la mention feuille fraiche spécifiquement. Pas de toxicité à ma connaissance, mais faites moi parvenir la source de l'info et j'y jetterai un oeil.
Cath dit
oui voilà le lien :
http://biosimples.com/scrofulaire-noueuse-scrofularia-nodosa-bio-teinture-mere-p-386.html
en fait ils vendent de la teinture mère. (pas des gélules comme j'avais indiqué).
Il est bien précisé : "la plante fraiche peut être toxique !"
Ce site parait sérieux (groupement d'agriculteurs bio à ce que j'ai compris, mais ce n'est pas très précis malgré tout).
Apparemment, leurs informations proviendraient du livre de Gérard Ducerf : Guide ethnobotanique de phytothérapie
Peut-être il s'agit d'une erreur de leur part ?
Christophe BERNARD dit
Franchement je ne sais pas, Ducerf n'est pas de type à parler de ce qu'il ne connait pas.
D'un autre côté, même l'agence du médicament (en général très conservatrice) mentionne l'utilisation de la plante fraiche : http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/17c9f8982ef948bc9c3ac10b22c56c71.pdf
Bref, je ne sais pas trop quoi penser. Il faudrait que je vois l'explication du pourquoi...
sabine dit
merci Christophe
Je sens que je vais commencer à préparer ma commande de graines ..!
je n'avais fait que voir cette plante de façon livresque mais sans vraiment m'y attarder, ne l'ayant pas croisée en vraie!
mais ce que vous en dites me parle bien , je pense que l'on va bien s'entendre!
Christophe BERNARD dit
C'est l'une de ces plantes qui ne peut pas laisser indifférent de par son odeur et goût 🙂 Je n'ai pas encore acheté la plante sèche en herboristerie car je la cultive, j'espère que vous trouverez "de la bonne".
C'est une dépurative très intéressante, car elle est à part, avec cette affinité pour le système lymphatique que les autres n'ont pas spécialement. Certes il y a la phytolaque, mais elle ne peut pas être mise entre toutes les mains (de plus interdite en France). Le gaillet, le souci agissent aussi comme légères stimulantes lymphatiques. Mais la scrofulaire va un peu plus loin dans son action.
sabine dit
je pense que je vais essayer de la cultiver, même si mes talents de jardinière restent assez limités et ce n'est pas peu dire !
mais je suis dans la période où je veux tester les plantes qui sont à proximité, et comme j'ai la chance d'être dans une région où nous avons une grande variété de plantes sauvages ...Ce serait ballot de ne pas commencer par elles !
pascal27 dit
Bonjour Sabine et Christophe
Puis-je vous demander humblement des graines de cette plante que ne ne trouves pas en cette belle Normandie ? Comment procéder pour l'envoi afin de participer aux frais ?
J'ai confiance en vos savoirs pour la qualité et certitude de l'origine des graines des plantes
Merci à vous pour cet article sur la scrofulaire noueuse
pascal
sabine dit
Bonjour Pascal
désolée mais Christophe n'envoie plus de graines et moi je n'en ai pas, d'ailleurs il faut que je la rajoute sur ma liste
Jean Paul dit
Que conseillez vous pour la germination des graines de scrofulaire ?
Christophe BERNARD dit
La graine est minuscule et ne dois pas être enterrée. Donc préparer un bac de plantation avec du bon terreau, humidifier, bien tasser une première fois. Puis semer les petites graines sur cette surface. Bien tasser à nouveau avec un tasseau de bois par exemple ou une brique. Et surtout ne pas recouvrir de terre. Garder humide jusqu'à germination, exposition lumière indirecte (en d'autres termes, pas en plein soleil).
Jean Paul dit
Merci pour vos conseils, au bout de combien de temps la racine peut-elle être utilisée (suffisamment grosse et riches en principe actifs concentration d’ harpagoside ? ) avez vous des infos à ce sujet?
Je suis aussi en Provence, vu le temps de germination (60 jours si mes infos sont bonnes) je vais passer commandes de graines sans tarder. Je suis sur un terrain humide avec un bassin naturel, quelle est la nature du terrain optimum pour la croissance, le développement et la teneur en principes actifs ?
Ps le lien vers l'achat de graines pointe vers http://www.le-jardin-des-medicinales.com/ashwagandha.html au lieu de http://le-jardin-des-medicinales.com/produit/scrophulaire-noueuse-scrophularia-nodosa-20-graines/
Christophe BERNARD dit
Bonjour Jean-Paul,
Merci pour la correction du lien, je vais corriger.
La racine reste relativement petite et compacte, en faisant des grappes de boules. J'utilise personnellement la feuille et je laisse donc la racine tranquille. Les feuilles sont elles aussi riches en principes actifs.
Ayant transplanté certaines de mes scrofulaires, je dirais qu'il vaut mieux attendre la 2ème année pour la racine.
Pour les principes actifs en fonction des conditions de croissance, je n'ai jamais vu de données à son sujet, je dirais donc qu'il faut simplement la placer dans un environnement qui se rapproche de ses conditions naturelles, avec dans le sud mi-ombre mi-soleil et un bon arrosage.