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Histoire des plantes : Samuel Thomson : (abonnez-vous au podcast ici)
Comment Samuel Thomson va révolutionner la médecine conventionnelle, en Amérique du Nord dans les années 1800 ? Nouvel épisode de ma série sur l'Histoire des Plantes.
Lors du dernier épisode, si vous vous souvenez, on était allé faire un petit tour du côté de l'Amérique du Nord depuis l'arrivée des colons jusqu'aux débuts des années 1800. On va rester du côté Américain et on va faire la connaissance d'un personnage très particulier, qui va beaucoup influencer la pratique de l'herboristerie aux Etats-Unis. Cet homme s'appelle Samuel Thomson.
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Résumé de l'épisode précédent
Je vous fais un petit résumé rapide de l'épisode précédent. Les colons ont débarqué sur le continent américain. Ils ont accès à une pharmacopée d'une richesse extraordinaire. Ils ont la chance d'avoir l'expérience des peuples premiers d'Amérique qui ont un grand savoir à partager. Mais au lieu de profiter de tout ce savoir, ils vont le dénigrer, et choisir plutôt les méthodes chimiques et destructrices qui viennent d'Europe.
On parle de quoi ici ? On parle de purges violentes, on parle de saignées qui épuisent la personne qui est déjà faible parce qu'elle est malade, on parle de fortes quantités de mercure et d'autres métaux lourds comme l'antimoine qui vont complètement intoxiquer la personne à vie. Ceci résume le style de pratique de la profession médicale au début des années 1800.
Et je peux vous dire qu'un peu comme en Europe, les gens y réfléchissent à 2 fois avant d'aller se faire soigner.
A ce stade, on se demande qui va pouvoir changer la donne. Est-ce qu'il est possible de penser qu'une seule personne va faire trembler tout cet édifice de docteurs bien éduqués, définitivement très arrogants, et certainement pas ouvert du tout à une remise en cause. Eh bien oui, c'est possible. Cet homme s'appelle Samuel Thomson. Et il n'est même pas médecin.
Samuel Thomson et la lobélie
Samuel Thomson est né en 1769 dans le New Hampshire au nord-est des Etats-Unis. Il est fils de paysan. Son père n'est jamais allé à l'école. Et il est très dur avec le jeune Samuel. C'est un religieux fanatique, brutal avec ses enfants. En plus, Samuel est né avec un pied-bot, et donc il connait les misères d'avoir un handicap. Sa santé n'est pas très bonne, et la médecine de l'époque ne peut pas grand-chose pour lui.
Jusqu'à ce que son père fasse appel à une herboriste locale, la veuve Benton, et à partir de ce moment-là, grâce aux soins à base de plantes, sa santé va peu à peu s'améliorer. On pense que la veuve Benton était soit amérindienne, soit elle s'était formé grâce à l'aide des peuples premiers. Quoi qu'il en soit, Thomson a 8 ans et il commence à être fasciné par les plantes médicinales vu l'effet qu'elles ont eu sur lui.
Lorsqu'il explore la flore tout autour de lui, la plante qui va l'impressionner le plus, c'est une grande plante médicinale Américaine. C'est une plante à l'utilisation assez complexe et souvent mal comprise, la lobélie enflée (Lobelia inflata). La plante est très puissante, et elle devient vite "émétique", c'est-à-dire qu'elle fait vomir. Thomson va vite le remarquer en mâchant un morceau de feuille et en vomissant d'une manière assez copieuse. Il trouve ça très marrant, et il va jouer des tours à ses amis en leur faisant manger de la lobélie.
Un jour la blague va peut-être un petit peu trop loin, il fait manger un peu de lobelia a un homme qui se met à transpirer d'une manière très copieuse. Et il faut savoir que la plante est aussi très puissamment sudorifique, c'est-à-dire qu'elle fait transpirer. L'homme se met à trembler, à transpirer abondamment, à devenir blanc comme un linge. Il va être très malade pendant plusieurs heures. Et puis après cet épisode, il retrouve une vitalité assez incroyable. Il dit qu'il ne s'était jamais senti aussi bien de toute sa vie.
A partir de ce moment-là, Thomson commence à établir certains piliers de sa pratique future : la purge, la transpiration, et surtout un amour pour la lobélie.
Le jeune Samuel Thomson aide sa famille
Tout autour de lui, c'est la lancette, c'est-à-dire cette petite lame utilisée par les médecins pour faire des saignées, et le mercure, qui ont le vent en poupe. Ces méthodes sont considérées comme modernes, comme la médecine des villes et des gens bien éduqués. Thomson observe tout ceci avec incrédulité et avec dégoût. Il se dit que c'est juste de la folie. Une personne attrape une infection hivernale, on envoie chercher le médecin, qui va saigner la personne puis la bourrer de mercure. Vous pouvez vous imaginer l'état qui en résulte.
Ce qui va changer beaucoup de choses pour lui, c'est le fait que certains membres de sa famille vont tomber malade. Par exemple, sa mère se bat avec la rougeole. Et les médecins sortent le mercure, l'opium et le vitriol. Oui, vous avez bien entendu, le vitriol qui était considéré comme médicament à l'époque. Et avec ce traitement, ils vont tout simplement tuer sa mère.
La femme de Samuel Thomson a des problèmes pour la naissance de leur premier enfant. Et ce qui en résulte, pendant toute la nuit, c'est pas très beau à voir pour sa femme.
Plus tard, sa fillette de 2 ans tombe malade avec une infection qui a atteint, en particulier, son œil. Les médecins disent qu'elle est condamnée. Thomson, dans un élan instinctif, va prendre sa petite fille qui est en train d'agoniser, qui n'arrive quasiment plus à respirer, et il va la mettre au-dessus d'un bain très chaud pour qu'elle soit baignée par la vapeur d'eau, et il va appliquer un tissu avec de l'eau froide sur ses yeux. Peu à peu, elle commence à respirer normalement.
Sa fille, qui était condamnée, va retrouver sa santé. Elle va malheureusement perdre l'usage d'un œil. Mais elle vivra. Et c'est à ce moment-là que Thomson va perdre le peu de confiance qu'il lui restait dans la pratique de la médecine.
À partir de là, c'est lui qui va s'occuper de la famille. Avec des traitements à la vapeur. Avec diverses infusions de plantes médicinales. Avec sa chère lobélie pour provoquer une purge.
Samuel Thomson se lance dans la pratique
Et vous savez comment fonctionne le bouche-à-oreille. Peu à peu, les amis viennent lui demander conseil. Les voisins aussi. Et parfois, il arrive à soigner des malades qui étaient considérés perdus par les médecins. A ce stade, il se pose la question suivante. Il se dit soit je continue à survivre sur un salaire de misère en travaillant à la ferme de mon père. Soit je m'établis comme praticien et soyons fou, utilisons le mot qui va fâcher de très nombreuses personnes bien éduquées, devenir soignant.
La décision est vite prise, il estime qu'il a la connaissance pour aider, il estime aussi qu'il a un don pour comprendre les causes de certaines maladies.
Les bases du Thomsonisme
Samuel Thomson va peu à peu développer des méthodes très spécifique et très originales pour l'époque. Bien qu'on pense qu'il a puisé pas mal de choses dans la tradition des peuples premiers.
La théorie sous-jacente à sa pratique est très simple. Il pense que toute maladie, et n'oubliez pas qu'à l'époque on parle surtout de maladies aigues et infectieuses, provient d'une perte de chaleur dans notre système. Et donc le but, c'est de ramener la chaleur avec certaines plantes et certaines mesures. Un autre objectif qu'il estime important, c'est d'éliminer les obstructions, les déchets, les accumulations en purgeant la personne. Chose qui peut paraitre un peu brutale aujourd'hui, mais n'oubliez pas qu'on est début 1800, et que l'alternative, ce sont des purges encore plus violentes, la lancette et le mercure.
Bien sûr, cette théorie des plus simples sera considérée comme simpliste par les médecins. On se moque de lui. C'est un pauvre paysan bouseux qui sort de nulle part. Et il débarque avec ce postulat du froid qui a envahi le corps. Un jour, il débloque une situation de rétention d'eau chez une personne que le médecin n'arrive pas soigner. Et le médecin est vraiment étonné et il demande à Thomson comment il a procédé.
Thomson lui explique que la chaleur était sortie du corps du malade, et donc que le liquide s'était accumulé. Il lui a suffi de reconstruire la chaleur pour que l'eau s'évapore. Donc des termes qu'on pourrait retrouver dans les courants de médecines asiatiques, avec du chaud/froid sec/humide. Bien que chez Thomson, ça restera très simple et ça ne bougera pas de ce postulat de base. Bref, il explique ceci au médecin qui éclate de rire.
Thomson sera la risée de la profession médicale. Et ceci, il le vivra mal. Il a déjà un caractère très dur, qui ne lâche rien, mais toutes ces batailles le rendront acariâtre et même imbuvable, on y reviendra dans quelques minutes. Le système médical ne sera pas tendre avec lui, mais il ne sera pas tendre envers les médecins de l'époque, qu'il accuse de théoriciens, de gens déconnectés de la réalité, de charlatans qui utilisent des produits toxiques. Donc on s'envoie le mot "charlatan" des deux côtés.
Un autre point important au sujet du style Thomsonien, c'est qu'il accorde toute son importance au terrain de la personne. Il estime que la maladie s'établit à cause d'une faiblesse de terrain. Donc on revient aux bases enseignées par Hippocrate, les bases naturopathiques, on restaure les forces vitales de la personne d'abord.
Les outils
Je ne vais pas vous expliquer tous les outils utilisés par Thomson car ça serait un peu long mais je vais vous donner les grandes lignes. Au fil des années, il a développé un système très sophistiqué, avec une série de procédés qu'il fallait appliquer dans un certain ordre. Au cœur de la pratique, il y avait la lobélie pour faire vomir la personne et évacuer ce que Thomson appelait les blocages ou les déchets. Donc un passage assez désagréable pour la personne.
Ensuite il utilisait le piment pour ramener la chaleur interne. Puis il utilisait des bains de vapeur pour faire transpirer la personne.
Il y avait d'autres plantes, comme le gingembre, le sumac, l'épine-vinette, la myrrhe, et bien d'autres. Mais rien qui ne soit vraiment au cœur du programme comme la lobélie et le piment.
Et je vais vous dire quelque chose. Basé sur les écrits que nous avons aujourd'hui, il semble que les méthodes de Thomson aient été particulièrement efficaces pour les problématiques de l'époque : infections hivernales, fortes fièvres, fortes diarrhées infectieuses. Ces quelques conditions-là formaient la grande majorité de la pratique médicale de cette époque. Il y a des concepts qu'on a toujours connu en fait, comme permettre à la personne de mieux éliminer la chaleur lorsqu'elle a de la fièvre, grâce aux plantes diaphorétiques, c'est super important de soutenir le corps dans le processus naturel de guérison sans bloquer, sans entraver le système immunitaire.
La fièvre jaune frappe le New Hampshire
Il s'avère qu'on a un épisode qui vient illustrer ce point-là.
En 1805, la fièvre jaune frappe le New Hampshire. Les habitants vont pouvoir comparer les deux méthodes. Les médecins, qui suivent les recommandations du fameux docteur Rush dont je vous ai parlé dans l'épisode précédent et qui a signé la déclaration d'indépendance, vont saigner copieusement les malades et leur donner du mercure. Et Thomson va utiliser ses propres méthodes.
Résultat, la moitié des malades qui ont été "soignés" à la saignée et au mercure meurent. Et Thomson ne perdra aucune personne.
A ce stade, la renommée de Thomson commence à aller bien au-delà de sa communauté locale. En 1806 on le fait venir à New-York pour traiter des cas de fièvre jaune. Il va de plus en plus loin pour accompagner des malades. Et au plus il se déplace, au plus il attaque d'une manière directe et frontale les médecins qu'il traite d'imbéciles et de criminels.
Comme vous pouvez vous l'imaginer, les médecins ne se laisseront pas faire et toute la profession va se dresser contre lui. En 1808, on l'accuse d'avoir tué des enfants avec ses méthodes. En 1809 il est arrêté et écroué car on l'accuse d'avoir tué un homme en utilisant de la lobélie. Il s'avère qu'il était surtout victime d'un complot et il sera acquitté. Mais bon, il était déjà très pauvre, et après ses déboires avec la justice, il se retrouve en situation très précaire.
Il se dit : soit je continue à passer des journées au chevet des malades et leur faisant payer quelques sous, soit j'arrive à agrandir ma vision et à en faire profiter un plus grand nombre. Il va faire breveter sa méthode dans tous ses détails. Il va trouver des représentants dans chaque grande ville et il va les former pour vendre la méthode. Pour 20 dollars de l'époque, on pouvait acheter le droit d'utiliser la méthode et aussi se procurer toutes les plantes de la méthode. Et ça a été un grand succès commercial.
Samuel Thomson : le brevet et la méthode
On peut critiquer Samuel Thomson d'être rentré dans un mercantilisme de bas étage. Mais c'était une période où il était usé et avait besoin d'argent. Il y avait aussi, derrière ce projet, des motivations qui sont tout à fait honorables. L'envie de rendre accessible sa méthode au plus grand nombre. Il était convaincu que sa méthode était solide, testée par l'expérience, et prête à être distribuée d'une manière large.
Tout ceci s'est vite transformé en cauchemar pour Thomson. Le brevet lui donne une protection légale contre l'exploitation non-autorisée de sa méthode. Mais du coup, il est constamment sur ses gardes. Il protège le moindre détail d'une manière très stricte. C'est une procédure figée, il n'accepte aucunes suggestions, aucune critique de la part de ses agents qui vendent la méthode. Et il devient même un peu paranoïaque, pensant que certains de ses agents agissent dans son dos pour s'approprier son procédé.
Donc plutôt que de laisser sa méthode évoluer d'une manière organique, ce qui aurait été très positif car d'autres styles de pratiques se seraient créés à partir de la sienne, il verrouille, il protège et il passe le plus clair de son temps dans des conflits. Ca me fait d'ailleurs penser au galénisme dont je vous avais parlé, qui était enseigné d'une manière très stricte et très rigide dans les siècles précédents, dans les facultés de médecine, et qui souvent ne correspondait pas ou plus à la réalité des praticiens.
Le résultat de cette attitude, c'est que vers la fin des années 1830, Thomson est devenu imbuvable, personne ne veut travailler avec lui. Même ses alliés les plus proches le laissent pour aller créer leurs propres écoles d'herboristerie.
Dans tout ceci, il faut bien se dire que la contribution de Thomson est énorme. Il aura été un géant qui est arrivé à s'imposer par sa force de caractère et son énergie incroyable, contre un système qui a essayé encore et encore de le repousser non seulement lui, mais aussi tout courant de soin basé sur l'herboristerie traditionnelle. Il aura accompli une chose très précieuse : c'est l'acceptation par le peuple mais aussi dans certains groupes de médecins de l'utilisation de plantes médicinales.
On va en particulier voir apparaitre deux styles d'écoles : les physio-médicalistes d'un côté, et les éclectiques de l'autre.
Mais ça, on en parlera lors d'un prochain épisode de la saga de l'histoire des plantes, à très bientôt.
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brahim d staps dit
merci beaucoup pour votre générosité dans le partage
françoise dit
merci beaucoup pour votre générosité dans le partage! encore une chose que j'ai appris aujourd'hui !
Michelle R. dit
Bonjour.
Ravie de lire cet article. Merci.
Je retiens notamment ces mots: "Et il soigne.
Le vilain mot !
Le corps médical s'unit pour lui barrer la route."
N'est ce pas hélas parfois ? souvent ? ce qui se passe en notre siècle actuel ? J'ai mon avis (perso) sur la question.
En tous cas c'est super de penser à y réfléchir. Merci pour cela !
Hervé GOURIOU dit
Ce que m’inspire cette belle histoire, si bien racontée, de Samuel Thomson est sans conteste qu’il est l’un de ces humains autodidactes et géniaux, qui réfléchissent, observent leur environnement et l’analysent avant de concevoir des approches puis des solutions permettant de résoudre leurs problèmes personnels puis généralisent leurs conceptions à une plus grande échelle sans dévier de leurs objectifs, malgré les oppositions ou critiques très souvent acerbes, de leurs proches mais également les menaces, surtout s’il se mettent en travers des ordres établis ou qu’ils tentent de les infléchir, de la part des responsables des « Sociétés savantes » auxquelles ils n’appartiennent pas et même en sont délibérément exclus !…
A la différence de Samuel Thomson, le Docteur Jean-François Cazin, qui oeuvrait chez nous, une à deux décennies plus tard, était titulaire d’études officielles de Médecine, et son volumineux traité était plus un relevé de pratiques et d’observations sur une multitude de plantes et leurs impacts sur la santé des populations, plutôt qu’une méthode.
Il était bien établi et avait une notoriété dans sa Région, mais avait très certainement dû affronter de multiples orages et gros problèmes avant d’acquérir cette notoriété, ne serait-ce que de la part de familles ou de la Justice en cas de décès de patients et l’on a maintes fois dû le soupçonner d’empoisonnements par des prescriptions de potions ou plantes.. car en France également le lancette et la saignée était de rigueur.. Il serait intéressant de connaître la vie des médecins de campagne « phytothérapeutes » des années 1800 qui étaient aussi des marginaux vis à vis de la Médecine officielle…
Mais, Vous-même, Christophe, avant d’arriver au summum (toujours perfectible…) auquel vous êtes arrivé, je suis persuadé qu’après avoir élaboré et tracé « votre Cahier des Charges » après des visions futuristes des objectifs que vous vouliez atteindre, vous avez du vous heurter et vous continuez peut-être à l’être, à une multitude de réflexions désobligeantes, peut-être de sarcasmes de la part de praticiens des médecines tant allopathiques que traditionnelles ?…Apparemment vous vous êtes calé sur un sage dicton populaire : « les chiens aboient … la caravane passe !… » car nous, nous constatons que vous progressez sans fléchir, ni réorienter vos objectifs et vos compétences que vous nous partagez avec une constante régulière…Vous aussi, serez cité à l’autel de la postérité, car vous en êtes digne et vous l’avez dores et déjà largement prouvé et nous savons que vous êtes loin d’avoir dit votre dernier mot !…
pascal27 dit
Bonsoir Hervé
J'adhère complétement à vos propos sur les mérites altruismes de Christophe. Gratitudes Hervé.
parfois je sens Christophe à cran mais c'est bien normal dans ce monde de requins qui feraient tout pour vendre quelque chose, rendre dépendant sans se soucier des conséquences alors que Christophe essaie d'aider et d'encourager l'autonomie ...
Gratitudes pour ces échanges Christophe ainsi qu'à votre équipe. Merci Christophe de rappeler que des personnes bien intentionnées ont œuvré pour que les plantes et des pratiques philanthropiques gardent un message de résilience pour notre santé. Toutes ces personnes se sont un jour ou l'autre heurtées à la pensée unique de la chimie !
Ne lâchez rien comme disait Mermet dans là-bas si j'y suis !
pascal
Hervé GOURIOU dit
Merci Pascal, en tout cas, je vois que nos visions communient et il est important que des personnes nobles comme Christophe soient soutenues afin que perdure des courants de pensées et de pratiques autres que celles du monde industriel, chimique et mercantile qui nous domine actuellement... Merci aussi à vous Pascal
Jean PETILLON dit
Merci d'avoir mis en exergue ce personnage qui fonde la connaissance sur l'observation... méthode qui encore aujourd'hui, n'est presque pas encore de mise.
Le Fur dit
Merci pour ce beau récit.Vois raconter cela magnifiquement.
Aujourd hui encore c est dur parfois de parler de plantes pour se soigner avec certains medecins.
Le chemin est long avant que les 2 medecines s associent pour une meilleure prise en charge des patients.
Gafette dit
Merci pour m’avoir fait découvrir une illustre personne qui a ouvert les consciences. Je vais voir si l’un ou l’autre de ces ouvrages éventuels est dispo à ma bibliothèque. J’ai envie de mieux connaître ce personnage maintenant !
Merci
Bénédicte Suzuki dit
Très intéressant merci Christophe, le son et l'endroit c'est très bien pas de problèmes!