VIH et SIDA
Plantes et Compléments alimentaires
Pour améliorer la qualité de vie
La longévité des individus souffrant du SIDA a augmenté d'une manière significative ces dernières années. Ceci s'est produit grâce à une recherche médicale incessante et à la disponibilité de nouvelles molécules antirétrovirales. Le VIH et le SIDA ne sont plus nécessairement aujourd'hui des sentences de mort.
Par contre, très peu d'efforts ont été consacrés à la qualité de vie des patients. Les antirétroviraux ne sont pas sans effets secondaires, et la maladie affaiblit l'individu.
Les plantes ou compléments alimentaires exposés ci-dessous ont tous un potentiel intéressant. Pas pour remplacer les thérapies modernes qui fournissent la base du traitement. Mais pour les complémenter.
Le nutrition n'est pas incluse dans cet article. Elle est évidemment très importante. Elle fera l'objet d'un prochain article.
N'oubliez pas que l'interaction entre plantes et médicaments (antirétroviraux en particulier) est réelle. Dans le doute, informez toujours votre médecin traitant.
Les 4 axes de la stratégie
Je propose les 4 axes de travail suivants, qui seront développés en détail dans le reste de cet article :
- Tonifier le système immunitaire
- Diminuer le stress oxydatif
- Considérer les plantes à action antivirale directe
- Adresser les complications du SIDA
VIH / SIDA et Immunité
Le système immunitaire est au coeur du problème.
Le virus s'en prend aux lymphocytes T auxiliaires (CD4+). Chez la personne saine, ces lymphocytes participent activement à la protection du corps contre les attaques des virus et bactéries. Lorsque le VIH pénètre notre système, il se verrouille sur des récepteurs situés à la surface des CD4+ et introduit son code génétique à l'intérieur de ces cellules. Lorsque les CD4+ se reproduisent par la suite, ils vont reproduire le virus en même temps. Une fois le virus reproduit, la cellule meurt, et le virus va s'attaquer à d'autres CD4+ en nombre surmultiplié.
Le VIH a un moyen très efficace d'échapper à notre système immunitaire. Il subit des mutations aléatoires très fréquentes, empêchant notre “police interne” d'établir des fiches à son sujet et de l'identifier comme intrus.
Au long terme, le VIH épuise le système immunitaire avec un nombre de CD4+ qui diminue constamment (le nombre de lymphocytes CD8 par contre augmente en début d'infection et ne diminue qu'au stade de SIDA avéré). Le rapport CD4/CD8 est souvent suivi pour voir comment la maladie évolue.
Le corps devient plus susceptible aux infections diverses. Les infections les plus courantes sont la pneumocystose, le sarcoma de kaposi, ou d'autres infections opportunistes.
1. Tonifier le système immunitaire
Dans ce contexte d'un système immunitaire constamment épuisé, l'idée d'utiliser les plantes immunostimulantes semble donc logique. L'idée est d'accomplir deux choses :
- Aider le système immunitaire à combattre le VIH ;
- Aider le système immunitaire à combattre les infections opportunistes ;
Echinacée
Il y a eu des débats passionnés sur l'utilisation de l'échinacée dans le contexte du VIH/SIDA. Certains l'indiquent, et d'autres la contrindiquent.
La position officielle du corps scientifique est de la contrindiquer. Ceci est basé sur plusieurs points :
- Une étude faite dans les années 80(1) démontre qu'un extrait d'échinacée injecté en IV réduit les taux de CD4 tout en maintenant les CD8, un effet problématique. Par contre, cet effet n'a jamais été observé lorsque l'échinacée est prise de manière traditionnelle par voie orale(2) ;
- Le fait que l'échinacée peut interragir avec certains antirétroviraux. Or, les études nous disent que l'échinacée ne semble poser aucun problème avec l'etravine(3) (500 mg d'échinacée toutes les 8 heures), le darunavir-ritonavir(4) (500 mg d'échinacée toutes les 6 heures). Un avis d'expert indique le fait que l'action de l'échinacée sur le CYP 450 est complexe(5), inducteur du coté hépatique mais inhibiteur du coté intestinal, avec un résultat net négligeable ;
- Le fait que l'échinacée pourrait, si prise au trop long terme, inhiber le système immunitaire plutôt que de le tonifier. Ceci n'est qu'hypothèse, sans évidence clinique. Les grands noms de la phytothérapie comme Weiss contredisent ce fait, ainsi que la vague des docteurs éclectiques américains ;
Le débat va probablement continuer, et la prudence, comme toujours, et de rigueur lorsqu'il y a prise concurrentielle de médicaments. En pesant le pour et le contre, rien ne semble contrindiquer l'échinacée de manière claire, et je considère personnellement qu'elle peut apporter une aide très importante à un système immunitaire affaibli.
Astragalus membranaceus
L'astragale a été étudiée dans le contexte du VIH/SIDA en association avec d'autres plantes, ce qui complique les conclusions d'un point de vue scientifique. Je mentionne tout de même ces études :
- En conjonction avec Fructus Ligustri lucidi, Radix Scutellariae, et Eupolyphaga, sur 21 patients, 20 g par jour de mélange pendant 4 mois, avec diminution significative de la fatigue, anorexie, sueurs spontanées, démangeaisons cutanées et augmentation des CD4+(6) ;
- En conjonction avec Glycyrrhiza glabra, Artemisia capillaris, Morus alba, et Carthamus tinctorius, 5 g en 3 doses journalières pendant 12 semaines, en conjonction avec sulfamethozaxole/ trimethoprim, 400/80 mg par jour, avec diminution légère de la charge virale, sans variation des CD4+(7) ;
D'un point de vue expérience clinique, l'astragale de Chine a été utilisée en médecine chinoise comme tonique du système immunitaire par excellence, et peut être utilisée au long terme.
Champignons médicinaux
Ils constituent un autre choix excellent choix dans la famille des immunostimulants, utilisés seuls ou en conjonction avec les plantes mentionnées précédemment.
- Polypore luisant (Ganoderma lucidum) : d'après une étude effectuée sur des singes souffrant de SIDA simien (5 singes, 3 traitements et 2 contrôles), le polypore luisant protège le système endocrine, nerveux et lymphatique des animaux traités. Dans le groupe contrôle, 2 animaux sur 2 décédèrent. Dans le groupe polypore, 1 animal sur 3 décéda(7bis) ;
- Shiitake (Lentinus edodes) : une étude(7ter) effectuée sur 98 patients HIV positifs démontrent que le shiitake (à des doses variées - voir étude) tend à augmenter les CD4+ et, chez certains patients, l'activité des neutrophiles. Une deuxième partie de l'étude montre que le shiitake combiné à la didanosine fait augmenter les CD4+ de 142 cellules/mm3 dans l'espace de 12 mois, à contraster avec une diminution chez les patients ne prenant que la didanosine. Le seul hic - le shiitake fut injecté en IV, ce qui complique donc la conclusion sur une prise orale.
Vitamine D3
Les individus VIH-positif ou souffrant du SIDA ont des taux de vitamine D plus bas que la normale(15). Notez aussi que certains antirétroviraux semblent être impliqués dans cette carence(16).
Rappelons que la vitamine D3 est essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire, et est aussi très importante pour maintenir une bonne densité osseuse.
Le seul moyen de vérifier votre taux actuel, et par la suite de vous assurer qu'il remonte de la bonne manière, est par test sanguin.
Etat du système
Tous les individus n'ont pas forcément besoin de tonifier leur système immunitaire. C'est du cas par cas. Certaines personnes par exemple ont une charge virale basse, et n'ont aucun problème d'infection opportuniste. Ceci signifie que le système immunitaire + les immunosuppresseurs font leur travail.
2. Diminuer le stress oxydatif
Le VIH provoque un stress oxydatif intense(8). Cette quantité de radicaux libres contribuent à la progression du stade VIH au stade SIDA(9). Au long terme, les réserves d'antioxydant du patient diminuent et s'épuisent(10).
L'individu a donc tout intérêt à prendre une variété d'antioxydants sous forme de compléments alimentaires, car la nutrition seule n'arrivera pas à fournir une quantité suffisante dans cette situation particulière.
Vitamine A, C et E
271 femmes Africaines HIV positives et enceintes prirent un cocktail de vitamine A, béta-carotène, vitamines B, C et E :
- 24,7% des femmes décédèrent, comparé à 31% dans le groupe placébo ;
- Les femmes prenant les antioxydants eurent une augmentation significative des CD4+ et CD8+ ;
- Ces mêmes femmes eurent une charge virale significativement plus basse.
D'autres études existent confirmant l'effet bénéfique de ces vitamines, je ne les listerai pas ici pour des raisons d'espace.
Glutathion et acetylcystéine
De nombreuses études ont documenté les pertes de cystéine et glutation chez les patients souffrant du SIDA(12). L'acetylcystéine stimule la production de glutation, un puissant antioxydant. Les deux peuvent être bénéfiques.
Romarin
Le romarin exerce un fort pouvoir antioxydant. Voir mon article détaillé sur cette plante. A ma connaissance, il n'a pas été étudié dans le contexte du SIDA. Ce qui est dommage, car c'est une plante simple et accessible.
Thé vert
Les catéchines du thé vert sont de puissants antioxydants. In-vitro, ces catéchines bloquent la réplication du VIH-1 et VIH-2(13)(14).
Le thé vert peut se consommer sous forme traditionnelle liquide, ou sous forme de compléments concentrés en épigallocatéchine gallate (EGCG).
Autres antioxydants
Il existe bien sûr d'autres antioxydants, depuis le puissant resvératrol jusqu'à l'acetyl-l-carnitine, l'acide lipoïque, etc. De nombreux fruits et légumes fournissent un large échantillon d'antioxydants (fruits rouges par exemple), mais comme mentionné précédemment, bien qu'important et diversifié, cet apport journalier n'est probablement pas suffisant.
3. Action anti-virale directe
De nombreuses plantes ont été étudiées pour leur effet anti-VIH. La plupart de ces études ont été faites in-vitro (voir note en fin d'article sur les études in-vitro). Le but de cette section est de donner des pistes de réflexion, sachant que l'intégration de telle ou telle plante se fera en fonction de la personne. La réglisse par exemple est également un anti-inflammatoire des muqueuses pulmonaires, et peut être utilisée si la personne est susceptible à ce genre d'infections.
Millepertuis (Hypericum perforatum)
Le millepertuis a gagné beaucoup de popularité chez les malades dans les années 80. La plante a certes une action antivirale. Mais c'est aussi un puissant inducteur du CYP 3A4, substrat du foie qui métabolise de nombreux médicaments, les antirétroviraux inclus. Une prise de millepertuis peut donc provoquer une diminution de la quantité d'antirétroviraux disponible en circulation sanguine.
Ceci est pour moi problématique, et je ne recommande pas cette plante.
Réglisse (Glycyrrhiza glabra, G. uralensis)
Des études in-vitro démontrent que certains composants de la réglisse (ex : glycyrrhizine) inhibent la réplication du VIH(19). Les études in-vivo ont été faites en combinaison avec d'autres plantes(7), ce qui rend les conclusions difficiles. Disons que la plante est connue pour ses effets antiviraux dans de multiples situations(20).
Margose (Momordica charantia)
In-vitro, les composants actifs de la margose (MAP30, alpha- et beta-momorcharines) inhibent la réplication du VIH dans les cellules infectées, et améliorent l'efficacité des thérapies anti-VIH(21).
Danshen (Salvia miltiorrhiza)
Cette sauge aux racines rouges très utilisée en médecine chinoise inhibe in-vitro la réplication du VIH d'une manière puissante et sans cytotoxicité(22).
En médecine chinoise, la plante est très utilisée pour “nourrir, rafraîchir et mobiliser le sang”, avec une affinité particulière pour la sphère cardiovasculaire. Elle est souvent utilisée pour les problèmes de “sang sale” créant des problèmes de peau de type furoncles ou autre.
Buis (Buxus sempervirens)
Cette arbre très commun dans nos contrées fournit des propriétés anti-VIH intéressantes.
Une étude(23) effectuée en double-aveugle et randomisée sur 145 patient VIH-positif et asymptomatiques examina les effets de 2 doses différentes d'un extrait de buis, à des doses de 990 mg/jour pour le premier groupe et 1980 mg/jour pour le deuxième groupe. Ces patients avaient des CD4+ entre 250 et 500 cellules/mm3. Le groupe prenant du bois experiença moins de diminution des CD4, moins d'aggravations cliniques, et moins d'augmentation de la charge virale par rapport au groupe placébo. Les meilleurs résultats furent obtenus à la dose de 990 mg/jour.
Scutellaire baïcal (Scutellaria baicalensis)
Une autre plante de médecine chinoise, cette scutellaire réduit in-vitro la capacité du VIH à se reproduire(24). Elle a été étudiée in-vivo en conjonction avec d'autres plantes(6) avec des résultats positifs. De plus, elle atténue les effets indésirables (problèmes gastro-intestinaux) créés par le ritonavir(25).
4. Adresser les complications du SIDA
La maladie ainsi que les antirétroviraux peuvent causer une longue liste de déséquilibres. Je n'en cite que quelques uns ici, sachant que les adresser tous serait impossible dans un seul article.
Lipodistrophie
Si vous prenez des antirétroviraux, vous avez peut être noté une accumulation de cellules adipeuses à certains endroits de votre corps. Des analyses ont peut être aussi relevé une hyperlipidémie sanguine. Votre glycémie est peut être perturbée, avec une situation de résistance à l'insuline et un risque augmenté de contracter un diabète de type 2.
Si c'est votre cas, je vous conseille de lire l'article sur le syndrome métabolique, en gardant en tête les précautions supplémentaires à prendre dans votre cas (interactions potentielles avec les antirétroviraux).
Fatigue et anémie
De nombreuses plantes, en particulier dans la familles des Araliacées (Panax, Eleutherococcus et autres), peuvent aider la personne affaiblie à retrouver un meilleur niveau de vitalité. Certaines de ces plantes pourraient aussi aider le système immunitaire à combattre le virus.
En ce qui concerne le Panax ginseng “rouge” par exemple, une étude in-vitro démontre que les ginsenosides (composants actifs du ginseng) peuvent aider le corps à éliminer les macrophages contenant le HIV-1(17).
Les “super aliments” de type spiruline sont bénéfiques pour fournir un large spectre de nutriments. Les protéines de petit-lait (protéines de lactosérum) sont également intéressantes. Une étude(18) effectuée sur 59 individus HIV-positifs démontre que ces protéines (prise de 40 g / jour) font augmenter les taux de CD4+ (augmentation de 31 ± 84 cellules/mm3).
Lorsqu'il y a manque d'appétit, je recommande l'utilisation d'une plante amère 15 minutes avant le repas. Ceci peut être une dizaine de gouttes d'une teinture de gentiane (Gentiana lutea) par exemple, diluées dans un peu d'eau, bue par petites gorgées en faisant tourner le liquide en bouche avant d'avaler.
Diarrhée
Les plantes astringentes peuvent “resserrer” les muqueuses intestinales et ralentir les pertes en eau :
- Infusion d'aigremoine (Agrimonia eupatoria) ;
- Infusion de géranium robert (Geranium robertianum) ;
Les plantes adoucissantes peuvent calmer l'inflammation des muqueuses :
- Infusion de matricaire (Matricaria recutita) ;
- Infusion de reine des prés (Filipendula ulmaria) ;
Nausées
Rien n'égale l'infusion de racine fraiche de gingembre, qui agit comme antiémétique efficace.
Aphtes
Ma préparation préférrée pour les aphtes consiste à diluer une dizaine de gouttes de teinture de myrrhe (Commiphora molmol) dans un doigt d'eau, et de faire un bain de bouche avec. La teinture est difficile à trouver en France. Vous pouvez par contre acheter la résine brute chez aroma-zone par exemple. Il faudra de l'alcool à 90 comme solvant (quasi introuvable aussi).
La teinture de propolis peut remplacer la myrrhe. C'est aussi une résine qui a des propriétés équivalentes, bien que je trouve la myrrhe plus efficace personnellement.
Problèmes dermatologiques
Les problèmes de peau sèche peuvent être soulagés grâce aux mâcérats huileux. Je recommande en général les plantes suivantes :
- Mâcérat de souci (Calendula officinalis) ;
- Mâcérat de plantain lancéolé (Plantago lanceolata) ;
- Matricaire (Matricaria recutita).
Les problèmes suintants peuvent être soulagés grâce à l'application d'une infusion, décoction, ou teinture diluée des plantes suivantes :
- Plantes astringentes : écorce de chêne (en décoction), feuille de noyer (en décoction) ;
- Plantes résolutives : souci, plantain lancéolé, matricaire.
N'appliquez pas de préparations grasses sur les problèmes suintants.
Une note sur les études in-vitro
Les études in-vitro fournissent des pistes intéressantes. Elles permettent à la communauté de voir quelle plante ou complément alimentaire pourrait éventuellement jouer un rôle dans la gestion de la maladie.
Par contre, elles ne nous permettent pas de tirer des conclusions pratiques. Dans une étude in-vivo, les composants de la plante sont souvent mis en contact direct avec un environnement cellulaire. Les mêmes résultats sont parfois impossibles à reproduire in-vivo. En effet, il arrive que les composants de la plante traversent mal la paroi intestinale, ou qu'il y ait d'autres complications d'un point de vue distribution et métabolisme.
Il faut donc être prudent lorsqu'un nouveau composant naturel semble apporter des effets bénéfiques clairs in-vitro. Ceci doit être confirmé soit par des études in-vivo, soit par l'expérience clinique. In-vivo, la distinction animaux/humains doit aussi être faite, bien qu'un résultat positif in-vivo sur animal nous rapproche beaucoup plus de la réalité sur l'humain.
La même chose s'applique aux résultats ou interactions négatives in-vitro (elles ne sont peut être pas valables in-vivo).
Références
(1) Gaisbauer, M., Zimmermann, W., Schleich, T., 1986. Die Veränderung immunologischer Parameter beim Menschendurch Echinacea purpurea Moench. Nat. Med. 1, 6–10.
(2) Schwarz E, Parlesak A, Henneicke-von Zepelin HH, Bode JC, Bode C. Effect of oral administration of freshly pressed juice of Echinacea purpurea on the number of various subpopulations of B- and T-lymphocytes in healthy volunteers: results of a double-blind, placebo-controlled cross-over study. Phytomedicine. 2005 Sep;12(9):625-31.
(3) Moltó J, Valle M, Miranda C, Cedeño S, Negredo E, Clotet B. Herb-drug interaction between Echinacea purpurea and etravirine in HIV-infected patients. Antimicrob Agents Chemother. 2012 Oct;56(10):5328-31. doi: 10.1128/AAC.01205-12.
(4) Moltó J, Valle M, Miranda C, Cedeño S, Negredo E, Barbanoj MJ, Clotet B. Herb-drug interaction between Echinacea purpurea and darunavir-ritonavir in HIV-infected patients. Antimicrob Agents Chemother. 2011 Jan;55(1):326-30.
(5) Lee LS, Andrade AS, Flexner C. Interactions between natural health products and antiretroviral drugs: pharmacokinetic and pharmacodynamic effects. Clin Infect Dis. 2006 Oct 15;43(8):1052-9.
(6) Wei JA, Sun LM, Chen YX. [Effects of Ailing Granule on immuno-reconstruction in HIV/AIDS patients]. Zhongguo Zhong Xi Yi Jie He Za Zhi. 2006 Apr;26(4):319-21. Chinese.
(7) Kusum M, Klinbuayaem V, Bunjob M, Sangkitporn S. Preliminary efficacy and safety of oral suspension SH, combination of five chinese medicinal herbs, in people living with HIV/AIDS ; the phase I/II study. J Med Assoc Thai. 2004 Sep;87(9):1065-70.
(7bis) Lu YZ, Wu XX, Chen S, Yuan J, Lai CH, Bao LL, Sun LH, Lu W. [Effectiveness of Ganoderma lucidum preparation in treating simian acquired immune deficiency syndrome]. Zhongguo Yi Xue Ke Xue Yuan Xue Bao. 2011 Jun;33(3):318-24.
(7ter) Gordon M, Bihari B, Goosby E, Gorter R, Greco M, Guralnik M, Mimura T, Rudinicki V, Wong R, Kaneko Y. A placebo-controlled trial of the immune modulator, lentinan, in HIV-positive patients: a phase I/II trial. J Med. 1998;29(5-6):305-30.
(8) Wanchu, A., Rana, S. V., Pallikkuth, S., Sachdeva, R. K. "Short Communication: Oxidative Stress in HIV-Infected Individuals: a Cross-Sectional Study." AIDS Res Hum Retroviruses 25.12 (2009): 1307-11.
(9) Kashou, A. H., Agarwal, A. "Oxidants and Antioxidants in the Pathogenesis of HIV/AIDS." The Open Reprod Sci J 3 (2011): 154-161.
(10) Pasupathi P, Ramchandran T, Sindhu PJ, et al. “Enhanced Oxidative Stress Markers and Antioxidant Imbalance in HIV Infection and AIDS Patients. 2009;1(2): 370-80.
(11) Fawzi WW, Msamanga GI, Spiegelman D, Wei R, Kapiga S, Villamor E, Mwakagile D, Mugusi F, Hertzmark E, Essex M, Hunter DJ. A randomized trial of multivitamin supplements and HIV disease progression and mortality. N Engl J Med. 2004 Jul 1;351(1):23-32.
(12) Toohey JI. Sulfur metabolism in AIDS: cystamine as an anti-HIV agent. AIDS Res
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(13) Li S, Hattori T, Kodama EN. Epigallocatechin gallate inhibits the HIV reverse transcription step. Antivir Chem Chemother. 2011 Jul 4;21(6):239-43.
(14) Nance CL, Siwak EB, Shearer WT. Preclinical development of the green tea catechin, epigallocatechin gallate, as an HIV-1 therapy. J Allergy Clin Immunol. 2009 Feb;123(2):459-65.
(15) Rodríguez, M., Daniels, B., Gunawardene, S., et al. "High Frequency of Vitamin D Deficiency in Ambulatory HIV-Positive Patients." AIDS Res Hum Retroviruses. 25.1 (2009): 9-14.
(16) Welz, T., Childs, K., Ibrahim, F., et al. "Efavirenz is Associated with Severe Vitamin D Deficiency and Increased Alkaline Phosphatase." AIDS 24.12 (2010): 1923-8.
(17) Jeong JJ, Kim B, Kim DH. Ginsenoside Rh1 eliminates the cytoprotective phenotype of human immunodeficiency virus type 1-transduced human macrophages by inhibiting the phosphorylation of pyruvate dehydrogenase lipoamide kinase isozyme 1. Biol Pharm Bull. 2013;36(7):1088-94.
(18) Sattler FR, Rajicic N, Mulligan K, Yarasheski KE, Koletar SL, Zolopa A, Alston Smith B, Zackin R, Bistrian B; ACTG 392 Study Team. Evaluation of high-protein supplementation in weight-stable HIV-positive subjects with a history of weight loss: a randomized, double-blind, multicenter trial. Am J Clin Nutr. 2008 Nov;88(5):1313-21.
(19) Sasaki H, Takei M, Kobayashi M, Pollard RB, Suzuki F. Effect of glycyrrhizin, an active component of licorice roots, on HIV replication in cultures of peripheral blood mononuclear cells from HIV-seropositive patients. Pathobiology. 2002-2003;70(4):229-36.
(20) Asl MN, Hosseinzadeh H. Review of pharmacological effects of Glycyrrhiza sp. and its bioactive compounds. Phytother Res. 2008 Jun;22(6):709-24. doi: 10.1002/ptr.2362.
(21) Puri M, Kaur I, Kanwar RK, Gupta RC, Chauhan A, Kanwar JR. Ribosome inactivating proteins (RIPs) from Momordica charantia for anti viral therapy. Curr Mol Med. 2009 Dec;9(9):1080-94.
(22) Abd-Elazem IS, Chen HS, Bates RB, Huang RC. Isolation of two highly potent and non-toxic inhibitors of human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) integrase from Salvia miltiorrhiza. Antiviral Res. 2002 Jul;55(1):91-106.
(23) Durant J, Chantre P, Gonzalez G, Vandermander J, Halfon P, Rousse B, Guédon D, Rahelinirina V, Chamaret S, Montagnier L, Dellamonica P. Efficacy and safety of Buxus sempervirens L. preparations (SPV(30)) in HIV-infected asymptomatic patients: a multicentre, randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Phytomedicine. 1998 Mar;5(1):1-10.
(24) Wu JA, Attele AS, Zhang L, Yuan CS. Anti-HIV activity of medicinal herbs: usage and potential development. Am J Chin Med. 2001;29(1):69-81.
(25) Mehendale S, Aung H, Wang CZ, Tong R, Foo A, Xie JT, Yuan CS. Scutellaria baicalensis and a constituent flavonoid, baicalein, attenuate ritonavir-induced gastrointestinal side-effects. J Pharm Pharmacol. 2007 Nov;59(11):1567-72.
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Christine dit
Bonjour Christophe. Merci pour ces infos precieuses. Mon fils est porteur du VIH depuis une quinzaine d’années il prend un traitement’ et se porte assez bien, mais j’aimerais lui donner un coup de pouce car il se fatigue plus vite qu’avant et ne grossit pas du tout, que pourais je faire. Je sais que votre temps est precieux, mais vos conseils me sont toujours benefiques.
sabine dit
bonjour Christine
il ne m'est pas possible de répondre en quelques lignes, je pense que Christophe nous fera un article sur le sujet (sujet dans la longue liste d'attente)
XAV32 dit
Bonjour Christophe
1. Je n'arrive plus à me connecter ni à récupérer mon mot de passe.
2. à propos du Reishi [ganoderma lucidum]. Est-ce que tu aurais des informations pour cueillette / séchage (surtout parce que délicat à cause des spores si j'ai bien compris) et conditionnement ?
J'ai récolté du Reshi (je pense qu'il est difficile de se tromper avec ce champignon si on passe un peu de temps en recherches et observations), j'aimerais le conditionner en gélules. Est-ce une bonne idée ? Je compte renouveler l'opération, même si c'est une ressource difficile à trouver.
Si tu as des sites références là dessus, je te remercie de m'aiguiller.
Christophe BERNARD dit
Ah l'art de préparer le reishi 🙂
1. je vais voir ce qui se passe, je te contacte en direct
2. les professionnels utilisent des déshydrateurs mais pas trop chaud non plus. Tu as un petit déshydrateur à fruits ? Si oui tu peux l'utiliser mais utilise la température minimale.
La gélule est une bonne idée mais bon courage avec la pulvérisation. Même au moulin à café, cela laisse des gros morceaux. Là encore les professionnels ont des moulins spéciaux. Tu as aussi la fameuse double-extraction eau-alcool, voici un doc de Michale Moore qui en parle :
http://www.swsbm.com/school/files/quiz7part4.pdf
XAV32 dit
Merci Christophe !
Je n'ai pas de déshydrateur à fruit, j'essaye de limiter les équipements électriques.
Je ne savais pas qu'il était difficile à pulvériser, je pourrais essayer avant qu'il soit entièrement sec peut-être, à peine "fané" comme tu le dis pour certaines plantes.
(ou bien je vais attendre qu'ils refassent la route devant chez moi, ils ont de bon gros bulldozers !)
Je vais essayer de traduire cette page de Michael Moore et je ferai part de mes résultats.
bibifricotin313 dit
Bonjour,
Merci de bien vouloir me donner votre sentiment sur l'avis du Dr De Harven au sujet du VIH/SIDA :
(Étienne DE HARVEN est docteur en médecine et membre du Comité consultatif sur le SIDA du Président de la République Sud Africaine)
https://www.youtube.com/watch?v=AJ6M1Q-6Xy0
Cordialement
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Je ne sais pas que penser de tout cela. J'essaye de laisser la partie polémique d'un coté, et de me concentrer sur l'aspect pratique de l'autre. En d'autres termes, pouvons nous aider les personnes à mieux gérer cette maladie et se focalisant sur son expression, sans pour autant connaitre l'origine et la nature exacte ? L'idéal serait bien sur d'être fixé. Mais dans le doute, on fait du mieux possible. Ce docteur dit par exemple "La séro-positivité peut être causée par toutes sortes d'autres choses; malaria, lèpre, syphilis" - dans ce cas là une stratégie de soutien du système immunitaire est toujours valable. Pareil pour les autres axes de la stratégie proposée.
Quelle est votre opinion ?