Un beau thym pour l’hiver

Un beau thym pour l’hiver


Cet article est paru dans le magazine Plantes & Santé n°153 — Janvier 2015.

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Pour certains esprits étriqués, une plante condimentaire ne peut pas être médicinale. C’est hélas ce que l’on dit trop souvent de notre cher thym, qui porte d’ailleurs le nom de Thymus vulgaris. Mais le terme vulgaire doit être pris au sens premier — du peuple, et pour le peuple!

Alors, réapproprions-nous cette plante essentielle de la pharmacopée familiale, que les Provençaux appellent farigoule.

Un antiseptique complet

Thym

Avez-vous souffert d’une bronchite aiguë l’hiver dernier ? Si oui, vos bronches ont été affaiblies et sont probablement encore sensibles. Votre meilleure assurance contre la récidive cette année : une infusion journalière de thym, si possible deux fois par jour, matin et soir.

Une combinaison thym et racine de réglisse aura un effet optimal sur les bronches (désinfectant, expectorant et anti-inflammatoire). Dans une petite tasse, vous ferez infuser quelques branchettes de thym et une petite cuillère à café de réglisse pulvérisée. Prenez une petite tasse plusieurs fois par jour pendant la durée du froid. N’oubliez pas que, pendant une infection, il faut rapprocher les doses et boire les infusions en quantité tout au long de la journée. C’est le meilleur gage d’efficacité.

Le thym est un antibactérien puissant. L’application en compresse d’une infusion concentrée de thym sur une plaie sale va la nettoyer.

Au moment de la digestion, une infusion de thym permet de détruire certaines levures et bactéries que nous avalons et qui peuvent être responsables des ballonnements. L’infusion est antispasmodique et rend de grands services en cas d’indigestion et de crampes d’estomac. Préparez-en une petite tasse afin de ne pas trop diluer les sucs digestifs, à partir d’une cuillère à café de thym et d’une demi-cuillère à café de graines de fenouil.


Au jardin

Démarrer le thym à partir de graines est très ludique, en plus d’être fascinant. On peut observer la minuscule plantule émerger d’une minuscule graine et devenir tout doucement un robuste plant de thym. C’est un bon germinateur.

Pieds au sec, tête au soleil

Thym

Dans un bac de plantation (une caissette en bois), préparez une terre constituée de cinq poignées de terreau de plantation et d’une poignée de sable. Tassez bien, semez les graines, saupoudrez d’une couche très fine de terre et tassez de nouveau.

Humidifiez à l’aide d’un vaporisateur puis gardez humide jusqu’à la germination. Faute de graines, vous pouvez bien sûr acheter votre plant en jardinerie.

Le thym est une plante des terrains pauvres, calcaires et arides de Provence. Il supporte mal les sols humides. Il peut s’y accommoder uniquement si la terre draine bien. Pour cela, vous serez attentif à deux composants qui influencent le passage de l’eau : l’argile et le sable. Si votre terre est argileuse, elle aura tendance à retenir l’eau et à garder une apparence collante lorsqu’elle est humide. Si au contraire elle est plutôt sableuse, elle laisse passer l’eau et s’effrite lorsqu’on essaye de la compacter. Si votre terre est argileuse, travaillez une ou deux pelletées de sable dans le trou qui accueillera votre thym.

Choisissez un endroit qui recevra le maximum de soleil et de chaleur. L’idéal est de lui préparer une petite rocaille en l’entourant de pierres blanches qui reflètent la chaleur du soleil.

Un peu de taille

Il faut rabattre la plante de temps en temps à la sortie de l’hiver pour la faire repartir. Mais attention, la taille est un peu délicate. C’est une plante qui fait du bois ; l’erreur serait de trop couper dans ce bois. Ayez la main légère et maniez le sécateur avec douceur. Coupez toujours légèrement au-dessus du bois, dans les branches de l’été précédent.


A l’atelier : un sirop de thym

Si une simple infusion de thym est tout à fait satisfaisante pour délivrer les propriétés médicinales de la plante, le sirop de thym est une forme non seulement efficace, mais aussi plus facile à administrer chez les plus jeunes : la quantité à boire est moindre et la douceur apprivoise les plus difficiles.

1. Faites infuser 15 grammes de feuilles sèches dans 250 ml d’eau à couvert. Une fois le liquide légèrement refroidi, filtrez et mesurez le volume obtenu dans un verre mesureur stérilisé. Rajoutez assez d’eau pour obtenir exactement 250 ml. Placez le liquide dans une casserole.

2. Faites fondre 500 g de miel dans les 250 ml liquide. Le miel doit se dissoudre entièrement. Si vous avez du mal, faites légèrement chauffer le liquide tout en remuant. Ne faites pas trop chauffer afin de ne pas perdre les composants volatiles du thym. Une fois le miel dissout, laissez refroidir à couvert.

3. Rajoutez, sauf si vous destinez ce sirop à un enfant, 2 à 3 cuillères à soupe de rhum ou de brandy L’alcool stabilise le sirop et calme le réflexe de toux, ce qui peut être désirable pour les toux nerveuses. Cette quantité ne sera pas suffisante pour s’opposer au réflexe bénéfique d’expectoration.

4. À l’aide d’un entonnoir, répartissez le sirop dans des bouteilles en verre. Gardez-le au réfrigérateur pour une conservation optimale. Le sirop devrait se conserver tout l’hiver s’il a été bien préparé. En revanche, si vous voyez apparaître de la moisissure à sa surface, jetez-le.

Posologie: une cuillère à café toutes les heures pendant une bronchite.

Nos conseils

  • Il est préférable de stériliser les bouteilles en verre afin d’éviter d’introduire des bactéries dans le sirop, ce qui le fera tourner plus vite que prévu.
  • Pour l’infusion, n’oubliez pas de bien couvrir la tasse lorsque le thym infuse pour ne pas perdre les huiles essentielles.

Une cueillette à l’envi

Ce sont les petites feuilles que nous convoitons. Le bois lui-même apporte peu d’intérêt.

La meilleure période de récolte est à la floraison, autour d’avril-mai, car les feuilles seront particulièrement riches en principes actifs. Mais n’hésitez pas non plus à cueillir selon vos besoins.

Coupez les branches par touffes à l’aide d’un sécateur. Placez-les ensuite dans un grand sac en papier que vous laissez ouvert. Assurez-vous de ne pas trop entasser les branches. Placez le sac dans un endroit sec et à l’abri de la lumière et remuez le contenu régulièrement afin d’éviter les moisissures. Lorsque les branches sont sèches, fermez le sac et secouez-le. Les feuilles tomberont toutes seules au fond, il ne restera qu’à les transférer dans un bocal.

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42 réponses

  1. Bonjour Christophe,
    Je suis une adepte de vos productions et trouve votre blogue de très bonne qualité.
    Un rajout pour le thym même si c’est un peu plus « scientifique », donner le nom du thym « thymus vulgaris CT thymol » ou CT carvacol permettrait de préciser la famille biochimique et donc la composition prédominante.
    Bien à vous
    Françoise RAFAÏ BRUYAS
    PS j’ai suivi une de vos formations et cela m’aide beaucoup dans ma vie quotidienne

    1. Bonjour Françoise
      ce que vous dites est vrai, surtout si l’on doit travailler avec les huiles essentielles, mais concernant les infusions ou même les teintures, compliqué de connaitre le chémotype, par exemple lorsque je vais dans la colline en Provence ramasser le thym ou le romarin je ne saurais pas dire quel est son chémotype, je me repère au nez 🙂

  2. Bonjour, merci pour cette recette (et pour toutes les autres). J’ai du thym citron au jardin est-ce qu’il a les même propriétés que le thym simple. Merci

    1. Bonjour Laetitia
      Thymus citriodorus hybride de Thymus vulgaris a des propriétés qui se rapprochent du thym vulgaire et vous pouvez vous en servir de la même manière

  3. J’habite en Corse. Il existe un thym sauvage (erba barona) particulièrement fort et odorant.
    en renifler quelques brins et proche du shoot…!
    Mes chats en sont par ailleurs très friants.
    Connaissez-vous cette espèce ? Que pensez-vous ? comment l’utiliser avec quels effets ?

    Je découvre votre site, je suis admirative de vos connaissances et de vos capacités pédagogiques. J’en profite donc pour vous remercier pour toutes ses infos et videos.

    1. Bonjour, j’ai eu la chance d’en ramasser en Corse, et ce thym est d’une puissance aromatique incroyable. De plus, il a un chémotype différent de celui de Provence. Cela va lui conférer des propriétés légèrement différentes. Mais je ne le connais pas assez bien pour vous dire comment l’utiliser exactement – il doit y avoir des propriétés très similaires, mais aussi quelques petites spécificités (j’en ferais volontiers, par exemple, une excellente huile de massage).

  4. Bonjour, merci pour cette simple et pourtant si précieuse recette! J ai préparer la recette en respectant bien toutes les étapes et posologies, mais je trouve le sirop très peu aromatisé en thym (pourtant j ai bien couvert l’infusion) est-ce-que c est pareil chez vous ?

    PS: ou puis-je me procurer votre livre thérapeutique ?

    1. Bonjour Myriam
      Tout dépend de sa force au départ, avait il une odeur puissante? je cueille mon thym en Provence et lorsque je fais le sirop, ce dernier garde toute sa vigueur olfactive
      le nouveau livre de Christophe chemine si tout va bien il devrait arriver aux environs de novembre 🙂

      1. Bonjour Myriam
        Christophe travaille sur une nouvelle version du livre sur la préparation de produits à base de plantes, version beaucoup plus complète, qui sera certainement disponible en novembre
        par contre il en existe un autre : « vins médicinaux et élixirs » (un petit livre de « recettes » qui est disponible

  5. Bonjour Christophe,
    J’ai repiqué avec succès de tout petits plants de thym dans la nature près de chez moi Alpes maritimes…il y en a partout) juste après de grosses pluies. En tirant très doucement la racine vient avec la plante. Repiquage dans mon jardin. Re grosses pluies ! Et là, joie…les pieds fleurissent! Et dire qu’on m’avait dit: «  laisse tomber, le thym c’est impossible à replanter! »
    Si si!
    Y aurait il une synergie de plantes avec le thym pour venir à bout d’une bactérie atypique au poumon ( résistante aux antibiotiques) ? Il faut absolument que j’expectore car cette bactérie adore le milieu humide 🙁
    J’ai pensé à la sarriette et origan…si tu peux me donner ton avis. Merci.

    1. Bonjour Christine
      oui vous pourriez l’associer avec he de sarriette, de tea tree , d’Eucalyptus globulus

      1. Merci Sabine!
        Je n’ai que he eucalyptus radiata mais je vois qu’effectivement qu’ eucalyptus globulus est plus adapté puisqu’il agit sur les affections des voies repiratoires ,voie basse, bronchopulmonaire,qulil est expectorant mucolytique et antiseptique ( assechant des voies repiratoires).
        Je vais l’essayer en frictions.
        Le reste des he, je les ai. Je n’avais pas pensé au tea tree.
        Tu as bien cerné le problème !

  6. Bonjour Christophe et merci pour tous les articles si intéressants que vous nous offrez.
    Pour ce sirop, si j’ai bien compris on peut mettre moins de miel, mais du coup il se conserve moins longtemps. Mais ça ne change pas son action?
    Merci

    1. Bonjour Anne

      tout à fait, et cela ne change pas son action, il faut juste vérifier régulièrement si la préparation ne s’abime pas

  7. Bonjour, j’habite dans la fin des monts du lyonnais, à 800 m d’altitude. Ici pousse à foison le serpolet. Ce cousin du thym semble correspondre à la description d’Hervé: même fleurs, port rampant. En cuisine, je l’utilise comme tel.

  8. bonsoir Christophe,
    je viens boire à la source du savoir… pouvez-vous me renseigner ?… Je possède 3 variétés de Thym dans mon jardin… le Thym commun ou vulgaris, un thym citronné et un autre qui a tout de l’aspect mais toutefois avec des petites feuilles étiolées, fleurs identiques au thym, des odeurs très prononcées de thym, mais les tiges, au lieu de s’élever, rampent, comme un couvre sol très prolifique… J’ai pensé que c’était de la sarriette mais je suis revenu sur mon idée première et je pense que c’est vraiment du thym… Après des recherches, j’ai trouvé que les marchands d’HE fournissaient des HE provenant de thym à feuilles de sarriette… J’ai donc cherché et effectivement il existe cette variété de thym qui proviendrait du Maroc et qui posséderait des propriétés assez performantes par rapport au thym commun… Avez-vous une opinion à me formuler à ce sujet ?…

  9. Bonjour Christophe,
    Super ton article, comme toujours, on sent que tu es « avec la plante ».
    Concernant la cueillette, j’ai cru entendre que les principes actifs étaient plus nombreux dans les feuilles, lorsque le thym n’est pas en fleur. Et c’est vrai que l’on remarque que les feuilles sont plus gonflés et emplies d’essence aromatique lorsque les sommités ne se sont pas épuisés à nourrir les fleurs. Du coup, l’idéal serait une récolte en automne et en hiver. Qu’en penses tu ?

      1. Merci Christophe. Parfait, voilà de l’info bien cohérente !
        Au final, oui, moi aussi j’ai toujours fait au besoin, après tout, si on doit tout calculer…on s’en sort plus !

  10. Merci pour vos articles en général très intéressants. Il y a une question que je me pose depuis longtemps concernant les infusions : est-il préférable d’infuser des plantes sèches ou fraîches ? Pour le thym ou la sauge, peut-on infuser des fleurs fraîches ? Merci d’avance.

    1. Bonjour,
      Oui pour le thym, la sauge et toutes les autres aromatiques, l’infusion de plante fraiche donnera une préparation largement plus satisfaisant que la plante sèche.

  11. Bonjour,
    Merci pour ce magnifique article. De plus, pour ceux qui ont un jardin, c’est très facile d’avoir un plan de thym.
    Pour ma part, je ne savais qu’en entretien, je pouvais la couper, car avec les années, il finit par végéter.
    Je fais toujours des repousses, en coupant à la main, le bois en biais et je l’a replante à coté sans rien faire d’autre et ça repart …. (ma grand-mère faisait ainsi !!!)
    Lorsque, je n’ai plus suffisamment de thym pour faire mes tisanes, je mets une goutte d’huile essentielle de thym à linalol et c’est parfait.
    Bonne journée et au plaisir de partager avec vous

    1. Merci Nicole pour ce partage. Il se reproduit bien par marcottage aussi, prendre une branche un peu longue et la plier dans la terre puis la fixer avec un U en fil de fer, ça marche assez bien aussi.

  12. Bonjour,

    il faut pratiquer la taille du thym comme pour la lavande ?

    En ce qui concerne le moment de le faire, la lavande c’est à la fin de l’été et le thym, vous dites à la fin de l’hiver?

    1. Vous pouvez nettoyer votre thym en début d’automne ou en début de printemps, les deux sont possibles effectivement. Pour la lavande, je laisse 1/3 à peu près et je coupe les 2/3 des parties aériennes, un peu en dessous des tiges sèches. Pour le thym, il faut plutôt faire en fonction du bois, car si l’on coupe trop dans le bois, il peut souffrit.

      1. Je vais bientôt recevoir de la lavande en pot et la repiquer dans le jardin. Faudra-t-il déjà la tailler ou mieux vaut attendre la fin de l’été de l’année suivante ?

        1. Tout dépend dans l’état où elle est. Si elle a fait une floraison en pot cet été, aver des sommités fleuries sèches, alors oui, il faudra lui faire une taille afin qu’elle reparte mieux au printemps.

  13. Bonsoir Christophe,
    j’ai vraiment beaucoup apprécié cet article et je garde la recette.
    Et pendant que j’écris ces quelques mots, posée sur le chevet, mon infusion de thym tiédit doucement !

    1. Je m’interroge souvent sur la raison pour laquelle on ignore certaines plantes pour une utilisation thérapeutique. Je suppose qu’au plus on en parle, au plus on la trouve sur les rayons de supermarchés, et au plus on va supposer qu’elle n’est pas bonne à grand chose. Et pourtant, lorsque l’on en boit une infusion, on s’aperçoit rapidement que la plante est puissante…

  14. Bonjour Christophe,
    Pourriez vous nous dire combien de temps se conserve le sirop au thym ? Merci par avance.

    1. Cela dépend des conservateurs que vous rajoutez et de la quantité de sucre. Un sirop bien réalisé, avec la bonne quantité de sucre, fait avec des ustensiles stérilisés, parfois un peu d’acide citrique pour faire baisser le Ph, peut se garder des mois hors du frigo. En ce qui me concerne, je fais simple la plupart du temps, et je garde au frigo 2 ou 3 mois, je m’assure de n’en faire que la quantité voulue, car je ne mets pas beaucoup de sucre, et je sais qu’il va tourner rapidement. C’est un choix personnel.

  15. Bonjour Christophe,
    Ravie de cet article tant le thym est mon ami!
    Je ramasse depuis des années en Grèce des fleurs de thym que je fais sécher en gardant leur teinte mauve. J avoue m’en servir d’abord en cuisine, en fin de cuisson.C’est un thym poussant sous un soleil féroce, je suppose donc très riche en anti oxydants protecteurs. Je partage le terrain avec les abeilles et choisis les memes buissons qu’elles car je les suppose bon juges…
    Je prépare aussi avec des macérats huileux très odorants, et une teinture que je couple avec d’autres plantes comme désinfectant.
    La prochaine fois que j’en ramasse, je tenterai donc aussi le sirop.
    Merci

      1. Quand je prépare sur place en Grèce, je choisis des plantes qui poussent dans le même coin: fleurs de thym+feuilles de sauge (salvia triloba, très puissante) +un soupçon de feuilles de ciste (pas beaucoup sinon les plaies se referment trop vite). Si je prépare en France avec des fleurs qui ont déjà séché: calendula+ fleurs de thym.

    1. Oui, si elles ne sont pas trop vieilles. De toute façon, pour les aromatiques, il est facile de voir si la plante est encore bonne – l’aspect aromatique lorsqu’on la froisse est encore bien présent.

      1. Si je comprends bien, on peut utiliser du thym qu’on a depuis des années en pot, s’il est encore aromatique ?

        D’autre part, est-il possible d’utiliser celui qu’on cueillerait maintenant, en octobre ?

        1. Bonjour Georges,
          Oui absolument, votre thym en pot est encore vivant, il fabrique donc des substances aromatiques qui vont être bénéfiques pour l’infusion. Bon, il est clair que au plus le climat est chaud et aride, au plus le thym sera aromatique. Mais j’ai vu des thyms dans de nombreuses régions humides et dans de bonnes terres qui franchement n’avaient rien à envier à ceux qui poussent plus au sud. Donc vous en avez à portée, c’est bien, autant en profiter.
          Et oui, on peut en cueillir maintenant, je suis en train d’en consommer fraichement cueilli en tapant cette réponse, une grosse bronchite ayant affaibli mes poumons il y a quelques années, le thym est maintenant mon bouclier protecteur à l’entrée de l’hiver…

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