Bienfaits de l’avoine : la grande restructurante

Bienfaits de l’avoine : la grande restructurante : (abonnez-vous au podcast ici)

Bonjour,

Aujourd’hui, on parle des bienfaits de l’avoine, une plante très commune que vous allez trouver dans de très nombreux champs en friche, elle est aussi cultivée.

Vous allez voir que quasiment toutes les parties sont soit nutritionnelles, soit médicinales : la feuille, la tige, l’enveloppe de la graine et la graine. C’est une plante que vous pouvez ramasser à pleins paniers. Je vais vous parler d’une préparation que vous ne connaissez probablement pas si vous n’êtes pas en lien avec l’herboristerie américaine, c’est l’alcoolature des fruits laiteux, une excellente préparation pour la santé du système nerveux.

Donc tout un programme, restez avec moi, je pense que vous allez apprendre de nouvelles choses.

Avant de commencer, je me permets de vous rappeler que si vous le souhaitez, vous pouvez nous soutenir dans l’élaboration de tout ce contenu que l’on met gracieusement à votre disposition depuis 2010. C’est quasiment bénévolement que notre petite équipe travaille aujourd’hui, toujours motivée à fond pour vous offrir ces connaissances en partage, et même si on adore ce qu’on fait, on a réellement besoin de votre soutien ! Sous cet épisode, vous trouverez différentes manière de nous aider : soit avec l’achat de notre formation « Tisanes des 4 saisons » qui est un programme très complet créé pour cette occasion ; soit avec une participation financière libre et consciente. Dans les deux cas, nous vous en serons reconnaissants, merci !

Second point, je vous rappelle que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Dans cet épisode, on va parfois parler de conditions qui sont de nature médicale et qui nécessitent donc une visite chez votre médecin pour un accompagnement approprié.


Un peu de botanique

On commence par un peu de botanique. L’avoine, c’est une plante annuelle de la famille des poacées, donc la grande famille des céréales. Elle est originaire d’Europe centrale, elle s’adapte facilement à différents types de terrains et de climats, donc elle est relativement facile à cultiver. D’ailleurs, l’espèce cultivée, c’est Avena sativa.

Dans les avoines qui poussent ici et là dans les champs en friche, près de chez moi, je trouve aussi Avena sterilis, Avena barbata. Plus au nord, vous allez trouver Avena fatua, la « folle avoine »… Toutes ces avoines sont plus ou moins interchangeables dans les utilisations médicinales que l’on va évoquer. Donc apprenez à les reconnaitre, c’est une plante très présente de nos campagnes et vraiment super utile comme on va le voir. Voici une petite description (commune à toutes ces avoines).

  • Plante herbacée annuelle pouvant atteindre 1 à 1,5 m de haut.
  • Tige érigée, cylindrique et creuse. Présence de plusieurs nœuds et entre-nœuds.
  • Feuilles alternes, linéaires, longues, étroites et engainantes.
    • Présence d’une ligule entre la gaine et le limbe de la feuille, de couleur claire (blanchâtre)
  • Inflorescences en panicules lâches et retombantes constituée d’épillets, eux-mêmes composés de deux à trois fleurs, chaque épillet protégé par deux glumes à la base.
    • Fleurs petites, verdâtres à jaunâtres, avec trois étamines et un pistil avec deux stigmates plumeux.
    • Fruit est un caryopse, typique des graminées, entouré de glumelles qui ne se séparent pas facilement du grain, de forme oblongue et légèrement aplatie.

avoine


Bienfaits de l’avoine : parties utilisées

Pour les parties utilisées, il faut savoir qu’on peut utiliser le fruit, donc le grain, principalement pour l’alimentation.

On peut utiliser les inflorescences entières à différents stades, avec glumes et glumelles, ces petites protections autour des fleurs ou de la graine. Donc la partie retombante qui ressemble un peu à un bec ouvert d’oiseau, du moins dans mon imagination.

On peut utiliser la feuille et la tige, qu’on appelle parfois la paille d’avoine.

Et pour les préparations, on parlera d’infusions des parties aériennes sèches, on parlera de l’alcoolature des fruit dans un état bien particulier. Donc en fait, pour bien utiliser cette plante, il faut connaître ses différents stades d’évolution, en particulier pour le fruit, on en reparlera.


Infusions reminéralisantes

On va parler d’une première propriété qui est peut-être la plus intéressante, car tellement simple à mettre en place. C’est le fait que toute la partie aérienne est très riche en minéraux. Nous en France, on parle beaucoup de l’ortie comme reine des plantes reminéralisante. C’est vrai. Mais les herboristes américains placent parfois l’avoine quasiment au même niveau.

Et là, on va tout ramasser : feuilles, tiges, les fleurs si la plante est en fleurs, les fruits s’ils sont développés. On coupe relativement bas sur la plante, et ensuite au sécateur on va couper en morceaux que l’on peut stocker, puis faire sécher et garder dans des sacs. Voici une photo de ma dernière récolte, vous allez voir ces belles feuilles, tiges et inflorescences bien vertes.

récolte d'avoine sauvage

Puis on va préparer des infusions, tout simplement. L’infusion est une très bonne manière d’aller chercher les minéraux des plantes sèches. Encore mieux, vous pouvez faire frémir 2 ou 3 minutes, donc une petite décoction puis vous laissez infuser une bonne 30’aine de minutes. Ensuite, vous filtrez et vous buvez au cours de la journée, un litre par exemple, avec une bonne 20’aine de grammes de plante sèche pour un litre. Et vous allez re-remplir vos réserves de minéraux.

Pourquoi se préoccuper de ses réserves en minéraux ? Car ils sont utilisés pour quasiment tous les processus vitaux. La transmission nerveuse, donc vous pouvez vous imaginer que le stress et les vies hyper excitées que l’on a nous font consommer beaucoup de minéraux.

Ils sont importants pour la solidité de nos structures et la fabrication du collagène. Pour l’immunité. Pour les fonctions métaboliques et la régulation du glucose, le chrome, le zinc, le magnésium en particulier. Les plantes riches en minéraux devraient faire partie de notre hygiène de vie hebdomadaire pour assurer un bon apport en fait.

Je vous propose un tableau pour que vous puissiez comparer la teneur en minéraux de l’avoine, l’ortie et la prêle. Vous voyez que l’avoine n’a rien à envier aux autres, en particulier pour le magnésium et le chrome.

Calcium (mg) Chrome (mcg) Fer (mg) Magnésium (mg) Potassium (mg) Sélénium (mcg)
Prêle 630 10 4.1 145 520 40
Ortie 966 130 1.4 286 583 70
Avoine 476 130 0.4 400 90 40

(Quantités données pour 30 g de plantes sèches, source : Paul Bergner)


Bienfaits de l’avoine : restructurant du système nerveux

Je vais maintenant vous parler d’une utilisation qui remonte aux médecins éclectiques américains, donc on parle des années 1800, début 1900.

D’abord, la préparation. Et écoutez bien, c’est simple à faire, et vraiment, c’est une incontournable de la phytothérapie américaine. Ensuite, je vous expliquerai à quoi ça sert.

Il faut ramasser le fruit lorsqu’il est laiteux. C’est au printemps que ça se passe. Lorsqu’on commence à sentir le fruit se former dans les épillets, on presse. Si rien ne sort, c’est trop tôt. Si on sent que c’est dur, c’est trop tard et on laisse tomber. A un moment, on va presser les épillets et un liquide blanc laiteux va sortir. Et là, il faut agir. Donc il faut surveiller.

On va ramasser les épillets, c’est-à-dire juste les parties terminales. C’est super simple, on tire sur la tige et on en ramasse des poignées. On remplit un bocal. On presse, on presse, on en met autant que possible en comprimant bien. Faut garder la main dessus, sinon c’est comme le diable dans sa boite, ça va tout ressortir.

On a aussi préparé une bouteille avec de l’alcool à 80° minimum, alcool à 96° de consommation étant l’idéal. Oui faut aller faire un tour en Italie, ou d’autres pays frontaliers. On va verser cet alcool entre nos doigts jusqu’à ce que tout le bocal soit rempli, vraiment jusqu’en haut. Ensuite on  essaie de remuer tout doucement, de tapoter, car il y a des poches d’air, donc peut-être qu’on peut mettre encore un peu d’alcool une fois que l’air s’est échappé. Ensuite on visse un couvercle. Moi j’utilise des bocaux Le Parfait avec couvercle à visser. On referme hermétiquement, on secoue bien et on laisse reposer une dizaine de jours. Vous allez obtenir une magnifique alcoolature de couleur vert profond.

On peut passer toute cette mixture au blender dès le départ, pour justement réduire le volume de plantes et bien laisser l’alcool recouvrir la plante. Certains mettent dans un bocal et utilisent un mixer plongeant aussi, ça peut être pratique (vous savez, celui qu’on utilise pour faire des soupes). On va pouvoir maximiser la quantité d’épillets qu’on arrive à mettre dans cet alcool, justement, parce qu’on va les couper en minuscules morceaux.

Certaines personnes vont filtrer et presser au bout de quelques jours, pour pouvoir faire une 2e macération et concentrer l’alcoolature. Ça veut dire qu’on filtre, on presse pour bien récupérer tout le liquide. On va remplir à nouveau un bocal comme on a fait la première fois, on va verser l’alcoolature bien verte dedans, et on va compléter avec un peu d’alcool à 96° car il n’y en aura peut-être pas assez. Et là, pour la 2e macération, si vous la faites, vous laissez une dizaine de jours puis vous filtrer, vous pressez pour obtenir le liquide final.

Que vous fassiez 1 ou 2 macérations, c’est un excellent produit. Du coup, pour faire quoi ?

Les américains utilisent le terme « trophorestaurateur du système nerveux ». On décortique. Tropho, de trophisme, qui nourrit. Restaurateur, qui restaure, qui ramène à la normale. Du système nerveux, ça vous comprenez.

C’est une alcoolature pour les conditions dans lesquelles le système nerveux est dans un état de faiblesse et d’abattement profond. On parle d’épuisement nerveux consécutifs à une longue maladie, à une longue période de stress, à un choc, au décès d’un proche. La personne est épuisée mentalement, mais en même temps elle n’arrive même pas à bien dormir et à récupérer.

L’alcoolature des fruits laiteux d’avoine va venir nourrir ce système nerveux épuisé et le ramener à un état de fonctionnement, va agir comme grand tonique du système nerveux. Ce n’est pas un excitant du tout. On y trouve des vitamines et des minéraux. On y trouve des alcaloïdes indoliques comme l’avénine, la trigonelline qui vont avoir un effet tonifiant. D’un autre côté, la gramine, un autre alcaloïde, aura une action sédative modérée qui pourrait expliquer pourquoi ce liquide va aider à mieux dormir lorsque les nerfs sont épuisés. Du tryptophane, agissant comme précurseur de la sérotonine et mélatonine.

Donc c’est un cocktail vraiment complexe, qui peut à la fois stimuler et calmer, équilibrant donc, et super intéressant pour la personne qui se sent au bout du rouleau, vraiment au bout nerveusement. Dans mon expérience, il faut prendre le liquide pendant plusieurs semaines, et on y va à la cuillère à café dans un demi verre d’eau, on ne parle pas de 10 gouttes.

On l’utilise aussi pour aider les personnes à se sevrer des addictions.

Parfois, on l’utilisait pour les personnes qui n’avaient plus de libido à cause de surmenage. Donc on est vraiment dans ce modèle de système nerveux à zéro, et qui n’arrive plus à soutenir la personne.

Bienfaits de l'avoine


Stimulation des fonctions thyroïdiennes

En phytothérapie française, l’avoine est connue comme stimulant thyroïdien. Donc on l’utilise lorsqu’il y a hypothyroïdie, à des stades faibles à modérés, souvent associée à la prise d’algue (pour l’iode) en fonction des dosages de l’iodurie. Ici on va utiliser toute la partie aérienne sous différentes formes, certains utilisent des extraits liquides, d’autres des extraits secs ou des poudres, en prise sur le moyen à long terme.


Bienfaits de l’avoine : satiété, glycémie, lipidémie, transit

Parlons de la céréale, le flocon d’avoine, qui fait de bons petits déjeuners, je trouve. Cru, ou alors on peut les faire cuire, rajouter des oléagineux, des fruits secs, soyons fous quelques pépites de chocolat noir, vous me suivez ?

Dans l’alimentation, l’avoine aura une action sur :

  • La satiété, c’est un sentiment d’être bien rempli sans pour autant abuser de calories ;
  • La glycémie, en ralentissant l’absorption des sucres grâce à ses fibres ;
  • La lipidémie, en séquestrant le cholestérol dans le tube digestif et en augmentant son élimination ;
  • Le transit, en apportant des fibres, donc un effet laxatif de lest, principalement au travers du son d’avoine, c’est-à-dire l’écorce des graines qui est très riche en fibres et que l’on peut acheter dans certaines boutiques de produits naturels.

Bienfaits de l’avoine : bains adoucissants

En usage externe, le flocon d’avoine adoucit les peaux enflammées. Je ne sais pas si vous connaissez cette utilisation pour les tous petits qui ont de l’eczéma. On met des flocons d’avoine dans un gant de toilette et on place le gant dans le bain, on le maintient fermé comme on peut, on remue bien sans laisser sortir les flocons, et ça va relâcher un liquide blanchâtre, un peu épais et très adoucissant. Ou alors, on peut faire une décoction d’abord puis verser dans le bain, ou alors mettre directement de la farine d’avoine dans le bain.


Formes et dosages

Pour les formes et les dosages, on peut utiliser des extraits liquides qui seront souvent dosés entre 5 et 15 ml par jour.

La teinture des fruits frais et laiteux dont on a parlé (la préparation américaine) s’utilise à raison de 5 à 10 ml par jour.

Pour les infusions des parties aériennes comme reminéralisante, personnellement je recommande dans les 20 g de plante sèche par litre en faisant une décoction courte, on laisse frémir 2 à 3 minutes puis on laisse reposer une 30’aine de minutes. Deux à trois tasses par jour.


Bienfaits de l’avoine : précautions

En ce qui concerne les précautions, pas grand-chose de connu franchement, on est vraiment dans un principe de précaution ici, mais on va éviter de consommer des produits concentrés ou bien dosés si on est en hyperthyroïdie.

On va éviter de prendre du son d’avoine avec des médicaments car ils pourraient bloquer une partie de l’absorption. Donc on le prend plutôt loin des médicaments.

Et pour finir, l’EMA (l’agence européenne des médicaments) déconseille les formes concentrées ou fortement dosées chez ceux qui doivent conduire des véhicules ou utiliser des machines, en prévision d’un petit effet sédatif.

Voilà pour l’avoine. Je trouve ça vraiment génial qu’on ait des plantes médicinales d’une grande abondance tout autour de nous, et pourtant que ne sont pas très connues. La ramasse est vraiment facile, comme je vous disais il ne faut pas longtemps pour en faire un plein panier. Bien sûr n’allez pas ramasser dans des lieux pollués. Mais si vous ramassez dans un endroit relativement propre, vous avez un bel allié qui viendra restructurer à la fois le système nerveux mais aussi toute la charpente.

Merci d’avoir écouté jusqu’au bout. Je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode.


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8 réponses

  1. Un grand merci pour ce condensé d’informations qui m’ont captivées du début à la fin. J’y ai pu trouver des pistes autant pour accompagner mon entourage que moi-même. C’était un vrai plaisir de vous écouter.
    L’avoine sauvage a-t-il un taux élevé de gluten?
    Cela dépend-t-il des conditions dans lesquelles il pousse ou de l’espèce?

    1. Bonjour Louise Marie
      Avena fatua n’est pas naturellement source de gluten, mais il est essentiel de s’assurer qu’il n’y a pas eu de contamination croisée avec des céréales contenant du gluten si elle est utilisée à des fins alimentaires.
      c’est une espèce sauvage d’avoine qui, comme les autres membres du genre Avena, ne contient pas de gluten en soi. L’avoine, en général, contient des protéines appelées avénines, qui sont différentes des gliadines et des gluténines présentes dans le blé, qui forment le gluten.
      petit rappel sur ce qu’est le gluten : Quand les protéines gliadines et gluténines du blé( mais aussi venant d’autres céréales contenant du gluten comme l’orge et le seigle ) sont hydratées et travaillées, elles forment une structure en réseau similaire à de la glue. Ce réseau est extensible et élastique, ce qui donne à la pâte à pain sa texture particulière.
      Alors que dans le cas de l’avoine (et de l’Avena fatua), les protéines principales sont les avénines, qui ne se comportent pas de la même manière que les gliadines et les gluténines :
      Les avénines ne forment pas de réseau élastique comme le gluten lorsqu’elles sont hydratées. Cela signifie que, même si l’avoine peut être utilisée dans des préparations comme les pains ou biscuits, elle ne crée pas cette structure élastique qui permet la levée de la pâte.
      Mais il faut quand même savoir, bien que cela reste rare , que même si l’avénine est différente du gluten, une petite proportion de personnes atteintes de la maladie cœliaque peut réagir à cette protéine de façon similaire.

  2. Waowww, super-intéressant !!!
    Lorsque mon grand-père était quadragénaire, il avait eu un crise d’appendicite terrible. C’était plutôt le gars qui suivait les conseils de Paul Carton, qui tenait un camping écolo et végétarien (en avance sur son temps), et ne faisait pas de folies alimentaires.
    Quoiqu’il en soit, se soigner autrement qu’avec des choses simples était exclu .
    Il a donc fait une cure de flocons d’avoine à l’eau ! le temps qu’il faut. Les a-t-il fait cuire ? probablement, genre porridge.
    D’après ce que mon père m’a raconté, il n’a jamais eu à se faire opérer de l’appendicite, car sa monodiète de flocons d’avoine a solutionné le problème…
    J’étais très étonnée. Cependant, après un évènement traumatisant, je me suis trouvée récemment à avoir une diarrhée comme de l’eau de 6h du matin jusqu’à midi.
    Aucune envie de manger quoi que ce soit qui empire la chose et pourtant, j’avais TRES FAIM. N’ayant pas mangé le soir et jamais le matin…j’ai opté pour la solution « papy », j’avais des petits flocons d’avoine (vraisemblablement précuits) mais en rajoutant un peu de lait de riz pour refroidir le tout (il faisait 35° à l’ombre, hé hooo).
    Non seulement je me suis régalée, mais mon problème s’est arrêté dans les heures qui ont suivi (sinon je me voyais partie pour un temps indéterminé à rester assise sur le trône, ça me faisait moyennement rigoler).
    Donc les flocons d’avoine : youpi !

    1. J’adore votre ton
      C’est intéressant, jamais je n’aurais osé les flocons d’avoine en pleine crise diarrhéique, vu leur effet laxatif ^^ Comme quoi !
      Perso j’en mange le jour qui suit une insomnie, quand je me sens vaseuse et nauséeuse, triste et tendue. Je ne suis pas fan du goût et de la texture genre porridge mais chaque fois, après sa consommation ça m’apaise, c’est assez difficile à expliquer ! Un calmant réconfortant ^^

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