Syndrome des jambes sans repos : quelles plantes médicinales ?


Je ne sais pas si vous connaissez cette sensation assez infernale lorsque vous vous mettez au lit. Vous n’arrivez pas à rester en place car vous avez cette envie irrésistible de bouger les jambes.

Ça s’appelle le syndrome des jambes sans repos et dans cet article, je vais vous donner mes stratégies à base de plantes. Mais d’abord, regardez la vidéo !

Je vais diviser la discussion en 3 parties : (1) je vais présenter le syndrome, on va voir ce que c’est exactement. (2) Je vais vous exposer les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ce phénomène, les causes possibles. (3) Je vais vous présenter les plantes qui peuvent vous soulager.

(dans le reste de l’article, j’emploie parfois l’abréviation SJSR pour le fameux syndrome)


Syndrome des jambes sans repos – définition

Si vous posez la question à une personne qui en souffre, elle emploiera des expressions comme « j’ai de l’électricité dans les jambes », ou « mes jambes bougent toutes seules ».

Le diagnostic va être posé par le médecin et il va reposer en général sur 4 critères :

① – Vous avez ce besoin de constamment bouger les jambes. Il n’y a pas de douleur dans les jambes, vous avez juste l’impression que le système nerveux qui contrôle les jambes est devenu un peu fou. On appelle aussi cela des impatiences, cela peut toucher toute la jambe ou parfois juste la cheville.

② – Ces impatiences arrivent lorsque vous êtes au repos. Souvent lorsque vous êtes au lit, parfois lorsque vous vous relaxez, vous étendez vos jambes, et c’est à ce moment là que cela démarre.

③ – Le problème s’aggrave en soirée ou pendant la nuit, donc aggravation en fin de journée.

④ – Les impatiences se calment lorsque vous bougez, et certaines personnes sont littéralement obligées de se lever pendant la nuit pour aller « se dégourdir les jambes ». Ce qui implique insomnies, fatigue pendant la journée, stress, ce qui a tendance à aggraver les symptômes. Donc on rentre dans un cercle vicieux.

Syndrome des jambes sans repos

Et bien sûr, il est préférable d’avoir un diagnostic clair d’un spécialiste avant d’entreprendre quoi que ce soit. Si la situation est vraiment invalidant pour vous, votre médecin vous fera peut-être faire ce qu’on appelle une polysomnographie, un examen fait dans un centre du sommeil, en général en hôpital.

En ce qui concerne la prévalence en France, nous avons 5% de la population masculine touchée, 10% de la population féminine. C’est un problème qui augmente avec l’âge. Avec ces chiffres, le problème est donc très courant, et vous avez probablement des personnes dans votre entourage qui en souffrent.

La nuit, le problème arrive surtout pendant la phase d’endormissement (stade 1), cela va continuer pendant la phase de sommeil léger (stade 2), puis une fois que l’on passe en sommeil profond et très profond (stades 3 et 4), on est enfin libéré ! On dort. Mais le problème, c’est justement d’arriver aux stades 3 et 4 lorsqu’on a ces impatiences… pas facile !


Causes du syndrome des jambes sans repos

Pour trouver les causes, nous allons aller voir du côté de la science et des études qui ont été faites à ce sujet.

➜ La première hypothèse, je pense qu’elle ne va pas vous surprendre : le SJSR serait un dérèglement du système nerveux. Mais pas n’importe quel dérèglement, sinon toute personne stressée aurait ce type de problème, ce qui n’est pas le cas.

La communication nerveuse est faite en partie d’un signal électrique qui passe au travers des neurones, qui sont des sortes de fils électriques qui communiquent le signal nerveux dans notre corps. Et en partie d’une communication chimique entre chaque neurone, ce qui est accompli grâce à un neurotransmetteur.

L’un de ces neurotransmetteurs s’appelle la dopamine.

Les chercheurs nous disent que dans le syndrome des jambes sans repos, soit on ne fabrique pas assez de dopamine, soit elle est mal utilisée par nos récepteurs (1).

Basé sur cette hypothèse, votre médecin vous prescrira peut-être des médicaments « dopaminergiques », c’est-à-dire qui ont une structure similaire à la dopamine.

Ces médicaments sont prescrits dans les cas de SJSR vraiment sérieux et invalidant. Il semble que les dosages soient assez complexes : pas assez dosé et il n’y aura aucun soulagement, trop dosé et cela créera l’effet inverse (aggravation du problème).

Autre point assez important, la Haute Autorité de Santé française explique que les effets indésirables peuvent être graves (2).

—————————————————————

➜ Deuxième hypothèse, les impatiences dans les jambes pourraient être provoquées par un problème de retour veineux.

Une étude démontre que 36% des patients qui souffrent d’insuffisance veineuse souffrent aussi du syndrome des jambes sans repos.

Inversement, 91% des personnes qui souffrent du syndrome des jambes sans repos souffrent aussi de problèmes de retour veineux (3).

Ceci est donc une hypothèse très intéressante à ne pas négliger, surtout si vous avez un historique familial de mauvaise circulation dans les jambes et que vous-mêmes avez souvent les jambes lourdes, peut-être les chevilles gonflées le soir lorsqu’il fait chaud, etc.

Là encore votre médecin peut vous aider à diagnostiquer ce problème avec précision.

Syndrome des jambes sans repos

—————————————————————

La troisième hypothèse est liée à l’absorption et au métabolisme du fer dans le système nerveux.

En effet, des chercheurs ont découvert qu’une carence en fer dans l’environnement cérébral bloque la production de dopamine (4)(5). Ce qui nous ramène à l’hypothèse numéro 1, dérèglement lié à la dopamine.

On a d’autres études qui nous mettent aussi la puce à l’oreille : une étude faite dans un hôpital en Inde, par exemple, démontre que 34% des personnes anémiques souffrent du syndrome (6).

Ceci est vrai particulier chez les femmes qui ont des règles très abondantes et chez les personnes qui font des dons de sang répétés. Notre troisième hypothèse tourne donc autour de la carence en fer, avec ou sans état anémique.


SJSR – Stratégies avec les plantes

Nous allons maintenant voir ce que l’on peut faire avec les plantes pour tester ces hypothèses.

Le mieux est de tester une hypothèse à la fois et voir si l’approche en question vous soulage. Vous pouvez ensuite combiner plusieurs approches si nécessaire.

Par exemple, si les plantes qui agissent sur le système nerveux sont efficaces et que les plantes qui renforcent la circulation semblent aussi vous aider aussi, vous pouvez combiner ces deux approches pour de meilleurs résultats.

Hypothèse 1 : système nerveux

Nous commençons par le premier point, le système nerveux et la dopamine.

Quelles sont les plantes qui stimulent la production de dopamine ? Existe-t-il des plantes dopaminergiques ?

La première plante que l’on va vous proposer dans le commerce s’appelle le pois mascate (Mucuna pruriens). C’est une plante tropicale de la famille des fabacées, qui produit donc des gousses, et on va tirer des graines un extrait qu’on va vous vendre dans le commerce.

Cet extrait contient un précurseur de la dopamine qui s’appelle la L-dopa, on a beaucoup parlé de cette plante pour la maladie de Parkinson car justement une des approches classiques est de donner de la L-dopa aux malades. Donc là, vous allez vous dire, c’est la plante idéale !

En pratique, basé sur mes observations, je vous dirais que les résultats sont mitigés. Certains voient une amélioration, d’autres ont l’impression que la plante les excite, ce qui est problématique.

Je vais pas vous donner des détails ici, dosages, précautions, etc. Je vous ferai un article sur le pois mascate un de ces jours mais dans l’ensemble, je trouve que ce n’est pas une approche très subtile. Ce n’est pas une approche naturopathique.

En effet, on utilise ici le pois mascate parce qu’il contient une molécule isolée. C’est presque ce que j’appelle l’approche de la plante-médicament. Il-y-a mieux à faire. Gardez le pois mascate en tête si vous avez essayé pas mal de choses et que rien ne fonctionne. Mais on va commencer par une stratégie largement plus subtile.

Syndrome des jambes sans repos
Photo credit: Dinesh Valke on Visualhunt.com / CC BY-SA

On va tout simplement utiliser des plantes qui ont une action plus globale sur le système nerveux, qui semblent agir sur le cycle de la dopamine, pas en fournissant directement un précurseur mais en permettant une meilleure utilisation de la dopamine.

L’une de ces plantes, c’est la passiflore, Passiflora incarnata, que vous trouverez dans toutes les herboristeries et qui apaise en particulier le soir, qui prépare à une bonne nuit de sommeil. On utilise la feuille.

Vous pouvez la prendre sous forme de teinture pour ne pas avoir à boire trop de liquide le soir et vous lever pendant la nuit. Pour les dosages, on prend de ½ cuillère à café à 1 cuillère à café ½ par prise dans un peu d’eau, le soir 30 à 60 minutes avant d’aller au lit.

Et pour toutes les informations sur la passiflore, préparations, précautions, etc – voir ma vidéo sur la passiflore.

Passiflore (Passiflora incarnata)
Passiflore (Passiflora incarnata)

Autre plante utile : la valériane (Valeriana officinalis).

Une étude montre que les personnes qui prennent 800 mg de valériane en gélule pendant plusieurs semaines voient une amélioration des impatiences (7).

La forme teinture des racines fraîches est encore plus efficace si vous en trouvez dans le commerce. Pour les doses, en général on prend de 60 à 90 gouttes le soir de 30 à 60 minutes avant d’aller au lit.

Mes observations pour la valériane : elle soulage certains mais elle peut provoquer des nuits agitées chez un petit pourcentage de ceux qui en prennent, donc là encore, à tester. Pour plus d’informations sur la plante, précautions, etc – voir ma fiche sur la valériane.

ambivalente valériane
Valériane (Valeriana officinalis) – Photo de Bernard Bouyé

La troisième plante qui semble calmer les impatiences : le kava (Piper methysticum), plante très compliquée à trouver en France au moment où j’écris cet article hélas, à cause d’abus du marché. Si vous êtes dans un pays où le kava est en vente, c’est une plante à tester.

On va combiner ces plantes avec du magnésium. D’abord parce que c’est une substance essentielle pour la stabilité du système nerveux. Il y a donc une logique à en prendre dans ce contexte.

Mais aussi parce que nous avons une étude, certes réalisée à petite échelle, qui montre que la prise de magnésium le soir pendant plusieurs semaines diminue les impatiences de 17 par heure (imaginez-vous 17 mouvements de jambes incontrôlés toutes les heures !) à 7 par heure, donc grosse amélioration.

Pensez-y, le magnésium est simple à trouver sur le marché, simple à prendre, pour le type de magnésium et les dosages, je ne vais pas développer ce point ici sinon la vidéo va durer des heures, vous trouverez de nombreux articles sur internet qui vous guideront sur ce point-là.

Donc voilà pour la première hypothèse sur un dérèglement du système nerveux. Pourquoi ne pas combiner passiflore et magnésium dans un premier temps, par exemple, ceci est une manière simple de commencer, puis rajouter les autres plantes si nécessaire.

Hypothèse 2 : problème de retour veineux

Pour ce type de problème, nous avons d’excellentes plantes qui fonctionnent rapidement et efficacement :

  • Le marron d’Inde (Aesculus hippocastanum) qui se prend sous forme de teinture des fruits – voir ma vidéo ici ;
  • Le fragon petit-houx (Ruscus aculeatus) qui se prend sous forme de teinture des racines – voir ma vidéo ici ;
  • L’hamamélis (Hamamelis virginiana), la vigne rouge (Vitis vinifera var. tinctoria), vous avez le ginkgo (Ginkgo biloba), pris en général sous forme de comprimés standardisés

Je ne vais pas vous développer toutes ces plantes en détail avec les formes, précautions, etc. car cela serait trop long à faire ici. Mais je développe tous ces points dans mes différentes fiches de plantes. Allez donc regardez la fiche pour chacune de ces plantes, vous trouverez l’information.

Au passage, je vous donne un petit mélange qui fonctionne en général assez bien, on le prend 3 fois par jour dans un peu d’eau :

  • 10 gouttes de teinture de marron d’Inde ;
  • 30 gouttes de teinture de fragon petit-houx ;
  • 40 gouttes de teinture d’hamamélis.

Tout simple, mais vérifiez d’abord les contre-indications et précautions à prendre avec ces plantes.

Ceci est une hypothèse que vous allez tester en particulier si vous avez une insuffisance veineuse bien évidemment.

Hypothèse 2 : carence en fer

Pour faire simple, allez tout simplement voir votre médecin et demandez-lui si vous pouvez avoir un bilan sanguin avec mesure du fer, de la ferritine, etc. Ceci afin de voir s’il peut détecter des carences qui pourraient expliquer vos impatiences.

Du côté des plantes, vous avez une super plante qui est riche en fer mais aussi en magnésium, elle peut donc faire double emploi ici. Elle contient une richesse assez incroyable en minéraux en tout genre, c’est l’ortie (Urtica dioica). Mais encore faut-il bien la doser. Voir ma vidéo ici.

Ortie (Urtica dioica)

Vous pouvez prendre une poudre des feuilles, vous achetez la poudre déjà toute faite dans une herboristerie ou vous passez vous-même les feuilles au moulin à café puis vous filtrez au travers d’une petite passoire. Prenez une bonne cuillère à café bien remplie de poudre par jour dans une soupe, une compote ou autre.

Ou vous pouvez faire une infusion, là encore il faut bien la doser, 20 à 30 g de feuilles sèches pour un litre d’eau, laissez infuser à couvert pendant 30 minutes et buvez chaud ou froid pendant la journée.

Il faut faire une cure de 2 à 3 semaines pour vraiment re-remplir les réserves en minéraux, parfois plus longtemps. Voir ma vidéo sur l’ortie pour tout ce qui est précautions, etc. Vous avez aussi des produits liquides à base de plantes sur le marché qui sont riches en fer, vous pouvez les utiliser aussi, c’est un peu plus cher mais un peu plus pratique à prendre aussi.


Voilà je vais m’arrêter là.

3 hypothèses pour un problème qui peut devenir assez invalidant, 3 stratégies à base de plantes à combiner en fonction de votre situation.

Et là, vous allez peut-être me dire : « j’aurais bien aimé avoir une formule toute faite, une formule clé en main ! »

Désolé mais ce n’est pas possible. La santé demande une réflexion en fonction de vous, vos forces, vos faiblesses.

Et donc je ne peux pas vraiment vous donner la formule toute faite, mais je vous ai donné les pistes principales.

A partir de celà, je pense que vous avez les bons outils.


Références

(1) Cervenka S, Pålhagen SE, Comley RA, Panagiotidis G, Cselényi Z, Matthews JC, Lai RY, Halldin C, Farde L. Support for dopaminergic hypoactivity in restless legs syndrome: a PET study on D2-receptor binding. Brain. 2006 Aug;129(Pt 8):2017-28.

(2) Voir : https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1736412/en/quelle-place-pour-les-agonistes-dopaminergiques-dans-le-syndrome-des-jambes-sans-repos-fiche-bum

(3) McDonagh B, King T, Guptan RC. Restless legs syndrome in patients with chronic venous disorders: an untold story. Phlebology. 2007;22(4):156-63.

(4) Wang X., Allen R., Connor J. et coll. Phosphorylated tyrosine hydroxylase expression is increased in restless legs syndrome-further evidence of an iron dopamine connection, Society for Neuroscience.

(5) Connor JR, Ponnuru P, Wang XS, et al. Profile of altered brain iron acquisition in restless legs syndrome. Brain 2011; 134:959.

(6) Rangarajan S and D’souza GA. Restless legs syndrome in Indian patients having iron deficiency anemia in a tertiary care hospital. Sleep Med. 2007 Apr;8(3):247-51.

(7) Cuellar NG, Ratcliffe SJ. Does valerian improve sleepiness and symptom severity in people with restless legs syndrome? Altern Ther Health Med. 2009 Mar-Apr;15(2):22-8.

Facebook
Twitter
YouTube
Pinterest
Instagram
Licence Creative Commons
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Partager

73 réponses

  1. Bonjour et merci beaucoup pour ces recherches très intéressantes.
    Vous avez entièrement raison de dire qu’il n’y a pas UN protocole mais que c’est à chacun de trouver SON protocole. Ainsi pour moi c’est le manque de fer qui est à l’origine de mes impatiences. J’avais été surprise de lire sur la notice du médicament à base de fer que m’avait prescrit mon médecin : « ne pas prendre de thé » !?! Pourquoi ? Même si je n’ai pas la réponse, j’ai poussé l’observation de mes réactions au café et au thé, voire aux infusions en général. J’ai trouvé mon équilibre, je n’ai pratiquement plus jamais d’impatiences. Quant au magnésium, j’en prends mais je dois faire attention, un excès peut me reprovoquer le syndrome… Évidemment dans le même temps j’ai changé mon alimentation.
    Merci encore et à bientôt

  2. Bonjour,
    Mes jambes bougent toutes seules la nuit depuis mon jeune âge, mais là en tant que sénior, le syndrôme s’est aggravé depuis quelques mois avec l’apparition de crampes qui coupent le sommeil. Après beaucoup d’essais de traitements naturels, j’ai enfin trouvé une franche accalmie en associant EPS MUCUNA (5 ml à 10h30 et 16h30) et simultanément de l’AMINATA (15 Gttes) , et 1,5km de marche semi-forcée ou vélo d’appart. (réglé 6/10) et/ou douchette « froid/chaud alterné » avant le coucher.
    Si le syndrôme se manifeste quand même dans le premier quart de la nuit, j’ai 2 parades à lui opposer :
    – l’étirement : en forçant légèrement, amener 10 fois la pointe des pieds vers le corps, puis la pousser dans le sens opposé, en maintenant les positions tendues mini 5 secondes –
    – le massage : lorsqu’on fait glisser avec pression le bout des doigts dans la moitié arrière du mollet, de la cheville vers le genou, on ressent comme une chaîne de nodules en ligne droite, des fois sur 2 lignes parallèles. Je masse ces zones de bas en haut avec un gel *homéo* de kyné et je finis avec du synthol. C’est radical.
    Cela étant dit, on dirait bien qu’il n’existe pas de traitement universel, ou encore que chacun réagit différemment aux mille propositions.
    Bon courage à toutes les victimes du SJSR.

  3. Bonjour,
    j’ai par période des impatiences que je pensais lié à un début de soucis de circulation (ma grand mere en souffre attrocement donc ça fait partie d’une fragilité que j’ai pu hérité) mais je découvre que ce peut-être aussi lié ou combiné au manque de fer. Il se trouve justement que depuis quelques mois j’ai des carences que je pense lié aux pertes de sang importante causé par un stérilet cuivre. Merci pour tes articles et les pistes de réfléxion qui en découle pour moi. Je pense qu’il n’y aura pas de miracle tant que je garderai le stérilet, mais je pourrai soutenir pour éviter que cela ne s’aggrave. Belle fin de journée à toi!

  4. QUEL BOULOT !… Fiche géante…. que je vais lire et relire car on ne peut pas assimiler tous vos renseignements et conseils à la première lecture…. à diffuser largement !… comme ils disent sur les réseaux a-sociaux : « partager »….
    Peux-t-on assimiler des vibrations des membres inférieurs, du type téléphone mobile, que je ressens de temps à autre, ce qui me fait chercher mon téléphone dans ma poche…. en vain, car il n’y est pas et ces vibrations reprennent de façon alternées et non pas continues… Je me suis demandé si les micro ondes perçues par le téléphone portable n’en sont pas également les causes … ou bien à la lecture de votre fiche, n’est-ce pas une forme atténuée de ce que vous appelez le syndrome des jambes folles ?…

    1. Bonjour Hervé,
      Le téléphone portable dans la poche est suffisant pour faire diminuer la concentration et motilité des spermatozoïdes chez l’homme, donc je n’ai pas de doute qu’il puisse aussi avoir une influence sur le système nerveux. Il serait intéressant de tester la chose suivante : ne plus porter le téléphone pendant quelques semaines.
      Maintenant, est-le SJSR, je ne sais pas… je ne pense pas vu cet aspect « vibration » qui ne semble pas ressembler à l’impression d’un système nerveux qui a une vie à lui seul pendant des heures.

      1. bonjour Christophe,
        Merci pour votre réponse, qui est inquiétante sur les aspects de mobilité et concentration de spermatozoïdes ….
        l’idéal, serait : plus de portable du tout… quand je suis au jardin, il reste à la maison… je vois les appels et les messages après… mais c’est lors de mes déplacements en milieu urbain que je le trimbale dans la poche… et je me fais aussi, souvent la réflexion, en voyant tous mes congénères déambuler, avec des écouteurs ou les yeux rivés sur leurs écrans etc…de savoir si vraiment, le fait de pouvoir être relié en permanence avec la famille, les amis (es), pour ses affaires etc… vaut ce massacre de la vie sociale et l’isolement individuel dans lequel on a fait sombrer la société… si le portable est un réel progrès, personnellement je déplore certaines utilisations dont on ne pourra plus défaire la majorité des populations du globe… J’ai constaté ces vibrations, même si j’éteins mon téléphone en le laissant dans ma poche… Je me suis demandé si des micro ondes ne parvenaient pas malgré tout à l’appareil et sollicitaient d’une façon ou une autre le système nerveux ?… ou si plus, encore, toutes les micro ondes qui nous traversent en permanence, de plus en plus, ne provoquent pas une surexitation de notre système nerveux sans avoir besoin de capteurs électroniques sur soi pour celà ?.. Mais c’est un autre débat, et il est préférable de revenir et de rester dans l’univers des Plantes….

  5. Bonsoir Christophe,
    D’un point de vue général, baisser l’indice glycémique de l’alimentation, ainsi que l’acidité me paraissent des principes de base qui peuvent aider à améliorer la situation, qu’en penses-tu ?
    D’un point de vue plus particulier, je pense l’avoir déjà indiqué mais je n’en suis pas sûr, je pratique la médecine chinoise et si certains d’entre nous ont l’opportunité de voir un acupuncteur, il y a deux points qui agissent en synergie en débloquant la circulation énergétique et sont très efficaces pour ce genre de problème – ils soulagent rapidement – il s’agit du 3 Foie et du 4 Gros Intestin, à piquer en bilatéral et en tonification (ou en harmonisation avec des personnes assez âgées)

  6. Bonjour ,
    Un grand merci tout d’abord pour cet immense travail effectué , pour ces vidéos et cette documentation mises a notre disposition gratuitement , c’est extraordinaire et fort édifiant . J’ai une question a la quelle je ne trouve pas de réponse ici , ni dans la fiche botanique de l’ortie , celle ci quand on la consomme séchée , puis passée au moulin a café est elle encore urticante , j’avoue que cela m’inquiete quelque peu , dans la poudre peut inclure les graines ? , combien de temps se conserve cette poudre sechée ?
    vous remerciant
    bien cordialement
    Helene

    1. Bonjour Hélène
      – Rassurez vous, une fois réduite en poudre elle ne pique plus 🙂
      – vous pouvez inclure les graines, tout à fait
      – si elle est bien conservée dans un endroit sec et à l’abri de la lumière plusieurs mois à 1 an (il vous faut vérifier la couleur et l’odeur )

  7. Merci pour ces informations, dont les détails sont importants. J’ai souffert des jambes sans repos pendant ma grossesse, uniquement au second trimestre, ce qui semble lié au manque de fer. À l’époque tout ce que je lisais ne parlait que d’une carence en magnésium qui ne peut plus être corrigée à temps pendant la grossesse. Ce qui était un peu déprimant. Il vaut mieux prévenir que guérir mais tout de même.

  8. merci Christophe ! une mine d’infos, généreusement partagées c’est génial! excellente suite et plein de bonheur! 🙂

  9. Bonjour Christophe,

    Pour les jambes sans repos liées à un pb de retour veineux, on peut aussi prendre environ 2g de de l-citrulline -tiré de la courge- qui est (aussi) un vasodilatateur très efficace ( et donc également un hypotenseur, attention). Ca marche vraiment bien et d’ailleurs très rapidement.

    1. bonjour Christophe,
      et encore merci pour ces partages si enrichissants.
      Comme Jean-Pierre, j’utilise une autre solution que celles proposées pour ce problème de jambes folles: je prends 1 gélule de ginkgo (« ginkgo fort » à la pharmacie), avant d’aller dormir. Comme je me soigne rarement, il me suffit d’en prendre deux soirs de suite pour oublier ce problème pendant des mois.

  10. Bonjour Christophe,
    Quel bonheur d’avoir cette « parenthèse » avec vous dans nos vies agitées…

    https://youtu.be/xhy5HrTyzAM
    Q&A347

    Je ne peux pas m’empêcher de vous diriger vers cette vidéo du Dr Robert Morse sur sa chaîne You Tube.
    Robert Morse est un hygiéniste américain, immense herboriste, doué de 45 ans d’expérience auprès de ses patients dans sa clinique en Floride.
    Le sujet des jambes sans repos est abordé à la 25ème minute et 30 secondes dans la vidéo. Pour lui, le SJSR est aussi un problème neurologique mais il conseille de ne jamais intervenir sur les neurotransmetteurs en aucun cas. Pour soulager le symptôme, il préconise les plantes anti spasmodiques. Mais pour lui, la vraie cause vient des reins qui ne filtrent plus assez et du système lymphatique surchargé qui, du coup, ne peut plus évacuer ses déchets dans les urines. La solution est de prendre des plantes pour faire filtrer les reins et d’autres pour faire « bouger » le système lymphatique de façon à ce que les déchets ne s’accumulent pas dans la partie inférieure du corps mais puissent être évacués par les reins. Ce Dr est une Bible de connaissance. Il a guéri des milliers de personnes. J’ai suivi un traitement avec des plantes et j’ai obtenu au bout de 6 semaines une filtration de mes reins avec des sédiments très très importants dans les urines. Je vous conseille vivement de jeter un oeil. Cet homme est une sommité. Sa vision du fonctionnement du corps humain n’a pas d’égal et les résultats qu’il obtient confirment ses thèses.
    Votre travail m’est très précieux et vous entendre me fait beaucoup de bien. MERCI…

  11. très intéressant, merci.
    et, pas la peine de prendre cet air désolé, nombre d’entre nous ne cherchons pas de solutions toutes faites! donc, parfait!

    à bientôt

    jean-christophe

  12. Merci infiniment pour toutes ces connaissances que vous nous transmettez si généreusement! Je suis du Québec et souvent je trouve que les Français parle trop vite et n’articulent pas assez mais pas vous. Vous êtes très facile à comprendre. Je vous félicite pour cela.

  13. quel beau résumé du SJSR, de la dopamine..
    je tenais a vous faire part de mon témoignage.. je souffre du syndrome, j’ai fait 2 polysomnographie, 1 a Alès, l’autre a Montpellier… Auparavant , j’avais fait des recherches sur les neurotransmetteurs et la dopamine, parce que mon fils souffrait de gros problèmes d’attention >>neurotransmetteurs>>dopamine.. en effet , un médecin de l’hôpital de Nîmes préconisait du magnésium et ca l’a beaucoup aidé … car je refusais de lui donner des méthylphénidate. systématiquement proposés.. j’ai donc donné après recherches……. et vous confirmez du mucuna en Eps et du magnesium ..>> cela a ete ^positif … pas miraculeux…. mais positif

    tout ca pour dire que je n’y ai meme pas pensé pour moi !!
    alors que c’est aussi , enfin , pour mon cas , , et cela j’en suis sure… un problème de neurotransmetteurs, ayant fait un coma , il y a 15 ans et depuis je souffre de neuropathie et de séquelles neurologique et du SJSR …
    ayant eu une atteinte du tronc cérébral…( ne vais pas entrer dans les détails), donc pour mon cas ce n’est pas un problème veineux, ni de fer , au contraire, j’en ai trop .. est ce que trop de fer pourrait aussi provoquer cela ,,???
    donc je vais essayer ces plantes , et a ce sujet
    l’ortie apporte du fer … je pensais en prendre pour l’ostéoporose , mais ..!!!!. je vais donc étudier cela de plus près , sauf si vous voulez bien m’éclairer ?

    MERCI DE TOUT CES PARTAGES …

  14. Merci pour ce partage de connaissances, c’est très clairement expliqué, et vous associez judicieusement l’action de la médecine et des méthodes alternatives.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Avant de poster, merci de lire les instructions ici

Découvrir plus
Thé de ronces fermentées
Articles

Tisane de ronces fermentées

https://youtube.com/shorts/YJfPrOYSXpI?si=pZTDSH8WKloa1iTb Voici une petite recette de tisane de ronces « fermentées ». Cueillez les feuilles de ronces (choisissez les plus belles et

Mentions légales - Conditions Générales de Vente - Conditions Générales d'Utilisation

Abonnez-vous à la lettre d’information gratuite de Christophe afin de garder ou retrouver la santé grâce aux plantes. En vous abonnant, vous recevrez le livret gratuit « Les 6 plantes pour les petits bobos de tous les jours ».