Connaissez-vous ce grand arbre qui fait de magnifiques fleurs roses ?
Il pousse en Amérique du sud et on parle beaucoup ces derniers temps. Il s’appelle le lapacho, ou pau d’arco, ou taheebo.
Je vais vous aider à y voir plus clair parmi toutes les promesses que vous avez vu ici et là. Vous avez peut-être vu que c’est un arbre anti-cancer par exemple. Vrai ou pas vrai ?
La réponse n'est pas si simple. Je vais partager avec vous tout ce que je sais sur cet arbre. Je vais aussi essayer de rendre les choses le plus clair possible, mais au final comme vous le verrez, il y a quelques nuances à comprendre.
Un peu de botanique
Le lapacho est un grand arbre (il peut dépasser 30 mètres de hauteur) qui pousse dans la forêt tropicale et subtropicale de l’Amérique du sud. Vous allez le trouver depuis le Mexique jusqu’en Argentine. C’est l’arbre emblème du Paraguay.
C'est un membre de la famille des Bignoniaceae, qui contient aussi la bignone que vous connaissez peut-être.
L’arbre appartient au genre Tabebuia. Il y a plusieurs espèces de Tabebuia qui sont utilisées dans les traditions locales d’Amérique du Sud. Mais l’espèce qui est considérée comme active aujourd’hui, c’est Tabebuia impetiginosa. On utilise parfois le nom Tabebuia avellanedae, qui est synonyme, on parle ici du même arbre.
L’arbre fait de grandes fleurs de couleur rose, vraiment magnifiques, en forme de trompette. Au moment de la floraison on est frappé par cette gigantesque masse de couleur. Les feuilles sont palmées, avec 5 folioles.
Aujourd’hui, on va vous vendre soit l’écorce, soit l’aubier en fonction des herboristeries.
Historique et tradition
Le lapacho a été utilisé pendant plus de 1000 ans par les peuples indigènes du Brésil. Nous avons aussi un long historique du côté de la Bolivie, du Paraguay, de l’Argentine. C’était une plante très utilisée par les Incas.
Les utilisations traditionnelles sont nombreuses, diverses et variées. Je vous en donne quelques-unes : pour les fièvres, la malaria, les brûlures d’estomac, les problèmes urinaires, la syphilis, les infections aux trypanosomes (1).
On l’utilisait aussi en cataplasme ou compresses pour tout type de problèmes de peau – eczéma, psoriasis, infections fongiques et bactériennes, etc (2). Cette liste a l’air un peu fouillis à première vue, mais on voit apparaître un profil ici de plante antibactérienne, antivirale et antifongique (propriété qui a été largement confirmée par la suite).
Attention à ce que vous achetez...
Premier point important à retenir : dans la tradition, on utilise une décoction de l’aubier, pas de l’écorce. L'aubier est la couche qui se trouve sous l’écorce.
Chez nous (France), on va parfois vous vendre l’aubier, et parfois l’écorce. L’écorce est marron bien foncée, l’aubier est plus clair. L’écorce est considérée comme inerte par les locaux, ce n’est pas pour rien qu’ils utilisent l’aubier.
Mais voilà, l’écorce est plus facile à obtenir. J'admets que l'on vende l'écorce pour les infusions "plaisir" - on le boit un peu comme le rooibos. Mais pour les propriétés thérapeutiques, il faut rechercher l’aubier.
Deuxième point, basé sur une étude des différents produits sur le marché Canadien effectuée en 1994 (3), on voit qu’il y a une énorme différence entre les différents produits du marché. Certains contiennent les constituants qui nous intéressent (voir plus bas), et d’autres n’en contiennent quasiment pas. Les produits sur le marché brésilien étaient largement plus actifs.
Probablement une histoire de circuit court par rapport à un circuit d’exportation beaucoup plus long, le fait que peut-être la plante vieillit mal.
Donc lorsque vous vous retrouvez avec une écorce, et pas un aubier, et qui a suivi un circuit long, franchement, vous n’êtes absolument pas sûr de la force thérapeutique de votre lapacho.
Et ça, ça dure depuis des années, le marché vous fournit une plante de qualité très aléatoire. On en trouve de très bonne qualité dans les pays où pousse l’arbre. Je crois comprendre qu’on en trouve de très bonne qualité au Portugal car c’est un pays qui s’intéresse au lapacho depuis pas mal de temps. Mais ailleurs, c’est plus compliqué.
Effet anti-cancer
Tout l’engouement pour la plante démarre dans les années 1960 à Sao Paulo au Brésil. À l’époque, des médecins prescrivent des décoctions d’aubier de lapacho a des patients souffrant de cancer en phase terminale.
Tout ceci se passe à l’hôpital Santo André à Sao Polo. Basé sur les observations des médecins et des pharmaciens de l’hôpital, le lapacho semble vraiment efficace pour améliorer la situation du malade et faire régresser la maladie.
L’un des docteurs, le professeur Accorsi, explique que le lapacho élimine la douleur provoquée par le cancer et augmente la quantité de globules rouges chez le patient.
Le magazine brésilien "O Cruzeiro" commence à en parler. Tout ceci s’ébruite, à la surprise du management de l’hôpital. L'histoire commence à prendre beaucoup d’ampleur. Et soudainement, à l’hôpital, on ne sait plus rien sur le lapacho. Tout le monde est devenu amnésique ! On ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien affirmer.
Je ne vais pas rentrer dans les théories du complot car ce n'est jamais constructif. Mais je peux vous dire qu’il y a une vraie saga autour de cette affaire. De plus, tout à coup, on commence à exporter des cargaisons entières de lapacho vers les pays comme les États-Unis qui veulent utiliser l'arbre un peu comme la plante miracle. Bienvenue au mercantilisme des bonnes herbes, il faut vous y habituer car cela arrive régulièrement aujourd’hui.
Mais retour aux années 1960. Suite aux travaux de l’hôpital Santo André, des chercheurs identifient deux substances : le lapachol et la béta-lapachone. En fait, ils vont identifier de nombreuses substances, mais ils vont tout miser sur ces deux, avec cette obsession du composant actif que l'on connait bien.
Ils démontrent que ces substances sont actives contre certains types de cancers : les carcinosarcomes, les lymphosarcomes, la leucémie. Tous les tests, qui se déroulent dans les années 1970 et 1980, sont fait sur animaux ou in-vitro. Et on voit clairement que ces 2 constituants isolés provoquent la mort, ce qu’on appelle l’apoptose, de la cellule cancéreuse.
La grande question bien sûr : qu’en est-il au sujet des études effectuées sur humain ?
Nous avons tout d'abord l’expérience du professeur Accorsi et de son équipe. On n’a pas beaucoup de données sur la quantité prise, mais il semble que ce soit tout simplement la décoction de l’aubier, prise tous les jours pendant plusieurs mois. Ce qui gêne (hélas) dans cette histoire, c’est que ce n’est pas du double aveugle avec placebo, c’est purement de l’observation.
Ensuite nous avons une étude en 1967 au centre de recherche sur le cancer de Baltimore aux États Unis (4). L’étude est faite sur 21 patients qui souffrent de leucémie et à qui on donne du lapachol (pas du lapacho), on parle ici de la molécule isolée.
Malheureusement, l’étude doit être stoppée car aux doses données aux malades, qui varient entre 250 et 500 mg de lapachol (des doses considérées efficaces basé sur les études effectuées sur les souris), on note un effet anticoagulant trop élevé et on ne veut pas risquer l’hémorragie chez ces personnes.
Il y a aussi des problèmes de nausées et de vomissement. Donc les chercheurs décident d’arrêter l’étude.
Une autre étude faite dans les années 80 utilise des doses journalières de 20 à 30 mg de lapachol par kg de poids, ce qui fait des doses largement supérieures à l’étude précédente. C’est une petite étude faite sur un nombre limité de patients, et les chercheurs constatent qu’il y a une réduction de la taille des tumeurs et de la douleur chez 9 patients, une rémission complète chez 3 patients et 3 autres patients doivent arrêter à cause des nausées et vomissements. Donc là encore, très intriguant.
Franchement, basé sur toutes ces données, il semble qu’il y ait vraiment quelque chose d’intéressant avec le lapacho. Personnellement, dans le contexte du cancer, si j’avais accès à un lapacho de qualité, j’utiliserais probablement les dosages traditionnels (j'en reparlerai un peu plus bas).
Je pense que c’est une plante à considérer pour soutenir le système, pour l’aider à faire face à la maladie. Pas une panacée, pas une plante miracle, mais un peu comme l’artemisia annua dont je vous ai parlé dans une autre vidéo.
En revanche, je ne suis absolument pas convaincu que ces dosages, avec les produits d’importation qu’on utilise chez nous, soient suffisants pour un effet thérapeutique. Retour donc à une problématique d'approvisionnement et de marché.
Autres propriétés
Voici des propriétés un peu plus simples à comprendre, un peu plus classiques, pour lesquelles le lapacho peut être très utile :
☀︎ Les infections fongiques de type candida albicans, infections buccales, vaginales, intestinales. Et là je vous parle des formes diagnostiquées et pas de la frénésie que l’on voit sur internet où tout est la cause du candida albicans, y compris l’augmentation des taxes. On va prendre la forme décoction, appliqué localement à l’aide d’un tampon si candidose vaginale, en bain de bouche si candidose buccale, et on va aussi boire la décoction.
☀︎ Tout type d’infection de peau, blessure, en application locale. Le lapacho est antimicrobien et antifongique et l’utilisation ancestrale est bien établie de ce côté-là, en particulier dans des régions tropicales où la moindre piqûre ou écorchure peut vite devenir infectée.
☀︎ D’une manière générale on voit une forte activité antibactérienne, antiparasitique et antifongique par contact. Activité contre le staphylocoque doré (5) y compris les souches résistantes aux antibiotiques, donc intéressant s’il y a infection que l’on peut atteindre par contact. Il faut pouvoir appliquer le lapacho in-situ. Activité contre helicobacter pylori démontré in-vitro (6), et vu qu’il y a contact dans l’estomac avec la bactérie lorsque l’on boit la décoction, cela peut fonctionner pour les problèmes d’ulcère provoqués par l’helicobacter.
☀︎ L’aubier a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires intéressantes. On pourrait donc l’utiliser un peu à la manière du thé vert ou d’autres plantes dont je vous ai parlé dans d’autres vidéos, rien de trop exceptionnel ici, nous avons des plantes plus locales qui peuvent jouer ce rôle.
Nous avons d’autres propriétés mais je vais m’arrêter car j'ai couvert les principales.

Préparations et dosages
On utilise l’aubier, ceci est important si on veut une action thérapeutique.
Les dosages traditionnels sont d’environ 15 à 20 g par litre, ce qui fait environ dans les 4 à 5 g par tasse à thé (250 ml). On fait une décoction de 5 à 10 minutes puis on laisse reposer encore une quinzaine de minutes. Vous verrez d’autres dosages pour ceux qui l’utilisent comme infusion plaisir, ce n’est pas pareil, ici on parle d’un dosage thérapeutique.
Le problème, à ces doses, c’est le goût. La décoction n’a pas vraiment un mauvais goût, c’est un goût boisé, y a un petit goût de vanille, et c’est vrai que ça rappelle un peu le rooibos. Mais certaines personnes s’en lassent vraiment vite, ça devient nauséeux, tout va dépendre de votre sensibilité à ce goût. On peut doser beaucoup moins concentré évidemment, mais on s’éloigne de la dose efficace définie par la tradition sud américaine.
Précautions
- A ne pas consommer si vous êtes enceinte ou allaitante ;
- Contre-indiqué si vous prenez des anticoagulants vu que certains constituants isolés de la plante ont un effet fluidifiant sanguin ;
- Effet nauséeux lorsque prise au long terme, pas chez tout le monde, cela dépend votre sensibilité.
On sait que les constituants isolés (lapachone et béta-lapachol) ont une toxicité lorsque utilisée à forte dose. Mais l’utilisation de la plante entière, aux doses traditionnelles, ne présente aucun risque de toxicité d’après les experts (ex : Simon Mills & Kerry Bone) ou les autorités de santé du Brésil.

Aspect écologique
Je finis par ce dernier point qui est très important.
De nombreuses exportations de lapacho proviennent de la déforestation au Brésil. On coupe les arbres, on utilise le bois pour l’industrie et au passage on récupère l’aubier... et l’écorce tant qu’à faire, ce n’est pas la partie qu’on devrait utiliser mais bon, c’est du commerce.
Certains m’ont dit "tu sais, ces arbres sont de toute façon abattus, donc autant profiter de l’écorce". Cela me dérange énormément. Je refuse d’alimenter ce circuit-là.
J’en ai utilisé dans le passé car j’ai travaillé avec des personnes qui habitent en Amérique du Sud et qui utilisent la plante, elle appartient à leur tradition.
Et il y a probablement une manière écologique d’utiliser l’arbre lorsqu’il pousse localement pour conserver la forêt. Mais aujourd’hui, dans le contexte de la mondialisation, c’est plus compliqué.
Si vous en achetez, demandez à votre fournisseur si le lapacho provient d’un commerce éthique, équitable, écologique. Mais je pense que ça risque d’être compliqué...
Références
(1) Gómez Castellanos JR, Prieto JM, Heinrich M. Red Lapacho (Tabebuia impetiginosa)--a global ethnopharmacological commodity? J Ethnopharmacol. 2009 Jan 12;121(1):1-13.
(2) Suo M, Ohta T, Takano F, Jin S. Bioactive phenylpropanoid glycosides from Tabebuia avellanedae. Molecules. 2013 Jun 24;18(7):7336-45. doi: 10.3390/molecules18077336
(3) Awang DVC, Dawson BA, Ethier JC, et al. Naphthoquinone constituents of commercial lapacho/pau d’arco/taheebo products. J Herbs Spices Med Plants 1994;2:27-43.
(4) Block JB, Serpick AA, Miller W, Wiernik PH., Early clinical studies with lapachol (NSC-11905), Cancer Chemother Rep 2. 1974 Dec;4(4):27-8.
(5) Machado TB, Pinto AV, Pinto MC, Leal IC, Silva MG, Amaral AC, Kuster RM, Netto-dosSantos KR. In vitro activity of Brazilian medicinal plants, naturally occurring naphthoquinones and their analogues, against methicillin-resistant Staphylococcus aureus. Int J Antimicrob Agents. 2003 Mar;21(3):279-84.
(6) Park BS, Lee HK, Lee SE, Piao XL, Takeoka GR, Wong RY, Ahn YJ, Kim JH. Antibacterial activity of Tabebuia impetiginosa Martius ex DC (Taheebo) against Helicobacter pylori. J Ethnopharmacol. 2006 Apr 21;105(1-2):255-62. Epub 2005 Dec 15.

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Christine dit
Bonjour,
Comme toujours un article précis et englobant...précieux!
La plante par contre, a vraiment un gout douceâtre et un effet astringent qui me reste sur le palais longtemps après l'avoir bue...
Avec quoi puis-je l'associer? J'ai essayé menthe et aussi réglisse racine, mais sans grand succès! Gingembre peut-être?
Merci pour tous ces partages.
sabine dit
Bonjour Christine
oui vous pourriez tester avec le gingembre et peut être mettre un peu de miel?
Wivine dit
Bonjour,
Encore merci pour cet excellent article
Voici le lien de guayapi qui commercialise des
produits éthiques, équitables
Et qui propose de l'aubier de Lapacho 🙂
https://www.guayapi.com/nos-produits/tecoma-lapacho/
A bientôt,
Christophe BERNARD dit
Ah oui, excellent ! C'est une bonne nouvelle. Merci pour le lien !
wivine dit
Avec plaisir 🙂
Génial hein!
Ce sont d'excellents produits.
francine dit
Merci beaucoup pour la transcription du Lapacho.
Francine
Christine BARJON dit
très bien
Houry dit
Bonjour
Pourriez vous peut être nous conseiller un site sérieux qui vend l’aubier de bonne qualité ?Merci d’avance
Un grand merci pour votre travail de recherche que j’apprécie grandement
sabine dit
Bonjour Houry
Christophe a créé une page spéciale où sont regroupés des fournisseurs, des producteurs..., testés ou recommandés par les étudiants ou par des lecteurs, après toujours compliqué d'affirmer que tout est ok https://www.altheaprovence.com/les-bons-fournisseurs/
Houry dit
Super je vous remercie infiniment
Mizzi GROGNO BOUJJAR dit
Encore un énorme merci pour vos vidéos, et vos enseignements sur les plantes.
Effectivement on peut lire et entendre un peu n'importe quoi au sujet du Lapacho. On peut en trouver facilement sur le net, mais c'est très souvent de l'écorce qui est vendue.
Merci encore pour votre honnêteté, vous remettez toujours les pendules à l'heure, et votre grande expérience, et vos fabuleuses connaissances sont précieuses.
Enormes mercis pour les partages de vos connaissances, qui de surcroit sont gratuits.
Je ne peux pas actuellement m'inscrire à vos formations, mes moyens financiers ne me le permettent pas actuellement, mais je le regrette, et si ma situation financière venait à s'améliorer, je deviendrais immédiatement une de vos élèves.
Merci pour votre générosité.
Bien à vous,
Mizzi
Josiane Drai dit
Merci Christophe
Quel plaisir de vous suivre, la nature vous porte à merveille.
Rosemonde Delanel Gangnant dit
Bonjour, Christophe,
J'ai tout de suite eu l'impression d'avoir déjà vu ces trompettes roses en grappes opulentes, mais pas en Amérique du Sud !
A la Réunion !! On y trouve aussi le jaune. Je viens de le vérifier sur "Baobabs.com"
Il faut dire qu'on trouve là-bas, bon nombre de plantes de différentes régions du globe : Asie, Afrique, Amérique du sud.. sans pour autant qu'on en connaisse les vertus !
Le lapacho n'y est pas du tout connu ! Les tisaneurs locaux n'auraient pas manquer de le cultiver, de l'exploiter !
Avec vous j'en apprends encore ! MERCI mille fois !
(votre vidéo invisible à ma première lecture, tout est revenu cette fois !)
CLAUDINE PEREIRA dit
bonjour, certains n'avaient pas la vidéo, moi je n'ai que la vidéo, par le texte...
Merci pour tous ces articles fort intéressants.
Claudine
sabine dit
Bonsoir Claudine
oui j'ai vu ça, je l'ai signalé ... 🙂
Caccia Luisa dit
Bonjour! Toujours super vos videos! Mais à propos du lapacho vous insistez sur la qualité de l'aubier de lapacho mais en termes pratiques.....comment savoir si le produit est bon oupas? Où s'adresser pour avoir de bons produits?Merci
sabine dit
bonjour Caccia
c'est un peu le problème avec pas mal de plantes (qui ne poussent pas dans nos jardins) difficile à dire , on peut téléphoner aux laboratoires /herboristes mais souvent les réponses ne sont pas vraiment claires, on peut tester, ou se fier à des témoignages , j'avoue que c'est compliqué
Francine dit
Bonjour Christophe,
Je ne trouve pas la transcription de la vidéo est-ce normal? J'ai des problèmes d'audition et pour moi c'est précieux d'avoir le texte.
Merci
Cordialement
Christophe BERNARD dit
Bonjour Francine,
J'ai eu un petit problème technique qui est maintenant réglé. L'article (la transcription) se trouve sous la vidéo.
Beilvaire dit
Une question toute bête et innocente, mais pas tant que ça vu ce qu'il se passe : n'avez vous pas des problèmes récents de qualité, de rendement, arrivez vous à éviter la pollution, les dépôts de polymeres etc ? Ici à Nice, "on" ne nous laisse quasiment plus voir le soleil, bruit de jets en permanence, tout dépérit, c'est plus du tout la Côte d'Azur mais d'usure. Même la lavande ne pousse plus dans mon jardin, alors qu'avant c'était presque comme une "mauvaise' herbe envahissante. Quel bonheur c'était. Et quand y'a du soleil, le ciel est blanc. J'espère que vous êtes épargné, sinon comment faîtes vous,
et merci pour votre partage.
Christophe BERNARD dit
Bonjour, non on n'en est pas encore là dans mon coin, tout pousse bien comme il faut... la sécheresse est problématique mais ça, c'est un autre problème.
En revanche, je pense qu'on y arrive à grands pas. J'essaye de ne pas trop négativiser, mais c'est compliqué.
Si je me laissais faire, je partirais vite en situation dépressive de voir comment nos hommes et femmes d'état laissent (et de nombreux de nos concitoyens) laissent dépérir notre planète. Donc je ne me laisse pas faire 🙂
Épargné, encore un peu, pour l'instant. Mais plus pour longtemps si la tendance continue.
Parcault dit
Bonjour,
Il n’y a pas de vidéo? C’est normal?
L’arti Est fort pertinent Merci
Où pourrait on s’en fournir svp. Merci
sabine dit
bonjour
ce doit être une mise à jour de votre pc qui n'est pas faite, je viens d'avoir la même chose, vidéos disparues de mon pc mais pas de ma tablette donc j'ai fait mise à jour et nettoyage et tout est rentré dans l'ordre
Renée dit
Bonjour, moi non plus je n'ai pas la vidéo. Allez sur youtube et tapez Christophe Bernard Lapacho. Et là vous trouverez la vidéo et bien d'autres encore.
sabine dit
bon normalement tout devrait être rentré dans l'ordre, Christophe a fait quelques réglages 🙂
Florence Toupet dit
Moi je n'ai pas l' article c'est bizarre.
sabine dit
Bonjour Florence
problème réglé 🙂
Françoise MATHIEU MILLET dit
Christophe,
Merci pour votre sens subtile de l’écriture et votre passion pour les plantes et les êtres humains. J’adore lire vos articles !
Françoise
Butcher Anne dit
Cher christophe, je vous suis avec bonheur depuis deux ans et trouve tous vos articles épatants. Ce que je vous écris ici n'a rien à voir avec vos merveilleuses vidéos du moment. Faisant une recherche sur google à propos d'une piqure de tique et de la maladie de Lyme, je suis tombée sur plusieurs articles prétendant qu'un certain Bernard Christophe, botaniste renommé, recommandait tel produit plutôt que tel autre pour soigner l'infection en question et cela m'a paru bien bien louche. Je me demande simplement si on ne se sert pas de votre nom en inversant nom et prénom pour attirer les bonnes poires vers des produits soit disant phytos et miraculeux. Vous me direz que cela nous/vous fait une belle jambe puisque vous n'y pouvez rien, mais je voulais juste attirer votre attention là-dessus si vous ne le saviez déjà (ce qui n'est peut-être d'ailleurs pas le cas.) Indépendamment de cela, encore merci pour tout, j'adore votre site. Bonne suite... Anne.
sabine dit
Bonjour Anne
c'est un homonyme , qui d'ailleurs est décédé en 2016 https://www.associationlymesansfrontieres.com/deces-de-bernard-christophe/
Monique CHOPIN dit
Il existe aussi en gélules bio, plus facile à ingérer. Très bon résultat au niveau des plaquettes qui avaient fortement chuter à la suite des chimios de carboplatine.
Laurence dit
Merci pour cet article et ces infos !
Effectivement nous découvrons que nous n'avons que de l'écorce chez nous...goût délicieux mais non thérapeutique... Déception ! Merci de nous avoir informés
Ce serait intéressant d'en savoir plus sur les produits du Portugal?
Est ce un arbre que l'on pourrait acclimater au sud de la France ?
Christophe BERNARD dit
Bonjour Laurence,
C'est une bonne question. Je ne sais pas.
Dans mes essais au jardin pour les arbres tropicaux, je vois bien que certains ne tolèrent pas l'hiver chez moi.
Je pense qu'il pourrait bien vivre sur la côte méditerranéenne, mais je n'en suis pas sûr. A tester !
Rico dit
Oui,oui c’est ce qui m’intéresserait : qu’on puisse acclimater le LAPACHO ( actif et provoquant l’apoptose ( mort des cellules cancéreuses et vie des cellules saines) dans le sud de la France ( de Perpignan aNice)
Jay dit
Merci pour cet article fort intéressant. Il y a de nombreuses années j'ai reçu un sachet d'aubier (vu la couleur) et malheureusement je ne l'ai pas vraiment pris en considération, ne sachant pas trop qu'en faire, ni qu'il contenait autant de vertus ! Merci à vous de nous le faire connaître.
moreno solange dit
bien , je suis d'accord pour tout
une question , j'ai plusieurs livre de michel pierre ; j'ai fait ma formation a lyon pour l'herboristerie , les conseils en preparation des tisanes , sont tres souvent en decoction , avec un depart de prepa en eau froide , pas vous , qu'elle est l'explication
merci christophe
j'aime beaucoup se que vous faite et vos convictions
sabine dit
Bonjour Solange
voici quelques articles à explorer https://www.altheaprovence.com/blog/decoction/ , https://www.altheaprovence.com/blog/infuser/
Erna dit
j'ai utilisé le lapacho contre le rhume de foin pandent 3 ans avec d'autres plantes avec bon résultat.
ma fille l'a utilisé avec sa bébe contre l'infection fongide de bouche, meilleur résultat que le daktarin.