La confection d'un sirop vous permet d'administrer une plante à un enfant (ou un adulte, car nous sommes parfois difficiles aussi) sans avoir à négocier et forcer pendant des heures. Le goût sucré est en général suffisant pour leur faire oublier les autres désagréments.
Car si vous avez des enfants et que vous vous intéressez aux plantes médicinales, vous avez sûrement essayé de faire prendre à votre enfant une petite tisane de temps en temps. Et la réaction est souvent assez prévisible : "c'est pas bon" ou "c'est trop amer"...
Alors, sortons nos bocaux de plantes sèches et nos casseroles. Nous allons voir comment optimiser la confection d'un sirop en suivant les méthodes traditionnelles. En fin d'article, nous passerons aux travaux pratiques avec la fabrication d'un sirop de sureau pour les problèmes hivernaux.
Le sirop était autrefois une forme d'administration très appréciée pour les plantes médicinales, pour les raisons suivantes :
- Comme nous l'avons dit précédemment, enrober une substance amère ou "forte" dans un liquide sucré a de gros avantages gustatifs pour certaines personnes qui auraient vite un réflexe nauséeux.
- Le sucre est un conservateur qui stabilise une préparation, chose très importante à une époque où la réfrigération n'existait pas.
- Le sucre était autrefois considéré comme nutritif. Les vues ont changé, dans le contexte actuel d'abus de glucides.
Substance sucrante
Pour fabriquer un sirop, utiliser la bonne concentration en substance sucrante est essentiel.
Le sucre nourrit les micro-organismes, donc si nous en mettons trop peu, il favorisera la dégradation plutôt que la conservation du sirop. Si nous augmentons suffisamment la quantité de sucre, il ralentit au contraire le développement de ces micro-organismes. Et si nous saturons la solution, il se précipite facilement.
La précipitation entraîne la formation de cristaux de sucres qui sont difficiles à redissoudre. De plus, ce qui est précipité n'est plus dans le sirop et n'offre plus d'effet conservateur. Notre but sera donc d'approcher le point de saturation sans le dépasser.
Arriver au bon taux de sucre peut être compliqué pour les sirops faits à partir de plante fraîche, car la plante peut contenir plus ou moins d'eau. Ceci nécessite un peu d'expérimentation.
Sucre ou miel ?
Les fabricants de sirop n’utilisent en principe que du sucre blanc, car c'est un sucre pur qui a été raffiné. Il ne contient pas de débris qui pourraient entraîner des dépôts au fond de la bouteille.
Pour un produit maison, je suis un grand partisan du miel. Il a un pouvoir désinfectant indéniable et de nombreuses vertus pour la santé. Rien à voir avec le sucre blanc qui ne contient que des calories « vides ». Dans les recettes ci-dessous, vous pouvez remplacer le sucre par le même poids de miel.
Conservation
Afin de préserver un sirop le plus longtemps possible, on le stocke dans des bouteilles avec bouchon hermétique qui ont été préalablement stérilisés dans de l'eau bouillante. Une fois stérilisées, les bouteilles doivent être séchées afin d'éviter une dilution involontaire du sirop ou une fermentation qui se développe dans une goutte d'eau oubliée.
L'eau utilisée pour la préparation sera bouillie, idéalement à partir d'eau distillée, d'eau minérale à faible résidus à sec, ou d'eau du robinet filtrée.
Il est conseillé de stocker votre préparation dans des bouteilles de petite taille afin de ne pas exposer une trop grande quantité de sirop à l'air à chaque fois que vous ouvrez la bouteille. Il vaut mieux plusieurs petites bouteilles qu'une grande. Une bouteille recyclée de sirop contre la toux, par exemple, fera l'affaire.
Si le sirop est préparé avec la bonne proportion de sucre, vous pourrez le garder à température ambiante. Mais afin de ne pas prendre de risque, je recommande de le garder au réfrigérateur. Une exposition directe aux rayons du soleil doit aussi être évitée autant que possible. Le sirop aura tendance à cristalliser avec le temps au réfrigérateur. Il n'y a pas grand-chose à y faire pour éviter ce phénomène.
Nous utilisons le sucre blanc le plus raffiné possible. Le sucre roux ou rapadura contiennent trop de composants organiques ou de micro-organismes qui ne sont pas désirés dans notre préparation.
D'autres agents de conservation peuvent être rajoutés :
- Quelques gouttes d'huiles essentielles, qui vont bien sûr modifier le goût et la propriété du sirop final. Les huiles essentielles de pin et d'eucalyptus sont bien adaptées pour les sirops contre la toux. L'huile essentielle de menthe est intéressante pour un sirop digestif. L'huile essentielle de romarin est un excellent stabilisateur et antioxydant, mais donne un goût très prononcé. Je n'utilise en général pas les huiles essentielles en interne, sauf lorsqu'elles sont très diluées comme dans le cas d'un sirop.
- De l'alcool, idéalement concentré à 90°, impossible à trouver aujourd'hui en France. Les alcools dilués de type rhum ou vodka vont diluer le sirop à cause de leur concentration en eau (un rhum à 50° contient bien évidemment 50% d'eau). Il faudra donc considérer cette dilution supplémentaire.
- De la glycérine végétale, qui peut aider à retarder la fermentation du sirop, et retarde aussi la précipitation de certaines substances. Le sirop doit contenir au moins 30% de glycérine pour pouvoir bénéficier de ces propriétés. Voir chapitre suivant.
- Du jus de citron, afin de faire baisser le pH , ce qui ralenti le développement des bactéries et autres levures.
- De l'acide citrique, en remplacement du citron, que vous pouvez acheter en pharmacie.
La glycérine végétale
La glycérine végétale est très employée pour la fabrication de produits à base de plante dans les pays anglo-saxons. Du côté français, elle reste peu connue du monde de l'herboristerie. Vous la trouvez sur internet ou dans les pharmacies, sachant que le pharmacien vous dira en général "pour application externe".
La glycérine (ou glycérol) est en fait grandement utilisée comme additif alimentaire, sous le numéro E422. Il est donc consommable avec une faible toxicité. C'est un solvant, émulsifiant, stabilisant et humidifiant.
Ce qui nous intéresse ici est son goût très sucré, sans pour autant être un sucre, car elle est plus affiliée aux lipides. Elle est donc très intéressante pour fabriquer un sirop destiné aux personnes ayant des problèmes de glycémie sanguine (syndrome métabolique, diabète).
La glycérine peut être de type organique (dérivée du pétrole) ou végétale (obtenue à partir de graines de colza ou autre). J'utilise personnellement celle d'origine végétale. Plusieurs pharmaciens avec qui j'ai discuté m'ont confirmé, après avoir téléphoné aux labos, que les glycérines vendues en pharmacie (comme la Cooper sur la photo) sont d'origine végétale.
Une autre propriété qui la rend extrêmement intéressante : d'un point de vue chimique, ses groupements OH s'associent aux liaisons H+ des acides afin de les stabiliser. Dans les plantes, les tannins sont délivrés sous la forme d'acides tanniques, et ces acides ont tendance à s'associer aux bases dans une préparation, les alcaloïdes par exemple. Si vous avez une teinture ou un mélange de teintures contenant des taux non négligeables d'acides tanniques et d'alcaloïdes, ils se précipiteront en sel et ne seront plus biodisponibles. La glycérine, au taux de 10% dans ces teintures, stabilisera les acides tanniques et les empêchera de s'associer aux alcaloïdes. Les deux resteront biodisponibles. Le même effet anti-précipitation s'applique aux sirops.
Types de sirop
- Sirop simple (le sirop de base non-aromatisé pour fabriquer n°3 dans cette liste)
- Sirop aromatisé (le sirop de base aromatisé pour fabriquer n°3 dans cette liste)
- Sirop de plante rajoutée (teinture mère, plante pulvérisée, huiles essentielles rajoutées au sirop simple ou au sirop aromatisé)
- Sirop de plante infusée (sirop fabriqué à partir d'une infusion concentrée)
Dosage
Le dosage traditionnel est de 1 cuillère-à-café de sirop, au besoin.
Sirop simple
Le sirop simple ne contient que du sucre blanc dilué dans de l'eau. Il sert de base pour confectionner les sirops de plante ajoutée. Voici la recette :
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Notez que la dilution du sucre peut s'effectuer de manière plus rapide au bain marie.
Sirop aromatisé
Il sert de base pour délivrer une substance au goût désagréable. Le but est d'amener un goût fruité assez prononcé dans la base afin de masquer le goût de la plante choisie. Voici la recette :
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Sirop de plante rajoutée
Ceci n'est pas la recette traditionnelle du sirop, mais elle peut parfois être utile lorsqu'on n'a pas le temps de suivre la recette à base de plante infusée, et qu'on doit administrer une plante qui a mauvais goût.
Utilisez soit le sirop simple, soit le sirop aromatisé comme base. Rajoutez ensuite soit une proportion de teinture de plante, soit une proportion de plante pulvérisée finement (au moulin à café et tamisée, ou achetée pulvérisée directement).
La proportion de teinture ou de plante pulvérisée dépends évidemment de la plante choisie, certaines plantes étant utilisées dans des proportions plus ou moins grandes.
Pour un sirop expectorant à base de teinture de marrube (Marrubium vulgare) par exemple, utilisez :
- 1 volume de teinture mère de marrube ;
- 3 volumes de sirop aromatisé, le marrube étant très amer.
Prendre une cuillère à café au besoin. Pour des plantes de "puissance" similaire, la même proportion peut être utilisée.
Pour un sirop immuno-stimulant à base de racine d'astragale de chine récemment pulvérisée par exemple (Astragalus membranaceus), utilisez les proportions suivantes :
- 1 volume de plante pulvérisée finement (mesuré au verre mesureur) ;
- 4 volumes de sirop simple ou aromatisé.
Sirop de plante infusée
C'est la méthode traditionnelle de fabrication d'un sirop. Voici la recette :
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Note importante :
Faire réduire le sirop est problématique pour toute aromatique, car les composants aromatiques sont très volatiles et vont s'échapper de la préparation.
Pour les aromatiques, utilisez une infusion concentrée qui a infusée à couvert. Vous pouvez aussi faire une double infusion, en rajoutant de la plante non infusée au liquide déjà infusé afin de le concentrer sans avoir recours au processus d'évaporation.
Confection d'un sirop de sureau
Il est temps de passer aux travaux pratiques...
Sortez votre réserve les baies de sureau récemment séchées, achetées en herboristerie ou ramassées et séchées par vous-même.
En suivant la recette décrite dans le paragraphe précédent, nous en pesons à peu près 60 grammes.
Mettez les baies dans une casserole. Rajoutez 1 litre d'eau distillée ou filtrée et faites chauffer doucement.
Faites frémir à découvert, et continuez à faire chauffer doucement jusqu'à ce que le liquide soit réduit de moitié, c'est-à-dire jusqu'à obtenir à peu près 500 ml.
Versez ensuite le liquide au travers d'une passoire de cuisine. Les baies de sureau cuites vont rester dans la passoire.
Afin de récupérer la bonne chair des baies, écrasez ensuite les baies au travers de la passoire à l'aide d'une cuillère en bois. Sur la photo ci-dessous, il ne reste plus ou moins que les graines et la peau.
Si vous avez une passoire plus fine ou un filtre à café permanent (non-utilisé pour faire du café), passez le sirop dans ce filtre plus fin. Mesurez la quantité de liquide obtenue et placez le liquide au bain marie.
Une fois au bain marie, rajoutez la bonne quantité de sucre. J'ai obtenu à peu près 450 ml de sirop, il faudrait donc préparer 900 ml de sucre au verre mesureur pour se conformer aux recettes traditionnelles de pharmacie.
Il s'avère que cette concentration est beaucoup trop sucrée à mon goût. Je me permet de réduire cette concentration car je vais garder le sirop au réfrigérateur, et je sais que je vais l'utiliser dans les 2 à 3 mois qui arrivent. J'utilise donc 400 ml de sucre que je fais fondre au bain marie.
Une fois le sucre dissout et la préparation refroidie, je rajoute ensuite 4 cuillères à soupe de rhum. Là encore, je me démarque de la recette, car je sais maintenant ajuster en fonction de la longueur de conservation désirée.
Je mets ensuite en bouteilles stérilisées. Mon petit entonnoir a lui aussi été stérilisé.
J'étiquette avec la plante principale et la date. La bouteille sera stockée immédiatement au réfrigérateur. Les baies de sureau inhibent la réplication du virus de la gripe. Je l'utiliserai donc pendant l'hiver lorsque je suspecte une infection virale.
Le point important
Il vous faudra un peu d'expérience afin de réaliser un sirop qui soit :
- En accord avec vos goûts ;
- Conforme à vos objectifs de conservation au plus ou moins long terme.
Tel un cuisinier, au fil du temps, vous vous démarquerez des recettes pour affiner vos propres préparations. J'ai personnellement beaucoup de mal avec les quantités de sucre que je diminue systématiquement, même s'il faut jeter une fin de bouteille au bout de quelques mois.
Et surtout, si vous arrivez à une recette qui vous plaît, n'hésitez pas à me l'envoyer, je la posterai en fin d'article en vous donnant tout le crédit que vous méritez bien évidemment.
D'autres sirops intéressants
- thym pour le mal de gorge et la toux ;
- de grande aunée (Inula helenium) pour les bronchites ;
- d'ail frais pour les problèmes infectieux et de bronche ;
- de cataire (Nepeta cataria) pour les problèmes digestifs des enfants, avec un peu de teinture de graines de fenouil rajoutée ;
- de patience crépue (Rumex crispus) pour les petits problèmes de constipation ;
- de camomille allemande et mélisse pour les enfants énervés ;
- de gingembre ou piment (attention aux proportions) pour les phases montantes de fièvre ;
- dépuratif de racine de bardane (Arctium lappa) et de pissenlit (Taraxacum officinale) ;
- de souci (Calendula officinalis) et plantain (Plantago lanceolata) pour les ulcérations d'oesophage ou d'estomac ;
- d'aubépine (Crataegus monogyna)https://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine comme tonique pour le coeur ;
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Sandra dit
Bonjour,
Je viens de tester la préparation du sirop de radis noir. Mon conjoint me dit que celui que lui préparait son grand père était plus sirupeux (il mettait du sucre dans le radis noir creusé, et laissé couler le radis à travers le fond du radis dans un verre).
Cette différence de consistance est elle due à la quantité de sucre employée? Ou autre?
Merci de vos retours
Christophe BERNARD dit
Bonjour Sandra,
J'ai fait du sirop de radis noir avec plus ou moins de sucre, et il est toujours relativement liquide.
Mais oui pour répondre à votre question, si on met assez de sucre on doit arriver à une préparation plus épaisse, mais aussi plus sucrée.
La version traditionnelle (une rangée de radis en tranche, une rangée de sucre) est déjà bien sucrée ! (et plutôt liquide)
lempereur natacha dit
bonjour Christophe
mon garçon de 7 mois a plein de glaire au niveau du larynx ...même en lui lavant le nez et traitement homéopathie cela fait 6 mois que ça dure quelle plante pourrais faire en sirop pour faire passer celle ci
merci pour votre site
natacha
Christophe BERNARD dit
Bonjour Natacha,
Il faudrait arriver à comprendre pourquoi il a ces glaires. Des écoulements provenant des sinus ? Ou une inflammation au niveau de la gorge ? Le problème avec le sirop, c'est le sucre ou le miel. Ces deux substances ont tendance à épaissir les mucosités au niveau de la gorge justement, temporairement certes, mais sur le coup le sirop pourrait aggraver le problème.
Du côté plantes, on irait voir du côté de celles qui assèchent les mucosités : plantain lancéolé, lierre terrestre, euphraise s'il y avait écoulements abondants provenant des sinus.
Pour démarrer, une mesure toute simple à tester serait une infusion de feuilles de plantain, à prendre à la gorgée dès qu'il y a gène et régulièrement dans la journée. Côté goût, c'est relativement OK.
delhaye dit
Bonjour,
Est il possible de faire du sirop avec des feuilles de verveine et de menthe fraiche?
Novice, je voudrais me lancer avec ce que m'offre mon petit jardin.
Merci
sabine dit
bonjour
oui tout à fait possible 🙂
Raymonde D dit
j'ai maintenant une dizaine de plants de Tulsi, et je commence tout doucement à en recueillir les jeunes feuilles. Ayant souffert d'une forte diverticulite mais aussi d'une oesophagite chronique, le tulsi aura-t'il un effet bénéfique, sachant aussi que mon taux de diabète est à la limite
sabine dit
Bonjour Raymonde
oui n'hésitez pas à en prendre et au cas où vous n'auriez pas lu l'article le voici https://www.altheaprovence.com/?s=tulsi
Raymonde D dit
merci pour cette réponse ultra-rapide
j'ai retrouvé la recette du sirop et imprimer
Comme j'ai également quelques plants de "Aswhaganda"; le pense que les proportions doivent être équivalentes
Muriel dit
Bonjour,
Dans toutes vos recettes de sirop, vous recommandez d utiliser la plante séchées (ex: baies de sureau ou coquelicots)
Pourquoi doit on procéder au séchage des plantes avant de fabriquer son sirop? Ne peut on pas le fabriquer directement une fois les baies de sureau cueillies ou avec des pétales de coquelicots fraîchement cueillies?
Merci pour votre retour. Je suis en train de faire sécher des pétales de coquelicots et je me demande pourquoi je dois faire faire cette étape avant d essayer mon sirop.
sabine dit
Bonjour Muriel
vous pouvez tout à fait utiliser les coquelicots frais, le truc c'est qu'il en faudra plus car il faut tenir compte de son taux d'humidité et si en plus le temps est à la pluie...!
le fait de faire sécher permet une meilleure concentration des propriétés
mais j'ai eu fait du sirop de coquelicot avec les pétales frais, et très réussi.
Muriel dit
Ok
C est noté alors
Je vous avoue que je ne suis pas très à l aise avec le séchage, j ai toujours peur que ça pourrisse.
Du coup quelqu un à t il les dosages pour confectionner les sirops de fleurs de coquelicots et de baies de sureau ?
Merci par avance.
sabine dit
Bonjour Muriel
je pense que pour faire avec des baies de sureau fraiches je mettrais environ 100g, quant aux pétales de coquelicots au moins 150g pour 1 litre d'eau
Muriel dit
Ah, je ne sais pas quoi dire... ah si, vous êtes génial! Merci
Sabrinalaf dit
Bonjour,
Je souhaiterais faire un sirop de sureau cette semaine mais il annonce de la pluie et/ou un fort taux d'humidité toute la semaine. Pensez vous que je puisse tout de même confectionner mon sirop de sureau avec des fleurs mouillées? Cela ne risque t'il pas d'aténuer sur le parfum du sirop, sa qualité ou autre?
Merci beaucoup pour vos conseils.
sabine dit
Bonjour Sabrinalaf
évidemment c'est moins optimum que par temps sec et ensoleillé, mais il en restera toujours quelque chose, bon si on peut éviter de les cueillir sous la pluie, et choisir le moment de la journée le "moins pire" c'est mieux.Laissez les un peu sécher et faites votre sirop.
cette année j'en ai cueilli entre 2 averses elles étaient quand même odorantes, il m'est arrivé une année de ne rien cueillir parce que j'attendais le moment parfait ...:)
Linda dit
Bonjour.merci pour toutes tes informations intéressents
Svp je veux préparé un sirop de thym mais .avec un extrait fluide de thym en utilisent 3 solvant alcools. Glycérine.eau. esque je peux changé alcools par vinaigre ?? Merci d'avance
sabine dit
Bonsoir Linda
le vinaigre n'a pas le même pouvoir d'extraction que l'alcool et ne sera pas aussi efficace
mais pour faire un sirop pourquoi ne pas prendre la plante et faire une infusion ? ensuite une fois l'infusion faite , vous pouvez fabriquer votre sirop
Isabelle S. dit
Bonjour Christophe,
J'ai acheté hier de la racine de guimauve pour confectionner un sirop contre la toux sèche. Mon herboriste m'a fortement déconseillé d'utiliser du sucre, qui selon elle, détruit les propriétés des plantes et m'a préconisé d'utiliser du sirop d'agave. Le sirop d'agave étant composé de glucose et de fructose comment pourrait-il mieux préserver les propriétés des plantes (dans ce cas l'apport en mucilage) qu'un sirop de sucre blanc.
Avez-vous un avis à ce sujet ?
Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour Isabelle,
Je n'avais jamais entendu ceci - le fait que le sucre détruit les propriétés des plantes. J'ai mes doutes car du coup ceci remet en doute plusieurs siècles d'utilisation de sirop du codex.
Olivia dit
Bonjour Christophe,
Mon mari faisant des quintes de toux sèche ces derniers jours à cause du pollen, je lui prépare un sirop de plantain et de guimauve, avec du sirop d'érable et du miel. Je voulais épaissir le sirop car je le trouvais trop liquide, mais en le chauffant, je me suis demandée si je n'allais pas perdre les propriétés du miel, qu'en pensez-vous ?
Autre question, puis-je utiliser du jus de citron pour acidifier le sirop ?
Merci d'avance et bonne journée !
Christophe BERNARD dit
Bonjour Olivia, en chauffant le miel, vous allez au passage perdre une partie des propriétés du miel en effet. Oui vous pouvez rajouter du jus de citron, mais bien le filtrer pour qu'il ne reste pas de pulpe (qui peut faire tourner le sirop).
Pirmez - Renard André dit
Bonjour à tous et toutes,
Je reviens sur un détail qui a peut être de l'importance pour certaines recettes
de sirop; notamment le miel foncé en couleur est plus riche que le miel clair,,,
Il est moins donneur de goût sucré que le sucre blanc,autant le savoir pour les personnes diabétiques,,,mais en comparaison du sucre blanc il faut en mettre plus pour obtenir la saveur sucrée identique( + - 20 % )
J'emploie parfois les 2 suivant les finalités à obtenir,
Le sucre blanc on peut aussi l'obtenir en grande quantité chez les coopératives qui s'occupent de l'apiculture,
Je vous conseille d'enlever la mousse qui se forme lorsque vous le mettez fondre au bain marie, cette mousse noire provient du charbon de bois qui a servi d'épurateur à sa fabrication,,,
Dans mon cas, je réalise des vins de fruits par fermentation, notamment la fleur de sureau pleine de pollen qui a été visitée par les insectes,c'est un vin très doux et une qualité que j'ai découverte,il cesse dans la 1/2 heure la crise de foie,,,
Un sirop qui est agréable à préparer et c'est le moment ,c'est celui de bourgeons de sapin, N'abusez pas de la cueillette, c'est interdit, sauf pour son usage personnel une à deux poignées, j'ai trouvé un vieux livre ou c'est consigné et je vous donnerai les détails pratiques,,,
Au plaisir de vous lire,
Cordialement
André
sabine dit
bonjour André
Et grand merci pour ce partage, très intéressant, et oui nous sommes preneurs des détails pratiques 🙂
mimi34 dit
Bonjour comment faites vous le vin de fruits de fleurs de sureau,j'adore cette fleur
Quant au sirop de fleurs de sureau juste une infusion ou bien laisser diminuer de moitié
merci
Maryline dit
Bonjour Christophe
Je regarde votre site depuis longtemps merci pour toutes ces infos .
Pour les sirops j'utilisais avant du sucre blanc mais j'aimerais utilisé un autre type de sucre le moins raffiné possible mais qui serait ok niveau micro organisme pour la conservation du sirop . J'ai tenté le rapadura mais je trouve le goût trop prononcé
Peut être du sucre de canne blond bio ? Qu'en pensez vous ?
Étant vegan je n'utilise pas le miel 😉
Merci pour votre réponse
Maryline
sabine dit
Bonjour Maryline
oui le sucre blond bio est une bonne option
Huin Gilles dit
Bonjour Christophe et Sabine, que pensez vous de cette recette de sirop de sureau trouvée sur ce site Seveetpapillon :
http://seveetpapillon.org/wp-content/uploads/2017/09/sirop-de-baies-de-sureau-noir.pdf
Merci pour vos articles qui sont de vraies mines d’or.
Bien à vous. Gilles.
sabine dit
Bonjour Gilles
je n'en pense que du bien , et au delà de ses vertus médicinales ce sirop met l'eau à la bouche 🙂 je vais tester cette recette
Hervé GOURIOU dit
.... suite, la Myrte , fraiche ou sèche ?...
sabine dit
je dirais que les deux sont biens 🙂
Hervé GOURIOU dit
Bonsoir Christophe et Sabine,
Dans mon jardin trône une magnifique touffe verte produite par trois plants de Myrte verte...
De temps à autre je coupe quelques bouts de branches pour les faire infuser et je viens de voir sur Le Petit Larousse (qui, contrairement à son nom est vert également) des Plantes qui guérissent, la recette d'un sirop à partir de Myrte... Du coup j'ai pensé qu'en infusant allègrement des branchettes de Myrte en compagnie de quelques petites boules noires de sureau, on obtiendrait un sirop aux propriétés intéressantes pour la toux et les bronches... ou pour d'autres choses également !...
Qu'en pensez-vous ?... Bonne soirée... au coin du feu !...:-)
sabine dit
bonsoir Hervé
je n'ai jamais eu le loisir de goûter et tester le Myrte, mais effectivement c'est une plante intéressante pour les voies respiratoires et excellente idée le sirop avec les baies de sureau.
spina jessica dit
Bonjour Christophe , ( élève à Elpm en seconde année ), j' ai testé un sirop maison spécial Hiver ^^ , Citron , curcuma , gingembre , miel de chateigne .
J'ai tout d'abord fait infuser une nuit le citron-curcuma-gingembre puis le lendemain j'ai fait une petite décoction , filtré et mis le poids de liquide restant en miel en refaisant chauffer et j'ai embouteillé .
Je fais déjà des sirops médicinaux , alcoolatures , macérats avec les plantes que je ramasse autour de chez moi mais là c'est la première fois que je teste avec citron , ryshommes et miel que je ne connais pas encore vraiment . ( j'aime beaucoup travailler avec ce qui pousse alentour , j'habite dans le sud de la France au pied du Mt Ventoux )
Est ce que la préparation est adaptée ( infusé et décocté ) afin de garder/ valoriser les propriétés ?
Merci !
sabine dit
Bonjour Jessica
oui, ça me parait être une bonne préparation et qui doit être délicieuse à boire , lorsque vous dites: "infusé une nuit" , c'est d'une macération à froid dont vous parlez, pas une infusion sur feu doux toute une nuit ?
spina jessica dit
Bonjour Sabine 🙂
Oui absolument , mon terme n'était pas approprié et c'est bien une macération à froid toute la nuit et c'est ensuite que j'ai fait un décocté .
Je n'ai pas l'habitude de travailler des ryshommes et agrumes ( ha oui et ils sont frais , j'avais oublié de le préciser ) du coup au delà du très certainement bon gout ( ^^ ) je voulais savoir si cette forme galénique était adapté pour une bonne extraction et conservation des propriétés de ces plantes ?
Merci pour la rapidité de la réponse en tout cas 🙂
Où si une autre préparation était plus adapté ?
sabine dit
bonjour Jessica
votre question m'a fait cogiter et poser la question à Christophe , d'où mon retard à répondre 🙂
donc c'est une préparation que Christophe n'a pas expérimenté (ni moi ) , elle parait très intéressante mais pas de recul et je me posais la question au sujet de la vitamine C contenue dans le citron , sachant aussi que ce dernier est riche en minéraux (donc extraction longue intéressante)
réponse de Christophe : "Oui ça peut fonctionner mais je ne suis pas 100% sûr, il faut expérimenter. Il faut voir aussi qu'il y a des citroflavonoïdes qui sont très intéressants. Pour la vitamine C, il y aura effectivement une perte, mais d'un autre côté je me dis qu'il doit en rester vu le nombre de personnes qui se soignent au citron chaud et qui en sont très satisfaits (ou alors il y a plus que la vitamine C en jeu ici, ce qui est probablement le cas)."
Du coup le mélange rhizome et agrume a sa logique , par contre la décoction ne me parait pas vraiment utile , vu qu'il y a la macération à froid toute la nuit , et que juste faire frémir me parait suffisant (question d'essayer de garder le plus de vitamines possibles )
spina jessica dit
Super , merci pour vos indications 🙂
C'est juste pour la décoction , je n'y avais pas pensé ..... !
Monter à frémissement simplement et peut être faire une expression manuelle avant de faire chauffer le liquide aussi .
Je vais tester et me renseigner sur les citroflavonoides , sur la vitamine C et les autres composants biochimique du citron du coup , puis , ce que la chaleur et/ou la macération , dénature ou non .
à bientôt !
Reine dit
Bonjour, je découvre votre site. c'est génial.
Je me pose la question suivante concernant le gingembre et le curcuma frais, si on utilise du jus cru faut-il le chauffer ou on rajoute juste le reste des ingrédients.
Merci pour tout.
Reine
sabine dit
Bonjour Reine
Avec les jus crus nous sommes dans une autre démarche , je pense que si vous rajoutez du miel , ça risque de faire une fermentation , j'ai entendu parler du Cheong sirop fermenté de végétaux crus.
Ou alors vous pourriez essayer de faire comme pour le sirop de radis noir , disposer une couche de tranches de gingembre et de curcuma puis une couche de sucre etc...jusqu'en haut du bocal et laisser macérer quelques jours ...(je n'ai pas essayé , mais je vais le faire ça m'inspire 🙂 )
Reine dit
Bonsoir Sabine,
j'ai réalisé mon sirop selon la méthode du sirop de radis noir comme vous me l'avez conseillé.
Je n'ai pas complètement rempli mon bocal et heureusement car cela a fait pas mal de jus.
Je suis satisfaite du résultat. Je pense le laisser macérer 2 semaines.
Merci de vos conseils.
sabine dit
bonsoir Reine
ravie aussi de votre résultat , demain j'essaye 🙂
Anaïse dit
Bonjour Sabine,
Quelle est votre méthode pour préparer un sirop de radis noir? Pourrais-je avoir la recette svp? Pouvez-vous le conserver?
J'en profite au passage pour vous partager une recette que j'ai testée pour les toux grasses qui fonctionne très bien (et qui a été testée et approuvée par un grand fumeur) mais que je voudrais légèrement l'ajuster:
Préparer une décoction (15minutes) de 20g de racine séchées d'aunée, 8 g d'anis vert et de 2-3 étoiles de badiane dans 1 litre d'eau (quelle divine odeur dans la cuisine!) Après 15 minutes, ajouter (dans le liquide de départ) de 20 g de fleurs séchées de bouillon blanc et infuser 15 minutes. Filtrer, ajouter 500 g de sucre de canne, le zeste et le jus d'un citron. Réchauffer à feu très doux, laissez réduire de moitié jusqu'à consitance sirupeuse. En fin de cuisson, ajouter 50 ml de TM de propolis.
J'ai oublié de mettre ce sirop au frigo et cela fait 4 mois qu'il tient très bien à température ambiante. Ce sirop est délicieux, on en prendrait pour le plaisir...
Je pensais modifier cette recette afin d'éviter de faire réduire l'aunée, l'anis vert et la badiane qui sont très aromatiques, en préparant la décoction avec 500ml d'eau sans faire réduire donc, et préparer l'infusion à part avec 500ml d'eau pour 30 g de bouillon blanc (augmenter légèrement la quantité) et faire réduire cette infusion de moitié (le bouillon blanc n'étant pas aromatique me semble-t-il). On arriverait à 750 ml de liquide total auquel je rajouterais 1 kg de sucre (j'ai énormément de mal à doubler le volume de sucre pour ma part. Mais je pense qu'alors le sirop sera fort liquide... Une fois le sirop complètement refroidi, j'ajouterais les 50 ml de TM de propolis, plutôt que de l'ajouter quand le sirop est encore chaud.
Dans votre recette de base, vous préconisez 6 à 8 c.à s. d'alcool à 50 ° pour chaque 500ml de sirop. Ici, la proportion de T_M serait moindre mais la T-M de propolis est selon moi un produit fort, à utiliser avec plus de parcimonie...
Pourriez-vous svp me donner votre avis sur ces modifications?
Selon vous, ce sirop conviendrait-il à des enfants? (en retirant alors la T-M de propolis j'imagine)
Merci d'avance pour votre réponse.
sabine dit
Bonjour Anaïs
- sirop de radis noir : vous coupez votre radis noir en fines lamelles, ensuite vous placez une couche de rondelles au fond du bocal puis vous saupoudrez de sucre et vous rajoutez rondelles puis sucre , jusqu'en haut de votre bocal et vous laisser macérer quelques heures ( le "jus" se forme très rapidement, ensuite vous filtrez et mettez dans des bouteilles stérilisées (plutôt de petits contenant c'est mieux pour la conservation ) et vous gardez au frigo (il ne se garde pas très longtemps j'ai eu l'expérience de l'oublier quelques semaines au frigo , et lorsque j'ai ouvert le flacon , j'ai eu l'impression d'avoir découvert la recette des boules puantes, il faut dire que j'avais passé les rondelles (après filtration) à l'extracteur de jus pour optimiser mon radis, je pense que c'était l'ingrédient de trop 🙂 )
- pour le sirop d'Aunée, c'est mieux d'éviter de faire réduire , mieux vaut faire une décoction classique (donc là un peu concentrée 20g de racine sèche + anis vert et étoilé) faire frémir à couvert 10mn puis éteindre le gaz et laisser infuser encore 10mn
- oui vous avez raison de faire l'infusion bouillon blanc à part, sinon risque de saturation de l'eau ,
- pour le sucre: c'est une question d'équilibre car le sucre (s'il n'y en a pas assez , risque de nourrir les micro organismes donc on n'en met pas assez cela favorisera la dégradation plutôt que la conservation du sirop (d'où l'intérêt de rajouter ou de l'alcool ou de la teinture si on veut mettre un peu moins de sucre). Et si on augmente suffisamment la quantité de sucre, il ralentit au contraire le développement de ces micro-organismes. Mais si on en met trop, il se précipite facilement, et qui dit précipitation dit formation de cristaux de sucre , qui sont difficile à dissoudre et en se cristallisant (précipitation) le sucre entraine aussi une partie des constituants (ce qui diminue la valeur du sirop) et ne fait plus son rôle de conservateur, donc il faut arriver au juste point de saturation (la recette du codex pharmaceutique utilise 200g de sucre pour 100ml d'eau, si on veut mettre moins de sucre il faudra conserver le sirop au frigo)
-oui pouvez donner aux enfants en diluant dans de l'eau et vous pouvez rajouter la propolis au moment de boire le sirop (4 ou 5 gouttes dans le verre d'eau)
Virginie dit
Bonjour,
Merci pour vos articles vraiment intéressants et complets 🙂
J'aimerais faire un sirop de racines de pissenlits pour ma fille qui a très souvent la langue "géographique"... j'aimerais votre avis... est-ce que c'est une bonne idée pour une cure détox de trois semaines pour ma fille de 9 ans 1/2? Et quel procédés utiliser?
Merci beaucoup pour votre partage d'informations 🙂
Christophe BERNARD dit
Bonjour Virginie,
Le sirop est une possibilité effectivement. Vous pouvez faire une décoction avec 30 à 40 g de racines pour 1 L d'eau, puis vous faites réduire de moitié. Ensuite, 100 ml de miel liquide pour chaque 100 ml de décoction réduite. La décoction n'est pas si mauvaise que ça, c'est peut être encore plus simple, avec un peu de miel, une petite tasse matin et soir... et effectivement la langue géographique est une indication spécifique pour la racine de pissenlit.
Guylaine dit
J'ai la langue géographique depuis toute petite. Je la contrôle à 90% par la prise de gelée royale. Mais je veux bien essayer le sirop de racine de pissenlit. Nous sommes en octobre au Québec. Est-ce une bonne période pour ramasser les racines de pissentit?
sabine dit
bonjour
oui vous pouvez ramasser la racine maintenant (nous sommes aussi en octobre ici 🙂 )
Bérangère dit
Bonjour,
Je souhaite faire un sirop d'adaptogènes en poudre. Dois-je les faire infusée? Longtemps? ensuite je filtre et je fais réduire? Ou dois-je faire directement frémir et réduire?
Je pensais le faire avec du bon miel d'acacias...
Comment faire pour qu'il soit un peu épais?
Merci pour vos bons conseils
Christophe BERNARD dit
Bonjour Bérangère,
Il faudrait d'abord savoir quels adaptogènes 🙂
Prenons l'exemple de l'éleuthérocoque. Basé sur ma connaissance de la plante, voici ce que je ferais :
- Décoction lente pendant 10 minutes
- Laisser ensuite infuser pendant 30 minutes
- Faire réduire de moitié
- Sucrer au miel
SebRomeo dit
Juste pour vous remercier de tout ce que vous nous apportez !! Vous êtes génial !
Christophe 03 dit
Bonjour Christophe.
Je confectionne des sirops depuis quelques années,ils sont efficaces.
Ma question est la suivante: Le miel est connu pour renforcer les effets des tisanes,donc si je remplace la moitié de mon poids de sucre par du miel,je devrais donc avoir la même conservation et en plus les effet du miel en plus? (le tout pour un prix raisonnable).
Christophe BERNARD dit
Bonjour Christophe,
Absolument, et je vous dirais que mes sirops sont aujourd'hui confectionnés 100% à base de miel.
Nanette dit
Bonjour Christophe, je souhaiterai faire un sirop de thym/cannelle, mais mon thym et mes bâtons de cannelle sont très secs, puisque je les ai depuis au moins 2 ans. Pensez-vous que je peux m'en servir?
Merci par avance.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Nanette,
Pour le thym, faites le test suivant : préparez-vous une petite infusion. Si l'infusion est toujours bien aromatique, c'est tout bon.
Pour la cannelle, en principe elle se garde pendant assez longtemps et il ne devrait pas y avoir de problèmes, en particulier si elle est toujours en bâtons (la poudre se dégrade plus vite).
Nanette dit
Bonjour Christophe,
Merci infiniment pour vos conseils précieux.
Bonne journée.