BDH n°1 - néflier, lierre grimpant, bugrane - arthrose, calculs rénaux : (abonnez-vous au podcast ici)
Aujourd'hui j'aimerais vous présenter un nouveau concept : les Brèves des Herbes, qui deviendra peut-être une série d'épisodes dans le futur. Je ne me suis pas encore décidé à 100% pour voir si j'allais en faire une série ou pas. Donc je vais lancer cette idée et ensuite je regarderai les commentaires pour voir si ça vous intéresse.
Ce concept, il est tout simple, et il est basé sur une question que vous m'avez très souvent posée. Lorsque j'étudie les plantes, j'aime bien combiner la tradition, c'est-à-dire tout ce savoir que nos ancêtres nous ont légué, et la science. J'ai beaucoup de respect pour la tradition et au plus je pratique, au plus la tradition prend une place importante dans ma vision des choses. Parce que je m'aperçois que nos ancêtres avaient une finesse et une expérience assez remarquable.
Mais la science est très importante aussi. Du moins pour moi. D'abord parce que j'ai un passé scientifique, j'ai toujours été intéressé par les sciences. Mais aussi parce qu'aujourd'hui, nous avons des pays et des centres de recherches qui font un travail super intéressant pour remettre les plantes médicinales à l'ordre du jour. Et ces nouvelles données peuvent nous amener vers de nouvelles directions.
Donc science et tradition sont essentielles pour notre pratique de l'herboristerie. La tradition, je vous en parle souvent, je vous ai déjà présenté des ouvrages de référence dans d'autres épisodes et dans des revues de livres sur mon site. Mais pour la partie scientifique, je ne vous ai jamais vraiment présenté ma manière de travailler.
Et c'est une question qui revient très souvent en fait. Comment est-ce que je me tiens informé au sujet des dernières recherches ? Comment est-ce que je fais ma sélection entre ce qui semble vaguement intéressant et ce qui pourrait bien nous apporter de nouveaux outils avec un aspect très pratique, avec un aspect de terrain ?
Eh bien c'est la visée de cet épisode, qui pourrait bien devenir une série si cela vous plait. J'ai pensé au nom "Les Brèves des Herbes" car le but serait de vous ouvrir mon carnet de recherche et partager avec vous mes réflexions. Je vais essayer de ne pas faire trop long, et d'éplucher avec vous… disons 3 ou 4 études maximum.
D'abord on passe en revue l'étude en question, et surtout on essaie d'en tirer quelque chose d'utile. Ça, c'est super important pour moi. Parce que si ça reste dans le laboratoire de recherches, alors ça ne sert pas à grand-chose.
Mon outil principal de recherche s'appelle PubMed, c'est un moteur de recherche Américain très connu dans le monde des publications scientifiques, avec une spécialisation dans la biologie et la médecine. Il faut bien sûr avoir des facilités en anglais car il y a un vocabulaire assez technique.
Il y a certains moteurs de recherche du côté Français comme Lissa (Littérature Scientifique en Santé). D'une manière générale, c'est beaucoup moins riche que PubMed mais ça peut être utile. Les liens vers ces moteurs de recherche sont à la fin de l'article.
OK, alors on y va avec une première étude. Je vous mets toutes les références à la fin de l'article, bien sûr, comme d'habitude.
Brèves des Herbes : Néflier du Japon et Inflammations Articulaires
Les feuilles de néflier du Japon apaisent les inflammations articulaires. Etude faite sur animal et publiée fin 2019 par une équipe de chercheurs au Brésil.
Elle a attiré mon attention parce que le néflier du Japon est un arbre plutôt commun dans les jardins, du moins dans les régions chaudes comme la mienne. Les fruits sont absolument délicieux lorsqu'ils sont bien mûrs. Les feuilles étaient utilisées dans le passé en gargarisme pour les problèmes de bouche et de gorge. Faut bien les frotter pour enlever les poils d'ailleurs, avant de faire les préparations.
Et là j'ai été agréablement surpris lorsque je suis tombé sur cette étude qui démontre que les feuilles ont un pouvoir anti-inflammatoire sur les articulations. Le mode d'extraction utilisée dans cette étude est une simple infusion des feuilles sèches et réduites en poudre, dosée à 50 g/L. Ensuite le liquide a été transformé en extrait sec, mais à la base on a une simple extraction à l'eau.
Des résultats significatifs
Les résultats sur les inflammations articulaires sont significatifs. 2h après la prise, la formation d'œdèmes dus à l'inflammation est inhibée jusqu'à 75% comparé au groupe contrôle. On voit une réduction de l'infiltration des globules blancs dans les articulations. Une réduction de la sensibilité à la douleur. Et donc une efficacité notable chez l'animal.
Une préparation traditionnelle
Que faire avec cette information ? D'abord, il faut savoir que la tisane des feuilles de néflier est une préparation traditionnelle consommée en Chine, en Corée et au Japon. Donc a priori, pas de toxicité connue. La feuille est gorgée de flavonoïdes et autres substances puissamment antioxydantes. C'est une plante utilisée en médecine chinoise aussi, sous le nom de Pi Pa Ye. Là encore pas de toxicité connue. Donc déjà, a priori, on peut boire l'infusion.
A l'heure où j'enregistre cette vidéo, je n'ai pas de recul sur son utilisation. Mais j'étais content de trouver cette étude. Parce qu'on peut cultiver l'arbre facilement, et parce que franchement, en cette époque où les douleurs articulaires se font de plus en plus fréquente, c'est vraiment bien d'avoir plusieurs outils, plusieurs alternatives possibles dans notre pharmacopée. Ca peut aussi nous aider à faire des mélanges de plantes qui sortent un peu de l'ordinaire. Donc vous voyez, ça m'ouvre une porte, et ça me donne envie d'explorer plus en détails cette plante.
Brèves des Herbes : Lierre grimpant et arthrite du genou
Deuxième étude pour ces brèves des herbes (2) : un gel préparé à partir de lierre grimpant est aussi efficace, et même légèrement plus efficace, qu'un gel à base de diclofénac pour l'ostéoarthrite du genou. Etude publiée en 2020 par une équipe Iranienne, faite sur humains, randomisée et en double aveugle contre placebo.
Donc on parle du lierre grimpant ici (Hedera helix). C'est une plante de la famille des araliacées, plante bien connue qui s'accroche aux arbres et aux vieux murs. En herboristerie, la feuille est connue comme expectorant et aussi en application externe pour les problèmes de cellulite.
Un gel en application locale
Ici, dans cette étude, on a testé un gel en application locale. Pour préparer le gel, les chercheurs ont tout d'abord fait une macération des feuilles de lierre grimpant dans de l'alcool. Une teinture traditionnelle, 1 litre d'alcool à 70° pour 200 g de feuilles sèche en poudre, donc une teinture qui suit les méthodes de préparation que je vous présente dans mes formations. Ensuite on évapore le liquide et on récupère l'extrait sec que l'on va intégrer à un gel.
Et ici, je fais une pause. Ca, c'est une préparation de laboratoire. Qu'est-ce que moi, je peux préparer à la maison ? Très simple. Je fais ma teinture de feuilles de lierre, je mélange avec du gel d'aloe Vera, disons 10% de teinture en poids pour 90% de gel. Plus ou moins en fonction de la consistance désirée. Je mélange bien et j'applique. C'est pas exactement la formule utilisée dans l'étude, mais ça fera tout à fait l'affaire.
Dans cette étude, on a testé le gel sur 150 patients qui souffrent d'ostéoarthrite du genou. On les divise en 3 groupes - 1 groupe qui applique le gel de lierre grimpant, un groupe qui applique un gel de diclofénac, un médicament antiinflammatoire, et un groupe qui applique un placebo. L'application se fait pendant 3 à 5 minutes, 3 fois par jour, pendant 6 semaines. Il faut noter que les 3 groupes ont aussi pris un médicament antiinflammatoire par voie orale.
Réduction des douleurs et des raideurs articulaires
Résultats, on note une réduction significative de la douleur, une réduction des raideurs articulaires matinales, des raideurs pendant la journée dans le groupe lierre grimpant par rapport au groupe placebo avec une efficacité tout à fait similaire et même légèrement supérieure au diclofénac.
Pourquoi est-ce que je trouve ceci très intéressant ? Eh bien parce qu’on a toujours besoin de préparations pour calmer les inflammations articulaires à la maison, en particulier si on a des personnes d'un certain âge. Et le lierre grimpant, on peut le trouver absolument partout, donc pas de problème d'approvisionnement, en supposant que l'on respecte toujours une éthique de la cueillette bien sûr.
Brèves des Herbes : Bugrane et effet dissolvant des calculs
Etude suivante. La bugrane, cette petite plante de la famille des fabacées, très commune dans les campagnes, pourrait bien dissoudre les calculs rénaux(3). Et cette fois, je vais mentionner une étude in vitro. C'est-à-dire qu'elle n'a pas été faite sur humains ni sur animaux. Et je sais que je vous ai dit il y a quelques minutes que ce genre d'études est parfois difficile à interpréter. Mais je vais vous dire pourquoi elle a attiré mon attention.
On connait bien la bugrane dans le monde de l'herboristerie, c'est une plante traditionnelle, du moins en France. On utilise les racines, et l'utilisation la plus connue, c'est pour les problèmes qui touchent la sphère urinaire : cystites, calculs, hypertrophie bénigne de la prostate, etc.
Et là on va parler spécifiquement des calculs rénaux. Je vous rappelle, bien évidemment, que c'est une situation qui requiert un suivi médical. Je suis pas en train de vous dire de régler des coliques néphrétiques par vous-même, allez consulter un médecin.
Mais pour revenir à la bugrane, dans l'étude, on a prélevé des calculs provenant de 7 patients différents. On a cassé chaque calcul en 2 partie, une partie qui va dans un liquide neutre, et une partie qui va dans une préparation à base de bugrane.
Pour faire la préparation de bugrane, on a pris 30 g de racines sèches et on les a réduit en poudre. On a versé 1 L d'eau bouillante par dessus et on a laissé infuser pendant 30 minutes. Donc là, c'est le dosage moyen de 30 g/L dont je vous parle si souvent dans mes formations… c'est une moyenne bien sûr, il faut ajuster en fonction de la personne, de la condition, etc. Mais on est dans cette moyenne traditionnelle de prise.
Dissolution des minéraux
Ensuite on a analysé le liquide pour mesurer la quantité de calcium, phosphore et acide urique qui a été extraite des calculs. Et ce qu'on remarque, lorsqu'on compare les 2 solutions, c'est qu'il y a dissolution de ces minéraux grâce à la bugrane, en particulier lorsqu'on a un calcul d'acide urique, ça c'est à noter.
Pourquoi est-ce que je pense que cette étude in vitro me donne des information sur l'utilisation réelle, in vivo, de la bugrane ? Eh bien parce que les constituants de la bugrane vont se retrouver dans le système urinaire et vont aller à la rencontre des calculs. Ce qui n'est pas toujours le cas.
On pourrait tester l'effet des mucilages de la guimauve sur les calculs dans un tube à essai par exemple. Imaginons que ça fonctionne. Le problème c'est que les mucilages ne passeront pas dans le système urinaire. Donc le résultat n'est pas applicable dans le réel. Mais là c'est différent, c'est quelque chose qui pourrait bien refléter ce qu'il se passe en réalité.
Mes conclusions :
- Grâce à cette étude in vitro, j'ai maintenant des données qui me confirment que certaines plantes peuvent effectivement dissoudre les minéraux des calculs rénaux. Et là attention, c'est pas comme si on mettait un morceau de craie dans du vinaigre, ça mousse et la craie a disparue. J'aimerais que ce soit aussi efficace. Là c'est une action lente qui va plutôt agir en prévention ou sur des petites structures.
- Cette étude m'a aussi aidé à voir que la bugrane semble particulièrement efficace pour les calculs d'acide urique. Ce ne sont pas les plus communs, les plus communs sont de nature calcique, mais lorsque la situation se présente, je vais me rappeler que la bugrane semble particulièrement efficace.
Voilà, c'est tout pour cet épisode.
On a passé en revue 3 études, je vous ai expliqué pourquoi elles ont retenu mon attention. Si ce genre d'information vous intéresse, n'hésitez pas à me le dire et je verrai si je vous en fait une série. J'ai plein d'autres études intéressantes à vous présenter.
A très bientôt !
Brèves des Herbes : Références
(1) Kuraoka-Oliveira ÂM, Radai JAS, Leitão MM, Lima Cardoso CA, Silva-Filho SE, Leite Kassuya CA. Anti-inflammatory and anti-arthritic activity in extract from the leaves of Eriobotrya japonica. J Ethnopharmacol. 2020 Mar 1;249:112418. doi: 10.1016/j.jep.2019.112418. Epub 2019 Nov 23. PMID: 31770567.
(2) Dehghan M, Saffari M, Rafieian-kopaei M, Lorigooini Z, Comparison of the effect of topical Hedera helix L. extract gel to diclofenac gel in the treatment of knee osteoarthritis, Journal of Herbal Medicine (2020),
doi: https://doi.org/10.1016/j.hermed.2020.100350
(3) Bashan I, Bozlu M, The Possible Litholytic Effect of Ononis Spinosa
L. on Various Human Kidney Stones – an in vitro experimental evaluation, Journal of Herbal Medicine (2020), doi: https://doi.org/10.1016/j.hermed.2020.100345
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Danièle (Belgique) dit
Alors moi aussi je suis partante pour cette série, en plus je trouve que c'est un excellent moyen de se remettre en mémoire les fiches ou vidéos déjà publiées. Une petite erreur à corriger: la photo illustrative du néflier est Mespilus germanica (j'en ai dans mon jardin) et non le néflier du Japon (Eriobotrya japonica) qu'on ne trouve pas par chez nous en Belgique.
Merci beaucoup pour votre travail qui m'enchante et moi aussi je lis vos mails en souriant parce que j'aime leur ton léger et humoristique.
Danièle (Belgique) dit
Bon j'ai vu que l'erreur de photo était déjà bien signalée et même corrigée... désolée ce n'était pas le cas quand j'ai écrit.
sabine dit
bonjour Danièle
c'est corrigé 🙂
Bentze Laure dit
Super intéressant ! L'approche scientifique permet souvent de valider les savoirs traditionnels empiriques. Les deux marchent ensemble. Continuez!
Olivia dit
Bonjour Christophe,
Très très bien la formule Brève des Plantes, très intéressant et sympa à regarder avec en plus l’article et les références : super
Je suis dans un camping actuellement et j’ai un néflier juste à côté, je vais prendre quelques feuilles (respectueusement) et je vais essayer...
À bientôt
Olivia
FRISSON Pierre dit
Oui ce serait très bien nous avons beaucoup à apprendre sur les plantes.
Dominique BELMONT dit
passionnant ! clair, instructif et documenté ! continuez c'est super !
ClaudeIsabelle dit
Oui, bonjour. Ce que j'aime dans votre approche, c'est justement de comprendre d'où viennent les informations. C'est aussi comme ça que personnellement, je retiens les infos sur les plantes, en croisant des infos qui me semblent sérieuses. Et qd c'est nouveau, qu'on ne l'a pas lu avant, de signaler aux copains - qui travaillent avec les plantes - cette ouverture possible pour qu'il y ait débat, recherche et surtout expérimentation éclairée. Donc Oui au partage de ces sources ! Perso, je suis trop une bille en anglais pour pouvoir accéder aux études en direct !!! Donc merci de ces pré-digestions
Françoise Hébert dit
Bonjour, j'ai une petite question. C'est une photo du néflier commun qui est mise et non du néflier du Japon. Peut on utiliser le néflier commun comme le néflier du Japon? Je pense que non. En tout cas, merci pour cette vidéo très intéressante, la présentation est super!
sabine dit
bonjour Françoise
oui merci de votre regard , nous avons corrigé l'erreur de casting 🙂
moulinard dit
C'est bien un néflier du japon qui est en photo. Attention assez gélif chez nous.
sabine dit
bonjour Moulinard
oui , mais parce que nous avons changé la photo de départ où il y avait erreur de casting 🙂
Claudine TOUSSAINT dit
Tout à fait passionnant. À continuer absolument !
Cayherkne dit
Article super intéressant
Merci
Je cherche des informations sur l'élixir du Suedois de Maria Treben ....
Car j en ai fabriqué mais sur la préparation des plantes envoyées par la pharmacie du pere blaise , il est dit "en cure , pas plus d un mois " , mon médecin arimatherapeute dit "pas plus de 15j" ...
alors que si l on lit de livre de Maria Treben , on pourrait en prendre une cuillère à café tous les jours pour entretien ...
A t on découvert que ce mélange présente une toxicité finalement ?
Merci
Catherine
sabine dit
bonjour Catherine
je n'ai pas d'information sur l'elixir du suédois, quant à la durée de la prise de plantes c'est une question d'objectif et de problématique , qu'attendons nous de telle ou telle plante https://www.altheaprovence.com/plantes-en-cure-ou-en-continue/
Isoardi Sandrine dit
En voilà une bonne idée! Personnellement je suis avec attention et émerveillement toutes vos précieuses vidéos et articles. Quelle mine d'information! Et quoi de mieux que la voix de l'humour raffiné et l'humilité pour cheminer sur les sentes odorantes de la richesse et de la sagesse végétales!! Je ris tellement à la lecture de vos articles, de vos mails que je me sens déjà mieux avant même d'avoir bu la moindre tisane!!! Vous distillez le plus puissant des remèdes dans vos bons mots! Alors ne vous faites pas trop sérieux pour plaire aux ennuyeux...hein? Je suis aussi convaincue que les connaissances traditionnelles sont essentielles mais il est vrai que la science apporte souvent une explication ou une ouverture vers d'autres usages possibles. En plus, avec cette série plus " scientifique" , il me sera plus facile d'aborder les soins naturel avec tous les sceptiques qui m'entourent et de les convaincre avec des arguments "scientifiques". C'est donc une excellente idée! Toute ma gratitude!
Sabine dit
Oui ! Cette approche est très intéressante. Une série sur ce mode serait précieuse. Merci infiniment pour toutes ces informations dont vous nous faites généreusement profiter !
Guerch dit
J'apprécie tout à fait ce concept. Un jour, lorsque mes finances me le permettront, je m'inscrit à une de vos formations.
En attendant, je me permet de vous signaler que l'image que vous nous montrez est celle de Néflier commun (Mespilus germanica L.) et non du néflier du Japon, bibacier ou bibassier (Eriobotrya japonica.
Merci infiniment pour vos partages si généreux
Marie
sabine dit
bonjour Marie
effectivement c'est une erreur de casting qu'on va corriger 🙂
Bernard dit
Très très intéressant à continuer svp
Richard Nedellec dit
Bravo ! C’est passionnant ! Il faut continuer !
Barthelemy dit
Bonjour j ai bien apprécié ce partage de ressources commentées. Merci
Weber dit
Bonjour ,
Et merci pour les infos et la bonne humeur.
Je me permets d'émettre une réserve sur la photo du néflier du Japon que je connais bien pour en avoir cueilli et mangé ses fruit en Chine (également en Espagne) c'est un fruit de fin de printemps en Chine il venait avant les pêches plates qui elles venaient avant les litchis.
La photo que vous présentez est celle d'un néflier européen comme on en trouve dans nos jardins et dans nos forêts (par exemple en Bourgogne) la nèfle de cet arbre se cueille en automne -surtout quand elle a pris un coup de gel-
Merci de vérifier.... alors question: la tisane est bien faites à partir des feuilles du néflier du Japon que l'on trouve dans le midi ?
Amicales salutations
Jean-Pierre Weber
sabine dit
bonjour Weber
oui oui merci 🙂 nous avons vu l'erreur , nous allons corriger
brigitte battelier dit
Juste merci beaucoup
Daniele L-J dit
Ah oui, moi aussi, je suis partante. C'est passionnant et ça ouvre de vrais horizons thérapeutiques..
béatrice dit
Christophe, je n'ai pas encore eu le temps d'écouter la vidéo, mais déjà : la photo que je vois dans le texte ci-dessus n'est pas une photo de néflier du japon ! Le nèfle du japon est jaune et se mange au printemps, le fruit du néflier commun est brun et se mange blet en automne/hiver. Peut-on aussi utiliser les feuilles du néflier commun ? Sont-ce les mêmes propriétés ?
sabine dit
bonjour Béatrice
oui nous nous sommes aperçus de l'erreur de casting , mais c'est corrigé 🙂 merci de votre vigilance
Foti Anne Marie dit
Bonjour , cette nouvelle formule est vraiment très intéressante. Bravo pour cette idée qui nous apportera encore plus de connaissances sur l'usage des plantes avec une approche complexe,(usage traditionnel ,nouveautés scientifiques et adaptation simple et pratique du naturopathe ). Un multi éclairage bien venu ! merci c'est un bonheur de vous lire!
Charlotte ravry dit
Seulement te dire que oui, ce type d'information me semble passionnant, et que ce serait fantastique d'en faire une série. Encore mille merci, Christophe