La confection d'un sirop vous permet d'administrer une plante à un enfant (ou un adulte, car nous sommes parfois difficiles aussi) sans avoir à négocier et forcer pendant des heures. Le goût sucré est en général suffisant pour leur faire oublier les autres désagréments.
Car si vous avez des enfants et que vous vous intéressez aux plantes médicinales, vous avez sûrement essayé de faire prendre à votre enfant une petite tisane de temps en temps. Et la réaction est souvent assez prévisible : "c'est pas bon" ou "c'est trop amer"...
Alors, sortons nos bocaux de plantes sèches et nos casseroles. Nous allons voir comment optimiser la confection d'un sirop en suivant les méthodes traditionnelles. En fin d'article, nous passerons aux travaux pratiques avec la fabrication d'un sirop de sureau pour les problèmes hivernaux.
Le sirop était autrefois une forme d'administration très appréciée pour les plantes médicinales, pour les raisons suivantes :
- Comme nous l'avons dit précédemment, enrober une substance amère ou "forte" dans un liquide sucré a de gros avantages gustatifs pour certaines personnes qui auraient vite un réflexe nauséeux.
- Le sucre est un conservateur qui stabilise une préparation, chose très importante à une époque où la réfrigération n'existait pas.
- Le sucre était autrefois considéré comme nutritif. Les vues ont changé, dans le contexte actuel d'abus de glucides.
Substance sucrante
Pour fabriquer un sirop, utiliser la bonne concentration en substance sucrante est essentiel.
Le sucre nourrit les micro-organismes, donc si nous en mettons trop peu, il favorisera la dégradation plutôt que la conservation du sirop. Si nous augmentons suffisamment la quantité de sucre, il ralentit au contraire le développement de ces micro-organismes. Et si nous saturons la solution, il se précipite facilement.
La précipitation entraîne la formation de cristaux de sucres qui sont difficiles à redissoudre. De plus, ce qui est précipité n'est plus dans le sirop et n'offre plus d'effet conservateur. Notre but sera donc d'approcher le point de saturation sans le dépasser.
Arriver au bon taux de sucre peut être compliqué pour les sirops faits à partir de plante fraîche, car la plante peut contenir plus ou moins d'eau. Ceci nécessite un peu d'expérimentation.
Sucre ou miel ?
Les fabricants de sirop n’utilisent en principe que du sucre blanc, car c'est un sucre pur qui a été raffiné. Il ne contient pas de débris qui pourraient entraîner des dépôts au fond de la bouteille.
Pour un produit maison, je suis un grand partisan du miel. Il a un pouvoir désinfectant indéniable et de nombreuses vertus pour la santé. Rien à voir avec le sucre blanc qui ne contient que des calories « vides ». Dans les recettes ci-dessous, vous pouvez remplacer le sucre par le même poids de miel.
Conservation
Afin de préserver un sirop le plus longtemps possible, on le stocke dans des bouteilles avec bouchon hermétique qui ont été préalablement stérilisés dans de l'eau bouillante. Une fois stérilisées, les bouteilles doivent être séchées afin d'éviter une dilution involontaire du sirop ou une fermentation qui se développe dans une goutte d'eau oubliée.
L'eau utilisée pour la préparation sera bouillie, idéalement à partir d'eau distillée, d'eau minérale à faible résidus à sec, ou d'eau du robinet filtrée.
Il est conseillé de stocker votre préparation dans des bouteilles de petite taille afin de ne pas exposer une trop grande quantité de sirop à l'air à chaque fois que vous ouvrez la bouteille. Il vaut mieux plusieurs petites bouteilles qu'une grande. Une bouteille recyclée de sirop contre la toux, par exemple, fera l'affaire.
Si le sirop est préparé avec la bonne proportion de sucre, vous pourrez le garder à température ambiante. Mais afin de ne pas prendre de risque, je recommande de le garder au réfrigérateur. Une exposition directe aux rayons du soleil doit aussi être évitée autant que possible. Le sirop aura tendance à cristalliser avec le temps au réfrigérateur. Il n'y a pas grand-chose à y faire pour éviter ce phénomène.
Nous utilisons le sucre blanc le plus raffiné possible. Le sucre roux ou rapadura contiennent trop de composants organiques ou de micro-organismes qui ne sont pas désirés dans notre préparation.
D'autres agents de conservation peuvent être rajoutés :
- Quelques gouttes d'huiles essentielles, qui vont bien sûr modifier le goût et la propriété du sirop final. Les huiles essentielles de pin et d'eucalyptus sont bien adaptées pour les sirops contre la toux. L'huile essentielle de menthe est intéressante pour un sirop digestif. L'huile essentielle de romarin est un excellent stabilisateur et antioxydant, mais donne un goût très prononcé. Je n'utilise en général pas les huiles essentielles en interne, sauf lorsqu'elles sont très diluées comme dans le cas d'un sirop.
- De l'alcool, idéalement concentré à 90°, impossible à trouver aujourd'hui en France. Les alcools dilués de type rhum ou vodka vont diluer le sirop à cause de leur concentration en eau (un rhum à 50° contient bien évidemment 50% d'eau). Il faudra donc considérer cette dilution supplémentaire.
- De la glycérine végétale, qui peut aider à retarder la fermentation du sirop, et retarde aussi la précipitation de certaines substances. Le sirop doit contenir au moins 30% de glycérine pour pouvoir bénéficier de ces propriétés. Voir chapitre suivant.
- Du jus de citron, afin de faire baisser le pH , ce qui ralenti le développement des bactéries et autres levures.
- De l'acide citrique, en remplacement du citron, que vous pouvez acheter en pharmacie.
La glycérine végétale
La glycérine végétale est très employée pour la fabrication de produits à base de plante dans les pays anglo-saxons. Du côté français, elle reste peu connue du monde de l'herboristerie. Vous la trouvez sur internet ou dans les pharmacies, sachant que le pharmacien vous dira en général "pour application externe".
La glycérine (ou glycérol) est en fait grandement utilisée comme additif alimentaire, sous le numéro E422. Il est donc consommable avec une faible toxicité. C'est un solvant, émulsifiant, stabilisant et humidifiant.
Ce qui nous intéresse ici est son goût très sucré, sans pour autant être un sucre, car elle est plus affiliée aux lipides. Elle est donc très intéressante pour fabriquer un sirop destiné aux personnes ayant des problèmes de glycémie sanguine (syndrome métabolique, diabète).
La glycérine peut être de type organique (dérivée du pétrole) ou végétale (obtenue à partir de graines de colza ou autre). J'utilise personnellement celle d'origine végétale. Plusieurs pharmaciens avec qui j'ai discuté m'ont confirmé, après avoir téléphoné aux labos, que les glycérines vendues en pharmacie (comme la Cooper sur la photo) sont d'origine végétale.
Une autre propriété qui la rend extrêmement intéressante : d'un point de vue chimique, ses groupements OH s'associent aux liaisons H+ des acides afin de les stabiliser. Dans les plantes, les tannins sont délivrés sous la forme d'acides tanniques, et ces acides ont tendance à s'associer aux bases dans une préparation, les alcaloïdes par exemple. Si vous avez une teinture ou un mélange de teintures contenant des taux non négligeables d'acides tanniques et d'alcaloïdes, ils se précipiteront en sel et ne seront plus biodisponibles. La glycérine, au taux de 10% dans ces teintures, stabilisera les acides tanniques et les empêchera de s'associer aux alcaloïdes. Les deux resteront biodisponibles. Le même effet anti-précipitation s'applique aux sirops.
Types de sirop
- Sirop simple (le sirop de base non-aromatisé pour fabriquer n°3 dans cette liste)
- Sirop aromatisé (le sirop de base aromatisé pour fabriquer n°3 dans cette liste)
- Sirop de plante rajoutée (teinture mère, plante pulvérisée, huiles essentielles rajoutées au sirop simple ou au sirop aromatisé)
- Sirop de plante infusée (sirop fabriqué à partir d'une infusion concentrée)
Dosage
Le dosage traditionnel est de 1 cuillère-à-café de sirop, au besoin.
Sirop simple
Le sirop simple ne contient que du sucre blanc dilué dans de l'eau. Il sert de base pour confectionner les sirops de plante ajoutée. Voici la recette :
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Notez que la dilution du sucre peut s'effectuer de manière plus rapide au bain marie.
Sirop aromatisé
Il sert de base pour délivrer une substance au goût désagréable. Le but est d'amener un goût fruité assez prononcé dans la base afin de masquer le goût de la plante choisie. Voici la recette :
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Sirop de plante rajoutée
Ceci n'est pas la recette traditionnelle du sirop, mais elle peut parfois être utile lorsqu'on n'a pas le temps de suivre la recette à base de plante infusée, et qu'on doit administrer une plante qui a mauvais goût.
Utilisez soit le sirop simple, soit le sirop aromatisé comme base. Rajoutez ensuite soit une proportion de teinture de plante, soit une proportion de plante pulvérisée finement (au moulin à café et tamisée, ou achetée pulvérisée directement).
La proportion de teinture ou de plante pulvérisée dépends évidemment de la plante choisie, certaines plantes étant utilisées dans des proportions plus ou moins grandes.
Pour un sirop expectorant à base de teinture de marrube (Marrubium vulgare) par exemple, utilisez :
- 1 volume de teinture mère de marrube ;
- 3 volumes de sirop aromatisé, le marrube étant très amer.
Prendre une cuillère à café au besoin. Pour des plantes de "puissance" similaire, la même proportion peut être utilisée.
Pour un sirop immuno-stimulant à base de racine d'astragale de chine récemment pulvérisée par exemple (Astragalus membranaceus), utilisez les proportions suivantes :
- 1 volume de plante pulvérisée finement (mesuré au verre mesureur) ;
- 4 volumes de sirop simple ou aromatisé.
Sirop de plante infusée
C'est la méthode traditionnelle de fabrication d'un sirop. Voici la recette :
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Note importante :
Faire réduire le sirop est problématique pour toute aromatique, car les composants aromatiques sont très volatiles et vont s'échapper de la préparation.
Pour les aromatiques, utilisez une infusion concentrée qui a infusée à couvert. Vous pouvez aussi faire une double infusion, en rajoutant de la plante non infusée au liquide déjà infusé afin de le concentrer sans avoir recours au processus d'évaporation.
Confection d'un sirop de sureau
Il est temps de passer aux travaux pratiques...
Sortez votre réserve les baies de sureau récemment séchées, achetées en herboristerie ou ramassées et séchées par vous-même.
En suivant la recette décrite dans le paragraphe précédent, nous en pesons à peu près 60 grammes.
Mettez les baies dans une casserole. Rajoutez 1 litre d'eau distillée ou filtrée et faites chauffer doucement.
Faites frémir à découvert, et continuez à faire chauffer doucement jusqu'à ce que le liquide soit réduit de moitié, c'est-à-dire jusqu'à obtenir à peu près 500 ml.
Versez ensuite le liquide au travers d'une passoire de cuisine. Les baies de sureau cuites vont rester dans la passoire.
Afin de récupérer la bonne chair des baies, écrasez ensuite les baies au travers de la passoire à l'aide d'une cuillère en bois. Sur la photo ci-dessous, il ne reste plus ou moins que les graines et la peau.
Si vous avez une passoire plus fine ou un filtre à café permanent (non-utilisé pour faire du café), passez le sirop dans ce filtre plus fin. Mesurez la quantité de liquide obtenue et placez le liquide au bain marie.
Une fois au bain marie, rajoutez la bonne quantité de sucre. J'ai obtenu à peu près 450 ml de sirop, il faudrait donc préparer 900 ml de sucre au verre mesureur pour se conformer aux recettes traditionnelles de pharmacie.
Il s'avère que cette concentration est beaucoup trop sucrée à mon goût. Je me permet de réduire cette concentration car je vais garder le sirop au réfrigérateur, et je sais que je vais l'utiliser dans les 2 à 3 mois qui arrivent. J'utilise donc 400 ml de sucre que je fais fondre au bain marie.
Une fois le sucre dissout et la préparation refroidie, je rajoute ensuite 4 cuillères à soupe de rhum. Là encore, je me démarque de la recette, car je sais maintenant ajuster en fonction de la longueur de conservation désirée.
Je mets ensuite en bouteilles stérilisées. Mon petit entonnoir a lui aussi été stérilisé.
J'étiquette avec la plante principale et la date. La bouteille sera stockée immédiatement au réfrigérateur. Les baies de sureau inhibent la réplication du virus de la gripe. Je l'utiliserai donc pendant l'hiver lorsque je suspecte une infection virale.
Le point important
Il vous faudra un peu d'expérience afin de réaliser un sirop qui soit :
- En accord avec vos goûts ;
- Conforme à vos objectifs de conservation au plus ou moins long terme.
Tel un cuisinier, au fil du temps, vous vous démarquerez des recettes pour affiner vos propres préparations. J'ai personnellement beaucoup de mal avec les quantités de sucre que je diminue systématiquement, même s'il faut jeter une fin de bouteille au bout de quelques mois.
Et surtout, si vous arrivez à une recette qui vous plaît, n'hésitez pas à me l'envoyer, je la posterai en fin d'article en vous donnant tout le crédit que vous méritez bien évidemment.
D'autres sirops intéressants
- thym pour le mal de gorge et la toux ;
- de grande aunée (Inula helenium) pour les bronchites ;
- d'ail frais pour les problèmes infectieux et de bronche ;
- de cataire (Nepeta cataria) pour les problèmes digestifs des enfants, avec un peu de teinture de graines de fenouil rajoutée ;
- de patience crépue (Rumex crispus) pour les petits problèmes de constipation ;
- de camomille allemande et mélisse pour les enfants énervés ;
- de gingembre ou piment (attention aux proportions) pour les phases montantes de fièvre ;
- dépuratif de racine de bardane (Arctium lappa) et de pissenlit (Taraxacum officinale) ;
- de souci (Calendula officinalis) et plantain (Plantago lanceolata) pour les ulcérations d'oesophage ou d'estomac ;
- d'aubépine (Crataegus monogyna)https://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine comme tonique pour le coeur ;
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Nicole Raban dit
Bonjour,
pour la décoction/infusion préparatoire, j'ai beau filtré deux fois à travers un filtre à café, il reste toujours des particules de plantes, même infra-millimétriques. Est-ce ennuyeux ?
Merci
sabine dit
bonjour Nicole
non pas du tout gênant 🙂
leleu dit
comment realiser un sirop de violette odorante,?
sabine dit
bonjour leleu
celle que je fais (quand j'ai des violettes sous la main)
vous faites tremper votre cueillette dans de l'eau tiède en essayant de ne pas en mettre trop, il ne faut pas que les violettes se "baladent" dans le saladier il faut qu'elles soient plutôt serrées, et vous laissez tremper une bonne journée ou une nuit en les écrasant un petit peu du bout des doigts ou avec un petit pilon (mais délicatement quand même) , on peut rajouter du jus de citron pour éviter l'oxydation des fleurs
le lendemain vous les filtrez dans un linge fin (je prends les petits sacs en tissus que l'on trouve en magasin bio) en pressant bien et vous recueillez le précieux jus (qui aura pris une belle couleur ) vous pesez ou cherchez le volume du jus et vous rajoutez l’équivalent en sucre (pour ma part j'en mets un peu moins et je mets du rapadura et vous faites frémir une bonne dizaine de minutes et voilà votre sirop est prêt et il n'est plus vraiment violet (surtout avec le rapadura)
Gaëlle dit
Bonsoir,
Y t il un inconvénient (propriétés qui s’annulent par exemple) à faire un sirop médicinal thym et romarin ensemble?
sabine dit
bonjour Gaëlle
non pas du tout, c'est une bonne synergie
gaëlle dit
Merci Sa
bine,j'avais oublié vous demander aussi si on met plutôt la plante (romarin ou thym) en branches ou émondé?J'ai peur que la branche ramène un côté tannique mais elle a peut-être des bénéfices que j'ignore?
sabine dit
bonjour Gaëlle
effectivement il vaut mieux "épiler" et ne mettre que les feuilles ou les petites tiges qui restent vertes et tendres
Christelle dit
Bonjour
Auriez vous une recette de gingembre à me proposer. Et voulant le conserver longtemps j'aimerais savoir si je dois mettre de l'acide citrique et si oui à quel moment de la recette
Merci
sabine dit
bonjour Christelle
tout dépend du genre de recette que vous voulez, pour le sirop suivez la recette indiquée dans l'article avec l'acide citrique
sinon vous pouvez faire une teinture mère de gingembre
maes dit
Très belle recette, merci !
quelle est la différence entre un sirop avec les baies de sureau et les fleurs de sureau?
L'inhibiteur du virus de la grippe dont vous parlez est-il présent dans les fleurs également ?
merci par avance de votre retour !
sabine dit
bonjour Maes
pour un effet diaphorétique (aider à mieux réguler la fièvre) on va plutôt utiliser les fleur, pour un effet immunostimulant les fleurs et les fruits partagent cette action, même si ce sont les baies qui ont été le plus étudiées dans de contexte, pour l'effet antiviral, là encore c'est le fruit qui a été étudié mais il est probable que la fleur soit aussi antivirale. Son action se fait au travers de l’inhibition d’une
enzyme qui s’appelle neuraminidase et le sureau va bloquer cette enzyme, et donc bloquer la réplication virale.
Sylvie dit
Bonjour, et merci pour votre site 🙂
Pour un sirop de bourgeons de pin, on procèderait aussi avec 60g?
Certaines recettes proposent une macération des bourgeons dans du sucre, filtrer après environ 1 mois et c'est tout. Je n'ai pas bien réussi avec cette méthode, probablement que je n'ai pas mis assez de sucre au départ.
Pourriez-vous en dire plus sur ces 2 méthodes et partager votre propre recette?
Merci beaucoup!
sabine dit
bonjour Sylvie
le sirop avec couches de sucre est une option, on fait une couche de bourgeons une couche de sucre , il faut qu'ils soient bien frais
vous avez aussi cette option : pour un sirop de bourgeons pour 60g de bourgeons frais, environ 40 ml d'alcool à 45°, 400ml d'eau, et 500g de sucre
je vous invite à les faire macérer en premier dans de l'alcool pendant 24h puis faire bouillir l'eau et la rajouter sur la macération alcool bourgeons, mélanger , laisser macérer une journée filtrer et rajouter sucre et laisser mijoter à feu doux pendant un 1/4 h -20 mn
Sylvie dit
Merci beaucoup, bonne continuation!
Poumeau dit
Bonjour,
Peut on congeler les sirops afin de les conserver plus longtemps ?
Merci
Bien à vous
sabine dit
bonjour Poumeau
oui je pense que l'on peut, mais vu que le sucre participe à la conservation , je me dis qu'au frigo c'est bien aussi
Dany dit
Il est écrit que l'on peut rajouter des huiles essentielles, mais elles ne sont pas solubles dans l'eau pourtant ?
sabine dit
effectivement mais dans le sirop il y a eau et sucre , ce qui permet une meilleure émulsion , vous secouez avant usage
Aline dit
Bonjour,
Merci pour votre site, je l'aime beaucoup ! J'ai testé un sirop de plantes infusées et ajout d'HE et de TM dedans avec de la glycérine (glycérol 85% trouvé en pharmacie). Par contre mon sirop reste très liquide, est-ce normal ? Pour une bouteille de 100ml, j'ai mis 50ml de tisane/TM/HE et j'ai ajouté 50ml de glyérol à froid, j'ai mélangé. Est-ce correct ? Merci beaucoup pour votre retour !
sabine dit
bonjour Aline
les sirops sont rarement très épais, mais plus ou moins liquides , je pense que c'est la quantité de sucre que l'on met qui va rendre le sirop un peu épais
Beeranger dit
Bonjour
JE vous remercie pour votre partage.
Je voudrais savoir quel est l'intérêt de faire sécher les baies de sureau?
J'ai déjà fait un sirop de sureau avec les baies fraiche mais il n'a pas bien concervé es ce la cause?
Merci
sabine dit
bonjour !Beeranger
- l'intérêt de les faire sécher est de pouvoir les avoir sous la main toute l'année
- peut-être pas assez de sucre, en combien de temps s'est il abîmé ? l'aviez vous mis au frigo ?
Beeranger dit
Bonjour
Il c'est développé une moisissure après 2 mois au frigo
Je pense que ma principal erreur ,c'est que la bouteille état trop grande et il y avait trop d'air!
Je recommencerai cet automne avec plusieurs petites bouteilles en ajoutant du rhum dans une pour voir la différence de conservation. (L'idée de mettre du rhum me plait bien ).
Je vais refaire avec les baies fraiche car ça me semble plus simple sachant que je vais les consommer dans l'hiver. En espérant que ça conserve 3 ou 4 mois maximum.
Merci pour votre réponse.
Hervé dit
Pour le sirop de gingembre piment quelles sont les proportions et peut on utiliser du piment en poudre ? Merci d’avance
sabine dit
bonjour Hervé
les proportions sont en fonctions de vos goûts oui on peut utiliser piment en poudre
My dit
Bonjour Monsieur
Il y a deux semaines environ, j'ai fait mon sirop maison à base d'eau, de feuilles de menthe et de sucre sur les mêmes principes pour ses vertus rafraîchissante.
Je viens de voir qu'il y avait un dépôt blanchâtre au fond de la bouteille, savez-vous si c'est normal s'il vous plaît et si le sirop reste consommable ? Belle journée à vous
My dit
(Ahh, j'ai oublié de précisé que j'avais utilisé du sucre de canne pour confectionner le sirop)
sabine dit
bonjour My
je ne saurais vous dire pourquoi mais cela arrive de temps en temps, si au goût et à l'odeur le sirop vous parait correct inutile de s'inquiéter
NATHALIE MARION dit
Bonjour, je souhaite partager ma recette de sirop de fleurs de sureau, beaucoup moins sucrée.
Pour 6l de sirop, je fais bouillir 5 l d'eau. Hors du feu, je mets le maximum de fleurs de sureau, en enlevant le plus gros des tiges. Je laisse infuser toute une nuit dans une pièce fraîche.
Le lendemain, je filtre au travers d'un tissu, et ajoute 3kg de sucre. Je fais chauffer doucement et au premier bouillon, arrête la cuisson.
Je verse dans des bouteilles en verre, au préalablement ébouillantées, avec des capsules en ferraille. Je remplis au ras bord, ferme le couvercle et dépose la bouteille à l'envers, sur le couvercle, dans l'évier, le temps qu'elle refroidisse. Attention de ne pas se brûler.
Cela permet la stérilisation, et la conservation. Quelques bouteilles de plus de 2 ans s'étaient très bien conservées, et ainsi, le sirop n'est pas trop sucré.
En espérant que ma participation ait pu vous intéresser, je vous adresse mon soutien à cette formidable initiative de partage de vos connaissances.
sabine dit
bonjour Nathalie
et merci pour ce partage 🙂
Jessica dit
Bonjour,
Je m'interroge sur la quantité de plantes à mettre pour la confection d'un sirop
Jusqu'à présent je me referai au tableau du livre de Christophe (que j'ai prêté alors je n'ai pas les titres en tête ) dans lequel est indiqué pour chaque plante le poids à mettre pour une infusion.
Est ce un bon indicateur de prendre ce tableau alors qu'il me semble que ça concerne les infusions...
Globalement , je mets 100g de plantes fraîches pour 1 l , évidemment tout dépend des plantes mais j'espère que c'est suffisant....?
Merci
sabine dit
bonjour Jessica
pour un sirop de plantes , oui les indications pour l'infusion sont valides, puisque tout commence par l'infusion (pour faire son sirop)
Evelyne Vessereau dit
Super !!!! Merci du partage... Peu sucré et sans alcool... Ça me semble parfait !!!...
chaventré didier dit
Bonjour, est ce possible de faire un sirop de laitue vireuse, j'ai lu que cette plante était efficace pour les problèmes d'endormissement et aussi pour la douleur. On peux la prendre en tisane mais j'aurais prefere en sirop.
Merci pour vos conseils
sabine dit
bonjour Didier
désolée mais je n'ai pas d'expérience ni de retour avec cette "salade"
Alain dit
Bonjour à vous,
J'ai fais une teinture de serpolet (en fleurs), une de laurier noble, une de romarin rampant (en fleur) et une de plantain lancéolé, je souhaiterais mettre ça dans sirop contre la toux (quand j'en aurai besoin, par exemple 250ml).
Est-ce que 3 volumes de sirop simple et 1 volume des 4 teintures ensembles sont suffisants? Merci.
sabine dit
bonjour Alain
oui c'est une bonne option
Catherine dit
Bonjour Sabine et Christophe,
J'ai fais un sirop de sureau (décoction de baies) avec du miel comme sucrant, jus de citron tamisé, de la teinture de propolis et un ajout de rhum. Mon sirop (que je garde au frigo) quand je le verse semble avoir des mottons alors que si je l'inspecte (dans une passoire par exemple) il n'y a rien. Ou si je le verse la partie versée une 2 eme fois alors là cela coule normalement et non avec des "bulles" prisent ou des "caillots" comme si ils disparaissaient une fois agités. Je précise que je ne secoue pas la bouteille avant de me servir, que mon sirop est assez concentré aussi (impossible de voir à travers), pas de pshit à l'ouverture et le gout et l'odeur sont normaln par contre c'est de pire en pire. Connaissez vous ce phénomène? Je ne sais pas si je devrait le jetter? Merci et merci poir toit depuis le début. Au plaisir. Catherine
sabine dit
bonjour Catherine
non je ne connais pas, mais vu ce que vous décrivez ça ne me parait pas grave, cela semble juste mécanique, peut-être (je spécule) l'association miel et propolis, mais tant que l'odeur et le goût sont au rendez vous ne vous inquiétez pas, si le goût et /ou l'odeur changent alors oui là il vaut mieux éviter
Catherine dit
Merci cela me rassure, alors pe le propolis et miel... je vais creuser de ce coté.
Il faut dire aussi que j'ai aussi du rhum dans mon sirop, c'est nouveau pour moi l'ajout d'alcool et de teinture, je ne suis pas habituée.
J'ai constaté hier matin une certaine "gelée" je ne sais pas si cela peut s'appeler précipitation (ce n'est pas voilé, mais bien translucide) bref, c'est + épais alors mon filet est assez fin lors du filtrage pour l'embouteillage et donc cela c'est reformé dans la bouteille.
Mais j'arrive au fond il faut dire aussi :).
Merci et bonne journée à vous
armoy dit
bonjour, mes sirops de plantes sauvages se cristallisent, que dois je faire ? je met un litre de tisane pour un kilos de sucre, après ébullition 10 minutes de cuisson, merci de votre retour
sabine dit
bonjour Armoy
il peut y avoir plusieurs raisons : trop cuit, trop remué, trop de sucre , cuisson trop rapide ou trop lent etc.... bref
il faut enquêter, tout noter peser ...et ré essayer
armoy dit
MERCI je vais recommencer ma recette, et je vous dirais exactement comment j'ai fais, merci de votre réponse
Dany dit
Comment un sirop peut etre efficace alors que le dosage est nettement inférieur de celui d'une tisane ? On ne prend que par cuillère...
sabine dit
Faire des équivalences avec la quantité de plante de départ.... c'est franchement trop compliqué et pas
pratique du tout.
On prend tout simplement le sirop à la cuillère à café voire à soupe plusieurs fois dans la journée, 4 à 5 fois pour des conditions aigües
certes au final la dose de plante ingérée va être relativement minime mais le sirop va tout de même apporter une aide indéniable, c’est une forme bien adaptée pour les problèmes hivernaux, ça a bon goût, ça fait du bien, le sirop est surtout utile pour masquer le goût de certaines plantes (surtout vis à vis des enfants) mais aussi pour les personnes ultra sensibles aux plantes et qui fonctionnent avec des micro dosages
Julien dit
Bonjour, article intéressant, cependant tout comme Helene le 28 octobre 2020 à 18:25, je m'interroge sur le fait de faire chauffer longuement la plante pour réduire de moitié la quantité d'eau. est-ce que, faire une double infusion, dans le même la même quantité d'eau pourrait revenir au même que faire réduire le liquide de moitié?*
*Par double infusion j'entend : prendre 500 ml d'eau par ex, dans lequel je fais infuser X grammes de thym, puis je filtre. Et ensuite dans la même eau infusé de thym je remet X grammes de thym à infusé.
Bon cependant la question principal que j'avais à poser : Je pensais faire un sirop avec intermédiaire alcoolique pour la plante, bonne idées?
Aussi, pour les sirop avec poudre de plante, faut-il filtré la plante ou bien la laisser dedans?
Souhaitant une réponse de votre part, bonne journée. =)
sabine dit
bonjour Julien
- pour l'infusion double , oui vous filtrez et ensuite vous rajoutez de la plante non infusée
- je ne comprends pas trop la deuxième question , vous voulez rajoutez de l'alcool? ou de la teinture?
par exemple pour le souci officinale riche en résine on peut mettre un fond d'alcool pour commencer question d'extraire la résine puis ensuite faire l'infusion normalement.
- pour ne pas fragiliser le sirop et pouvoir le conserver il est préférable de filtrer
Julien dit
Bonjour Sabine, merci de votre réponse. Pour la deuxième questions, c'est bon vous avez répondu. Effectivement je pensais rajouter une dose d'alcool pour faciliter l'extraction de certaines substance avant de passer à l'infusion normal.
Merci encore, bonne journée.
Helene dit
Bonjour,
Je ne comprends pas trop pourquoi dans chaque recette de sirop on parle d'une certaine quantité d'eau qu'il faut ensuite réduire pour concentrer par la suite.... Serait-ce à cause du volume de la plante qui ne serait pas immergé totalement? Dans ce cas, ne peut-on pas systématiquement faire une double infusion? J'ai l'impression que les principes actifs de la plante seraient mieux protégés avec 2 infusions successives qu'avec un laps de temps assez long de réduction du liquide soumis somme toute à une certaine température pour que la réduction se fasse....
Qu'en pensez-vous? Merci d'avance 🙂
sabine dit
bonjour Helene
je ne comprends pas votre question , désolée mais pourriez vous la reformuler ?
GEAY dit
Bonjour,
Tout d'abord merci pour ce site super plein de détails et tous les bons conseils dans les réponses aux commentaires.
J'ai fais mon sirop de thym à base de plante fraiche avant de voir votre site et le mode de conservation... Malheureusement je pense avoir des contaminations dans le miens... je vois un voile translucide dedans avec des points de moisissure... J'ai réussi à tout enlevé mais penser vous que je puisse le consommer malgré ça ? Je l'ai placé au frigo maintenant
sabine dit
bonjour Geay
je ne vous conseille pas de le garder, les bactéries en raffolent , donc malheureusement il vaut mieux le jeter
Caroline dit
Bonjour, Christophe et Sabine.
J'aimerais faire un sirop de gingembre, avec du gingembre coupé en rondelles par exemple
Mais pas le jus car je n'ai pas d'extracteur.
faut il procéder comme avec le sureau, bien qu'il ne soit pas juteux .
J'ai lu beaucoup de commentaires mais je n'ai pas trouvé de réponse.
Merci.
sabine dit
bonjour Caroline
vous faites une bonne décoction des racines finement coupées, vous pouvez même commencer avec une macération dans l'eau froide pendant une nuit puis ensuite faire monter en température, vous faites votre décoction , vous filtrez et ensuite vous préparez votre sirop comme indiqué
Marielle dit
je rebondis sur ce post qui m'intéresse également 🙂 Christophe précise de faire attention aux proportions pour les sirops de gingembre (et piment). Mieux vaut le rhizome frais ou séché? et du coup, dans quelles proportions?
Merci !
sabine dit
bonjour Marielle
le sec est plus fort en goût que le frais , et les quantités dépendent de nos papilles et de notre tolérance à ce qui est fort