Faire sécher les plantes médicinales

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Faire sécher les plantes médicinales

Si vous connaissez mon blog, vous savez qu’il y a un message qui me tient à coeur : il faut que nous reprenions notre santé en main en fabriquant nos propres produits à base de plantes.

Et tout commence par la cueillette. Peut-être ramassez-vous dans le sauvage. Ou jardinier dans l’âme, peut-être cultivez-vous un petit carré de terre.

Quelque soit la provenance de la plante, il vous faut appliquer les bonnes méthodes de séchage une fois que vous aurez fait votre récolte. Cet article y est consacré.

La conservation des plantes fera l’objet d’un prochain article.


Objectif

L’action et l’efficacité des plantes sèches dépend directement de la qualité du séchage. La plante, en tant qu’être vivant, va peu à peu perdre de ses propriétés après la récolte. C’est bien normal. Notre objectif est de lui faire subir un séchage irréprochable afin de la garder la plus longtemps possible.


Lieu

Le lieu dans lequel vous allez faire sécher vos médicinales doit être :

  1. Sec – l’humidité est l’ennemi d’un bon séchage. Certaines plantes, en particulier celles contenant des mucilages, vont se regorger d’eau à la première opportunité. Le plantain lancéolé par exemple peut prendre une teinte noirâtre et un goût désagréable.
  2. Bien aéré – ceci découle du premier point. La pièce doit comporter des ouvertures afin de bien faire circuler l’air. Les professionnels utilisent un système de ventilation.
  3. A l’abri du soleil – certains ne seront pas d’accord avec ce point. En ce qui me concerne, j’insiste fortement : les UVs du soleil détruisent les constituants fragiles des plantes. Déjà, les vieux écrits des années 1800 nous expliquent que l’exposition directe détruit les couleurs des médicinales. Hors que sont ces couleurs ? Des pigments antioxydants à action thérapeutique.
  4. Avec une température douce – autour des 30 degrés étant idéal. Les professionnels utilisent des systèmes de climatisation afin de maintenir une température relativement constante.

Mondage et nettoyage

Avant d’entamer l’étape de séchage, on opère un mondage : on enlève les parties végétales étrangères, du chiendent dans votre paille d’avoine, du trèfle dans votre brunelle, etc. Etalez vos plantes sur une table et retirez tout végétal ne ressemblant pas à la plante médicinale désirée.

Laissez ensuite reposer la plante bien étalée pendant quelques heures en extérieur, toujours à l’ombre, afin de laisser partir les insectes.

On s’intéresse ensuite au nettoyage. Notez qu’il n’y a en général pas besoin de nettoyer les parties aériennes, c’est-à-dire les passer à l’eau. Pour les racines, soit on les nettoie à sec en utilisant une brosse métallique ou à chiendent, soit on les laisse tremper dans de l’eau afin d’enlever la terre avant de les brosser. Dans ce dernier cas, on les éponge bien après le lavage et avant de les mettre à sécher.

On peut ensuite isoler les parties de la plante qui nous intéressent : détacher les feuilles des tiges, détacher les fleurs des tiges, etc. (voir photo ci-dessous pour la verveine officinale). Cette opération peut aussi avoir lieu après le séchage, ce qui s’impose si l’on fait sécher en bouquet (voir plus bas).

Verveine officinale (Verbena officinalis)

Pour les racines ayant un diamètre au delà du centimètre, on peut les couper en deux dans le sens de la longueur afin de permettre un séchage plus rapide. Ceci vous permet aussi d’enlever au passage les vers ou larves qui auraient éventuellement niché dans les racines. Sur l’image ci-dessous, le passage d’un vers blanc dans mes racines de guimauve.

Racine de guimauve


Méthodes de séchage

Les claies

L’idéal est d’utiliser des claies de séchage. Ces claies sont placées sur une structure verticale et se manipulent comme des tiroirs.

Faire sécher les plantes médicinales

Elles ne sont pas bien compliquées à construire. Les claies sont constituées d’un cadre fait avec des tasseaux de bois. Au fond du cadre on cloue un grillage à mailles fines. Au dessus du grillage on agrafe (à l’intérieur du cadre) un morceau de moustiquaire.

Faire sécher les plantes médicinales

La taille de vos claies va dépendre de l’espace disponible pour placer votre colonne de séchage (la structure qui va accueillir les claies). Voici la taille des miennes, qui me permettent de faire sécher une grande quantité à la fois.

Faire sécher les plantes médicinales

Selon la région, les claies sont soit placées sous les combles de la maison afin que le soleil frappant sur le toit élève la température d’une manière rapide, soit au contraire (ce qui est le cas dans le sud de la France), dans une pièce plus tempérée.

D’une manière très simple, pour de petites quantités de plantes, on peut empiler des caisses à fond troués ou des cagettes les unes sur les autres et improviser de petites claies portables.

Le déshydrateur maison

Bon marché et facile à trouver, il est en général utilisé pour déshydrater fruits, légumes et viandes. Il comporte plusieurs étages et peut être pratique pour faire sécher une petite quantité de plantes nécessitant un séchage rapide sans humidité, les plantes mucilagineuses par exemple (racine de guimauve, etc).

Il comporte souvent une molette permettant de choisir la température désirée, du moins chaud pour les fleurs fragiles au plus chaud pour les écorces et racines.

(un seul étage est montré sur la photo ci-dessous).

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Le bouquet suspendu

Simple à réaliser, le séchage en bouquet est la méthode la plus employée par les particuliers pour faire sécher les parties aériennes des plantes.

Faire sécher les plantes médicinales

Prenez soin de ne pas créer de bouquets trop gros car l’air aurait du mal à circuler et à sécher les parties intérieures.

Faire sécher les plantes médicinales

Les bouquets peuvent être suspendus à un clou sur une poutre, ou vous pouvez tendre un fil de fer entre deux clous, lequel fil va être utilisé pour suspendre une multitude de bouquets.

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Le séchoir industriel

Réservé aux professionnels à cause de son prix élevé, le séchoir industriel assure un séchage et une déshydratation rapide à température constante. Plusieurs modèles existent, du très couteux constitué de plusieurs appareils (pour déshydrater l’air qui s’est gorgé d’humidité en traversant les plantes, pour refroidir l’air sortant lorsqu’il est trop chaud, etc) jusqu’à la “cabane en bois” faite maison équipée d’une ventilation.

Ces séchoirs ou “étuves” assurent un séchage à des températures variant en général entre 25°C et 35°C.


Perte de poids

Le rapport entre le poids de la plante sèche et le poids le la plante fraiche est d’environ de :

  • 2 : 7 pour les racines (700 g de racines fraîches donnent 200 g de racines sèches)
  • 2 : 5 pour les écorces (500 g d’écorces fraîches donnent 200 g d’écorces sèches)
  • 2 : 9 pour les feuilles (900 g de feuilles fraîches donnent 200 g de feuilles sèches)
  • 2 : 10 pour les fleurs (1 kg de fleurs fraîches donnent 200 g de fleurs sèches)

Ces taux donnent une moyenne qui ne sont pas applicables pour certains cas particuliers. Pour les fleurs par exemple, la fleur de nénuphar a un rapport bien au dessus de 2:10, alors que la fleur de matricaire bien en dessous.

De plus, les taux peuvent varier pour la même plante selon l’âge ou l’année récoltée. Par exemple, 10 kg de racines de consoude récoltées en juin donnent 2,3 kg de racines sèches. Une même quantité de cette racine récoltée en novembre donne 3,1 kg, la plante se préparant pour l’hiver et augmentant sa densité en nutriments.

(tiré du Dorvault, édition 1898).


Et vous ?

Comment faites-vous pour faire sécher vos plantes ? Avez-vous des astuces à partager ? La parole est à vous, laissez un commentaire ci-dessous !

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278 réponses

  1. Bonjour Sabine,
    Au séchage, le frêne noircit, la mélisse et la menthe brunissent/ noircissent….serait du au problème d humidité que vous citez pour le plantain?
    Un grand merci

    1. bonjour Anthony
      c’est une des explications courantes, par contre j’ai lu que pour le plantain ce serait un constituant (l’aucuboside) instable au séchage qui ferait brunir les feuilles de plantain, pour l’instant je n’ai pas trouvé de sources scientifiques pour corroborer ceci , et pour les autres non plus d’ailleurs
      donc sans plus d’informations je reste sur l’idée première d’une oxydation ayant pour origine de l’humidité ou « autre » , à suivre 🙂

  2. bonjour, je viens de cueillir des feuilles de frêne, est-ce qu’il est préférable de défaire les feuilles avant le séchage, ou bien est-ce qu’en bouquet suspendu ça va sécher suffisamment vite? j’ai ramassé de jeunes feuilles .. merci d’ avance

  3. Bonjour,
    J’ai fait séché de l’aubépine en fleurs ces dernières semaines. Elle est bien sèche et avait gardé son parfum. Je ‘l’ai mise dans un grand sac kraft qui avait servi pour d’autres plantes l’année dernière. Je viens de rouvrir le sac et l’aubépine a perdu son parfum…Seulement une odeur de plante sèche mais pas celui de l’aubépine en fleurs… (Elle avait séché sur un torchon de toile posé sur une cagette et je la tournais régulièrement plusieurs fois par jour.) La perte de parfum signifie-t-elle que l’aubépine a perdu ses vertus ?

    1. bonjour Florence
      si elles ont gardé leur belle couleur et que vous ne constatez rien de particulier, je pense qu’il n’y a pas de problème , je ne suis pas chez moi ces jours ci mais dès que je rentre je vais aller humer les miennes pour voir si leur parfum est toujours présent oupas

  4. bonjour, je vis dans un chalet avec un Pierre ollaire puis je suspendre les bouquets de plantes proche du poêle ( poêle de masse) ? La température de la pièce est entre 20 et 23 et il y a de la lumière indirecte? Qu en pensez vous? Cordialement et merci pour vos articles

    1. bonjour Ja
      bien sûr vous pouvez les suspendre à côté , pas au dessus car ça pourrait les abimer (trop chaud)
      le principal dans le séchage c’est d’éviter les trop grands écarts de température si 20 ° de façon constante c’est parfait , et lumière indirecte pas de problème non plus

  5. Bonjour Christophe,
    j’ai des difficultés parfois à sécher mes plantes dans les petites claies que j’ai fabriquées (quand le temps est humide; car je n’ai pas d’autre espace que ma chambre pour mettre le séchoir; par besoin de faire sécher beaucoup de plantes en même temps…) Je possède un déshydrateur éléctrique, comme vous en évoquez l’usage, mais la température minimale que l’on peut choisir sur le mien est 35°. Vous dites que la température idéal est 30°. Est ce que je peux utiliser mon déshydrateur éléctrique à 35° pour le séchage où bien cela va t il altérer les propriétés des plantes? (je fais sécher par exemple des fleurs de coucou, des boutons floraux d’aubépine, de l’orties, des feuilles de ronce, de la menthe, de l’ail des ours, du plantain etc etc etc ). merci d’avance!

  6. bonjour, comment faire pour eloigner les betites betes qui se logent souvent dans les plantes medicinales ?
    merci

    1. bonjour rubaud arl
      vous pouvez étaler votre récolte sur un linge placé dehors , vous laissez pendant 1 heure ou deux en secouant de temps en temps , question que les petites bêtes puissent s’en aller

      1. Merci j’ai oublié de préciser pendant la conservation … car les plantes sèches sont souvent attaquées par ses petits coléoptères.. comment faire pour éviter cela ?
        merci

        1. bonjour Arlette
          il faut les conserver dans des boites, bocaux hermétiques ou dans des sachets papiers bien fermés à l’abri de la lumière , de l’humidité et des petites bêtes

  7. Bonjour,
    J’habite en Guadeloupe et j’ai dans mon jardin des plantes de Doliprane. Est ce possible de les faire sécher ? Aura-t-elle le même effet/bienfait ?
    Merci d’avance
    Adlie

    1. bonjour Jouany
      vous parlez de la plante Colquhounia coccinea appelée plante Doliprane , ou du gros thym (Plectranthus amboinicus) appelé aussi plante doliprane ?
      mais je n’ai pas l’expérience de ces plantes, par contre je me dis que si une fois séchées les feuilles gardent leur parfum c’est que c’est ok

  8. Bonjour,
    Quels sont les meilleurs contenant pour les plantes seches?
    Le verre,le papier,l’aluminium ou le bois……..?
    Guénaëlle

    1. Bonjour Guénaëlle
      soit des bocaux ou des boites métalliques (bien hermétiques) et là il faut vraiment vérifier qu’il n’y ait plus de traces d’humidité, on peut avoir des bocaux pour l’utilisation courante (à portée de mains) et le reste dans des sacs en papiers (solides) bien à l’abri dans des cartons rangés à l’abri de la lumière , de la poussière et de l’humidité
      les sacs en papier sont très bien aussi
      l’aluminium je n’en suis pas fan , quant au bois ce pourrait être une option

  9. Bonjour,
    merci pour cet article !
    Je me pose une question par rapport aux macérations dites « solarisées » puisque vous déconseillez fortement le séchage au soleil, est ce la même chose pour les préparations ? Si non quelle est la différence ? Quel serait donc l’apport de ces fameuses huiles « solarisée » ?
    Merci d’avance,
    Belle journée

    1. Bonjour Marina
      les formules solarisées (sauf millepertuis) n’ont pas la préférence de Christophe, car d’après son expérience selon le taux d’humidité de la plante fraiche il y a risque de fermentation, de plus si exposées en plein soleil risque d’être détériorées par les uv (donc faire macérer au soleil mais protégées des uv)
      mais les macérations solarisées existent et bénéficieraient de l’énergie solaire, du côté vivant , je pense que c’est tout à fait possible en faisant attention qu’il ne reste pas d’humidité , ce sont des choix personnels

  10. Bonjour,
    Je voudrais savoir si au lieu de sécher certaines plantes, on peut les congeler. Ne vont elles pas garder plus de propriétés congelées que séchées ? Je pense au thym par exemple.

    1. bonjour Christelle
      oui vous pouvez, j’ai testé avec satisfaction et l’infusion reste très aromatique (comme pour le frais) certaines plantes ne s’y prêtent pas, comme l’ortie par exemple ou le basilic , là quitte à congeler il vaut mieux congeler l’infusion

  11. Bonjour,
    Question séchage, penser au ballon d’eau chaude s’il se trouve dans une pièce aéré et noire. Le mien se trouve dans mes toilettes. J’y fais donc sécher mes plantes ! J’ai fabriqué une petite clair que je pose sur mon ballon d’eau chaude. Mon chauffe eau dégage une chaleur douce, le toilette est aérée et sans lumière du soleil. C’est parfait pour le séchage !

  12. Bonsoir, je voudrais poser une question. J’ai fait secher des feuilles d’orties en bouquet dans l’obscurité, aujourd’hui j’ai sorti les feuilles et je les ai broyé un petit moment dans mon blender, pour ne pas les chauffer, bon parfum. J’ai fait une infusión, l’eau a noirci très rapidement en attendant quelques minutes. C’est normal? Quand je lave les feuilles fraîches en printemps et été dans l’eau chaude pour eviter l’effet urticants, l’eau noircie également. Je ne trouve pas d’information à ce sujet. Je vous remercie vivement votre réponse. Très cordialement

    1. bonjour Susana
      oui l’infusion passe très rapidement du brun au vert foncé au bout d’un moment, je pense que ce doit être un phénomène d’oxydation et qu’il vaut mieux consommer l’infusion avant qu’elle ne vire (mais sans certitude )
      par contre je ne pense pas qu’il soit judicieux de laver vos feuilles à l’eau chaude , voire même de les laver

    2. Bonjour , Par expérience je presse toujours un peu de citron dans mes infusions de plantes afin d’éviter toute oxydation et cela fonctionne très bien

  13. Bonjour Christophe et Sabine, je viens de cueillir de la sarriette des montagnes et en lisant comment m’y prendre pour la conserver je lis qu’il ne faut cueillir que les sommités fleuries , j’ai coupé les branches d‘environ 15 cm de longueur, les feuilles ne sont pas utiles en potages par exemple? Merci d’avance!

    1. bonjour Anne
      les sommités fleuries sont le top certes , mais cela n’enlève rien à la puissance des feuilles , ce qui est important à vérifier c’est si elle a gardé son parfum

  14. bonjour, Merci pour vos conseils éclairés et très utiles. Ma question est la suivante: j’ai acheté, en 2016, un paquet de partenelle séchée en pharmacie. Je l’ai conservée dans des conditions optimales et elle semble en bon état. Est-elle trop vieille pour faire des gélules ?
    Merci et bonne journée !

    1. bonjour Nat
      il faut vérifier son parfum est il toujours bien présent ? et sa couleur mais 4 ans ça fait beaucoup quand même

    1. tout dépend des plantes, ça peut aller à des réactions intestinales un peu raides, à des maux de tête ou des réactions contraires à ce que l’on en attend etc…..

  15. Bonjour ! Moi je m’interroge sur l’après séchage !
    Dans quoi peut on stocker les plantes / fleurs / feuilles / racines séchées ? Y a t-il des sacs fait pour ? Des bocaux ? Doit on les laisser à l’abri de la lumière toujours ?
    Merci beaucoup

    1. bonjour Gilliot

      d’abord s’assurer que la plante est bien sèche ensuite, ensuite aller au plus simple : les sacs en papier, ensuite les bocaux surtout intéressant pour les plantes mucilagineuses qui captent très vite l’humidité ambiante
      vous pouvez aussi stocker dans un endroit à l’abri de la lumière le plus gros de votre stock et gardez dans votre cuisine ce que vous utilisez le plus dans une boite métallique ou un bocal non transparent

    2. Bonjour Gilliot
      Je me demande aussi quelle est la meilleure façon de stocker. Pour ma part je récolte surtout des feuilles et fleurs, thym, romarin, sauge, melisse, menthe…soit en bocaux de verre ou dans des sachets papier que je garde après avoir acheté des légumes par ex…je ne sais pas si c’est la meilleure méthode et attends l’avis éclairé de Sabine !!

      1. bonjour Alain
        je fais comme vous pour les sacs en papier , que je trouve en magasin bio quand je fais mes courses et souvent je demande tout simplement pour en avoir des plus grands )
        ensuite je conditionne dans un placard réservé à cet usage dans une pièce qui a une température stable (à peu près) je mets aussi mes sacs réserves dans de grands cartons
        pour la mélisse jusqu’à présent je n’ai jamais réussi à la conserver elle perd très rapidement son parfum , je verrai maintenant que je suis en Provence comment ça se passe, la plantain aussi est difficile à conserver , donc j’essaye de le transformer assez rapidement , sinon je le mets dans un sac en papier que je mets dans une boite métallique et hop au placard
        pour les bocaux hermétiques il faut être sûr qu’il n’y ait plus aucune trace d’humidité, j’ai eu gâché un bocal de fleurs de mauve , elles avaient moisi
        on peut conserver dans des bocaux hermétiques et opaques pour les plantes que l’on utilise tous les jours ( il m’arrive souvent de préparer mes mélanges et de les mettre dans un pot qui reste dans la cuisine pour mes infusions quotidiennes

        1. Bonjour, si on veut utiliser des pots hermétiques, il faut absolument un séchage parfait, moins de 10% d humidité, ke le réalise grâce à un dissicateur électrique, malgré sa consommation d énergie, c est le moyen le plus pratique, séchage rapide et complet, pas de poussière, conservation des plantes en pot hermétiques, pour une conservation des parfums.

    3. Bonjour Gilliot
      Je récolte surtout des fleurs et feuilles que je mets dans des bocaux en verre ou des sachets papiers récupérés en faisant mes courses.. mais attendons l’avis de Sabine
      Cordialement

  16. Bonjour,
    Je désire réaliser un petit jardin aromatique et médicinales, y a t-il une association de plantes appropriée pour réussir la plantation? Merci d’avance

    1. bonjour Nadi
      je ne connais pas les associations de plantes entre elles au jardin , de mon côté je fais un peu à l’intuition , par exemple j’ai introduit de l’ortie dans mon jardin (en Provence) je les ai mises dans un bac avec du terreau de compostage, elles s’étalent par rhizome , donc je ne les mets pas avec mes achillées ou mes menthes car je pense qu’elles pourraient se faire concurrence , donc je regarde plutôt comment elles poussent , leur mode opératoire, par exemple j’ai mis mon basilic sacré à côté de l’ashwaganda , mais j’en ai mis ailleurs et je verrai comment ce petit monde évolue

  17. Bonjour, comment savoir si on a réalisé un bon séchage des plantes? J’ai mis des feuilles de plantain sur un radiateur non allumé et les feuilles se sont recroquevillées et certaines ont justes quelques petits points marrons clairs (est-ce cela le noircissement dont vous parliez ou il faut vraiment que cela soit noir?) ? J’ai également mis du laurier noble en bouquet mais certaines feuilles sont devenues jaunes, sont-elles à jeter? Comment savoir si le séchage a bien été réalisé pour les plantes? Merci beaucoup pour votre aide ! 🙂

    1. bonjour Sam
      le plantain est difficile à faire sécher et à conserver , lorsqu’il est bien sec il doit rester bien vert , les tâches marron ne sont pas bon signe, ensuite tout dépend de la surface que ces taches prennent sur la feuilles
      la moindre variation d’humidité est captée par le plantain (j’ai vu aussi ça sur des feuilles de frêne, les feuilles de consoude par exemple , les fleurs de bouillon blanc … et ce qui compte lors d’un séchage n’est pas vraiment la température mais les variations de température qui amène des changements hydriques dans la pièce (tout bêtement par exemple si vous vivez dans la pièce où sèchent les plantes cela risque d’interférer et de compliquer le séchage (pour les plus sensibles à l’humidité)
      pour le laurier normalement il doit rester bien vert (il pâlit au fil du temps , mais normalement ne jaunit pas )

      1. Merci beaucoup pour cette réponse ! 🙂 Si jamais on utilise ces plantes qui ont changé de couleur ou du plantain qui a un peu noirci, qu’est-ce que cela implique? Est-ce que si on les utilise cela peut être dangereux ou bien on aura juste une perte des propriétés?
        Merci beaucoup encore ! 🙂 Excellente soirée !

  18. Bonjour comment fait on pour le dosage plante fraiche lorsque onna le dosage plante seche pour tisane ? Sachant que le rapport poids plante seche/plantz fraiche n’est pas le meme selon les plantes….

    1. bonjour Dany
      vous pesez vos plantes fraiches, vous les faites sécher et vous pesez une fois qu’elles sont sèches et vous avez le « poids de l’eau »

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