Faire sécher les plantes médicinales
Si vous connaissez mon blog, vous savez qu'il y a un message qui me tient à coeur : il faut que nous reprenions notre santé en main en fabriquant nos propres produits à base de plantes.
Et tout commence par la cueillette. Peut-être ramassez-vous dans le sauvage. Ou jardinier dans l'âme, peut-être cultivez-vous un petit carré de terre.
Quelque soit la provenance de la plante, il vous faut appliquer les bonnes méthodes de séchage une fois que vous aurez fait votre récolte. Cet article y est consacré.
La conservation des plantes fera l'objet d'un prochain article.
Objectif
L'action et l'efficacité des plantes sèches dépend directement de la qualité du séchage. La plante, en tant qu'être vivant, va peu à peu perdre de ses propriétés après la récolte. C'est bien normal. Notre objectif est de lui faire subir un séchage irréprochable afin de la garder la plus longtemps possible.
Lieu
Le lieu dans lequel vous allez faire sécher vos médicinales doit être :
- Sec - l'humidité est l'ennemi d'un bon séchage. Certaines plantes, en particulier celles contenant des mucilages, vont se regorger d'eau à la première opportunité. Le plantain lancéolé par exemple peut prendre une teinte noirâtre et un goût désagréable.
- Bien aéré - ceci découle du premier point. La pièce doit comporter des ouvertures afin de bien faire circuler l'air. Les professionnels utilisent un système de ventilation.
- A l'abri du soleil - certains ne seront pas d'accord avec ce point. En ce qui me concerne, j'insiste fortement : les UVs du soleil détruisent les constituants fragiles des plantes. Déjà, les vieux écrits des années 1800 nous expliquent que l'exposition directe détruit les couleurs des médicinales. Hors que sont ces couleurs ? Des pigments antioxydants à action thérapeutique.
- Avec une température douce - autour des 30 degrés étant idéal. Les professionnels utilisent des systèmes de climatisation afin de maintenir une température relativement constante.
Mondage et nettoyage
Avant d'entamer l'étape de séchage, on opère un mondage : on enlève les parties végétales étrangères, du chiendent dans votre paille d'avoine, du trèfle dans votre brunelle, etc. Etalez vos plantes sur une table et retirez tout végétal ne ressemblant pas à la plante médicinale désirée.
Laissez ensuite reposer la plante bien étalée pendant quelques heures en extérieur, toujours à l'ombre, afin de laisser partir les insectes.
On s'intéresse ensuite au nettoyage. Notez qu'il n'y a en général pas besoin de nettoyer les parties aériennes, c'est-à-dire les passer à l'eau. Pour les racines, soit on les nettoie à sec en utilisant une brosse métallique ou à chiendent, soit on les laisse tremper dans de l'eau afin d'enlever la terre avant de les brosser. Dans ce dernier cas, on les éponge bien après le lavage et avant de les mettre à sécher.
On peut ensuite isoler les parties de la plante qui nous intéressent : détacher les feuilles des tiges, détacher les fleurs des tiges, etc. (voir photo ci-dessous pour la verveine officinale). Cette opération peut aussi avoir lieu après le séchage, ce qui s'impose si l'on fait sécher en bouquet (voir plus bas).
Pour les racines ayant un diamètre au delà du centimètre, on peut les couper en deux dans le sens de la longueur afin de permettre un séchage plus rapide. Ceci vous permet aussi d'enlever au passage les vers ou larves qui auraient éventuellement niché dans les racines. Sur l'image ci-dessous, le passage d'un vers blanc dans mes racines de guimauve.
Méthodes de séchage
Les claies
L'idéal est d'utiliser des claies de séchage. Ces claies sont placées sur une structure verticale et se manipulent comme des tiroirs.
Elles ne sont pas bien compliquées à construire. Les claies sont constituées d'un cadre fait avec des tasseaux de bois. Au fond du cadre on cloue un grillage à mailles fines. Au dessus du grillage on agrafe (à l'intérieur du cadre) un morceau de moustiquaire.
La taille de vos claies va dépendre de l'espace disponible pour placer votre colonne de séchage (la structure qui va accueillir les claies). Voici la taille des miennes, qui me permettent de faire sécher une grande quantité à la fois.
Selon la région, les claies sont soit placées sous les combles de la maison afin que le soleil frappant sur le toit élève la température d'une manière rapide, soit au contraire (ce qui est le cas dans le sud de la France), dans une pièce plus tempérée.
D'une manière très simple, pour de petites quantités de plantes, on peut empiler des caisses à fond troués ou des cagettes les unes sur les autres et improviser de petites claies portables.
Le déshydrateur maison
Bon marché et facile à trouver, il est en général utilisé pour déshydrater fruits, légumes et viandes. Il comporte plusieurs étages et peut être pratique pour faire sécher une petite quantité de plantes nécessitant un séchage rapide sans humidité, les plantes mucilagineuses par exemple (racine de guimauve, etc).
Il comporte souvent une molette permettant de choisir la température désirée, du moins chaud pour les fleurs fragiles au plus chaud pour les écorces et racines.
(un seul étage est montré sur la photo ci-dessous).
Le bouquet suspendu
Simple à réaliser, le séchage en bouquet est la méthode la plus employée par les particuliers pour faire sécher les parties aériennes des plantes.
Prenez soin de ne pas créer de bouquets trop gros car l'air aurait du mal à circuler et à sécher les parties intérieures.
Les bouquets peuvent être suspendus à un clou sur une poutre, ou vous pouvez tendre un fil de fer entre deux clous, lequel fil va être utilisé pour suspendre une multitude de bouquets.
Le séchoir industriel
Réservé aux professionnels à cause de son prix élevé, le séchoir industriel assure un séchage et une déshydratation rapide à température constante. Plusieurs modèles existent, du très couteux constitué de plusieurs appareils (pour déshydrater l’air qui s’est gorgé d’humidité en traversant les plantes, pour refroidir l’air sortant lorsqu’il est trop chaud, etc) jusqu’à la “cabane en bois” faite maison équipée d’une ventilation.
Ces séchoirs ou “étuves” assurent un séchage à des températures variant en général entre 25°C et 35°C.
Perte de poids
Le rapport entre le poids de la plante sèche et le poids le la plante fraiche est d'environ de :
- 2 : 7 pour les racines (700 g de racines fraîches donnent 200 g de racines sèches)
- 2 : 5 pour les écorces (500 g d'écorces fraîches donnent 200 g d'écorces sèches)
- 2 : 9 pour les feuilles (900 g de feuilles fraîches donnent 200 g de feuilles sèches)
- 2 : 10 pour les fleurs (1 kg de fleurs fraîches donnent 200 g de fleurs sèches)
Ces taux donnent une moyenne qui ne sont pas applicables pour certains cas particuliers. Pour les fleurs par exemple, la fleur de nénuphar a un rapport bien au dessus de 2:10, alors que la fleur de matricaire bien en dessous.
De plus, les taux peuvent varier pour la même plante selon l'âge ou l'année récoltée. Par exemple, 10 kg de racines de consoude récoltées en juin donnent 2,3 kg de racines sèches. Une même quantité de cette racine récoltée en novembre donne 3,1 kg, la plante se préparant pour l'hiver et augmentant sa densité en nutriments.
(tiré du Dorvault, édition 1898).
Et vous ?
Comment faites-vous pour faire sécher vos plantes ? Avez-vous des astuces à partager ? La parole est à vous, laissez un commentaire ci-dessous !
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Mathieu RONSIN dit
Pourrie-vous nous communiquer une liste (non exhaustive bien sur) de plantes qui ne supportent pas le séchage et qu'il faut utiliser fraîces si l'on souhaite en conserver les propriétés ?
sabine dit
bonjour Mathieu
désolée mais pour l'instant ce n'est pas au programme
brigitte pottier dit
Bonjour après plusieurs essais au déshydrateur électrique pour les plantes qui noircissent au séchage j ai abandonné… je place le plantain ou l ortie par exemple dans des sachets papier kraft épais récupérés et placé le tout dans de grands paniers en osier récupérés chez ma Grand-mère ou en brocante ( paniers spéciaux lavandes …) et séchage en journée au soleil directement. Je les rentre le soir pour éviter reprise de l humidité. Résultat plutôt satisfaisants.
sabine dit
Bonjour Brigitte
merci pour le partage d'expérience 🙂
Yoann dit
Bonjour, une fois la date de péremption dépassée pour des plantes provenant d'une herboristerie, combien de temps est ce encore possible de les utiliser ? Par ex j'ai un sachet achillée millefeuille qui date de 2022 pourtant les feuilles sont encore claires et seches. Merci
sabine dit
bonjour Yoann
si l'aspect et le parfum sont au rendez vous alors c'est bon 🙂
Corinne H dit
Bonjour Sabine,
Je viens d'acquérir un déshydrateur alimentaire et souhaite m'en servir aussi pour faire sécher des plantes. Je me pose la question de la température. J'ai lancé ma première fournée de fleur de soucis en mettant une première heure à 60° puis deux heures à 45°. Elles semblent bien sèches et ne sont pas abîmées. Mais je me pose la question de l'altération possible des principes actifs à ces températures. Dois-je renouveler l'expérience avec une température plus basse ou est-ce que 60 puis 45° conviennent, selon vous ?
Merci d'avance de votre avis éclairé. Corinne.
PS : j'ai également fait sécher du plantain en même temps. Le grand plantain est resté bien vert. Tout le plantain lancéolé est ressorti noirci du déshydrateur. :-/
sabine dit
bonjour Corinne
tout dépend des plantes, de leur taux d'humidité, de leur fragilité etc , il faut faire des tests, en général on programme entre 40 et 50° , le souci n'est pas une plante très fragile et c'est surtout son côté résineux que nous recherchons donc pas trop de problèmes de température.
Concernant le plantain c'est une autre paire de manche , il peut être extrêmement contrariant , les seules fois où j'ai réussi mon séchage c'est posé sur un radiateur dans des cagettes (donc en fin d'hiver) , testé aussi avec un déshumidificateur là aussi bon résultat avec peu de perte , et récemment (la cheminée était encore en activité) dans un placard situé à côté de ladite cheminée, température du placard 35° , là nickel , mais autrement avec un séchage classique je jette les 3/4 de ma récolte 🙁 , j'ai testé aussi le deshydrateur pour le plantain et pas eu de meilleurs résultats que vous.
Virgy M. dit
Bonjour Sabine, je fais sécher mes plantes sur des cagettes plastique retournées et couvertes d'un torchon et ce dans un garage moyennement aéré et la plupart du temps dans l'obscurité. Ça a l'air de marcher. Qu'en pensez vous ?
sabine dit
bonjour Virgy
Nous avons tous nos astuces et nos modes opératoire , si je veux faire ma puriste je dirai qu'il vaut mieux mettre un tissus sur la cagette de manière à ce que les plantes ne soient pas en contact avec le plastique , et ne pas mettre de torchon directement sur la plante pour la laisser respirer , vous pouvez par exemple mettre une cagette (bois si vous avez ) par dessus et ensuite le torchon pour éviter la poussière .
Mais globalement si le résultat est au rendez-vous c'est que votre méthode est correcte 🙂
Christophe Burton dit
Bonjour Sabine, un grand merci pour toutes les informations que vous distillez avec patience et expérience!
Nous sommes une petite entreprise de producteur et transformateur de petits fruits et plantes aromatiques en Belgique et nous nous lançons activement dans le séchage de nos plantes. Nous nous posons beaucoup de questions sur les rendements de séchage des plantes que nous avons (>50). Nous suivons notre production mais nous sommes à la recherche de référence dans la littérature (études? livre?) qui nous aideraient a mieux calibrer notre production et notre séchage (rendements humide/sec). Je sais que vous avez une "veille" très intense dans ce domaine donc on ne sait jamais!
Auriez vous des ouvrages/articles a nous recommander?
Merci d'avance!
sabine dit
bonjour Christophe ,dans l'ouvrage de Thierry Thévenin le chemin des herbes plantes sauvages (le premier volume) il indique le poids plante fraiche plante sèche
Mais je vous invite à vous créer votre propre base de données , à savoir qu'à chaque cueillette de chacune de vos plantes vous prélevez un échantillon frais, vous pesez/notez , faites sécher et repesez et notez
Menard dit
bonjour
lorsque le plantain noircit au séchage, est-ce qu’il est impropre à l’utilisation en tisane ?
merci
sabine dit
Bonjour Menard
hélas non , une fois noirci il n'est plus utilisable, j'avoue que pour le faire sécher ce n'est pas évident
j'ai la chance d'avoir un petit placard accolé à ma cheminée qui donne une température d'environ 35-36° , et mon plantain sèche bien sans noircir , mais quand la cheminée est éteinte c'est galère même en Provence.
Goose 31 dit
Bonjour bonjour 🙂 j’ai fait sécher l’an dernier des feuilles de Frène en bouquet chez moi, elles ont maintenant Brunies.. est-ce que c’est un signe qu’il est temps de les jeter ? Est-ce que la durée ou les conditions de séchage qui sont mauvaises à priori ?
sabine dit
bonjour Goose
oui si elles ont bruni c'est qu'elles se sont oxydées et qu'il faut les mettre au compost , si elles sont restées à l'air libre , à la lumière avec des variations de températures , alors effectivement ce ne sont pas de bonnes conditions de conservation
Julien dit
Bonjour,
Merci pour vos travaux et articles, très instructifs.
Vous mentionnez de grandes différences de comportement au séchage selon les plantes, avez vous un document qui listerait ou classerait les plantes au regard des conditions de séchage nécessaires? S'il n'y a pas de document centralisant ces informations, où puis je les trouver, au cas par cas, espèce par espèce?
Je vous remercie et vous souhaite bon courage !
sabine dit
bonjour Julien
il y a le livre de Pierre Lieutaghi qui donne déjà beaucoup d'informations sur la cueillette, séchage, préparations ; mais spécifique séchage non je ne connais pas, disons qu'une fois que l'on a compris le principe on l'adapte avec l'expérience et l'observation
Julien dit
Merci Sabine pour ta réponse et ta disponibilité. Bonne continuation !
Ana dit
Bonjour, j'aimerais secher les fleurs de jazmin pour faire des tisanes. Mon jasmin est dans le jardin mais il donne à une route en ville où les voitures circulent. Comment laver les fleurs avant de les secher correctement? Merci bcp! Ana
sabine dit
bonjour Ana
il n'est pas recommandé de laver les fleurs , elles sont trop fragiles , et effectivement en bordure de route fréquentée ce n'est pas le top pour une récolte
isabelle guichard dit
Bonjour, je me demandais combien de temps est-ce que les écorces séchées se conservent en général svp ? Mille merci
sabine dit
bonjour Isabelle
je pense qu'on peut les conserver plusieurs années dans de bonnes conditions, ensuite il faut les vérifier régulièrement et éliminer celles qui donnent des signes de fatigue
Geoffroy dit
Bonjour Christophe et Sabine, et merci pour ce tuto; pour les feuilles un peu coriace de type saule, est-il mieux de les faire sécher pour infusion et pour les traitements locaux à base de cataplasme , frais ? Bien à vous, naturellement.
sabine dit
bonjour Geoffroy
les deux formes sont correctes , le truc c'est de les découper pour obtenir une meilleure surface de contact
pour les cataplasmes de feuilles , si vous les avez sèches il faudra les mouiller pour qu'elles puissent être utilisable
les fraiches vont très bien aussi
Théophile dit
Bonjour Sabine, petite question : quelle matière pour la moustiquaire? Je trouve celles en inox hors de prix, et pas forcément fan du plastique...
sabine dit
bonjour Théophile
vous pouvez tenter avec toile de jute ou avec de la mousseline (il y a plusieurs qualité de mousseline ), pour ma part j'ai pris celles en plastique que je recouvre de papier
vincent dit
Bonjour, j'ai utilisé du tissus étamine coton certifié contact alimentaire. Vincent
Pierre dit
Merci Christophe pour cet article très utile encore une fois. Je viens de lire ta dernière newsletter au sujet du stockage des plantes pour éviter le gaspillage. Tu indiques notamment l'exemple de la mélisse qui perd ses arômes au séchage. Est-ce qu'une plante qui ne sent plus rien (qui a donc perdu ses arômes) a encore ses vertus ou est-ce qu'elle perd en même temps que son arôme ses propriétés médicinales ?Je me pose cette question depuis quelques temps sans trouver de réponse !
Merci pour ton aide !
sabine dit
bonjour Pierre
elle perd en partie ses constituants en particulier les aromatiques qui font partie des propriétés médicinales , et les constituants les plus fragiles , mais par exemple les minéraux eux restent stables , il faut se fier à l'aspect et au parfum
Adèle dit
Bonjour,
J’ai mis en place un système de séchage avec des filets à étage, dans une sous pente avec en dessous un « rig » ( minage de bit coin avec des cartes graphiques, système qui dégage beaucoup de chaleur) ça fonctionne au top, 30 degrés en continu!
Ma questions concerne les ondes électromagnétiques que dégage ces cartes graphiques: ont- elles un impact nuisible sur les propriétés des plantes? Avez vous des informations à ce sujet?
Bien cordialement
Devehz mat!
sabine dit
bonjour Adèle
voici la réponse de Christophe
" je me pose la question de savoir si les ondes provenant de ces microprocesseurs et autres circuits qui chauffent ne risquent pas d'endommager la plante. Je n'ai pas d'information à ce sujet. On sait que la plante vivante réagit aux ondes EM, qui peuvent endommager les tissus. Ici je dirais que l'image me gêne un peu tout de même, de belles plantes sur des circuits, le "vieux monde" sur le "nouveau monde"..."
Debon dit
Merci pour votre réponse, je vais chercher une solution plus adaptée.
Devezh mat !
Fiel Sylvie dit
Bonjour,
Je lis votre article très intéressant et je débute dans l'apprentissage de l'utilisation des plantes. J'ai reçu de la sauge entre autre et je voudrais la faire sécher. N'ayant qu'un petit appartement il m'est impossible de consacrer une pièce au séchage. Je dispose d'un grand garage en sous-sol alors est il possible de faire sécher ses plantes dans un endroit sans lumière naturelle s'il est bien aéré ?
Merci de votre conseil.
sabine dit
bonjour Sylvie
oui , le tout est d'avoir une température stable , ce qui peut poser problème ce sont les différences de température qui peuvent créer une humidité
Stéphanie dit
Bonjour,
j'aimerai construire une armoire de séchage mais ma maison est assez humide, 60% d'humidité, est ce que le séchage sera plus efficace dans une armoire qu'à l'air libre? De plus, j'aurais aimé une précision sur la claie que vous décrivez, car je ne comprends pas pourquoi vous mettez un grillage en plus de la moustiquaire? Posez vous ces 2 éléments l'un sur l'autre?
Merci Sabine par avance pour votre réponse
sabine dit
bonjour Stéphanie
- il est important d'avoir quand même une ventilation donc si armoire "respirante" oui , si hermétiquement fermée non , lorsque j'étais dans le sud ouest avec pas mal d'humidité je m'étais acheté un déshumidificateur (sur le bon coin trouvé à un prix très raisonnable) et j'avoue qu'il m'a été bien utile
- le grillage sert à renforcer la moustiquaire (j'ai testé sans le grillage et au fil du temps cela s'affaisse si pas de soutient dessous )
Abraham dit
Bonjour
j'ai fait sécher du plantain et il a complètement noirci pouvez-vous me dire si cela est normal ? merci pour votre réponse et votre merveilleux site, belle journée
sabine dit
bonjour Abraham
je n'ai pas vraiment d'explication à ce "noircissement " des feuilles de plantain, je constate que cela arrive souvent même dans des conditions de séchage optimum
j'ai lu dans un vieux livre de plantes médicinales écrit par deux herboristes tchèques édition Grund, que ce serait dû à la fragilité d'une molécule : l'aucubine qui serait très instable au séchage, mais je n'ai pour l'instant pas trouvé confirmation ailleurs
Marie dit
Bonjour, c'est ce commentaire que je cherchais ! Ma question est, doit on jeter les feuilles noircies ou alors peut on les garder quand-même ? Merci pour tous vos précieux conseils !
sabine dit
bonjour Marie
oui il faut jeter , je viens de trier ma récolte et j'avoue que j'étais bien contrariée
gabriel dit
Bonjour,
je fais sécher dans une salle, sur des petites "claies" en inox, la salle n'est pas complètement dans le noir mais j'ai un torchon sur les claies. Je ne maîtrise ni la température (fenêtre ouverte), ni l'humidité, cependant, mes plantes sèche, du coup de manière totalement "naturelle" et je me demande si cela ne cause pas un "sur séchage", mes coquelicot sont sec mais ne partent pas en lambeau, mon soucie sèche sans perdre sa couleur mais est bien plus sec que le coquelicot, pareil pour les paquettes qui sont vraiment très sèche, et ma menthe elle est très friable... est-ce que cela dépend des plantes, ou est-ce qu'arrivé à une certaine "friabilité" le séchage n'est plus bon ?
Cordialement,
sabine dit
bonjour Gabriel
cela dépend des plantes et aussi du moment où elles ont été cueilli (leur taux d'humidité)
Geoffroy dit
Bonjour Christophe et Sabine, je reviens sur cet article, pouvez vous rappeler les critères qualitatifs indiquant que la plante a bien séché et est prête à utilisation ? Merci et peut-être bonne rando 😉
sabine dit
bonjour Geoffroy
c'est une question d'observation, on le sent au toucher , à son aspect , difficile de vous expliquer mieux
Sarah B dit
Bonjour et merci pour votre article. J'ai une petite question j'envisage d'installer mon séchoir dans une pièce avec fenêtre, la lumière pénétrera donc dans cette pièce mais à moindre dose et le soleil ne pourra jamais allez directement sur le sechoir. Est ce tout de même un problème qu'il y ai un peu de luminosité dans la pièce ?
Merci par avance
sabine dit
bonjour Sarah
non ce n'est pas un problème, la pénombre est très bien aussi