Syndrome des jambes sans repos : quelles plantes médicinales ?


Je ne sais pas si vous connaissez cette sensation assez infernale lorsque vous vous mettez au lit. Vous n’arrivez pas à rester en place car vous avez cette envie irrésistible de bouger les jambes.

Ça s’appelle le syndrome des jambes sans repos et dans cet article, je vais vous donner mes stratégies à base de plantes. Mais d’abord, regardez la vidéo !

Je vais diviser la discussion en 3 parties : (1) je vais présenter le syndrome, on va voir ce que c’est exactement. (2) Je vais vous exposer les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ce phénomène, les causes possibles. (3) Je vais vous présenter les plantes qui peuvent vous soulager.

(dans le reste de l’article, j’emploie parfois l’abréviation SJSR pour le fameux syndrome)


Syndrome des jambes sans repos – définition

Si vous posez la question à une personne qui en souffre, elle emploiera des expressions comme « j’ai de l’électricité dans les jambes », ou « mes jambes bougent toutes seules ».

Le diagnostic va être posé par le médecin et il va reposer en général sur 4 critères :

① – Vous avez ce besoin de constamment bouger les jambes. Il n’y a pas de douleur dans les jambes, vous avez juste l’impression que le système nerveux qui contrôle les jambes est devenu un peu fou. On appelle aussi cela des impatiences, cela peut toucher toute la jambe ou parfois juste la cheville.

② – Ces impatiences arrivent lorsque vous êtes au repos. Souvent lorsque vous êtes au lit, parfois lorsque vous vous relaxez, vous étendez vos jambes, et c’est à ce moment là que cela démarre.

③ – Le problème s’aggrave en soirée ou pendant la nuit, donc aggravation en fin de journée.

④ – Les impatiences se calment lorsque vous bougez, et certaines personnes sont littéralement obligées de se lever pendant la nuit pour aller « se dégourdir les jambes ». Ce qui implique insomnies, fatigue pendant la journée, stress, ce qui a tendance à aggraver les symptômes. Donc on rentre dans un cercle vicieux.

Syndrome des jambes sans repos

Et bien sûr, il est préférable d’avoir un diagnostic clair d’un spécialiste avant d’entreprendre quoi que ce soit. Si la situation est vraiment invalidant pour vous, votre médecin vous fera peut-être faire ce qu’on appelle une polysomnographie, un examen fait dans un centre du sommeil, en général en hôpital.

En ce qui concerne la prévalence en France, nous avons 5% de la population masculine touchée, 10% de la population féminine. C’est un problème qui augmente avec l’âge. Avec ces chiffres, le problème est donc très courant, et vous avez probablement des personnes dans votre entourage qui en souffrent.

La nuit, le problème arrive surtout pendant la phase d’endormissement (stade 1), cela va continuer pendant la phase de sommeil léger (stade 2), puis une fois que l’on passe en sommeil profond et très profond (stades 3 et 4), on est enfin libéré ! On dort. Mais le problème, c’est justement d’arriver aux stades 3 et 4 lorsqu’on a ces impatiences… pas facile !


Causes du syndrome des jambes sans repos

Pour trouver les causes, nous allons aller voir du côté de la science et des études qui ont été faites à ce sujet.

➜ La première hypothèse, je pense qu’elle ne va pas vous surprendre : le SJSR serait un dérèglement du système nerveux. Mais pas n’importe quel dérèglement, sinon toute personne stressée aurait ce type de problème, ce qui n’est pas le cas.

La communication nerveuse est faite en partie d’un signal électrique qui passe au travers des neurones, qui sont des sortes de fils électriques qui communiquent le signal nerveux dans notre corps. Et en partie d’une communication chimique entre chaque neurone, ce qui est accompli grâce à un neurotransmetteur.

L’un de ces neurotransmetteurs s’appelle la dopamine.

Les chercheurs nous disent que dans le syndrome des jambes sans repos, soit on ne fabrique pas assez de dopamine, soit elle est mal utilisée par nos récepteurs (1).

Basé sur cette hypothèse, votre médecin vous prescrira peut-être des médicaments « dopaminergiques », c’est-à-dire qui ont une structure similaire à la dopamine.

Ces médicaments sont prescrits dans les cas de SJSR vraiment sérieux et invalidant. Il semble que les dosages soient assez complexes : pas assez dosé et il n’y aura aucun soulagement, trop dosé et cela créera l’effet inverse (aggravation du problème).

Autre point assez important, la Haute Autorité de Santé française explique que les effets indésirables peuvent être graves (2).

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➜ Deuxième hypothèse, les impatiences dans les jambes pourraient être provoquées par un problème de retour veineux.

Une étude démontre que 36% des patients qui souffrent d’insuffisance veineuse souffrent aussi du syndrome des jambes sans repos.

Inversement, 91% des personnes qui souffrent du syndrome des jambes sans repos souffrent aussi de problèmes de retour veineux (3).

Ceci est donc une hypothèse très intéressante à ne pas négliger, surtout si vous avez un historique familial de mauvaise circulation dans les jambes et que vous-mêmes avez souvent les jambes lourdes, peut-être les chevilles gonflées le soir lorsqu’il fait chaud, etc.

Là encore votre médecin peut vous aider à diagnostiquer ce problème avec précision.

Syndrome des jambes sans repos

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La troisième hypothèse est liée à l’absorption et au métabolisme du fer dans le système nerveux.

En effet, des chercheurs ont découvert qu’une carence en fer dans l’environnement cérébral bloque la production de dopamine (4)(5). Ce qui nous ramène à l’hypothèse numéro 1, dérèglement lié à la dopamine.

On a d’autres études qui nous mettent aussi la puce à l’oreille : une étude faite dans un hôpital en Inde, par exemple, démontre que 34% des personnes anémiques souffrent du syndrome (6).

Ceci est vrai particulier chez les femmes qui ont des règles très abondantes et chez les personnes qui font des dons de sang répétés. Notre troisième hypothèse tourne donc autour de la carence en fer, avec ou sans état anémique.


SJSR – Stratégies avec les plantes

Nous allons maintenant voir ce que l’on peut faire avec les plantes pour tester ces hypothèses.

Le mieux est de tester une hypothèse à la fois et voir si l’approche en question vous soulage. Vous pouvez ensuite combiner plusieurs approches si nécessaire.

Par exemple, si les plantes qui agissent sur le système nerveux sont efficaces et que les plantes qui renforcent la circulation semblent aussi vous aider aussi, vous pouvez combiner ces deux approches pour de meilleurs résultats.

Hypothèse 1 : système nerveux

Nous commençons par le premier point, le système nerveux et la dopamine.

Quelles sont les plantes qui stimulent la production de dopamine ? Existe-t-il des plantes dopaminergiques ?

La première plante que l’on va vous proposer dans le commerce s’appelle le pois mascate (Mucuna pruriens). C’est une plante tropicale de la famille des fabacées, qui produit donc des gousses, et on va tirer des graines un extrait qu’on va vous vendre dans le commerce.

Cet extrait contient un précurseur de la dopamine qui s’appelle la L-dopa, on a beaucoup parlé de cette plante pour la maladie de Parkinson car justement une des approches classiques est de donner de la L-dopa aux malades. Donc là, vous allez vous dire, c’est la plante idéale !

En pratique, basé sur mes observations, je vous dirais que les résultats sont mitigés. Certains voient une amélioration, d’autres ont l’impression que la plante les excite, ce qui est problématique.

Je vais pas vous donner des détails ici, dosages, précautions, etc. Je vous ferai un article sur le pois mascate un de ces jours mais dans l’ensemble, je trouve que ce n’est pas une approche très subtile. Ce n’est pas une approche naturopathique.

En effet, on utilise ici le pois mascate parce qu’il contient une molécule isolée. C’est presque ce que j’appelle l’approche de la plante-médicament. Il-y-a mieux à faire. Gardez le pois mascate en tête si vous avez essayé pas mal de choses et que rien ne fonctionne. Mais on va commencer par une stratégie largement plus subtile.

Syndrome des jambes sans repos
Photo credit: Dinesh Valke on Visualhunt.com / CC BY-SA

On va tout simplement utiliser des plantes qui ont une action plus globale sur le système nerveux, qui semblent agir sur le cycle de la dopamine, pas en fournissant directement un précurseur mais en permettant une meilleure utilisation de la dopamine.

L’une de ces plantes, c’est la passiflore, Passiflora incarnata, que vous trouverez dans toutes les herboristeries et qui apaise en particulier le soir, qui prépare à une bonne nuit de sommeil. On utilise la feuille.

Vous pouvez la prendre sous forme de teinture pour ne pas avoir à boire trop de liquide le soir et vous lever pendant la nuit. Pour les dosages, on prend de ½ cuillère à café à 1 cuillère à café ½ par prise dans un peu d’eau, le soir 30 à 60 minutes avant d’aller au lit.

Et pour toutes les informations sur la passiflore, préparations, précautions, etc – voir ma vidéo sur la passiflore.

Passiflore (Passiflora incarnata)
Passiflore (Passiflora incarnata)

Autre plante utile : la valériane (Valeriana officinalis).

Une étude montre que les personnes qui prennent 800 mg de valériane en gélule pendant plusieurs semaines voient une amélioration des impatiences (7).

La forme teinture des racines fraîches est encore plus efficace si vous en trouvez dans le commerce. Pour les doses, en général on prend de 60 à 90 gouttes le soir de 30 à 60 minutes avant d’aller au lit.

Mes observations pour la valériane : elle soulage certains mais elle peut provoquer des nuits agitées chez un petit pourcentage de ceux qui en prennent, donc là encore, à tester. Pour plus d’informations sur la plante, précautions, etc – voir ma fiche sur la valériane.

ambivalente valériane
Valériane (Valeriana officinalis) – Photo de Bernard Bouyé

La troisième plante qui semble calmer les impatiences : le kava (Piper methysticum), plante très compliquée à trouver en France au moment où j’écris cet article hélas, à cause d’abus du marché. Si vous êtes dans un pays où le kava est en vente, c’est une plante à tester.

On va combiner ces plantes avec du magnésium. D’abord parce que c’est une substance essentielle pour la stabilité du système nerveux. Il y a donc une logique à en prendre dans ce contexte.

Mais aussi parce que nous avons une étude, certes réalisée à petite échelle, qui montre que la prise de magnésium le soir pendant plusieurs semaines diminue les impatiences de 17 par heure (imaginez-vous 17 mouvements de jambes incontrôlés toutes les heures !) à 7 par heure, donc grosse amélioration.

Pensez-y, le magnésium est simple à trouver sur le marché, simple à prendre, pour le type de magnésium et les dosages, je ne vais pas développer ce point ici sinon la vidéo va durer des heures, vous trouverez de nombreux articles sur internet qui vous guideront sur ce point-là.

Donc voilà pour la première hypothèse sur un dérèglement du système nerveux. Pourquoi ne pas combiner passiflore et magnésium dans un premier temps, par exemple, ceci est une manière simple de commencer, puis rajouter les autres plantes si nécessaire.

Hypothèse 2 : problème de retour veineux

Pour ce type de problème, nous avons d’excellentes plantes qui fonctionnent rapidement et efficacement :

  • Le marron d’Inde (Aesculus hippocastanum) qui se prend sous forme de teinture des fruits – voir ma vidéo ici ;
  • Le fragon petit-houx (Ruscus aculeatus) qui se prend sous forme de teinture des racines – voir ma vidéo ici ;
  • L’hamamélis (Hamamelis virginiana), la vigne rouge (Vitis vinifera var. tinctoria), vous avez le ginkgo (Ginkgo biloba), pris en général sous forme de comprimés standardisés

Je ne vais pas vous développer toutes ces plantes en détail avec les formes, précautions, etc. car cela serait trop long à faire ici. Mais je développe tous ces points dans mes différentes fiches de plantes. Allez donc regardez la fiche pour chacune de ces plantes, vous trouverez l’information.

Au passage, je vous donne un petit mélange qui fonctionne en général assez bien, on le prend 3 fois par jour dans un peu d’eau :

  • 10 gouttes de teinture de marron d’Inde ;
  • 30 gouttes de teinture de fragon petit-houx ;
  • 40 gouttes de teinture d’hamamélis.

Tout simple, mais vérifiez d’abord les contre-indications et précautions à prendre avec ces plantes.

Ceci est une hypothèse que vous allez tester en particulier si vous avez une insuffisance veineuse bien évidemment.

Hypothèse 2 : carence en fer

Pour faire simple, allez tout simplement voir votre médecin et demandez-lui si vous pouvez avoir un bilan sanguin avec mesure du fer, de la ferritine, etc. Ceci afin de voir s’il peut détecter des carences qui pourraient expliquer vos impatiences.

Du côté des plantes, vous avez une super plante qui est riche en fer mais aussi en magnésium, elle peut donc faire double emploi ici. Elle contient une richesse assez incroyable en minéraux en tout genre, c’est l’ortie (Urtica dioica). Mais encore faut-il bien la doser. Voir ma vidéo ici.

Ortie (Urtica dioica)

Vous pouvez prendre une poudre des feuilles, vous achetez la poudre déjà toute faite dans une herboristerie ou vous passez vous-même les feuilles au moulin à café puis vous filtrez au travers d’une petite passoire. Prenez une bonne cuillère à café bien remplie de poudre par jour dans une soupe, une compote ou autre.

Ou vous pouvez faire une infusion, là encore il faut bien la doser, 20 à 30 g de feuilles sèches pour un litre d’eau, laissez infuser à couvert pendant 30 minutes et buvez chaud ou froid pendant la journée.

Il faut faire une cure de 2 à 3 semaines pour vraiment re-remplir les réserves en minéraux, parfois plus longtemps. Voir ma vidéo sur l’ortie pour tout ce qui est précautions, etc. Vous avez aussi des produits liquides à base de plantes sur le marché qui sont riches en fer, vous pouvez les utiliser aussi, c’est un peu plus cher mais un peu plus pratique à prendre aussi.


Voilà je vais m’arrêter là.

3 hypothèses pour un problème qui peut devenir assez invalidant, 3 stratégies à base de plantes à combiner en fonction de votre situation.

Et là, vous allez peut-être me dire : « j’aurais bien aimé avoir une formule toute faite, une formule clé en main ! »

Désolé mais ce n’est pas possible. La santé demande une réflexion en fonction de vous, vos forces, vos faiblesses.

Et donc je ne peux pas vraiment vous donner la formule toute faite, mais je vous ai donné les pistes principales.

A partir de celà, je pense que vous avez les bons outils.


Références

(1) Cervenka S, Pålhagen SE, Comley RA, Panagiotidis G, Cselényi Z, Matthews JC, Lai RY, Halldin C, Farde L. Support for dopaminergic hypoactivity in restless legs syndrome: a PET study on D2-receptor binding. Brain. 2006 Aug;129(Pt 8):2017-28.

(2) Voir : https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1736412/en/quelle-place-pour-les-agonistes-dopaminergiques-dans-le-syndrome-des-jambes-sans-repos-fiche-bum

(3) McDonagh B, King T, Guptan RC. Restless legs syndrome in patients with chronic venous disorders: an untold story. Phlebology. 2007;22(4):156-63.

(4) Wang X., Allen R., Connor J. et coll. Phosphorylated tyrosine hydroxylase expression is increased in restless legs syndrome-further evidence of an iron dopamine connection, Society for Neuroscience.

(5) Connor JR, Ponnuru P, Wang XS, et al. Profile of altered brain iron acquisition in restless legs syndrome. Brain 2011; 134:959.

(6) Rangarajan S and D’souza GA. Restless legs syndrome in Indian patients having iron deficiency anemia in a tertiary care hospital. Sleep Med. 2007 Apr;8(3):247-51.

(7) Cuellar NG, Ratcliffe SJ. Does valerian improve sleepiness and symptom severity in people with restless legs syndrome? Altern Ther Health Med. 2009 Mar-Apr;15(2):22-8.

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73 réponses

  1. Bonjour, vous parlez dans l’article de Mucuna pruriens et vous dites que vous ferez par la suite un autre article sur le sujet mais je ne l’ai trouvé nulle part sur votre site. C’est possible? Merci

  2. Bonjour,

    J’ai ce syndrome, et je prends actuellement des comprimés Fumafer pour ma carence en fer. Cela vaudrait-il le coup d’associer l’ortie avec ces comprimés ou est-ce que le corps ne pourrait pas assimiler tout ça de toutes façons ? Cela vaut-il le coup ne serait-ce que pour le magnésium ?

    1. bonjour Suzanne
      je ne peux pas vous renseigner, car avant tout il serait bon de connaître l’origine d’une anémie , car par exemple si l’origine est une mauvaise absorption des nutriments , il faudra en premier rééquilibrer le système digestif ,mais cela peut être dû à d’autres troubles , si vous introduisez l’ortie , demandez à votre médecin qu’il vous suive et vérifie via des anlayses si cela fait bouger quelque chose

  3. Bonjour,
    Une cause du SJSR n’est pas listée, cela est courant lors d’une insuffisance rénale. En cause les toxines qui ne sont pas éliminées suffisamment vite.
    Je ne sais pas à quel point les syndromes sont identiques selon les cause mais me concernant (IRC), je peux affirmer que c’est quelque chose d’insupportable, pour ainsi dire je le place au dessus de la sensation de douleur, aussi intense soit elle.
    Cela est calmée par un apport hydrique (dilution des toxines), dans mon cas la valériane marche aussi plutôt bien. Je vais tester les autres plantes mentionnées, merci pour cette article.

  4. Bonjour, Merci pour cet article. Je souffre depuis plus de 15 ans du syndrome des jambes sans repos mais on m’a diagnostiqué, il y a seulement 2 ans. Les différents médicaments prescrits par les neurologues n’ont que peu d’efficacité sur moi, mais les effets secondaire sont réels. Je ne dors que partiellement, ce qui est vraiment difficile. Pareillement j’ai aussi la maladie de Raynaud, assez avancé. Mains très régulièrement blanche ou violette. J’ai souvent pensé que ces deux problèmes sont liées, mais les médecins disent qu’il y a aucune corrélation. Au vu de cet article peut il y avoir un lien entre S.R.J et maladie de Raynaud ? Merci

    1. bonjour Marc
      voici la réponse de Christophe:
      « je ne pense pas basé sur ce que j’ai pu lire, ceci dit on sait encore tellement peu de choses sur tellement de conditions »

  5. Bonjour,
    J’ai souffert des jambes sans repos depuis l’âge de 30 ans environ.(j’en ai 66 maintenant) J’ai été soulagée par l’auriculothérapie. En 3 séances espacées d’un mois, disparition progressive des manifestations. Je ne sais pas si je dois me considérer comme guérie ou en rémission, mais je n’ai plus aucun symptôme depuis 3 ans .

  6. Comme toujours vos explications sont claires, vos conseils exaustifs. J adore vos videos, vos articles. Merci pour ce grand travail et votre serieux. Belle vie a althea provence et à vous!

    Je vais tenter les diverses plantes/hypotheses. J espere trouver une solution… car ca dure depuis mon enfance (10 ans)… cela empire en effet enormement. Actuellement ( 41 ans) c est toutes les nuits. Ca promet pr la suite. Alors merci d avance merci pour les futures nuits paisibles.

  7. bonjour, mon mari souffre de chaleurs épouvantables dans les jambes la nuit (un peu la journée), le neurologue nous a dit ‘syndrome des jambes sans repos ». Il dort très mal … les traitements ne font pas grand chose (gabapentine et autres), il se lève la nuit pour se rafraichir . Par contre il ne manque pas de fer au contraire il en a un peu trop . Si on pouvait trouver une solution qui puisse au moins le calmer car il déprime et nos nuits deviennent difficiles.

    1. Bonjour Laurence
      j’imagine bien que ce doit être vraiment pénible :(, mais le neurologue a-t-il pu aller plus loin dans le diagnostic et s’approcher de la cause ? car selon l’approche peut être différente

    2. Bonjour !
      Je redécouvre ce sujet, et je remarque que Christophe précise rapidement : «C’est un problème qui augmente avec l’âge.»
      Outre les différentes thérapies « classiques » et les alternatives qui nous sont ici proposées, cette remarque est bien quelque chose que j’observe depuis une dizaine d’années, ayant eu moi-même un (gros) accident de santé dû précisément à cette « circonstance ». Je m’explique : ne pourrait-on enfin constater (et tenir compte du fait) que l’organisme s’encrasse au long des années du fait de nos conditiions de vie ? Qu’il s’agisse de pollution atmosphérique, alimentaire, médicamenteuse, etc., de la sédentarité forcée la plupart du temps, des erreurs que nous pouvons faire, des accidents qui nous privent parfois d’une mobilité, du travail qui ne paie pas assez pour nous nourrir correctement ou qui nous « coince » dans un schéma inconfortable, etc.
      Bref, l’organisme encaisse tout cela, en sourdine, contraint et forcé. Et un jour… il nous sert l’addition ! Comment, en effet, savoir d’où vient précisément le problème, une fois que tout cela est entassé, parfois discrètement, parfois non (le surpoids est souvent l’un des indicateurs, mais pas toujours, et de quoi, précisément ?)
      J’ai dans mes relations amicales une personne qui a souffert du syndrôme des jambes sans repos. Elle m’a déclaré que ces manifestations épuisantes avaient totalement disparu après la suppression du lactose de son régime alimentaire. Je pense qu’un bon accompagnement phyto ne peut qu’être bénéfique, et que si par ailleurs, comme vous le suggérez, les médecins essaient d’aller un peu plus loin sans s’arrêter simplement aux manifestations visibles (et surtout sensibles), on pourra enfin progresser en risquant moins d’effets indésirables dûs à des médicaments pas toujours utilisés à bon escient.
      Je vous offre cette réflexion qui vaut ce qu’elle vaut : je ne suis pas médecin ni « scientifique », je suis simplement pragmatique et essaie de venir à bout d’autres problèmes, dûs précisément à cet « encrassement » qui devient très difficile à gérer «avec l’âge» 😉
      Encore merci pour toute cette connaissance et cette générosité.
      Anne

    3. Votre commentaire appelle mon témoignage. Pendant des mois j’ai souffert de « pieds brûlants «  peu de temps après m’etre couchée. Le médecin a aussi parlé de jambes sans repos. Crèmes refroidissantes, bains de pieds glacés et lecture jusqu’à tomber de fatigue. Par ailleurs, je souffrais du syndrome de colon irritable et d’inflammation des articulations apparemment en corrélation. Un peu par hasard, j’ai Commence à prendre du kefir d’eau et fruits et tous les symptômes ont disparu en quelques jours. Cela fait maintenant plusieurs mois et je revis littéralement sans prises de médicaments.
      Cela ne s’applique Certainement pas à toutes les pathologies mais si vous vous reconnaissez dans le tableau que j’ai dressé, pourquoi ne pas essayer?
      Bonne chance

    4. Bonjour, essayez de mettre dans son lit un pur savon de Marseille (72% d’huile d’olive). C’est un remède de grand mère mais qui fonctionne très très bien. J’ai essayé, je n’ai plus ce syndrome des jambes sans repos (nommé aussi impatience des jambes »). Mettez le savon entre le drap de dessous et celui de dessus …
      Bonne guérison à Monsieur…

  8. Bonjour, je viens de tomber sur votre article très intéressant. Cette gêne est récente chez moi, mais j’ai tendance à être anémiée en fer à cause de règles hémorragique depuis toujours, j’ai un problème de retour veineux également et en plus des problèmes d’endormissement et de réveils nocturnes. Pour ça, le soir je prends en comprimé du griffonna et de l’eschscholtzia. De plus, on m’a dit que des antihistaminique peuvent aussi être à l’origine du problème et j’en prends tous les jours.
    Du coup, j’ai l’impression de combiner plusieurs causes et je ne sais pas quoi tester. Si vous pouviez m’aider svp car les nuits sont très difficiles.
    Merci beaucoup

  9. Pour moi la SEULE plante qui marche est le ginkgo biloba ! J’ai essayé toutes les plantes et l’homéopathie et rien ne marchait. Et puis le miracle!! Mais j’en prends 3 gélules de belife (mais d’autres marques marchent sûrement aussi bien) le matin à jeun et 3 le soir. A jeun sinon ça marche moins bien…
    Avant c’était un enfer, j’avais des nuits très courtes….
    Le jet d’eau froide sur les jambes avant d’aller dormir aide aussi, ainsi que de laisser les jambes en l’air quand on est ds son lit et les masser avec une crème refroidissante.
    Pour ma part c’est arrivé lors des grossesses puis plus rien et puis très fort à la ménopause.
    Voilà, j’espère que ça pourra aider d’autres personnes

  10. Bonjour, comme l’écrit Jacques Schoumakers au début de son commentaire je pense aussi qu’il existe bien ces 2 types syndromes. Pour ma part j’en ajouterai un troisième. En effet, régulièrement je m’impose de bouger mes jambes afin que celles-ci ne se mettent en route lorsque je me couche. Cela fait maintenant plusieurs dizaines d’années que je prends du zicum-metallicum 5 ch. Jusqu’à il y a quelques semaines cela se passait bien mais depuis ce produit homéopathique ne me fait plus guère d’effet. Donc galère. A la lecture de cet article et de certains commentaires je vais tester d’autres méthodes.
    Pour infos, je prends les granules que lorsque mes jambes se mettent à bouger. En effet ce syndrome ne démarre jamais au même moment. Cela peut entre 5 minutes et 1 heure voire plus. Je sais aussi que lorsque je dors il arrive que mes jambes bougent car ma femme m’en a fait la remarque. Il arrive aussi quelquefois que je reste plusieurs jours sans subir ce problème.

    Bon courage à tous

  11. Merci beaucoup Christophe pour cet article très précis et très juste. j’ai suivis vos conseils et tout est rentré dans l’ordre. J’ai commencé par consulter un angiologue qui a éliminé tout problème de retour veineux (malgré mon syndrome de Raynaud) et a confirmé la piste « jambes sans repos ». Mon médecin a voulu toute suite me donner du requip. Je lui demandé de faire d’abord une prise de sang, qui a confirmé une anémie. La prise de fer a réglé très rapidement le problème tout simplement !! Quel soulagement.

  12. j’ai oublier de vous demander Christophe prend t’il ses feuille chez un herboriste ou les prend t’il directement dans la nature ? est ci possible en nature puis-je trouver ses feuille dans un très grand bois sauvage car j’ai sa ou je vis justement merci

    1. Bonjour Magalie
      tout dépend de la plante , quand il y a accès c’est en nature sinon il commande à des herboristes

      1. pour êtres plus précise je voulais juste savoir si se sont les extraction EPS et SIPFS ou par alcool qui extrait au mieux les bienfaits ou si c’est kif kif merci

          1. bonjour sabine merci de votre retour donc tout dépend de la plantes pour le marron d’Inde le fragon petit houx et l’hamamelis seriez vous me dire quel extraction et la plus concentrer EPS? ou par alcool ?merci

            1. bonjour Magalie
              les deux se valent , certaines personnes préfèrent la « fiabilité laboratoire » et d’autres préfèrent le fait maison

  13. bonjour sabine et Christophe , dans la videos que vous proposer sur le syndrome des jambes sans repos monsieur nous parle d’un mélange rapide et efficace sous forme de teinture a prendre en goutte teinture de marron d’Inde teinture de fragon et d’amamélis met je n’est pas compris utilise t’il la racine la graine ou juste la feuille infusé dans de l’eau ?merci de votre retour

    1. Bonjour Magalie
      marronnier (Aesculus hippocastanum) c’est le marron (le fruit)
      le fragon (ruscus aculeatus) : c’est la racine que l’on utilise
      hamamélis (Hamamelis virginiana): feuilles sèches

      1. bonjour sabine merci de votre retour auriez vous une huile naturel en tête qui pourrait aider a redonner plus de clarté a une couleur de cheveux chattin clair ? et concernant les goutte de marronnier d’amamélis et de fragon les extraction faite avec de l’alcool sont t’elles plus bénéfique que les extraction sans alcool?car je voudrais utilisé ce mélange met sans alcool met je doute que les extraction sans alcool on extrait le total des bienfaits contrairement a l’extraction avec alcool je me trompe ?par contre si le résultat et le même sa serais gentil de votre part de me dire selon vous dans quel herboristerie proposé dans la videos de Christophe bernard sur les herboristerie et les bon vendeur d’huile la quel me recommanderiez vous ?je que dietana a l’air très sérieux selon vous ?merci de votre retour met salutations

        1. bonjour Magalie
          – pour les huiles spécialisées cheveux je vous invite à visiter ce site https://www.oleassence.fr/comment-avoir-de-beaux-cheveux-grace-au-bain-d-huile-vegetale
          – vous avez les eps (Extrait fluide de plantes fraîches standardisées glycérinées sans alcool, mis au point par le laboratoire phytoprevent ) par exemple ici https://www.pharmacie-bastille.com/melange-personnalise-eps-phytoprevent-pileje.htm
          dietanat est un laboratoire normalement fiable

          1. bonjour sabine, merci pour ces site j’y est d’ailleurs trouver quelque chose d’utile met je n’ai pas vu la dessus une huile qui serais éclaircir met cheveux ou peut être est je mal regarder ? en tout cas si vous êtes au courant sa serais sympa de partager est respect pour ce site partager autant de bonne chose gratuitement

            1. bonjour Magalie
              je ne connais pas d’huile végétale qui éclaircit les cheveux, mais par exemple des infusions de camomille matricaire en rinçage ont la réputation d’éclaircir les cheveux

  14. Bonjour à toutes les personnes qui souffrent de ce syndrome. Je voudrais cependant apporter quelques précisions car, à mon humble avis, il existe deux types de ce syndrome. Le premier comprend les personnes qui éprouvent le besoin de bouger les jambes et le second comprend les personnes chez qui les jambes mais aussi toutes les autres partie du corps s’agitent d’elles-mêmes. Dans ce cas, l’on éprouve pas le besoin de bouger puisque cela se fait spontanément.

    Dans mon cas, je vis cela depuis plus de trente ans et actuellement ces décharges électriques, ces torsions, ces sursauts, ces douleurs se produisent à n’importe quel moment du jour et de la nuit.
    Les décharges peuvent débuter dans n’importe quelle partie du corps (sauf la tête) pour s’étendre ensuite dans le corps entier. La seule chose qui me soulage est le fait de rester debout ou de marcher et ce, principalement la nuit.
    Comme le disent certains d’entre vous, chacun a sa propre méthode, sa propre médication pour tenter de soulager ce problème. Je ne citerai aucun nom de médicaments afin ne ne pas donner l’envie à des personnes de les utiliser inconsciemment mais je retiens une chose que je viens de lire à l’instant : Il n’existe aucun traitement spécifique à la maladie de Willis Ekbom. La plupart des médicaments proposés sont utilisés pour soigner la maladie de Parkinson, se caractérisant aussi par un déficit dans le système dopaminergique. Mais ces thérapies ne sont pas sans effets secondaires. La maladie est aujourd’hui incurable. Je terminerai en disant que selon mon avis, la médecine ne s’intéresse pas suffisamment à cette maladie car des intérêts financiers sont probablement en jeu.
    Bon courage à toutes et à tous.
    Jacques, 70 ans.

  15. Bonjour Christophe, bonjour Sabine,

    Après lecture des pages sur chaque plantes proposées ici (passiflore, marron d’inde, fragon petit houx), elles ne sont pas utilisables par des femmes enceintes.
    Est ce qu’il existe d’autres plantes qui peuvent soulager / résoudre ce problème de jambes sans repos chez une femme enceinte (7eme mois) ? Sachant qu’il y a un terrain de problème de circulation sanguine + une anémie. Est ce que la vigne rouge pourrait être utiliser dans ce contexte ?

    Un grand merci à vous deux pour tout ce que vous faites. C’est un pur cadeau rempli de bonheur et de joie pour moi.

    1. Bonjour Ariane
      voici la réponse de Christophe
      « Je n’ai rien qui puisse confirmer ou démentir l’utilisation de la vigne rouge pendant la grossesse. Je sais que tout ceci est frustrant, mais aujourd’hui, dans le contexte de la grossesse, on a tendance à suivre un principe qui peut apparaître parfois comme de l’extrême précaution. C’est juste que nous n’avons pas vraiment de recul sur la question. Nous savons que de nombreux constituants passent au travers du placenta, nous ne savons en revanche pas exactement quel est l’impact sur le fétus. « 

  16. Bonjour, je suis atteint de ce syndrome gênant depuis toujours. C’est accompagné d’un manque d’autonomie; je m’endors tôt le soir… En ce qui me concerne, je n’ai pas de glande hypophyse, elle est atrophiée, alors je me demande si il y a un rapport. Vous parlez très bien du sujet sauf que certaines personnes ressentent de l’impatience même dans les bras… Merci pour ces infos en tout cas !

    1. Bonjour, vidéo très intéressante. Au vue de mes antécédents familiaux, je pense être dans l’hypothèse 2. Je vais donc essayer la teinture mère de petit houx, marron d’Inde et hamamélis. Petite question : quel est le délai à partir duquel on peux se dire que ça ne fonctionne pas? Y a t-il une durée maximum pour ce traitement ?
      merci encore pour cette mine d’informations

      1. bonjour Guguin
        il va être important de tenir un journal de bord , pour noter l’évolution , il n’y a pas de règle, tout dépend des personnes
        disons qu’au bout de 15 jours ,on peut se dire qu’il faut réadapter le protocole

  17. Bonsoir, en ce qui me concerne j’en souffre depuis l’âge de 15 ans. C’est familial. je devais me lever et aller prendre des douches froides qui me calmaient pour une heure seulement. Je devenais folle. Et puis miracle, un cousin médecin homéopathe au Etats Unis m’a dit de prendre Zincum Phosphoricum 15 CH. C’est radical, 4 granules sous la langue, ils ne sont pas encore fondus que je dors comme un bébé et la nuit complète. Celà depuis 40 ans !! Cela fait 2 ans que je n’ai plus de crises car j’évite d’avoir chaud aux jambes et donc je ne me couvre plus la nuit et j’évite les sources de chaleur dans la journée.

    1. Bonjour, je confirme l’intérêt de l’homéopathie pour moi.
      Depuis qu’une homéopathe m’a conseillé Zincum Metallicum , comme vous, je dors déjà à la fin des granules.
      Je prends du 7ch le plus souvent.
      Mais je vais également essayer votre Zincum à 15…
      J’ai l’impression également que le magnésium supprime l’apparition des crises, mais pas n’importe lequel, pour moi il faut qu’il soit combiné avec du calcium…
      Bonne chance à tous
      Et Bonnes nuits !!

    2. Thérèse
      29.12.2019
      Comme j’aimerais avoir la chance d’être soulagée avec le zincum phosphoricum 15ch dont j’ai entendu parler et qui confirme ce que vous écrivez.Cela m’encourage à le tester car depuis plus de 20 ans je prends du ropinirole et depuis 10ans le même à libération prolongée 2mg que j’ai dû augmenté dernièrement.avec 2 fois du 0,25mg..J’espère donc que le traitement homéopathique m’évitera progressivement à éliminé le ropinirole qui bien sûr entraîne des effets secondaires plus important au fil des années. Merci donc pour votre témoignage.

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