Réglisse (Glycyrrhiza glabra) : antiinflammatoire et anti-ulcéreuse

La réglisse est une petite plante étonnante. Elle est à la fois banalisée par les marchands de confiserie et portée en haute estime par les médecines traditionnelles à l'est comme à l'ouest.

Comme vous allez le voir, cette classique de notre pharmacopée apporte bien plus que de la douceur au palais. C'est une puissante anti-inflammatoire qu'il est grand temps de redécouvrir.

Avant de démarrer, j'aimerais vous rappeler que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Les informations que je vous donne ne remplacent absolument pas un suivi médical. Pour tout problème ayant attrait à votre santé, consultez votre médecin.

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Nom commun : Réglisse (Gan Cao en médecine chinoise, Mulethi en médecine ayurvédique, Kanzou au Japon)

Nom latin : Glycyrrhiza glabra (G. uralensis en médecine chinoise, G. echinata en Russie; G. lepidota utilisée par les amérindiens, G. inflata et G. eurycarpa utilisées dans certains endroits du monde)

Famille : Fabaceae

Constituants :

• Saponines triterpéniques : glycyrrhizine, acide glycyrrhétinique
• Polysaccharides immunostimulants
• mucilages
• Flavonoïdes (nombreux)
• Phytostérols
• Coumarines
• Sucres
• Amidon
• Acides aminés

Goût :

• Doux

Energétique :

• Neutre à rafraîchissante selon les traditions

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Cultiver la réglisse

La plante se développe rapidement à partir d'un morceau de rhizome frais, si vous pouvez vous en procurer. La graine, elle, demande scarification (voir mon site le jardin des médicinales pour plus d'information sur ces méthodes de germination).

Une fois en place, la plante ne vous quittera plus. Elle peut devenir envahissante. Réfléchissez donc à l'endroit où vous voulez la placer. De toute façon elle ne suivra pas vos règles : d'année en année elle resurgira ici et là, se propageant par voie souterraine. La plante apprécie un sol qui draine bien et un arrosage occasionnel, bien qu'elle résiste à la sécheresse. Placez-la en plein soleil.

Attendez 3 ans avant de récolter afin d'obtenir des rhizomes riches en glycyrrhizine. Une plante trop jeune en contient peu et sera moins active sur de nombreux fronts. Au-delà des 3 ans, vous pourrez récolter toutes les années avec des rhizomes riches en principes actifs. Au plus la plante est mature, au plus les rhizomes sont riches.

Les producteurs arrivent à tirer entre 15 et 50 tonnes de rhizomes par hectare de plante mature en fonction des méthodes employées. Il faut butter la plante afin de permettre une récolte plus facile des rhizomes. Une autre méthode consiste à creuser un sillon entre 2 rangées de réglisse d'une profondeur allant jusqu'à 60 à 80 cm afin de récolter les rhizomes latéraux. Sinon, vous faites comme moi, vous creusez autour du pied :-).

La teneur en glycyrrhizine est au plus haut fin juin à mi-juillet et contrairement à ce que l'on pourrait penser, les rhizomes ne sont pas plus riches à l'automne (du moins si l'on en croit les recherches de Stephen Buhner). Pour le séchage et la transformation, voir plus bas.

Et surtout, très important - offrez vous un morceau frais, mâchez et appréciez cette belle douceur. C'est la terre qui vous l'a donné, remerciez-là.

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Réglisse contre ulcères digestifs

Que l'on parle d'une oesophagite, d'un ulcère gastrique ou duodénal, la réglisse excelle comme anti-inflammatoire des muqueuses digestives.

Dans les années 1940, un médecin hollandais remarque que les patients souffrant d'ulcère gastrique sont soignés par de fortes doses d'extrait de réglisse vendu par une pharmacie locale. Il organise une étude clinique qui dévoile en effet un fort potentiel anti-ulcère mais aussi certains effets secondaires que nous connaissons bien aujourd'hui : une rétention d'eau et une hypertension. Ceci aboutit dans les années 1960 à la création d'un médicament anti-ulcère, la carbenoxolone, molécule dérivée de l'acide glycyrrhetinique provenant du rhizome de réglisse.

Le rhizome de réglisse agit de la manière suivante sur la muqueuse ulcérée (ref : Bone, Mills) :

• Favorise la sécrétion de mucus protecteur
• Stimule la prolifération cellulaire, induit la réparation en d'autres termes

De plus, la plante détruit l'helicobacter pylori (1), cette bactérie responsable d'environ 80% des ulcères gastro-duodénaux. Combinée aux antibiotiques, elle rend le traitement plus efficace (2), ce qui est intéressant à une époque ou la résistance aux antibiotiques devient un problème très inquiétant.

Un peu plus haut dans la bouche, la réglisse et très efficace aussi. Elle agit contre les inflammations des gencives bénignes à sévères. Une décoction des rhizomes en bain de bouche est une excellente préparation.

Un peu plus bas dans l'intestin, elle calme aussi les inflammations. L'infusion est adoucissante après les diarrhées provoquées par une gastroentérite ou une intoxication alimentaire. Elle est bénéfique dans la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse (ref : Winston).Winston la positionne comme immunomodulatrice, permettant donc de calmer ces maladies inflammatoires de l'intestin qui sont de nature autoimmune. Elle est aussi utile dans les cas d'hyperperméabilité du grêle.

En médecine traditionnelle chinoise, la réglisse tonifie la rate, permettant donc un meilleur fonctionnement du processus digestif et une meilleure extraction des nutriments. Ce qui s'aligne bien avec notre compréhension à l'ouest - en réparant et adoucissant la muqueuse digestive, nous arrivons en effet à ce même objectif, en particulier à une époque où les inflammations chroniques et de bas grade font rage... note pour les experts en médecine chinoise : pardonnez mes sur-simplifications ! 🙂

En d'autres termes, cette plante commune des herboristeries a une grande force de frappe, agissant sur de nombreux fronts à la fois et ramenant les organes digestifs vers un état sain. Qui dit mieux ?

Qu'en est-il de la DGL ?

La DGL est une forme de réglisse dans laquelle on a enlevé la glycyrrhizine, substance responsable de l'effet hypertenseur. En d'autres termes, la DGL apporte les avantages de la réglisse sans les inconvénients. Les études sur animaux confirment le fait que la DGL stimule la production des cellules de la muqueuse abimée ainsi que la formation du mucus protecteur.

La DGL n'est pas une forme que vous pouvez faire par vous-même et il faudra l'acheter sous forme de comprimés. C'est un peu cher. Néanmoins, il serait dommage de se priver de l'effet réparateur de la réglisse dans un cas d'ulcère et si l'on souffre d'hypertension.

Les dosages de DGL sont les suivants : 200 à 300 mg avant chaque repas (3 fois par jour) - bien mâcher avant d'avaler (ref : Winston).

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Anti-inflammatoire des voies respiratoires

La réglisse soulage lorsque l'on souffre de bronchite ou autre condition inflammatoire des poumons.

En médecine chinoise, elle calme la toux et humidifie les poumons. On ne pourrait pas dire mieux. Elle favorise une meilleure production du mucus pulmonaire afin de faciliter l'expectoration. La réglisse se combine admirablement avec le thym, l'eucalyptus ou l'hysope pendant une bronchite, en infusion à boire en quantité et régulièrement dans le courant de la journée.

Elle n'a aussi pas son égal pour calmer les toux nerveuses et inflammatoires chez l'adulte ou l'enfant. Elle est parfaite pour les problèmes de gorge qui picotent pendant la période allergique, en particulier associée au plantain lancéolé. Voir mon petit livret de recettes téléchargeables sous la vidéo ci-dessus.

Pensez également à la réglisse si vous avez une trachéite (ref : Valnet).

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Anti-inflammatoire systémique

La réglisse apporte un effet anti-inflammatoire qui n'est pas restreint à un endroit particulier du corps. C'est ce que l'on appelle un effet "systémique", qui agit sur tout le système.

L'action se fait au niveau des glandes surrénales. Bien que l'effet exact n'ait pas encore été complètement élucidé, la réglisse fonctionne au travers de l'action suivante : elle empêche la dégradation du cortisol en sa forme inactive. On dit que la réglisse "potentialise" l'action du cortisol. Il en est de même pour l'hydrocortisone.

En d'autres termes, la réglisse nous permet de mieux profiter des effets du puissant anti-inflammatoire que nous fabriquons, le cortisol, et nous permet aussi de mieux profiter des effets des corticoïdes que nous prenons par voie orale ou autre. Elle rend ces substances plus actives, plus efficaces.

Grâce à cet effet puissant, certains médecins français en sont venus à utiliser la réglisse pour le traitement des inflammations articulaires, en particulier dans les cas de polyarthrite rhumatoïde (ref : Bone, Mills). Les études confirment cette utilisation, comme adjuvant des thérapies classiques (4).

C'est donc l'une des meilleures plantes pour aider une personne à se sevrer des corticostéroïdes. Par contre, peu de médecins sauront vous dire comment procéder et quelle dose utiliser. Nous n'avons que très peu de recul sur ce sujet.

C'est aussi une plante utilisée chez ceux qui souffrent de la maladie d'Addison, en combinaison avec la cortisone. D'ailleurs, 25% des personnes souffrant de cette maladie sont irrésistiblement attirés par les bonbons à la réglisse (ref : Bone, Mills).

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Anti-inflammatoire pour la peau

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La réglisse protège le foie

Dans les études sur animaux, la réglisse remonte les niveaux d'antioxydants dans le foie (superoxide dismutase, catalase, glutathion peroxydase), ce qui a pour effet de contrer la forte hépatotoxicité de certaines substances comme le tétrachlorure de carbone.

Au Japon, des injections intraveineuses de glycyrrhizine sont effectuées chez les malades souffrant d'hépatite virale chronique, témoignant de cet effet hépatoprotecteur (6). Hoffmann confirme cette utilisation et inclut les cirrhoses. A quand chez nous ?

En médecine traditionnelle chinoise, la plante a des propriétés détoxifiantes. Il est logique de faire le rapprochement entre détoxification et l'organe foie. Un jour, je l'espère, nous aurons une vision unifiée de toutes ces médecines traditionnelles...

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La réglisse est antivirale

C'est Stephen Buhner qui a longuement développé cette indication basée sur ses recherches (voir livre ci-dessous dans la section références). Buhner la conseille pour accompagner :

• Tout type de grippe
• Infections respiratoires virales
• Pneumonie
• Méningo-encéphalite
• Toute encéphalite virale
• En association à toute autre plante antivirale afin de potentialiser ses effets

Les études validant cet aspect de la plante sont nombreuses, la réglisse inhibe la croissance de nombreux virus.

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Épuisement du burn-out

Lorsque nous sommes stressés d'une manière chronique, les glandes surrénales fabriquent beaucoup de cortisol. Après une longue période de stress, on peut aussi passer par une période de burnout. Et là, on passe d'un état d'hypercortisolémie a un état d'hypocortisolémie (7).

Dans cette phase de burnout, la réglisse peut aider les glandes surrénales à produire le cortisol. Ceci peut aider la personne à mieux fonctionner, avec une meilleure vitalité. Dans ce contexte, la réglisse devient une excellente accompagnatrice des plantes adaptogènes stimulantes comme le rhodiola (Rhodiola rosea), l'éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) ou le ginseng asiatique (Panax ginseng).

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Autres propriétés de la réglisse

• Sa richesse en mucilages en fait un laxatif doux
• Elle est immunostimulante de par sa richesse en polysaccharides

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Précautions pour la réglisse

Cette section est à lire attentivement. Ce n'est pas parce que la réglisse est utilisée pour faire des bonbons qu'elle peut être utilisée à la légère.

Stephen Buhner résume la toxicité de la réglisse comme suit : en général, la réglisse n'est pas toxique, même à fortes doses (ponctuellement). Par contre, l'utilisation au long terme, en particulier si vous l'utilisez seule, et en particulier si la dose est élevée, peut provoquer une liste d'effets indésirables sérieux. Même les formes les plus simples comme l'infusion provoqueront des effets indésirables si pris pendant plusieurs mois.

La réglisse est contrindiquée si (ref : Bone, Mills) :

• Hypertension
• Hypokaliémie (déficit sanguin en potassium)
• Insuffisance rénale
• Insuffisance cardiaque
• Œdème
• Chez la femme enceinte ou allaitante
• Lorsque passé de cancer hormonodépendant (bien que ceci soit contesté aujourd'hui)

La réglisse peut interagir avec (ref : Bone, Mills) :

• Les médicaments diurétiques (ils créent eux aussi une baisse du potassium)
• Les laxatifs hypokaliémiants (idem)
• Les glycosides cardiaques de type digoxine
• La pilule contraceptive (risque faible et théorique)
• Les corticostéroïdes (interaction positive mais requiert gestion par un médecin)
• Les anticoagulants de type anti-vitamine K

Les personnes prenant de la réglisse sur de longues périodes doivent vérifier leur tension régulièrement et consommer une alimentation riche en potassium et pauvre en sodium, la réglisse facilitant, à l'inverse, les rétentions de sodium et les fuites en potassium.

La commission E allemande conseille une utilisation sur 6 à 8 semaines maximum pour de fortes doses journalières allant de 5 à 15 g.

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Préparation de la réglisse

Une fois récoltés, coupez les rhizomes dans le sens de la longueur s'ils ont un diamètre important et séchez-les à l'ombre dans un endroit sec à l'abri du soleil direct. Ensuite, vous pouvez les conserver sous forme de rhizome entier, sous forme de copeaux déjà prédécoupés et prêts pour une décoction, ou sous forme de poudre (les petits morceaux de rhizome se passent au moulin à café). Voir comment pulvériser les plantes ici.

Formes utilisées

En médecines traditionnelles, la réglisse est rarement utilisée seule. Elle est plutôt considérée comme plante accompagnatrice. Chez nous, de par sa douceur, elle joue souvent un rôle d'équilibrage des goûts. D'une manière générale, on l'utilisera plutôt combinée à d'autres plantes que sous forme individuelle.

• Extrait fluide
  • Des rhizomes secs en poudre. La réglisse se prête bien à la fabrication de l'extrait fluide.
• Teinture
  • Des rhizomes frais au taux de 1:2 avec de l’alcool à 90°.
  • Des rhizomes secs au taux de 1:5, alcool à 45°.
• Infusion
  • Des rhizomes secs en poudre.
• Décoction
  • Des rhizomes secs sous forme ratissée (coupée en petits morceaux)
• Gélules
  • Des rhizomes en poudre. Voir ma vidéo ici pour la pulvérisation. Voir ici pour la mise en gélule.

Dosages de la réglisse

• Extrait fluide
  • 3 à 5 g par jour (ref : Valnet).
• Teinture
  • Dosage Buhner pour effet antiviral :
    • 30 à 60 gouttes jusqu'à 3 fois par jour
    • Condition aigüe : 1/2 c-à-café (2,5 ml) 3 à 6 fois par jour pendant un maximum de 6 semaines, avec une supplémentation de glycine (2000 mg par jour minimum), de L-cystéine (500 mg par jour minimum) afin d'éviter une élévation de l'aldostérone, et de potassium (5000 mg par jour) afin d'éviter une hypokaliémie.
  • 30 à 60 gouttes jusqu'à 3 fois par jour (ref : Moore)
  • 10 à 20 gouttes 3 fois par jour (ref : Winston)
  • 1 à 3 ml 2 fois par jour (ref : Hoffmann)
• Infusion
  • • 15 à 30 g par litre d'eau froide à macérer 6h, ou chaude pour une saveur plus prononcée (ref : Fournier).
    • 50 g pour 1 litre d'eau. Bouillir 5 minutes, macérer 12 heures. A volonté (ref : Valnet).
• Décoction
  • Dosage Buhner pour effet antiviral :
    • 1/2 à 1 c-à-café des rhizomes en poudre pour 250 ml d'eau, faire frémir pendant 15 minutes, filtrer et boire 3 tasses par jour. Pour une condition aigüe, boire 1 tasse toutes les 2 heures.
  • Même dosage chez Hoffmann : 1/2 à 1 c-à-café par tasse, faire frémir 15 minutes, 3 tasses par jour.
  • 1/2 c-à-café dans 250 ml d'eau, décoction 15 minutes, boire 125 ml 2 fois par jour (Winston)
• Gélules

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Références réglisse

(1) Rahnama M, Mehrabani D, Japoni S, Edjtehadi M, Saberi Firoozi M. The healing effect of licorice (Glycyrrhiza glabra) on Helicobacter pylori infected peptic ulcers. Journal of Research in Medical Sciences : The Official Journal of Isfahan University of Medical Sciences. 2013;18(6):532-533.

(2) Hajiaghamohammadi AA, Zargar A, Oveisi S, Samimi R, Reisian S. To evaluate of  the effect of adding licorice to the standard treatment regimen of Helicobacter pylori. Braz J Infect Dis. 2016 Nov - Dec;20(6):534-538.

(3) van Marle J, Aarsen PN, Lind A, van Weeren-Kramer J. Deglycyrrhizinised liquorice (DGL) and the renewal of rat stomach epithelium. Eur J Pharmacol. 1981  Jun 19;72(2-3):219-25.

(4) Huang QC, Wang MJ, Chen XM, Yu WL, Chu YL, He XH, Huang RY. Can active components of licorice, glycyrrhizin and glycyrrhetinic acid, lick rheumatoid arthritis? Oncotarget. 2016 Jan 12;7(2):1193-202.

(5) Saeedi M, Morteza-Semnani K, Ghoreishi MR. The treatment of atopic dermatitis  with licorice gel. J Dermatolog Treat. 2003 Sep;14(3):153-7.

(6) Lin CC, Wang PH. Intravenous glycyrrhizin improved serum transaminases rapidly in a chronic hepatitis B patient with acute exacerbation. J Formos Med Assoc. 2015 Feb;114(2):188-9.

(7) Heim C, Ehlert U, Hellhammer DH. The potential role of hypocortisolism in the  pathophysiology of stress-related bodily disorders. Psychoneuroendocrinology. 2000 Jan;25(1):1-35.

Ouvrages mentionnés :

• Bone, Mills, "Principles and Practice of Phytotherapy: Modern Herbal Medicine", 2013
• Buhner, Stephen, "Herbal Antivirals", 2013
• Fournier, Paul-Victor, "Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France", 1947
• Hoffmann, "Medical Herbalism", 2003
• Moore, Michael, "Materia Medica", 5ème édition
• Valnet, "La Phytotherapie", 2001
• Winston, Maimes, "Adaptogens", 2007

 

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