Noms communs : Épilobe, Épilobe en épi, Épilobe à feuilles étroites, Laurier de saint Antoine
Nom latin : Epilobium angustifolium, E. parviflorum (d'autres espèces sont probablement médicinales : Epilobium montanum, etc - à confirmer).
Famille : Onagraceae
Constituants : l'épilobe contient :
- De nombreux flavonoïdes (myricétine ou quercétine selon les espèces) ;
- Des phytostérols ;
- Des tanins (gallotanins) ;
- Des mucilages ;
- De la vitamine C et de la pro-vitamine A.
Description
L'épilobe n'est que très peu présente dans ma région (Vaucluse). Elle a l'air d'apprécier les endroits plus frais, plus humides, et légèrement élevés. On la trouve beaucoup plus facilement dans les régions de moyenne altitude dans des champs en friche. Vous ne la trouverez pas en sous-bois, ou dans tout endroit où la concurrence avec les arbustes, arbres ou autres plantes l'empêche de pousser.
J'ai aussi découvert de magnifiques colonies en bord de mer en Bretagne. Vous verrez aussi un peu plus bas des photos de mon amie Rosalee De La Forêt, herbaliste Américaine qui vit dans l'état de Washington aux Etats-Unis.
Le nom anglais de la plante est "fireweed", l'herbe du feu, dénotant sa préférence pour coloniser les endroits qui ont été brûlés. Car comme je l'ai dit, la plante supporte mal la concurrence. Et quoi de mieux qu'une zone nettoyée par un incendie pour s'établir en paix.
La plante est une onagraceae. Si vous êtes familier avec l'onagre, vous trouverez des traits communs. Voici ce qui la caractérise :
- Des feuilles alternes le long de la tige, à contraster avec les feuilles opposées des plantes de la famille des menthes (lamiacées) par exemple. Les feuilles sont lancéolées (en forme de fer de lance) et relativement longues ;
- En ce qui concerne les feuilles, Wikipedia fournit l'astuce suivante pour l'identification : "les nervures des feuilles sont circulaires et ne prennent pas fin sur les bords de la feuille, mais forment des boucles qui se rejoignent sur le bord extérieur des feuilles." Voir 2 premières photos ci-dessous ;
- Les fleurs de couleur rose foncé sont réparties sur un racème (c'est-à-dire en grappe et disposées sur un axe central). Les fleurs ont 4 pétales et 4 sépales roses, les sépales apparaissant plus foncés que les pétales. Les fleurs ont 8 étamines. Voir 3e photo ci-dessous.
Les fleurs les plus basses sur le racème commencent à s'ouvrir en premier. Puis elles fanent et c'est au tour des fleurs du dessus de s'ouvrir, ainsi de suite jusqu'au sommet du racème. Basé sur mes observations, certaines fleurs partent parfois en graines avant que les fleurs du sommet ne se soient ouvertes.
Les capsules de graines sont de couleur rougeâtre, voir photo ci-dessous vers le bas de la tige.
Les graines sont enchevêtrées dans des poils soyeux et très volumineux, ce qui rend la tache difficile pour ceux qui récupèrent les graines (j'en sais quelque chose). Voir photo ci-dessous montrant plusieurs capsules de graines ouvertes en même temps, avec un enchevêtrement désordonné de ces fils soyeux. Les poils facilitent la propagation de la graine au gré du vent.
Si vous désirez récupérer les graines, le mieux est de récolter tout l'amas poilu et de le mettre dans un sac, pour ensuite le malaxer entre ses mains afin de séparer les graines des poils. Une capsule contient plusieurs centaines de graines.
Une fois établie, la plante se propage par les racines, d'où les larges étendues d'épilobe que l'on peut observer dans la nature. Le spectacle est souvent grandiose.
Voici l'apparence d'une colonie d'épilobe vue de loin - une tache rose sur un fond vert. L'herboriste amateur fera attention de ne pas dégringoler en bas de la falaise dans son empressement de faire chauffer le sécateur...
Tempérament
- Asséchant
- Nourrissant
Goût
Culpeper, dans son fameux ouvrage des années 1600(5), nous dit que l'épilobe n'a ni odeur ni goût, et que l'on ne sent que son astringence. Ce qui n'est pas complètement exact si l'on veut être précis. Le goût de l'infusion rappelle un peu le thé noir. Les deux caractéristiques principales :
- Astringent
- Doux et mucilagineux
L'astringence des tatanins va agir sur les tissus enflammés et boursouflés avec sécrétions abondantes, afin de les resserrer et de les assécher. Nous parlerons de son utilisation pour les infections entériques par exemple.
Les mucilages vont adoucir l'inflammation et nourrir les tissus secs, épuisés ou atrophiés. Les tissus peuvent être affaiblis par une mauvaise hygiène de vie et deviennent donc sont plus susceptibles à l'attaque des pathogènes. Les tissus peuvent aussi être affaiblis après une infection longue ou chronique (ils sont épuisés par l'inflammation).
Propriétés Médicinales de l'épilobe
Problèmes de prostate
Commençons avec les indications de Maria Treben(1). C'est elle qui a le plus parlé de l'épilobe pour les problèmes de prostate.
Notez que Treben recommande surtout Epilobium parviflorum et indique que E. angustifolium ne doit pas être utilisée. Ceci est incorrect.
En effet, les pays anglophones utilisent E. angustifolium depuis bien longtemps. Les deux peuvent être utilisées.
Treben recommande l'épilobe pour tout désordre touchant la prostate, inflammations, infections et cancers inclus.
D'après Treben, l'épilobe peut éviter une opération de la prostate, ou si une intervention chirurgicale doit être entreprise, l'épilobe calme les brûlures et les inflammations post-opératoires.
Treben cite des cas que nous appellerions aujourd'hui hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Treben mentionne des cas où la personne ne pouvait uriner que quelques gouttes. Grâce à l'infusion d'épilobe, l'urination est de retour à la normale.
Weiss(6) mentionne une étude démontrant un effet inhibiteur des prostaglandines (et donc anti-inflammatoire), les prostaglandines étant impliquées dans le développement de l'HBP selon certaines hypothèses(14).
Certaines études(7) confirment un effet anti-prolifératif in-vitro pour les cellules humaines de prostate.
Une étude(8) identifie deux composants de l'épilobe, l'oenothéine A et l'oenothéine B, agissant comme inhibiteurs de deux enzymes impliquées dans le développement de l'hyperplasie : la 5 alpha-réductase et l'aromatase.
Certains diront que Treben a parfois des histoires qui semblent trop belles pour être vrai. Certes. Mais elle avait aussi une grande expérience pratique à aider les individus.
Lorsque la science semble corroborer ses écrits, du moins in-vitro (c'est un début), pourquoi ne pas tester l'épilobe sachant qu'elle est relativement inoffensive ? Et en pratique, on voit bien qu'elle aide les hommes à mieux gérer l'HBP.
Michael Moore l'utilise pour les prostatites aigües (infection bactérienne de la prostate) en tant qu'approche générique et "suffisante en elle-même" (c'est-à-dire que l'épilobe seule peut soulager la condition).
Problèmes de vessie, cystites
Treben recommande l'épilobe pour les problèmes de vessie. Elle cite un cas de déchirement de la paroi de la vessie, la personne étant sous morphine tellement la douleur était aigüe. Une infusion d'épilobe bue pendant une semaine calma la douleur.
Matthew Wood l'utilise pour les problèmes de cystite, pour tonifier la muqueuse enflammée et en tant que diurétique (pour balayer la zone).
Diarrhées
Moore(2) recommande l'épilobe pour la gastroentérite accompagnée de coliques avec diarrhées de couleur verdâtre, sans fièvre. Il l'utilise aussi pour la diarrhée chez l'enfant, avec de la menthe poivrée (Mentha piperita).
D'une manière générale, chez Moore, les diarrhées de couleur verdâtre sont une indication spécifique pour l'épilobe.
King(12) la recommande pour les diarrhées survenant l'été (probablement dues à des intoxications alimentaires), les diarrhées du soldat et du combattant (on peut imaginer les conditions d'hygiène lamentables dans les tranchées par exemple), les diarrhées dues à la consommation d'une eau impropre.
Autrement dit, l'épilobe peut être utile pour tous les cas de "tourista" (diarrhée du voyageur). Dans ces cas là, King recommande de boire l'infusion d'une manière libérale.
C'est l'astringence de la plante qui fait ici toute la différence. Les acides tanniques ont une action tonifiante et "resserrante" sur les muqueuses digestives qui laisseront moins passer l'eau.
Les études confirment ce fait, en démontrant une action anti-mobilité (freine le mouvement péristaltique et permet donc une meilleure réabsorption des liquides), et anti-sécrétoire dans le tube digestif(4).
De plus, les tanins ont une action antibactérienne par contact très utile ici dans les cas d'infection entérique.
Inflammations intestinales chroniques
L'épilobe est une tonique de la muqueuse digestive. Lorsque la muqueuse est fatiguée et légèrement enflammée, une cure d'épilobe peut calmer l'inflammation.
Henriette Kress(13), herbaliste finlandaise, la recommande pour les changements nutritionnels, par exemple pour un végétarien devenant omnivore, ou vice-versa, car ces changements sont souvent accompagnés de troubles digestifs pendant la période d'adaptation.
On pourra aussi y penser lorsque l'on suspecte une hyperperméabilité intestinale (inflammation chronique) due à des intolérances alimentaires ou déséquilibre de la flore.
Sphère ORL
Comme toute astringente, elle va soulager les irritations et les inflammations du pharynx et de l'oesophage.
Elle a en plus l'avantage d'être adoucissante, déposant une légère couche de mucilages protecteurs sur son passage. Il ne faudra bien sûr pas s'attendre au même résultat qu'avec la guimauve (Althaea officinalis) d'un point de vue adoucissant.
L'infusion peut être utilisée en bain de bouche pour calmer les inflammations gingivales et aphtes.
Indications diverses
King(12) recommande l'épilobe en infusion pour les saignements abondants durant les règles (ménorragie), ainsi que pour les leucorrhées (sécrétion de glaire cervicale ou dues à une infection) et les hémorragies vaginales (consulter un médecin).
L'épilobe peut être utilisée comme antibactérien pour désinfecter des blessures. C'est une utilisation traditionnelle amérindienne, confirmée par les études scientifiques. L'épilobe aurait en effet un effet antibactérien marqué contre les bactéries gram-positif et gram-négatif(10) (confirmé sur Micrococcus luteus, Staphylococcus aureus, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa).
L'épilobe est un antioxydant efficace(11), aidant la personne à combattre le stress oxydatif.
L'épilobe est un diurétique, comme beaucoup de plantes médicinales (rien d'original ici).
Précautions
- Pas chez la femme enceinte ou allaitante (par manque de données) ;
- Ne pas prendre en cas de constipation ;
- Prendre loin de tout médicament ou complément alimentaire (les tanins bloquent l'absorption) ;
- Prendre loin des repas si possible afin de ne pas interférer avec l'absorption des nutriments.
Voir ma vidéo sur les tanins afin de mieux comprendre ces points importants.
Utilisation de l'épilobe
Ce sont les feuilles (sans les sommités fleuries) qui sont utilisées. Une simple infusion reste la manière la plus efficace d'administrer la plante. La teinture peut aussi être utilisée.
- Teinture des feuilles récemment séchées : au taux de 1:5 (100 g de plante pour 500 ml d’alcool) dans de l’alcool à 45°. Prendre 30 à 60 gouttes de 1 à 4 fois par jour selon la condition ;
- Infusion des feuilles. Utilisez 2 cuillères-à-café pour une tasse de 250 ml.
Cueillette et séchage
Comme expliqué précédemment, ce sont les feuilles qui sont ramassées, en début de floraison si possible. Vous pouvez aussi ramasser la feuille au besoin et l'utiliser en infusion fraîche, même si la période de floraison est passée ou à venir.
La sommité fleurie n'est pas utilisée car elle contient peu de principes actifs, et parce que les poches à graines ont tendance à s'ouvrir facilement et à étaler leurs poils un peu partout. Par contre, vous pouvez cueillir les fleurs si vous désirez rajouter une touche de couleur à vos mélanges de tisanes. Assurez-vous de bien séparer les fleurs des réceptacles à graines.
Voici ma manière de procéder pour la feuille : je coupe les tiges, puis j'enlève toutes les feuilles en attrapant la tige entre mes doigts et en tirant dans le sens inverse des feuilles. Je peux ainsi récupérer toutes les feuilles de la tige en un seul geste.
Les feuilles sont ensuite séchées sur bac de séchage, à l'ombre et dans un endroit bien aéré, puis stockées soit dans de grands sacs en papier, soit dans des bocaux hermétiques. Je n'effrite jamais les parties de plants afin de gagner de l'espace, car ceci augmente la surface de contact avec l'air et donc les chances d'oxydation.
Références
(1) Treben, Maria, « La santé à la pharmacie du Bon Dieu : Conseils d'utilisation des plantes médicinales », 2007
(2) Moore, Michael, « Specific Indications for Herbs in General Use », 3ème édition
(3) Wood, Matthew, « The Earthwise Herbal: A Complete Guide to Old World Medicinal Plants » , 2008.
(4) Vitali F, Fonte G, Saija A, Tita B. Inhibition of intestinal motility and secretion by extracts of Epilobium spp. in mice. J Ethnopharmacol. 2006 Oct 11;107(3):342-8. Epub 2006 Apr 6.
(5) Culpeper, « The English Physician », 1652
(6) Weiss, Fintelmann, « Herbal Medicine », second edition revised and expanded, 2000
(7) Vitalone A, Guizzetti M, Costa LG, Tita B. Extracts of various species of Epilobium inhibit proliferation of human prostate cells. J Pharm Pharmacol. 2003 May;55(5):683-90.
(8) Ducrey B, Marston A, Göhring S, Hartmann RW, Hostettmann K. Inhibition of 5 alpha-reductase and aromatase by the ellagitannins oenothein A and oenothein B from Epilobium species. Planta Med. 1997 Apr;63(2):111-4.
(10) Bartfay WJ, Bartfay E, Johnson JG. Gram-negative and gram-positive antibacterial properties of the whole plant extract of willow herb (Epilobium angustifolium). Biol Res Nurs. 2012 Jan;14(1):85-9. doi:10.1177/1099800410393947.
(11) Kiss AK, Bazylko A, Filipek A, Granica S, Jaszewska E, Kiarszys U, Kośmider A, Piwowarski J. Oenothein B's contribution to the anti-inflammatory and antioxidant activity of Epilobium sp. Phytomedicine. 2011 May 15;18(7):557-60. doi:10.1016/j.phymed.2010.10.016.
(12) Felter, Lloyd, « King’s American Dispensatory », 1898
(13) Kress, Henriette, « Practical Herbs », 2011
(14) Chughtai B, Lee R, Te A, Kaplan S. Role of Inflammation in Benign Prostatic Hyperplasia. Reviews in Urology. 2011;13(3):147-150.
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lucky dit
Bonjour, j'habite dans le VAR, je cherche un herboriste sérieux ou je pourrai acheter ou commander de l’épilobe a petites fleurs. merci pour votre réponse.
Christophe BERNARD dit
Bonjour, localement je ne sais pas, mais sur internet vous avez de l'épilobe à petites fleurs bio ici :
https://www.herboristerieduvalmont.com/plantes-medicinales-en-vrac/340-epilobe-plante-coupee-bio-5425021001112.html
Vous en trouverez aussi sur le site de l'herboristerie du Palais Royal.
Hervé GOURIOU dit
je pensais qu'au Jardin des Médicinales on pouvait également avoir des graines d'épilobe qui pourraient donc fournir aussi des plantes fleuries assez rapidement en une saison...:-)
https://le-jardin-des-medicinales.com/produit/epilobe-epilobium-angustifolium-50-graines/
Michele dit
Bonjour j'habite le Vaucluse et je fais ma cueillette d'épilobe en haute Ardèche ou ces fleurs poussent a merveille.Au mois de Mai j'y fais ma cueillette ! Si cela peut vs aider ,souhaitez vs que je vs en procure a titre gracieux? Il suffit de me le dire. Cordialement. Michele
Jean Luc dit
Bonjour Michèle, Je viens de recevoir votre message c'est avec beaucoup de plaisir que j'accepte votre offre, ce serait très gentil de votre part de vous en procurer pour moi. Vous me direz comment les récupérer.
MERCI ENCORE.
Jean Luc
Michele dit
Bonjour Christophe ! Mon fils se prenomme Christophe également ,. J'ai répondu a votre mail de ce jour via ma boite mail . Une simple adresse me suffira pour l'envoi d'un petit paquet ,. Cordialement.
Michele dit
Bonjour Jean Luc j'ai bien lu votre. Message ! Pour la récupération , il me suffit juste d'avoir votes adresse postale pour l'envoi du colis ! Des que la météo de Mai le permettra , j'irai en Ardèche Pr ma cueillette. Vs pouvez me contacter via mon adresse mail ,,! Cordialement m.
Jean Luc dit
Bonjour Michèle,
Je voudrais vous envoyer un message par mail, mais je n'ai pas votre adresse mail parce que je passe par la boîte de dialogue du site, et votre adresse n'apparait pas. Cordialement
Michele dit
Jean Luc j'ai répondu a votre demande concernant la récupération de l'épilobe . A vs de m'indiquer a quelle adresse expédier le paquet !! Cordialement
Jean Luc dit
Bonjour Michèle,
Mon adresse postale est : 650 Chemin de Chateaubanne 83500 La SEYNE sur MER.
Cordialement
Jean Luc
Deliège dit
Georges Deliège
Bonjour Christophe, en lisant l'article EPILOBE & PROSTATE: Les conseils de Maria Treben à propos de la variété Angustifolium (épilobe à feuilles étroites, épilobe en épis) qui ne serais pas bonne, donc l'effet est contraire, un copié collé des conseils de Maria Treben
Je suis novice dans ce domaine, et avec toutes ces variétés d'épilobes il peut y avoir confusion, comme j'en ai cueillis près de chez moi.
Encore merci pour tous vos conseilles.
Deux sortes d’épilobes qui ne peuvent être confondues avec les autres sortes à petites fleurs ne doivent pas être cueillies. Ce sont l’épilobe hérissé (Epiloblum hirsitum) et l’épilobe à feuilles étroites (Epiloblum angustifolium). Pour la première espèce, les fleurs deviennent grosses comme l’ongle du pouce et ont une couleur lumineuse rouge pourpre. On les trouve fréquemment dans les surfaces pourvues de sous-arbrisseaux, ils peuvent atteindre une hauteur de 150 cm, dans les eaux peu profondes et au bord de celles-ci : les tiges et les feuilles sont charnues et légèrement velues sur la face inférieure.
Le célèbre biologiste autrichien et spécialiste des plantes M. Richard Willfort, qui connaissait très bien l’épilobe comme plante médicinale, ne le mentionne pas dans son livre. Comme il le disait, il pourrait facilement être confondu avec l’épilobe hérissé, dont les fleurs sont, à la différence des épilobes à petites fleurs, cinq fois plus grandes, dont les tiges et les feuilles sont plus charnues, et qui est d’une taille bien plus importante, mais dont l’effet est contraire.
L’épilobe à feuilles étroites, appelé dans la langue populaire osier fleuri, laurier de Saint-Antoine, épilobe en épis atteint une taille de 1,50 met pousse volontiers dans les clairières, aux orées des bois, les coupes à blanc estoc et les coupes de framboisiers.
Les grandes fleurs rouge pourpre sont groupées en longues grappes pyramidales sur une tige rougeâtre. Ces épilobes à feuilles étroites sont très fréquents et forment au moment de leur floraison des surfaces d’un rouge pourpre lumineux. Des appellations populaires autrichiennes comme “herbe des malheurs” montrent bien qu’il ne doit pas être employé en cas d’ennuis de prostate. J’étais une jeune femme lorsque mon beau-père mourut dans la force de l’âge, d’un agrandissement maladif de la prostate, c’est-à-dire d’une hypertrophie de la prostate.
Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour Georges,
Oui j'ai souvent reçu cette remarque. Mais franchement, l'épilobe angustifolium est l'officielle est l'officinale aux Etats-Unis par exemple et a été utilisée pendant des siècles. Je n'ai jamais trouvé la source, l'information qui pourrait justifier une telle précaution.
Hervé GOURIOU dit
bonjour, Je viens de recevoir une lettre d'infos des laboratoires Cell'Inov , qui, pour reprendre la formule chère à Sabine, "apporte de l'eau à mon moulin"... En effet, Cell'inov signale qu'après le passage de l'ouragan Irma en Californie, la quasi totalité de leur producteur de fruits de palmier de Floride est perdue et par conséquence ils annoncent une forte hausse des prix de ce produit pour 2018... On sait que le palmier de Floride est très sollicité pour les problèmes de prostate... et précédemment, personnellement je préconisais que pour ne pas trop sollicité certaines plantes comme le prunier d’Afrique entres autres , mais également pour ne pas être tributaire de fournitures venant de pays lointains, il était préférable de cultiver dans son jardin ou de partir dans la campagne environnante cueillir des plantes bénéfiques aux soins que l'on souhaite s'apporter à soi-même ou a son entourage, et l'épilobe fait justement partie de ces espèces locales, ainsi que la racine des orties, les pépins de courge (ou l'huile qui en est extrait), mais également le pollen de nos chères abeilles qui subissent les agressions du glyphosate ou aussi les graines de Nigelle et d'autres très bénéfiques pour soulager l'adénome de la prostate et
qui se trouvent à portée de mains... et qui de plus sont d'un rapport qualité/prix inégalé !... 🙂
bonne santé à tous !..
Hervé GOURIOU dit
Je vous ai énuméré la composition habituelle de mes préparations pour ma prostate ... Mais à chaque fois que je passe commande d'écorce de Pygeum Africanum, le prunier d'afrique, je culpabilise et je pense arrêter ce composant et ceci d'autant plus que récemment j'ai reçu la lettre d'info de "Plantes et Bien-être" signée de Alessandra Moro-Buronzo qui montre une photo d'un arbre véritablement martyrisé sur laquelle on voit le tronc d'un arbre littéralement mis à nu !... Dépecé de sa peau à vif !... Cette même appréhension n'est pas nouvelle car je la ressens également vis à vis d'une autre plante originaire tout comme le pygeum, d'Afrique du Sud, consommée en très grande quantité pour l'arthrose et les douleurs lombaires ou rhumatismales : l'Harpagophytum... La ressource durable de cette dernière est vraiment mise à mal malgré des plantations organisées mais qui ne suffisent pas à satisfaire la demande croissante des Laboratoires, Herboristes et industriels de produits naturels ...
Je pense que nos plantes décentralisées au niveau de nos campagnes et des jardins, gratuites et abondantes liées aux problèmes de la prostate devraient suffire à nous soigner comme justement l'épilobe à laquelle on peut rajouter, les racines d'orties, les pépins de courge ou l'huile qui en est extraite, les feuilles d'orties pour le zinc qu'elles contiennent, puis on peut rajouter effectivement les baies du Palmier nain de Californie, renouvelables au fil des saisons, mais aussi le pollen et les graines de Nigelle... ou le ginseng et le maca et de la vitamine D !... en dosant peut-être un peu plus évitant ainsi d' importer des milliers de tonnes d'écorce en dépeçant des arbres ....
Pour les douleurs rhumatismales et l'arthrose, j'ai également mes solutions rationnelles et éprouvées... mais c'est un autre sujet !... 🙂
sabine dit
merci Hervé pour vos témoignages ..."un vrai chercheur qui offre son corps à sa science ..:) "
tenez nous au courant des effets si vous ne gardez que les plantes locales
Hervé GOURIOU dit
comme alternative à l'harpagothytum, j'ai trouvé un générique mais que je connais pas : la "scrofulaire noueuse" !... Peut-on la produire localement ?... en tout cas çà pourrait économiser les racines d'harpagophytum....
sabine dit
je pense que oui , si vous pouvez lui créer un climat de bord de mare , ou tout du moins assez humide
Hervé GOURIOU dit
Ha ha !... effectivement, si cette abnégation dont vous me gratifiez peut faire avancer le schmilblick alors oui ! mille fois oui !... Je m'offre corps et âme !.... Je me donne gratuitement.... car le proverbe dit vrai : "On n'est jamais si bien servi que par soi-même !..." surtout par les temps qui courent... mais je rajouterai qu'heureusement il existe des amis comme Christophe et ceux que l'on rencontrent sur son blog , qui apportent leur savoir, leurs connaissances et leurs temps.... Un immense MERCI !...et que nos échanges perdurent toujours ....
Hervé GOURIOU dit
bonjour Christophe, Vous lirez sans doute ce commentaire à votre retour de Vincennes du Congrès International de la Santé Naturelle où vous intervenez dimanche matin....( surtout venez avec votre parapluie car il tombe des cordes depuis deux jours) ... Je voulais rebondir sur le courrier que vous nous adressé concernant vos nouvelles fiches sur la "scutellaire" et la "camomille romaine" dont vous aviez fait des articles dans "Plantes et Santé". De même, vous nous gratifiez d'un excellent article dans Plantes et Santé d'Octobre 2017 sur l'Epilobe et depuis que j'ai suivi vos excellents conseils sur l'utilisation de cette belle plante que l'on trouve à foison sur les côtes bretonnes, j'ai voulu me documenter un peu plus et là : silence total concernant l'épilobe, Jean Valnet, Le petit Larousse des plantes qui guérissent, Cazin et quasiment tous les auteurs qui dispatchent leur savoir sur les plantes médicinales n'en parlent pas... c'est une belle inconnue... Même la plupart des Laboratoires qui commercialisent des compositions contre l'adénome de la prostate ne la mettent pas dans leurs préparations... Or, vous avez totalement raison : Je l'ai rajouté depuis maintenant 3 ans environ à ma composition personnelle que ce soit sous forme de gélules mais aussi en teintures composées d'un mélange de racines d'orties, de prunier d'Afrique et de Sabal + donc épilobe... Je prends un petit verre à liqueur chaque jour de cet élixir et les résultats sont flagrants... Je rajoute également du zinc, des pépins de courge et du pollen.... Lors de mes recherches sur l'épilobe, j'ai lu que dans des régions asiatiques où pousse de l'épilobe en grande quantité, les habitants ont l'habitude d'en faire des tisanes quotidiennes et depuis la nuit des temps les hommes de cette région n'ont jamais connu de problème d'adénome ni de cancer de la prostate.... A ce sujet, une émission TV montrait récemment que les cancérologues de l'Hopital de Clermont Ferrand traitaient le cancer de la prostate à partir de Curcumine à raison de 6 gr/jour (cf à un commentaire de vos lecteurs)...
Bon Congrès Christophe... et bon retour dans votre chère Provence !...
Christophe BERNARD dit
Merci pour ce partagé Hervé, effectivement vous avez rassemblé les plantes et compléments majeurs pour ce type de problème, je ne pense pas que l'on puisse faire mieux ! Sinon un très bon congrès cette année 🙂
Hervé GOURIOU dit
Hallejuah !... Christophe nous est revenu sans céder au parisianisme et au centralisme !.. mais ce n'était pas compliqué car à choisir entre l'air pollué et le ciel gris et pluvieux de la Capitale ce week end et l'air pur et odoriférant des montagnettes du Lubéron et le chant des cigales, çà n'était pas bien difficile... J'aurai souhaité aller vous écouter et vous saluer à 45 mn de route de chez moi, j'aurai également beaucoup aimé aller écouter les interventions et les débats du Samedi soir sur la vitamine C, mais figurez-vous que je suis à nouveau Papy, d'un petit garçon dont ma fille vient d'accoucher... et j'ai fait un peu de route pour aller saluer la maman et rencontrer ma descendance...
Sinon pour mes mélanges "Prostate", je n'ai aucun mérite, puisque je n'ai fait qu'une compilation de vos conseils lus à travers vos fiches et vos réponses aux commentaires de vos lecteurs...
Bonne reprise à vous !... mais j'ai vu qu'à peine arrivé vous vous êtes déjà attelé à la tâche...
auguste dit
bonjour
J'utilise l'épilobe depuis environ 5 semaines à raison d'une tasse tous les matins. Je ne note pas d'amélioration notable au niveau de la miction . Par contre depuis quelques jours j'ai au niveau de l'estomac comme une sensation de faim. .Y aurait il des effets indésirables concernant cette plante?
Merci à vous
Christophe BERNARD dit
Bonjour, pas à ma connaissance mais nous sommes loin de tout connaitre sur les plantes à ce stade. Parfois certaines effets gênants ne sont pas expliqués par les livres ou la littérature sur les plantes, il faut juste accepter et essayer une autre plante.
Hervé GOURIOU dit
bonjour, Personnellement je prends 4 à 5 tasse d'infusion d'épilobe dans la journée et étalée du matin jusqu'au soir, car l'action d'une seule tasse le matin ne doit pas se faire beaucoup sentir et réagir au niveau de la prostate...
Fred Lux dit
Bonjour
Vous citez Maria Treben qui mentionne explicitement deux épilobes qu'il faut éviter : hirsitum et angustifolium
vous conseillez l'épilobe angustifolium en décrivant toutes les bienfaits de l'epilobe parviflorum
S'agit-il simplement d'une confusion ou pourquoi prenez vous une position contraire à celle de Maria Treben?
Merci pour votre réponse
Christophe BERNARD dit
Bonjour Fred, je ne sais plus où j'ai mentionné Treben, j'en écris tellement... Mais fiez-vous plutôt à l'article, je suis certain qu'Angustifolium est une espèce médicinale qui délivre les propriétés attendues, c'est l'une des espèces officielles en phyto anglophone et elle fonctionne bien. Je n'ai pas mon Treben à portée et je ne me souviens plus de ses notes sur ceux qu'il faut éviter. Mais si elle cite angustifolium comme espèce à éviter, alors oui, je prends une position contraire sans hésiter.
chelly christian dit
Bonjour,
D'une nullité absolue en terme de phytothérapie, je me soigne, je suis arrivé sur votre site à la suite d'un article du Dr Willem sur les problèmes de prostate.
Etant très concerné, j'ai lu l'article et je lis que L'épilobe , la sauce tomate avec huile d'olive, les brocolis,les grenades, la verge d'or, les pépins de courges, peuvent aider , voire supprimer mes ennuis nocturnes qui me fatiguent beaucoup et me rendent assez tendu.
Question, dans quel ordre, efficacité et synergie , peut-on prendre ces différentes plantes , fruits, légumes , etc.... et surtout quelles sont les adresses de phytothérapeutes sérieux et fiables chez qui je pourrais commander ces produits , sachant que je suis incapable de préparer quoi que ce soit, il me faut donc du tout prêt; Est ce possible , Urgent, je me lève 3 à 4 fois par nuit depuis près d'un an et je suis donc de plus en plus fatigué et irritable , un vrai plaisir pour ma femme !
Un très grand merci pour votre réponse et vos conseils, si possible .....
christian.chelly@gmail.com
Christophe BERNARD dit
Bonjour Christian,
Vous posez une excellente question, une question qui est très d'actualité aujourd'hui, car on nous donne tellement de vrac. Des listes sans fin. Et au final, on ne sait pas quoi faire avec. Et la réponse n'est pas simple, c'est tout l'art de bâtir un protocole.
- brocolis, pépins de courge, sauce tomate et huile d'olive - oui en prévention et action sur le long terme, à utiliser tous les jours ou disons régulièrement
- ensuite, pour les plantes, il faut essayer déjà une cure de 3 à 4 semaines, et idéalement les tester séparément afin de voir laquelle est efficace et laquelle ne l'est pas (cela dépend des hommes) - ensuite on combine celles qui ont montré une efficacité. Voici des outils que vous pouvez tester :
** le jus de grenade qui semble soulager pas mal d'hommes (j'ai eu de bons retours)
** l'infusion de feuilles d'épilobe
** la racine d'ortie, sous forme de teinture ou d'EPS
** le palmier nain ou sabal, grand classique pour ce type de problème
Bon, ensuite il me faudrait bien trop de temps pour développer les protocoles. Mais je note le besoin d'écrire un article sur le sujet... hop, sur ma liste !
Christian dit
bonjour, et merci pour cet excellent article.
Est-ce que l'ANGUSTIFOLIUM et le PARVIFLORUM peuvent être utilisées indifférement pour la prostate, car dans le complément CURAPILOBE, c'est la PARVIFLORUM qu'ils utilisent.
Merci pour votre réponse.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Christian,
Oui, cela dépend des traditions et des pays, aux US on utilise plus angustifolium, vers chez nous c'est plus parviflorum que l'on retrouve si ma mémoire est bonne chez les auteurs comme Maria Treben par exemple. Les deux sont utilisables.
Caroline Hoornweg dit
Bonjour Christophe,
je suis envahie d'épilobe cilié. A t-elle les mêmes vertus que l'e.parviflorum ? a défaut est elle consommable ?
Merci
Caroline
Christophe BERNARD dit
Bonjour Caroline,
Oui epilobium ciliatum est utilisée comme plante médicinale dans certains pays (en anglais "fringed willowherb"), principalement comme astringente et antiinflammatoire. A-t-elle exactement les mêmes propriétés, je ne pourrais pas vous confirmer, mais je pense qu'elle doit partager les mêmes attributs.
tartar dit
il faut savoir le préparer
tartar dit
http://www.google.com/patents/EP0234019B1?cl=fr
thé d'épilobes est fermenté avant séchage nécessairement, naturel fermentation naturel pendant 24 -. 48 heures. La durée de fermentation et la température à laquelle il est effectué, affectent précisément la manière dont la couleur et la saveur du produit final.
letellier dit
Désolée, je me suis mal exprimée. C'est la variété angustifolium qu'elle nommait d'herbe aux malheurs et conseillait de ne pas utiliser.
Christophe BERNARD dit
La plante a été utilisée traditionnellement en infusion des feuilles, des fleurs, et les jeunes feuilles ont été utilisées comme nourriture dans les salades. C'est l'espèce médicinale, et elle ne présente aucun problèmes.
letellier dit
Bonjour, je vous remercie du temps que vous consacrez au partage de vos connaissances, c'est très enrichissant, même si, plus je lis, plus je doute. Au sujet de l'épilobe angustifolium, après avoir relu l'article de Maria Trében que vous citez, je suis perplexe. Tout comme la variété hirsute, elle déconseille son emploi, la nommant même de "herbe aux malheurs". Pourriez vous m'éclairer ?
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Je ne connais pas le hirsutum. Maude Grieve en fait une peinture bien négative elle aussi dans son "modern herbal" des années 1960 (empoisonnement, épilepsie, etc). Même mention dans le King's American Dispensatory (1898, un des grands classiques américains). Je ne connais pas les vues modernes sur cette espèce. Dans le doute, je m'abstiendrais.
michel bongaed dit
j' ai cancer de la prostate depuis 1995 que je soigne avec le médicament LUCRIN
actuellement le PSA est monté à 100
C'est un peu l'inpasse!! Et l'epilobium?? j'en ai au jour l'epilobium canun
Merci
Christophe BERNARD dit
C'est vraiment du cas par cas. Parfois l'épilobe arrive à faire une différence. Il faut parfois combiner palmier nain (serenoa repens), prunier d'afrique (Pygeum africanum), racine d'ortie et épilobe.
Véronique dit
bonjour Christophe.
je récolte et récolte des tonnes de connaissances au travers votre site, mais sans jamais donner moi même, alors voilà, pour vous et ceux que cela intéresserait:
L'élixir floral d'Epilobe est l'élixir du "burn out". Il aide à surmonter le sentiment de dévastation survenant à la suite à des d'événements traumatisants. En facilitant la libération des tensions et des stress, il est l'élixir de la transition qui aide à nettoyer le terrain avant reconstruction. Il permet le relâchement permettant à l'individu de reconsidérer sa façon d'être et d'agir...
Voilà
Christophe BERNARD dit
Merci Véronique de partager ces informations sur cet élixir floral que je connais mal.
VANLAERE dit
Merci pour les explications .
VISEUR dit
Bonjour,
j'utilise une décoction d'épilobe comme préventif aux problèmes de prostate sur les conseil d'un ami, mais ne sais quelle est la quantité à boire chaque jour.?
La bonne recette est-elle en décoction ou en tisane ?
Merci de bien vouloir apporter une réponse à ces deux questions.
Michel VISEUR
Pour info j 'ai 66 ans
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
L'épilobe se prend en infusion "simple" des feuilles (on verse l'eau quasi-bouillante sur les feuilles, on couvre et on laisse infuser pendant 15 minutes).
Pour la quantité, il n'y a pas de réponse standard. Point de départ en général de 2 infusions par jour, en mettant 1 c-à-soupe de feuilles par tasse, ou une grosse pincée.
Ensuite, tout dépend des objectifs et des résultats obtenus à partir de ce point de départ. Il faut souvent ajuster, prendre plus, ou moins, parfois changer de plante, parfois rajouter une plante, etc. Là encore, tout dépend des objectifs.
Hébert dit
Depuis plusieurs mois j'utilise l'épilobe parviflorum c'est celui ci que Maria Treben conseil et donc j'ai eu qlqes problèmes de vessie et depuis que je prends cette tisane chaque jours je n'est plus de problème. Voici mon mode d'emploi : Dans une boule a tisane je mets environ la moitié de la boule ( 1 grosse cuillère a café) j'infuse pendant 20 minutes et dès que c'est tiède je bois une bonne tasse. Par contre ce qui est hyper important c'est le façon de la boire. Avant de vous coucher généralement vous aller au toilettes donc quand c'est fait buvez votre tisane d'épilobe et allez vous coucher car la tisane va rester toute la nuit dans votre vessie et c'est comme cela qu'elle va la soigner. Au début je pensais qu'en buvant juste avant le coucher cela m'obligerai a me lever la nuit pour aller au toilettes est bien pas du tout. Exemple : si je bois ma tisane a 23h je vais aller aux toilettes vers 8h ou 8h30 du matin .Je crois énormément en cette tisane et chaque jours j'en bois et je la conseil fortement.
Christophe BERNARD dit
Merci pour ce témoignage, ceci est un excellent conseil au sujet de la prise.
sabine dit
est ce que les autres épilobes ont des propriétés similaires à l'augustifolium ?
j'ai dans mon jardin de l'épilobium tétragonum et hormis le déguster en salade je me demandais s'il pouvait avoir d'autres fonctions ...?
Christophe BERNARD dit
Je ne connais tetragonum que pour l'utilisation culinaire, jamais entendu parler de lui pour une utilisation médicinale. En médicinal, je n'ai utilisé que angustifolium et parviflorum.
james smith dit
J'aimerais acheter de vous des graines d'épilobe ou laurier de saint antoine. Dites-moi le prix et comment procéder pour les avoir, merci james du québec au canada
Christophe BERNARD dit
Bonjour James,
Vous pouvez acheter les graines directement ici (vous aurez accès au prix et aux frais de port) :
http://www.le-jardin-des-medicinales.com/graines-de-plantes-medicinales.html