Noms communs : Épilobe, Épilobe en épi, Épilobe à feuilles étroites, Laurier de saint Antoine
Nom latin : Epilobium angustifolium, E. parviflorum (d'autres espèces sont probablement médicinales : Epilobium montanum, etc - à confirmer).
Famille : Onagraceae
Constituants : l'épilobe contient :
- De nombreux flavonoïdes (myricétine ou quercétine selon les espèces) ;
- Des phytostérols ;
- Des tanins (gallotanins) ;
- Des mucilages ;
- De la vitamine C et de la pro-vitamine A.
Description
L'épilobe n'est que très peu présente dans ma région (Vaucluse). Elle a l'air d'apprécier les endroits plus frais, plus humides, et légèrement élevés. On la trouve beaucoup plus facilement dans les régions de moyenne altitude dans des champs en friche. Vous ne la trouverez pas en sous-bois, ou dans tout endroit où la concurrence avec les arbustes, arbres ou autres plantes l'empêche de pousser.
J'ai aussi découvert de magnifiques colonies en bord de mer en Bretagne. Vous verrez aussi un peu plus bas des photos de mon amie Rosalee De La Forêt, herbaliste Américaine qui vit dans l'état de Washington aux Etats-Unis.
Le nom anglais de la plante est "fireweed", l'herbe du feu, dénotant sa préférence pour coloniser les endroits qui ont été brûlés. Car comme je l'ai dit, la plante supporte mal la concurrence. Et quoi de mieux qu'une zone nettoyée par un incendie pour s'établir en paix.
La plante est une onagraceae. Si vous êtes familier avec l'onagre, vous trouverez des traits communs. Voici ce qui la caractérise :
- Des feuilles alternes le long de la tige, à contraster avec les feuilles opposées des plantes de la famille des menthes (lamiacées) par exemple. Les feuilles sont lancéolées (en forme de fer de lance) et relativement longues ;
- En ce qui concerne les feuilles, Wikipedia fournit l'astuce suivante pour l'identification : "les nervures des feuilles sont circulaires et ne prennent pas fin sur les bords de la feuille, mais forment des boucles qui se rejoignent sur le bord extérieur des feuilles." Voir 2 premières photos ci-dessous ;
- Les fleurs de couleur rose foncé sont réparties sur un racème (c'est-à-dire en grappe et disposées sur un axe central). Les fleurs ont 4 pétales et 4 sépales roses, les sépales apparaissant plus foncés que les pétales. Les fleurs ont 8 étamines. Voir 3e photo ci-dessous.
Les fleurs les plus basses sur le racème commencent à s'ouvrir en premier. Puis elles fanent et c'est au tour des fleurs du dessus de s'ouvrir, ainsi de suite jusqu'au sommet du racème. Basé sur mes observations, certaines fleurs partent parfois en graines avant que les fleurs du sommet ne se soient ouvertes.
Les capsules de graines sont de couleur rougeâtre, voir photo ci-dessous vers le bas de la tige.
Les graines sont enchevêtrées dans des poils soyeux et très volumineux, ce qui rend la tache difficile pour ceux qui récupèrent les graines (j'en sais quelque chose). Voir photo ci-dessous montrant plusieurs capsules de graines ouvertes en même temps, avec un enchevêtrement désordonné de ces fils soyeux. Les poils facilitent la propagation de la graine au gré du vent.
Si vous désirez récupérer les graines, le mieux est de récolter tout l'amas poilu et de le mettre dans un sac, pour ensuite le malaxer entre ses mains afin de séparer les graines des poils. Une capsule contient plusieurs centaines de graines.
Une fois établie, la plante se propage par les racines, d'où les larges étendues d'épilobe que l'on peut observer dans la nature. Le spectacle est souvent grandiose.
Voici l'apparence d'une colonie d'épilobe vue de loin - une tache rose sur un fond vert. L'herboriste amateur fera attention de ne pas dégringoler en bas de la falaise dans son empressement de faire chauffer le sécateur...
Tempérament
- Asséchant
- Nourrissant
Goût
Culpeper, dans son fameux ouvrage des années 1600(5), nous dit que l'épilobe n'a ni odeur ni goût, et que l'on ne sent que son astringence. Ce qui n'est pas complètement exact si l'on veut être précis. Le goût de l'infusion rappelle un peu le thé noir. Les deux caractéristiques principales :
- Astringent
- Doux et mucilagineux
L'astringence des tatanins va agir sur les tissus enflammés et boursouflés avec sécrétions abondantes, afin de les resserrer et de les assécher. Nous parlerons de son utilisation pour les infections entériques par exemple.
Les mucilages vont adoucir l'inflammation et nourrir les tissus secs, épuisés ou atrophiés. Les tissus peuvent être affaiblis par une mauvaise hygiène de vie et deviennent donc sont plus susceptibles à l'attaque des pathogènes. Les tissus peuvent aussi être affaiblis après une infection longue ou chronique (ils sont épuisés par l'inflammation).
Propriétés Médicinales de l'épilobe
Problèmes de prostate
Commençons avec les indications de Maria Treben(1). C'est elle qui a le plus parlé de l'épilobe pour les problèmes de prostate.
Notez que Treben recommande surtout Epilobium parviflorum et indique que E. angustifolium ne doit pas être utilisée. Ceci est incorrect.
En effet, les pays anglophones utilisent E. angustifolium depuis bien longtemps. Les deux peuvent être utilisées.
Treben recommande l'épilobe pour tout désordre touchant la prostate, inflammations, infections et cancers inclus.
D'après Treben, l'épilobe peut éviter une opération de la prostate, ou si une intervention chirurgicale doit être entreprise, l'épilobe calme les brûlures et les inflammations post-opératoires.
Treben cite des cas que nous appellerions aujourd'hui hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Treben mentionne des cas où la personne ne pouvait uriner que quelques gouttes. Grâce à l'infusion d'épilobe, l'urination est de retour à la normale.
Weiss(6) mentionne une étude démontrant un effet inhibiteur des prostaglandines (et donc anti-inflammatoire), les prostaglandines étant impliquées dans le développement de l'HBP selon certaines hypothèses(14).
Certaines études(7) confirment un effet anti-prolifératif in-vitro pour les cellules humaines de prostate.
Une étude(8) identifie deux composants de l'épilobe, l'oenothéine A et l'oenothéine B, agissant comme inhibiteurs de deux enzymes impliquées dans le développement de l'hyperplasie : la 5 alpha-réductase et l'aromatase.
Certains diront que Treben a parfois des histoires qui semblent trop belles pour être vrai. Certes. Mais elle avait aussi une grande expérience pratique à aider les individus.
Lorsque la science semble corroborer ses écrits, du moins in-vitro (c'est un début), pourquoi ne pas tester l'épilobe sachant qu'elle est relativement inoffensive ? Et en pratique, on voit bien qu'elle aide les hommes à mieux gérer l'HBP.
Michael Moore l'utilise pour les prostatites aigües (infection bactérienne de la prostate) en tant qu'approche générique et "suffisante en elle-même" (c'est-à-dire que l'épilobe seule peut soulager la condition).
Problèmes de vessie, cystites
Treben recommande l'épilobe pour les problèmes de vessie. Elle cite un cas de déchirement de la paroi de la vessie, la personne étant sous morphine tellement la douleur était aigüe. Une infusion d'épilobe bue pendant une semaine calma la douleur.
Matthew Wood l'utilise pour les problèmes de cystite, pour tonifier la muqueuse enflammée et en tant que diurétique (pour balayer la zone).
Diarrhées
Moore(2) recommande l'épilobe pour la gastroentérite accompagnée de coliques avec diarrhées de couleur verdâtre, sans fièvre. Il l'utilise aussi pour la diarrhée chez l'enfant, avec de la menthe poivrée (Mentha piperita).
D'une manière générale, chez Moore, les diarrhées de couleur verdâtre sont une indication spécifique pour l'épilobe.
King(12) la recommande pour les diarrhées survenant l'été (probablement dues à des intoxications alimentaires), les diarrhées du soldat et du combattant (on peut imaginer les conditions d'hygiène lamentables dans les tranchées par exemple), les diarrhées dues à la consommation d'une eau impropre.
Autrement dit, l'épilobe peut être utile pour tous les cas de "tourista" (diarrhée du voyageur). Dans ces cas là, King recommande de boire l'infusion d'une manière libérale.
C'est l'astringence de la plante qui fait ici toute la différence. Les acides tanniques ont une action tonifiante et "resserrante" sur les muqueuses digestives qui laisseront moins passer l'eau.
Les études confirment ce fait, en démontrant une action anti-mobilité (freine le mouvement péristaltique et permet donc une meilleure réabsorption des liquides), et anti-sécrétoire dans le tube digestif(4).
De plus, les tanins ont une action antibactérienne par contact très utile ici dans les cas d'infection entérique.
Inflammations intestinales chroniques
L'épilobe est une tonique de la muqueuse digestive. Lorsque la muqueuse est fatiguée et légèrement enflammée, une cure d'épilobe peut calmer l'inflammation.
Henriette Kress(13), herbaliste finlandaise, la recommande pour les changements nutritionnels, par exemple pour un végétarien devenant omnivore, ou vice-versa, car ces changements sont souvent accompagnés de troubles digestifs pendant la période d'adaptation.
On pourra aussi y penser lorsque l'on suspecte une hyperperméabilité intestinale (inflammation chronique) due à des intolérances alimentaires ou déséquilibre de la flore.
Sphère ORL
Comme toute astringente, elle va soulager les irritations et les inflammations du pharynx et de l'oesophage.
Elle a en plus l'avantage d'être adoucissante, déposant une légère couche de mucilages protecteurs sur son passage. Il ne faudra bien sûr pas s'attendre au même résultat qu'avec la guimauve (Althaea officinalis) d'un point de vue adoucissant.
L'infusion peut être utilisée en bain de bouche pour calmer les inflammations gingivales et aphtes.
Indications diverses
King(12) recommande l'épilobe en infusion pour les saignements abondants durant les règles (ménorragie), ainsi que pour les leucorrhées (sécrétion de glaire cervicale ou dues à une infection) et les hémorragies vaginales (consulter un médecin).
L'épilobe peut être utilisée comme antibactérien pour désinfecter des blessures. C'est une utilisation traditionnelle amérindienne, confirmée par les études scientifiques. L'épilobe aurait en effet un effet antibactérien marqué contre les bactéries gram-positif et gram-négatif(10) (confirmé sur Micrococcus luteus, Staphylococcus aureus, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa).
L'épilobe est un antioxydant efficace(11), aidant la personne à combattre le stress oxydatif.
L'épilobe est un diurétique, comme beaucoup de plantes médicinales (rien d'original ici).
Précautions
- Pas chez la femme enceinte ou allaitante (par manque de données) ;
- Ne pas prendre en cas de constipation ;
- Prendre loin de tout médicament ou complément alimentaire (les tanins bloquent l'absorption) ;
- Prendre loin des repas si possible afin de ne pas interférer avec l'absorption des nutriments.
Voir ma vidéo sur les tanins afin de mieux comprendre ces points importants.
Utilisation de l'épilobe
Ce sont les feuilles (sans les sommités fleuries) qui sont utilisées. Une simple infusion reste la manière la plus efficace d'administrer la plante. La teinture peut aussi être utilisée.
- Teinture des feuilles récemment séchées : au taux de 1:5 (100 g de plante pour 500 ml d’alcool) dans de l’alcool à 45°. Prendre 30 à 60 gouttes de 1 à 4 fois par jour selon la condition ;
- Infusion des feuilles. Utilisez 2 cuillères-à-café pour une tasse de 250 ml.
Cueillette et séchage
Comme expliqué précédemment, ce sont les feuilles qui sont ramassées, en début de floraison si possible. Vous pouvez aussi ramasser la feuille au besoin et l'utiliser en infusion fraîche, même si la période de floraison est passée ou à venir.
La sommité fleurie n'est pas utilisée car elle contient peu de principes actifs, et parce que les poches à graines ont tendance à s'ouvrir facilement et à étaler leurs poils un peu partout. Par contre, vous pouvez cueillir les fleurs si vous désirez rajouter une touche de couleur à vos mélanges de tisanes. Assurez-vous de bien séparer les fleurs des réceptacles à graines.
Voici ma manière de procéder pour la feuille : je coupe les tiges, puis j'enlève toutes les feuilles en attrapant la tige entre mes doigts et en tirant dans le sens inverse des feuilles. Je peux ainsi récupérer toutes les feuilles de la tige en un seul geste.
Les feuilles sont ensuite séchées sur bac de séchage, à l'ombre et dans un endroit bien aéré, puis stockées soit dans de grands sacs en papier, soit dans des bocaux hermétiques. Je n'effrite jamais les parties de plants afin de gagner de l'espace, car ceci augmente la surface de contact avec l'air et donc les chances d'oxydation.
Références
(1) Treben, Maria, « La santé à la pharmacie du Bon Dieu : Conseils d'utilisation des plantes médicinales », 2007
(2) Moore, Michael, « Specific Indications for Herbs in General Use », 3ème édition
(3) Wood, Matthew, « The Earthwise Herbal: A Complete Guide to Old World Medicinal Plants » , 2008.
(4) Vitali F, Fonte G, Saija A, Tita B. Inhibition of intestinal motility and secretion by extracts of Epilobium spp. in mice. J Ethnopharmacol. 2006 Oct 11;107(3):342-8. Epub 2006 Apr 6.
(5) Culpeper, « The English Physician », 1652
(6) Weiss, Fintelmann, « Herbal Medicine », second edition revised and expanded, 2000
(7) Vitalone A, Guizzetti M, Costa LG, Tita B. Extracts of various species of Epilobium inhibit proliferation of human prostate cells. J Pharm Pharmacol. 2003 May;55(5):683-90.
(8) Ducrey B, Marston A, Göhring S, Hartmann RW, Hostettmann K. Inhibition of 5 alpha-reductase and aromatase by the ellagitannins oenothein A and oenothein B from Epilobium species. Planta Med. 1997 Apr;63(2):111-4.
(10) Bartfay WJ, Bartfay E, Johnson JG. Gram-negative and gram-positive antibacterial properties of the whole plant extract of willow herb (Epilobium angustifolium). Biol Res Nurs. 2012 Jan;14(1):85-9. doi:10.1177/1099800410393947.
(11) Kiss AK, Bazylko A, Filipek A, Granica S, Jaszewska E, Kiarszys U, Kośmider A, Piwowarski J. Oenothein B's contribution to the anti-inflammatory and antioxidant activity of Epilobium sp. Phytomedicine. 2011 May 15;18(7):557-60. doi:10.1016/j.phymed.2010.10.016.
(12) Felter, Lloyd, « King’s American Dispensatory », 1898
(13) Kress, Henriette, « Practical Herbs », 2011
(14) Chughtai B, Lee R, Te A, Kaplan S. Role of Inflammation in Benign Prostatic Hyperplasia. Reviews in Urology. 2011;13(3):147-150.
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Hervé GOURIOU dit
Bonjour Sabine, Je sollicite ici votre avis mais également celui de Christophe... Dans les commentaires ci-dessus que j'ai relu en diagonale, vous trouverez que je fais mention d'avoir commandé en 2017 et reçu une fourniture de graines d'épilobe à petites fleurs du Jardin des Médicinales (hélas fermé aujourd'hui) [https://le-jardin-des-medicinales.com/produit/epilobe-epilobium-angustifolium-50-graines/] qui ont bien germé et poussé depuis 2018 et chaque année je récolte des graines, mais nul besoin de resemer car la dispersion des graines d'une années sur l'autre fait que la Nature m'évite ce travail... Depuis l'an passé, j'ai trouvé que les épilobes ont une croissance plus grande et les tiges sont très fournies en feuilles dont les tailles sont plus grandes qu'à l'origine... J'ai vérifié avec l'application "PlantNet" que j'ai sur mon téléphone l'authenticité de la plante et l'indication est bien une Epilobe mais "Hirsutum" épilobe à grande fleurs et non plus "Augustifolium" épilobe à petites fleurs !.. Que pense Christophe, qui est le fournisseur premier en 2017, de cette mutation (ou évolution) génétique ?... et quant aux vertus de cette variété, je vais faire encore une redite des commentaires exposés par Rémi Clec'h le 07/08/2018 ou posés par Xavier Champain le 13/09/2018 : Peuvent-elles réellement se substituer pour des effets identiques sur la prostate ?...
sabine dit
bonjour Hervé
je vous mets une réponse faite par Christophe en 2014 , mais je vais lui redemander car depuis il a eu peut-être d'autres expériences avec cette plante
"Je ne connais pas le hirsutum. Maude Grieve en fait une peinture bien négative elle aussi dans son "modern herbal" des années 1960 (empoisonnement, épilepsie, etc). Même mention dans le King's American Dispensatory (1898, un des grands classiques américains). Je ne connais pas les vues modernes sur cette espèce. Dans le doute, je m'abstiendrais."
Hervé GOURIOU dit
bonsoir Sabine, je pense qu'il y a une confusion car moi non plus je ne connais pas du tout cette plante "hirsutum" mais ce dont j'ai évoqué c'est le nom de"Epilobium hirsutum" Epilobe Hirsute à grande fleurs que j'avais semé il y a quelques années à partir de graines d'épilobe angustifolium et qui ont muté en hirsute.. Mais effectivement je suis allé m'enquérir sur Google (notre encyclopédie universelle) et lorsque j'ai vu des photos d'HIRSUTUM j'ai immédiatement compris qu'il y avait confusion sur la plante.... Bonne soirée à vous et votre famille chère Sabine ! (mais ne vous croyez pas absoute... j'attends une réponse du Patron 🙂
sabine dit
loin de moi une telle idée , la question est posée 🙂
sabine dit
Bonjour Hervé
j'ai posé la question à Christophe et voilà sa réponse
Si mes graines ont été utilisées, c'est E. angustifolium, je n'ai jamais eu d'autres épilobes au jardin. Ceci dit, je n'ai pas une bonne compréhension des phénomènes de pollinisation croisée. Est-il possible que le pollen de E. hirsutum aux alentours de chez vous Hervé soit venu fertiliser les angustifolium ? Et que donnerait les "plantes filles" ? Je ne sais pas. En ce qui concerne l'utilisation pour les problèmes de prostate, mon expérience se limite à E. angustifolium et E. parviflorum. Je n'ai pas de recul sur l'utilisation de E. hirsutum. En revanche, Thierry Thévenin ne parle que de hirsutum dans l'un de ses derniers ouvrages. Fournier en parle aussi d'une manière interchangeable. Je dirais donc que toutes ces épilobes sont probablement OK en consommation. Je reviens donc sur mon commentaire de 2014 qui semblait très prudent sur la consommation de E. hirsutum.
Patrick dit
Bonjour Christophe, Sabine
Merci pour votre article sur l’épilobe ! J’ai eu de bons résultats en tisanes pour les problèmes de prostate .
Si je broyais moi même l’épilobe en gélules (j’ai l’appareil) ne serait-ce point encore plus efficace ? Et combien de mg par gélule et nombre de gélules par jour ??
Merci de votre réponse
Bien cordialement
Patrick
sabine dit
bonjour Patrick
c'est une forme pour l'épilobe que Christophe , essayez de commencer avec 1gr et voir si cela fonctionne avec cette dose
Hervé GOURIOU dit
Re-Bonsoir Sabine, je venais de vous envoyer une réponse à votre commentaire précédant la question de Patrick et je suis tout à fait d'accord avec vous et avec lui : Je suis vraiment partisan de cette théorie que les effets d'une plante sont très certainement très efficaces en gélules par rapport à une infusion car, et je l'ai maintes fois déclamé dans ce Blog : Qu'y a t il de mieux pour extraire les éléments de la plante que l'appareil digestif de notre organisme lui-même ?... il n'y a aucune déperdition, aucun risque d'évaporation ou de température bouillante de l'eau et en plus pour ceux qui ont ce problème d'adénome de la prostate, boire des tasses d'infusions surtout le soir, c'est assurer des nuits hachées par des va et vient aux toilettes et des difficultés de rendormissements... Je sais de quoi je parle 🙂
Hervé GOURIOU dit
en lisant et écoutant la dernière communication de Christophe (brèves des plantes, sur la Lavande....) je pensais à nos commentaires concernant les plantes en gélules... Car Christophe a vraiment raison : le fait de consommer des infusions deux ou trois fois dans la journée suivant un cérémonial qu'il avait décrit et expliqué il y a quelques années (https://www.altheaprovence.com/meditation-infusion/) et qu'il réexplique ce 24 juin lors de sa dernière "Brèves" lui donne raison... C'est quand même plus sympa de susurrer les goûts, saveurs et odeurs d'une plante ou d'un cocktail de plantes plutôt de prendre des gélules avec un verre d'eau plate (à moins d'y rajouter quelques gouttes d'une liqueur anisée... sans abuser !)
Gérard NICOLAS dit
Bonjour Patrick,je cherche à pulvériser également pour des problèmes de prostate,quelle type avez vous svp.
Merci, belle journée.
Sardou dit
Bonjour Gérard
C’est un mixeur spécial pour les herbes/épices on le trouve sur Amazon par exemple tout comme l’appareil à gélules…. Je pulvérise ainsi l’épilobe petites fleurs que j’achète en Allemagne via internet . Cordialement
baron sylvie dit
bonjour, est-il possible de prendre avec l'épilobe , du prunus africain pour l'HBP? Avec mes remerciements car vous êtes fabuleux.
sabine dit
bonjour Sylvie
oui on peut faire des mélange
Claude BESNOU dit
Oui, j'espère que cela n'est pas pour vous! (lol) - Avec également les pépins de courge et les graines de lins d'une part, mais également de la racine d'ortie et les baies de Saw Palmetto (palmier nain) d'autre part.
Hervé GOURIOU dit
Hahaha ! bien vu Claude... car je venais de me faire la même remarque en lisant la demande de Sylvie 🙂 ... et je continue dans le même sens que vous pour tous les autres ingrédients, sauf que depuis très longtemps je n'arrive plus à trouver de baies de Saw palmetto depuis les tempêtes puis les incendies de Californie, il me semble... Bonne soirée et bonne santé !
PELLOILLE Marie dit
Bonjour
Une étude(8) identifie deux composants de l'épilobe, l'oenothéine A et l'oenothéine B, agissant comme inhibiteurs de deux enzymes impliquées dans le développement de l'hyperplasie : la 5 alpha-réductase et l'aromatase. Est ce que quelqu'un a tester sur une chute de cheveux androgénique ?
Merci pour vos retours si il y en a 🙂
CLAVIER dit
Bonjour, dans le livre de treben, elle dit que le genre angustifolia n'est pas médicinale (ainsi que hirsitum) qu'en pensez vous ? on dit que seules les épilobes à petites fleurs sont médicinales pour la prostate, y a t- il donc une limite au diamètre de la fleur ? au vu de mes recherche j'ai l'impression qu'il ne faut pas dépasser 1cm de diamètre, hors effectivement angustifolium fait entre 1.5 et 2.5 cm
sabine dit
bonjour Clavier
je vous invite à relire l'article où Christophe en parle et de lire aussi les commentaires qui évoquent le sujet : " Problèmes de prostate
Commençons avec les indications de Maria Treben(1). C'est elle qui a le plus parlé de l'épilobe pour les problèmes de prostate.
Notez que Treben recommande surtout Epilobium parviflorum et indique que E. angustifolium ne doit pas être utilisée. Ceci est incorrect.
En effet, les pays anglophones utilisent E. angustifolium depuis bien longtemps. Les deux peuvent être utilisées."
Francis dit
Bonjour, j'ai lu votre article pour la plante Bugrane, mais j'ai pas bien compris comment l'utiliser pour hydrocele. Pouvez-vous me donner plus d'informations et s'il faut prendre la plante entière ou juste les racines ? Merci beaucoup. Cordialement
sabine dit
bonjour Francis
les articles issus du célèbre Cazin datant d'il y a deux siècles sont partagés par Christophe pour notre culture générale, rien à voir avec les articles écrits par Christophe
donc pour l'hydrocèle je ne saurais vous dire comment elle agit
Francis dit
Bonjour, merci pour votre réponse rapide. Est-ce que Christophe connait une autre plante qui peut agir en tisane ou en cataplasme ? Merci pour tous vos articles et vidéos. Super
sabine dit
bonjour Francis
désolée Francis, mais Christophe n'a pas vraiment de recul sur la question , certains anciens écrit parlent du mélilot mais rien de bien sûr
en général pour une hydrocèle il est préférable de se faire suivre par un médecin
Francis dit
Bonjour, merci pour votre réponse. Médecin m'a déjà fait faire une échographie, il n'y a pas de tumeur. C'est seulement du liquide. Peut être que quelqu'un qui avait ce problème pourra me renseigner...Cordialement
Lili dit
Bonjour Francis, connaissez-vous l'argile verte de Raymond Dextreit ? Avez vous déjà pratiquer des cataplasmes ? Sur période plus ou moins longue, la nuit, ou le jour, soit sur la peau en direct mais vu l'endroit ce serait mieux d'appliquer sur gaze jusque dans le creux de l'aine et/ou sur le bas-ventre et que la gaze soit en contact avec la peau (moins d'adherence) - Je l'utilise en entretien et pour divers soucis depuis plus de 30 ans, peut-être, je dis bien peut-être...pourrait-elle vous aider !
Francis dit
Bonjour Lili. Merci pour votre réponse. Je vais faire des cataplasmes d'argile. Cordialement
Claude BESNOU dit
J'aimerais bien savoir ce qu'à donné l’argile conseillée par Lili en juillet 2020 ?
Gayane Sarkisyan dit
Bonjour cher Monsieur Bernard,
J'aimerais vous parler de la méthode russe de préparation de l'épilobe. En effet, en Russie on les fermentent avant le séchage ce qui leur donne un parfum très agréable et probablement meilleure pour la santé.
sabine dit
Bonjour Gayane
très intéressant et merci pour votre partage , pourriez vous nous expliquer la méthode de fermentation ? 🙂
Gayane Sarkisyan dit
Bonjour, la fermentation de l'épilobe est constitué de plusieurs étapes. Après le cueillette et nettoyage de feuilles il faut les faire flétrir, puis les malaxer pour obtenir du jus et puis laisser fermenter pour les sécher ensuite. Ces étapes peuvent être effectuées différemment. Je peux vous envoyer un fichier avec les détails car le texte prend beaucoup de place. Voici le lien vers le page web en russe d'où j'ai traduit des extrait avec l'aide de google en corrigeant les morceau pas claire. https://hlebopechka.ru/index.php?option=com_smf&topic=389191.0 Je vous envoie étalement un lien vers un vidéo également en russe où le procédé est + bio. En effet, même si c'est un russe on voit bien les étapes de préparation. 1. Cueillette 2. Placement dans une boîte pour faire flétrir 3. malaxage pour extraire du jus 4. Séchage 5. placement dans des sac en papier. https://www.youtube.com/watch?v=gc8ZTMupX6w
sabine dit
merci beaucoup Gayane , je vais aller explorer et les partager aussi à Christophe 🙂
Patricia Meunier dit
Bonjour! J'habite en Pologne ou on en revient aux thes naturels etcette plante est tres repandue. En effet il faut un processus d'oxydation. On roule Les feuilles dans Les paumes de la main( ou on Les passę a la machinę a broyer) puis on Les serre dans un bocal qu'on laissera au four a 40degres ( moi je le laisse dans ma voiture surchaufee souvent au soleil!) Puis on Les etale pour Les secher. C'etait le the le plus repandu en Europe centrale.
sabine dit
bonjour Patricia et grand merci pour cette transmission de savoir faire c'est passionnant 🙂
Cby dit
Merci pour cette astuce
Germine dit
Voila un site qui explique très bien en anglais le préparation du "thé d'ivan":
https://www.youtube.com/watch?v=bdLe1CGtf8k&t=29s
On peut aussi préparer des tisanes de feuilles oxydées de feuilles de ronce, de framboisier. cela donne des boissons un peu plus "corsées" que les simples tisanes, pouvant rappeler certains thés légers. Une vidéo -en allemand - explique ce procédé. https://www.youtube.com/watch?v=kz5sl67uN9s&t=216s
Par contre je me demande si la plante garde ses propriétés...
sabine dit
bonjour Germine
merci beaucoup pour ce partage
Cby dit
Bonjour, merci pour ces liens. Combien de jours pour la fermentation ? Quel moyenne de T° est-il nécessaire d'obtenir ? La vidéo montre 24 ° mais dans les conditions montrées, elle doit grimper au moins au double ?
Cby dit
Bonjour Gayane, serait-il possible d'obtenir votre fichier avec le détail de la préparation ? Merci d'avance
Gayane Sarkisyan dit
Bonjour, pour avoir le fichier qui fait 12 pages il me faudrait une adresse de courriel. Si non, vous pouvez voire le site en russe que vous pouvez traduire à l'aide de google. https://hlebopechka.ru/index.php?option=com_smf&topic=389191.0 Bonne chance
dichos dit
mon herboriste me propose de l'épilobe soit en sommités fleuries soit en plante entière et me dit qu'il n'y a pas de différence d'efficacité pour des problemes de prostate.Dans votre vidéo vous déconseillez la sommité fleurie du coup je ne sais pas trop quoi faire pouvez-vous me confirmer qu'il vaut mieux prendre la plante entière merci
sabine dit
Bonjour Dichos
Christophe explique dans l'article :"ce sont les feuilles qui sont ramassées, en début de floraison si possible....La sommité fleurie n'est pas utilisée car elle contient peu de principes actifs, et parce que les poches à graines ont tendance à s'ouvrir facilement et à étaler leurs poils un peu partout. "
dichos dit
oui Sabine j'avais bien lu cette assertion mais je ne comprends pas si elle est exacte pourquoi des herboristeries vendent de la sommité fleurie comme l'herboristerie Valmont qui est pourtant de bonne réputation.
sabine dit
bonjour dichos
bonne question, parfois des infos( infaux) circulent en boucle et deviennent des quasi vérités qui n'ont pas forcément été vérifiée , je ne saurais vous dire, peut-être leur téléphoner et leur demander leur point de vue et leur source ?
René dit
J'ai des brûlures d'estomac récurents (prise d'aspirine avec un traitement de l'HTA).
Puis-je prendre de l'épilobe pour des problèmes mineurs de prostate ( taux de PSA = à 3) : 1 à 2 mictions par nuit.
Merci
sabine dit
Bonsoir René
oui vous pouvez prendre de l'épilobe , mais sachez que la problématique prostate ne se règle pas avec seulement une plante, souvent il faut une synergie de plusieurs et faire alterner plusieurs protocoles https://www.altheaprovence.com/blog/hypertrophie-benigne-prostate-chardon-marie-selenium/
concernant vos brûlures d'estomac (pour calmer la sensation de brûlure, sans hésiter le gel de guimauve) mais ensuite pour régler le problème il faut aller à la source du problème et comprendre pourquoi https://www.altheaprovence.com/blog/reflux-gastrique/
Hervé GOURIOU dit
Bonjour Christophe, bonjour Sabine...
lors de mes balades sur les bords de la Marne chaque année je vois de magnifiques touffes fleuries de couleur rose, (printemps, été, automne) qui ressemblent énormément aux épilobes en épis montrées en photos dans la fiche ci-dessus... Les feuilles sont également quasi identiques et je me suis souvent demandé si ce n'était pas une espèce d'épilobe... Je viens de découvrir tout à fait par hasard ce qu'étaient en fait ces plantes de berges de la Marne : la Salicaire !... et en lisant sa pharmacochimie sur Wikipedia je vois qu'elle a des propriétés antidiarrhéiques, antimicrobiennes, antioxydantes, anti-inflammatoires et antidiabétiques , bonne également pour les problèmes de jambes lourdes, ou de saignements ou hémoroïdes, antitussif (et sur ce point apparemment en concurrence avec la codéine) etc... Mais, Est-ce une plante intéressante car, vous n'y avez pas encore consacré de fiches (sauf l'avoir évoqué comme plante astringente dans les Tanins) ou vidéos et elle ne figure pas non plus au jardin des médicinales... Pourquoi ?... Merci pour votre réponse.... même très succinte 🙂
sabine dit
bonjour Hervé
disons qu'elle est dans la file d'attente ..... de toute façon je crois qu'un des objectifs de Christophe c'est de leur laisser à toutes la parole, donc le chemin n'est pas fini 🙂
Anisimova Tatiana dit
Bonjour à tous! Christophe; merci pour enlever le doute semé par Maria Treben sur l'usage de l'Angustifolium. Je suis d'origine russe, et c'est bien celle-ci d'épilobe qui est utilisée en Russie. Alors, lire que c'est une "herbe de malheur" , c'était un peu trop! D'ailleurs, son nom vérnaculaire est "Ivan tchaî" , ou le "thé d'Ivan", l'étymologie qui suggère son utilité pour l'homme en particulier. (problèmes de prostate). Seulement, dans l'usage populaire, c'est pas du tout cette propriété qui est mise en avant, mais plutôt "tonique générale" et "stimulant du système immunitaire" (pas très étonnant vu la mentalité, faut pas mentionner les problèmes qui mettent en cause la "virilité").
Par'ailleurs, la préparation de cette plante dans la phytothérapie russe est bien particulière. La feuille après la récolte subit la férmantation, tout comme le thé noir. Cette préparation est nommée le "thé de Kippour" (de Chypre?). Je suis (tout comme mon mari) paysanne-herboriste dans le massif du Dévoluy (05), productrice de plantes médicinales (vendues surtout pour l'usage alimentaire). J'ai fait donc le thé d'épilobe selon la recette russe, que je commercialise. Par rapport à la plante sèche tout court, je trouve que l'arôme est sublimé, c'est différent. Que pensez-vous des propriétés médicinales de l'épilobe ayant subie une telle transformation? Y a t-il des préparations similaires dans la phyto américaine? Peut-on faire une parallèle avec le thé, où le thé vert a des propriétés anti-oxydantes supérieures comparé au thé noir?
Christophe BERNARD dit
Bonjour Tatiana,
Tout d'abord merci pour ce partage de votre culture qui confirme le fait que E. angustifolium est définitivement consommable.
J'avais entendu parler de ce processus de fermentation de l'épilobe effectivement, je ne sais pas ce qu'il se passe exactement pendant ce processus (en général des constituants sont transformés en d'autres constituants par les bactéries), mais c'est parfois utilisé pour préparer les infusions. Plutôt rare, mais on voit cela pour certaines plantes. La 2ème que j'ai en tête, c'est la gaulthérie, préparation anglaise dans laquelle on fait plus ou moins fermenter l'infusion des feuilles si je me souviens bien.
Je ne sais pas si on peut faire un parallèle avec le thé, je pense mais je n'en suis pas sûr. Mais si cela a été validé par la tradition, c'est à prendre en compte.
(belle photo de Luc sur votre site en train de ramasser du coucou 🙂 )
xavier champain dit
Bonjour
est ce que l'epilobium hirsutum aurait les mêmes propriétés?
Merci
et merci pour ce site plein d'infos en les quelles j'ai confiance
xavier
Christophe BERNARD dit
Bonjour Xavier,
Regardez les différents commentaires, on en a parlé dans le passé.
Dinosaurus dit
Bonjour Christophe/Sabine,
Merci de m'avoir fait découvrir l'épilobe, une plante qui est loin d'être rare dans mon environnement. Aujourd'hui (01 septembre), je viens de faire mon plein de feuilles en vue de prévention pour l'HBP. Pas encore déclarée, mais ya des petits signes qui m'interpellent...
Vu la fin de l'été et le climat local (Haute-Loire et 1000m d'altitude), j'ai vu des épilobes quasi intégralement recouvertes de duvet + feuilles complètement sèches, alors que par endroit , malgré un peu de duvet au sommet de la plante, les feuilles sont encore belles, malgré la pointe un peu sèche comme sur la photo de l'article.
Très facile à récolter: on fait du "rebrousse-feuilles" sans rien couper, sur la longueur que l'on veut, ça vient sans aucun problème. (En clair, on peut laisser le sécateur au vestiaire !!!!! lol !!!)
Là, mes feuilles sont déjà au séchage. Toutefois j'ai supprimé la partie sèche au bout de la pointe. Ce fut le plus fastidieux, mais je n'ai plus que des feuilles vertes.
Peut-être un peu tard pour la cueillette, mais bon, je ne connaissais pas l'épilobe avant !
Encore merci pour tous ces partages. D.
Canard Denavit Hélène dit
Bonjour Christophe
C est un vrais plaisir de vous lire. J 'ai fait l'ELPM de 2015 à 2017 et mon projet commence à voir le jour. Je cultive des plantes médicinales dans le lot et Garonne (Agen ... les pruneaux!). Je fais quelques tisanes ,des Hydrolats , baumes, macérat et savons.
Toutes vos lettres me donnent toujours envie de connaître ou de ramasser de nouvelles plantes. Quant aux rappels techniques et scientifiques et votre humour : un vrai bonheur.
Merci Hélène de Simples et Sens.
Kaïna dit
Merci pour vos enseignements précis et concrêts.
Je suis réflexologue plantaire et vos conseils sont précieux car je m'interrèsse aussi aux plantes.
Vos enseignements me permettent de nouvelles possibilités pour mes clients.
Pour l'un d'entre eux j'ai préconisé ( ne connaissant pas l'ébilope) de l'huile essentielle de palmarosa et des graines de courges. Cela lui a fait du bien et il a constaté une amélioration. Du coup on peut ajouter l'épilobe . MERCI
Kaïna
Hervé GOURIOU dit
Ave Christophe et Sabine, en relisant les commentaires de ces dernières années, et même d'il y a quelques mois, sur le même thème, par ailleurs, dans d'autres rubriques du blog, je me suis dit que cette fois, je n'écrirai rien car j'ai suffisamment apporté mes contributions et mes exemples personnels.....
Toutefois, dans vos commentaires vidéos et écrits, vous dites que votre méthode pour l'épilobe est de couper les tiges et faire du "rebrousse poils" pour collecter les feuilles... Si l'on a une grande surface plantée c'est surement la solution la plus facile, mais elle représente l' inconvénient de supprimer la ressource et une possibilité de reproduction d'autres nouvelles feuilles sur la même tige... Car, en ramassant feuille par feuille (fastidieux, j'en conviens...), je me suis aperçu que de nouvelles feuilles apparaissaient aux noeuds des feuilles collectées... et, donc de la sorte, on a un renouvellement des feuilles ... ?.... Non ?...
sabine dit
Bonsoir Hervé
ha je vois que vous n'aimez être pris à rebrousse feuilles 🙂
votre observation est très intéressante, ensuite tout va dépendre de la quantité qui est à votre disposition pour savoir si épilaction oupas et du temps que nous acceptons d'y consacrer 🙂
Hervé GOURIOU dit
Bonjour Christophe et Sabine... Je viens d'avoir une sacré surprise en découvrant dans un coin de mon jardin, une bonne vingtaine de plants d'épilobe arrivés à maturité et beaucoup d'autres en cours de croissance... L'explication que j'ai trouvé est que l'an passé, j'ai commandé des graines d'épilobe au jardin des médicinales
https://le-jardin-des-medicinales.com/produit/epilobe-epilobium-angustifolium-50-graines/
mais pour quelles raisons, je n'ai vu aucune pousse jaillir de la terre du pot dans lequel j'avais mis la vingtaine de graines minuscules... et j'ai pensé avoir totalement raté ma germination ... j'ai jeté l'ensemble dans un endroit de mon jardin et j'ai oublié.... Cette année j'ai réitéré ma commande (je suis breton, donc têtu !...) et cette fois j'ai bien eu de belles petites pousses qui ont germé et que j'ai replanté en terre dans le jardin... et voilà que je découvre celles de l'an passé qui font plus d'un mètre de haut et dont des centaines de petites graines sont sorties dans leurs voiles de plumes cotoneuses... Il est grand temps que je récolte quelques feuilles car avec cette canicule, elles commencent déjà à sécher sur pieds.... mais l'avenir est maintenant assuré !....On dit quoi ?...: Merci Christophe et son jardin des médicinales.... 🙂
sabine dit
Bonjour Hervé
et je dis merci Hervé pour ce partage , conclusion la prochaine fois je jetterai tout direct au fond du jardin 🙂
Clec’h Rémi dit
Bonjour Christophe.
Je me suis intéressé aux différentes espèces d’épilobes pouvant être utilisées sans danger. Il semble que l’épisode hérissé Epilobium hirsutum non seulement ne présente aucun danger et semble avoir les mêmes effets positifs sur la prostate que Epilobium parviflorum et Epilobium angustifolium. Pour Jacques Fleurentin Dans le livre « du bon usage des plantes qui soignent » Donne des propriétés anti-inflammatoires supérieurs pour Epilobium angustifolium . Elle a un grand avantage d’être commune partout en France cordialement
sabine dit
Merci Rémi 🙂
Jack dit
Bonjour.
Je viens de lire les commentaires à propos de l'épilobe je suis moi-même concerné par le problème de prostate et je prends depuis un mois le matin et le soir une tasse soit environ 20 centilitres à chaque prise 2 grammes d'épilobe infusé. Il est vrai que je constate un mieux quand aux mixions nocturnes mais la journée je dois quand même uriner souvent. Dois-je ajouter autre chose comme par exemple racine d'hortie ou simplement continuer. Je précise toutefois ( épilobe angustifolium)
Merci de m'apporter une réponse et si possible, de nouveaux conseils sur les préparations et dosages.
Cordialement
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Si les effets ne sont pas suffisants, on combine effectivement avec d'autres plantes - racine d'ortie, palmier nain sont deux autres classiques.
Certains hommes obtiennent aussi de bons résultats avec le jus de grenade, a essayer - simple et agréable.
Hervé GOURIOU dit
bonjour, permettez-moi de vous donner un avis de praticien de terrain... comme vous j'ai également un adénome de la prostate qui me titille, plus ou moins, depuis quelques années déjà... Pour me soulager et palier à son évolution je me suis fait toute une panoplie... que dis-je ?.. un véritable catalogue de plantes, graines et produits naturels, que je prends de façon alternée et assez aléatoire, sans contrainte et d'ordre établi.... mais avec des résultats très probants et contrôles médicaux (échographies) à l'appui....
voici donc une liste établie dans le désordre de mes "médicamentations" naturelles :
- feuilles d'épilobe (que j'achetais à l'herboristerie du Valmont) ais que désormais je cultive à partir des graines du jardin des médicinales https://le-jardin-des-medicinales.com/produit/epilobe-epilobium-angustifolium-50-graines/
- Prunier d'afrique .... Palmier de Floride (Herboristerie du Valmont) que je mets en gélules de 400/500 mg
- Huile de pépins de courge bio et (ou) pépins de courge passés au blender pour obtenir une pâte fine que je consomme à la petite cuiller suivant mes envies...
- Racines d'orties séchées et pulvérisées en gélules ou en décoction + plus récemment les feuilles d'orties qui contiennent de la "quercétine"...
- Teinture de Marron d'Inde séchés et pulvérisés (voir la fiche de Christophe Bernard sur ce sujet) : Excellent pour décongestionner la prostate !... (...et çà va bientôt être la période des marrons ...il faut en profiter !)
- la Tribule Terrestre (tribulus terrestris) à laquelle Christophe a consacrer une vidéo et une fiche tout récemment, m'a personnellement fait beaucoup de bien... J'en consomme de temps à autre depuis deux ans ( Herboristerie du Valmont).
- et puis en vrac : des extraits de zinc (pharmaceutique ou mieux par la consommation de certains compléments alimentaire comme la spiruline, orties etc...)... du Pollen (tant qu'il y a des abeilles !...) ...Vitamine D.... ginseng ... gingembre... graines de nigelle... graines de lin ( important : pulvérisées au blender)... graines de chardon marie (même remarque)... noix du Brésil (sélénium)... et parait-il des racines de bouillon blanc mais je n'ai pas testé... pas plus que le jus de grenade préconisé par Christophe (pour des raisons personnelles de coûts...)....
Je pense qu'il y a encore beaucoup de plantes qui peuvent avoir des actions bénéfiques (médecine Ayurvédique ?..) mais personnellement, pour ce qui me concerne, en alternant celles que j'énumère ci-dessus et que je consomme, les résultats se sont avérés positifs .... mais, bien évidemment, nos organismes ne sont pas, heureusement, universels, et réagissent différemment .... bons test à vous !...
Benaissa dit
Bonjour
Merci pour toutes ces explications sur l'épilobe à petites fleurs. J'ai une hypertrophie de la prostate suivie par un urologue depuis 3 ans. mon traitement est du Prostax (1cp par jour) et du Permixon (2 gel. par jour). Je viens de découvrir les bienfaits de cette plante et en ai acheté 250 j. Je commence aujourd'hui à en prendre et je me demande :
- Dois-je continuer mon traitement en parallèle ou bien l'arrêter durant la prise de l'épilobe ?
- Pendant combien de temps dois-je prendre cette tisane ?
Merci pour votre éventuel réponse. Je constate que votre publication est relativement ancienne (2013) mais toujours d'une utilité certaine.
sabine dit
Bonjour
oui il faut continuer le traitement, et si vous désiriez arrêter c'est avec votre médecin qu'il faut en parler
ce qu'il faut savoir avec l'HBP c'est qu'il est important de faire tourner plusieurs plantes, protocoles https://www.altheaprovence.com/blog/hypertrophie-benigne-prostate-chardon-marie-selenium/
et je vous invite à lire les commentaires dessous qui sont très instructifs de par les partages de témoignages
Rami dit
Bonjour Christophe
Souffrant de candidose et surement de dysbiose, cela va de pair. Qu’elle serait la plante la plus efficace pour traiter l’inflammation de la muqueuse intestinale. Je consomme déjà de la réglisse (l’aloé véra fraîche je n’en trouve pas en ce moment). j'ai lu récemment que la berbérine a une action anti-inflammatoire, je pensais surtout qu'elle avait une action anti-fongique.
Merci à vous .
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Oui la berbérine a une action puissamment antifongique par contact. Mais très moyen pour une inflammation intestinale.
Voici des plantes efficaces pour calmer une telle inflammation :
1- matricaire, fleurs, de bonne qualité (important)
2- plantain lancéolé, feuilles
3- réglisse, racines (attention si utilisation au long cours et élévation de la tension artérielle)
4- souci, fleurs entières
Infusion pour 1, 2 et 3 (décoction plutôt pour 3) et teinture diluée dans de l'eau pour 4.