Le buis (Buxus sempervirens) : propriétés et toxicité : (abonnez-vous au podcast ici)
Le buis apprécie les coins frais et ombragés, c'est dans ce type d'environnement qu'on va le trouver en grande quantité.
Et c'est là que je vous emmène découvrir ses propriétés médicinales, sur les collines provençales, à deux pas de la garrigue et de ses chênes verts, ses pins et ses plantes aromatiques. Je vais également vous parler de ce que l'on connaît de sa toxicité.
Un peu de botanique
Le buis, c'est Buxus sempervirens, un arbuste de la famille des Buxacées. Il n'y a pas grand-chose de médicinal dans cette famille, à ma connaissance, à part le buis. Et encore, comme on va le voir dans quelques minutes, vu sa toxicité potentielle, on ne va pas le classer dans les médicinales "classiques" de tous les jours, mais plutôt dans celles qui sont délicates d'utilisation.
Le buis a très souvent l'apparence d'un arbrisseau qui est relativement bas, ici j'ai beaucoup de petits buis qui font dans les 50 cm de hauteur, puis on peut avoir des buis plus matures qui font jusqu'à 2 à 3 mètres maximum, du moins chez moi. Vous allez le trouver sur à peu près tout le territoire français.
Il fait de petites feuilles vert foncé, luisantes et qui sont opposées sur la tige. Elles sont assez coriaces. Elles sont persistantes, c'est-à-dire que le buis ne perd pas ses feuilles en hiver, il est toujours vert, d'où le nom latin de Buxus sempervirens, "sempervirens" qui signifie "toujours vert".
Il fait de petites fleurs de couleur blanc jaunâtre au mois de mars-avril, vous trouverez les fleurs à l'aisselle des feuilles, donc à l'endroit ou la feuille est attachée à la tige. Le fruit est une capsule assez dure, avec 3 petites cornes, qui va ensuite s'ouvrir en 3 valves pour libérer les petites graines noires et luisantes.
Pyrale du buis
La croissance du buis est très lente, et il a une excellente longévité, on pense qu'il peut vivre jusqu'à 600 ans. Le problème c'est que ces derniers temps, il est très fortement attaqué par un insecte, un papillon, qui s'appelle la pyrale du buis. Et c'est vraiment pas beau à voir, on a des zones entières qui sont ravagées avec des buis qui n'ont plus que leurs branches vu que la chenille mange les feuilles. C'est apparemment un insecte qui a été introduit dans les années 2000 au travers du commerce de végétaux importés d'Asie. Et là on ne sait pas trop comment on va se sortir de cette crise, malheureusement.
Le buis comme dépuratif
On parle maintenant des propriétés médicinales du buis. Et on va voir que sa toxicité potentielle rend son usage délicat. Mais on y reviendra, on va d'abord voir ses propriétés.
L'une des plus vieilles propriétés du buis, c'est une action dépurative. Et si vous ne connaissez pas encore ce terme "dépuratif", il faudra l'apprivoiser car il est au cœur de la vision naturopathique. Vous voyez, dans notre tradition, on a toujours eu ce concept d'accumulation et d'encrassage.
Ce n'est pas une vue de l'esprit, nous avons des entrées et des sorties, des processus d'absorption et d'élimination. Et si le système ne fait pas un travail efficace de métabolisme et d'excrétion, on rentre dans un phénomène qu'on pourrait appeler l'encrassage des tissus. C'est une vision bien ancrée dans notre tradition, et je pense qu'elle devient de plus en plus d'actualité.
Dans cette catégorie des dépuratives, nous avons plusieurs plantes, certaines sont d'utilisation relativement facile. La racine de pissenlit par exemple, la racine de bardane, la racine de chicorée, le romarin, etc. Et puis certaines devraient être laissées de côté basé sur ce qu'on sait aujourd'hui.
Par exemple on utilisait les feuilles de bourraches comme dépuratives dans le passé. Aujourd'hui on évite à cause de la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont problématiques pour le foie. Pareil pour le buis, avant on l'utilisait pour les conditions chroniques qui étaient associées à une situation d'encrassage. Les douleurs articulaires par exemple, avec cet idée d'accumulation de déchets inflammatoires qui va provoquer ou empirer la situation.
Donc chez Fournier par exemple, on retrouve l'utilisation du buis pour les problèmes de rhumatisme chroniques et les problèmes de goutte. Et là, Fournier nous dit que le buis procure, je cite, "d'incontestables guérisons".
Le buis, arbuste des fièvres
On va laisser de côté l'aspect dépuratif et on va se concentrer sur l'aspect qui me parait, de loin, le plus intéressant du buis. C'est cet aspect sudorifique et fébrifuge, c'est-à-dire qui aide à mieux gérer, à mieux accompagner une fièvre. Et ça, c'est quelque chose que vous allez trouver encore et encore dans notre tradition, et qu'on a complètement oublié aujourd'hui.
Vous voyez, dans le passé, on observait que le processus de guérison, lorsqu'on traversait une infection (une infection hivernale par exemple), passait par un processus d'évacuation de liquides et de chaleur. Et donc on se disait plutôt que de bloquer ce processus naturel, on va l'accompagner. On va permettre aux pores de la peau de mieux s'ouvrir, de mieux laisser sortir ce liquide. Et on utilisait des plantes qu'on appelle diaphorétiques. C'est un processus super important, et il faudrait qu'on revienne à ce type de pratique.
Je ne vais pas faire de sur simplification ici. On ne peut pas dire qu'il ne faut jamais bloquer la fièvre. Car il y a des situations qui justifient une intervention. Mais dans la grande majorité des infections qui sont bien connues, comme les infections hivernales, même les autorités médicales nous disent aujourd'hui qu'il n'est pas judicieux de bloquer la fièvre d'une manière systématique. Bloquer, non. Accompagner, oui. En herboristerie, on va utiliser différentes plantes, pas que des plantes sudorifiques, mais on va penser à cette catégorie.
Avec le buis, on voit qu'on a une longue tradition pour ce qu'on appelait les fièvres intermittentes, c'est-à-dire des fièvres qui partaient puis qui revenaient d'une manière cyclique, et dans la plupart des cas c'était dû à la malaria à l'époque. On l'employait parfois lorsque la fièvre ne répondait pas à la quinine. Fournier parle également des fièvres du printemps et de l'automne.
On l'employait aussi pour certaines infections pulmonaires, ce qu'on appelle l'hémoptysie, c'est-à-dire des situations dans lesquelles les poumons sont tellement enflammées qu'on tousse du sang.
Bien sûr, vous le savez, je le répète assez souvent, mais quelle que soit l'infection, allez consulter un médecin et ne faites pas n'importe quoi avec les plantes.
Le buis est antiviral
Ce qui nous amène à un autre profil qui est potentiellement intéressant, c'est un profil antiviral.
Déjà si on regarde dans le passé, on voit que certains auteurs comme Sainte Hildegarde de Bingen en parle pour vaincre la variole. Si cette réputation est justifiée, c'est peut-être que le buis agit au travers d'un effet antiviral. Quand je me pose ce genre de question, je vais tout de suite faire un tour du côté des études. J'adore combiner les deux, la partie traditionnelle et la partie moderne et scientifique, j'estime que ça nous permet de combiner le meilleur de l'information. Les références sont en fin d'article.
On a une étude assez intrigante je trouve (1), qui date de 1998, et qui démontre qu'une prise de buis permet à des personnes qui sont VIH-positives et qui sont asymptomatiques, c'est-à-dire aucun symptôme associé à la maladie à ce stade, de ralentir la progression de la maladie pour ceux qui prennent la dose la plus basse de l'extrait à base de buis. On voit aussi une diminution de la charge virale et une remontée des CD4, là encore avec les doses les plus basses. L'étude a été faite dans les standards acceptés du moment, double aveugle, randomisée avec placebo. Étude effectuée par une équipe française avec implication de l'Institut Pasteur. Il y a en revanche quelques détails qui m'embêtent un peu. Le premier c'est que l'étude a été faite avec un produit dont nous n'avons pas la composition. Et le 2e point c'est que le laboratoire qui fabrique ce produit a participé à l'étude. C'est peut-être une étude tout à fait valide, mais ces points-là me font réfléchir. Si c'est le cas, il semblerait effectivement y avoir une activité antivirale.
On voit aussi une activité anti-trypanosomes (2), une activité anti-plasmodium de la malaria, y compris pour les souches résistantes aux médicaments (3), donc potentiellement un effet anti parasitique aussi.
Si on met tout ça ensemble, la partie gestion de la fièvre et la partie antivirale potentielle, on se dit qu'effectivement, ça pourrait être un outil très intéressant pour certaines infections virales avec fièvre, pour ne pas les nommer.
Utilité plus hypothétique :
D'un point de vue un peu plus hypothétique, validé soit in vitro, soit sur animaux, pour donner des idées potentielles :
- On voit que chez l'animal le buis fait baisser le cholestérol total et le cholestérol LDL. Je me dis que ça nous ramène au premier point de plante dépurative. Parce que le cholestérol et les lipoprotéines sont à la fois fabriquées mais aussi recyclées par le foie. Si le buis a effectivement une action dépurative, ça ne m'étonne pas qu'il aide à régulariser la lipidémie sanguine (4)
- On voit aussi, toujours chez l'animal, qu'il y a un effet sur la glycémie, il fait baisser une glycémie trop élevée. Mais là on aurait confirmation apparemment de la médecine traditionnelle Marocaine qui utilise le buis pour les problématiques de diabètes.
- Et un dernier point intéressant, le buis aurait, accrochez-vous c'est un peu technique, une activité anti-acétylcholinestérase (5). L'acétylcholine est un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans l'activité du système nerveux central. Il y a une enzyme qui détruit ce neurotransmetteur et qui s'appelle l'acétylcholinestérase. Cette enzyme fait partie du fonctionnement normal du système nerveux. Mais dans certaines maladies comme Alzheimer, et dans une vue très… étroite de la maladie, on utilise ces molécules qui inhibent cette enzyme et donnent au cerveau un peu plus du neurotransmetteur. Cela veut dire que le buis pourrait répliquer l'action de ces molécules. Ca donne de nouvelles directions. Mais n'allez pas en déduire non plus que le buis constitue un remède naturel pour la maladie d'Alzheimer, tout ceci est très hypothétique et seulement démontré dans un tube à essai.
On finit par les utilisations externes. La tradition nous dit que les préparations à base de buis sont très efficaces en lotions cicatrisantes. On voit des applications pour les problèmes de peau de type acné ou eczéma. Et on peut utiliser une décoction comme lotion antipelliculaire.
Toxicité du buis
On parle de la toxicité dans les vieux ouvrages. C'est donc à prendre en compte.
Mais d'un point de vue pratique, c'est assez compliqué de voir ce que ça signifie exactement - quelle quantité sur quelle durée ? En gros, les alcaloïdes du buis, la cyclobuxine en particulier, a une action problématique sur le système nerveux central, ce qui provoquerait vomissements, diarrhées, convulsions à partir de certaines doses. Et à doses encore plus fortes une paralysie, y compris du système respiratoire, donc la mort.
En revanche, on voit aussi dans tous les ouvrages classiques la mention "ne pas utiliser d'une manière prolongée", ce qui veut dire qu'on l'a utilisé sur des périodes courtes sans problème connu.
Dans mes livres sur la toxicologie des plantes, le seul qui donne des informations un peu plus développées que les autres, c'est un livre qui s'appelle "Plantes à risques", je vous mets la référence du livre à la fin de l'article.
Nous avons des cas répertoriés d'intoxication de porcs avec une voisine de l'éleveur qui avait taillé ses buis et avait balancé les branches dans l'enclos des porcs du voisin. Plusieurs porcs sont morts. Bien sûr, on n'est pas des porcs, et on ne sait pas combien de plantes les animaux avaient mangé, c'était peut-être une forte quantité.
Toxicité constatée sur l'animal
On voit une toxicité chez le chien et chez le cheval. Chez le chien, une dose léthale de 0,8 g de buxine par kg. J'ai eu du mal à trouver le pourcentage de buxine dans les feuilles, mais apparemment ça pourrait aller jusqu'à 1% du poids sec. Donc si je traduis tout ceci à un humain de 70 kg, ça me ferait 56 g de buxine, donc 5,6 kg de feuilles sèches si mes calculs sont bons. C'est une énorme quantité.
Autre point que l'on trouve dans le livre "Plantes à risque", je cite les auteurs : "l'intoxication n'a été rapportée chez l'homme que rarement jusqu'à présent", avec des symptômes problématiques comme une apathie, des troubles gastro-intestinaux, des troubles respiratoires exceptionnels, apparemment pas de mort accidentelle rapportée par ces auteurs. Que faire de toute cette information ?
Voici ma conclusion. Ce n'est pas la vérité absolue, c'est juste mon analyse, et je vous invite à prendre vos responsabilités, à agir dans la plus grande prudence, et à élaborer vos propres conclusions. Personnellement, je pense qu'une utilisation au court terme est faisable, et que le buis pourrait bien avoir une importance dans le futur si on sait bien l'utiliser.
Mais à l'heure actuelle, il y a de très nombreuses autres plantes qui peuvent le remplacer et qui ne posent pas ce type de risque. Aujourd'hui, au moment où j'écris cet article, je vous conseille de connaître ses propriétés, mais de lui préférer d'autres plantes histoire de ne pas prendre de risques.
Formes et dosages
Pour les formes et quantités à utiliser, chez Fournier, on voit infusion ou décoction d'écorce, de feuilles ou de bois, 30 à 60 g par litre d'eau, une tasse avant chaque repas. Chez Lieutaghi on voit 40 g de feuilles sèches par litre. Personnellement, lorsque j'ai testé les feuilles, j'ai utilisé une forme décoction car elles sont assez coriaces, à des quantités de 30 g par litre.
Vous verrez dans tous les ouvrages que les préparations sont imbuvables. Personnellement, juste avec les feuilles, je n'ai rien remarqué de tel. J'ai même trouvé la décoction relativement facile à boire, du moins comparé à d'autres plantes qui ont mauvais goût. Donc ça ne m'a pas gêné.
On voit l'utilisation de la teinture aussi chez le docteur Leclerc. Il parle de dosages de 25 gouttes avant chacun des 2 repas dans le contexte de problèmes hépato-biliaires
Précautions
Pour les précautions, comme on l'a vu lorsqu'on a parlé de la toxicité, définitivement à réserver à une pratique expérimentée, et aujourd'hui préférer des alternatives. La plante peut entraîner des accidents gastro-intestinaux, et dans des cas extrêmes, le buis agit comme poison du système nerveux central. Et clairement proscrit chez l'enfant, femme enceinte ou allaitante, la personne en état de faiblesse, etc.
Ce que je me refuse de faire, en revanche, c'est reléguer le buis dans une cave poussiéreuse de notre esprit. Toxique ou pas, on est là pour réapprendre ce lien au vivant, à réapprendre ce qu'il se passe tout autour de nous. Et justement, connaître ce qui a une toxicité nous permet d'éviter de faire n'importe quoi.
Voilà, c'est tout pour le buis, j'espère que vous avez apprécié cette petite sortie en nature.
Références
(1) Durant J, Chantre P, Gonzalez G, Vandermander J, Halfon P, Rousse B, Guédon D, Rahelinirina V, Chamaret S, Montagnier L, Dellamonica P. Efficacy and safety of Buxus sempervirens L. preparations (SPV(30)) in HIV-infected asymptomatic patients: a multicentre, randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Phytomedicine. 1998 Mar;5(1):1-10. doi: 10.1016/S0944-7113(98)80052-4. PMID: 23195692.
(2) Flittner D, Kaiser M, Mäser P, Lopes NP, Schmidt TJ. The Alkaloid-Enriched Fraction of Pachysandra terminalis (Buxaceae) Shows Prominent Activity against Trypanosoma brucei rhodesiense. Molecules. 2021 Jan 23;26(3):591. doi: 10.3390/molecules26030591. PMID: 33498621; PMCID: PMC7865568.
(3) Cai S, Risinger AL, Nair S, Peng J, Anderson TJ, Du L, Powell DR, Mooberry SL, Cichewicz RH. Identification of Compounds with Efficacy against Malaria Parasites from Common North American Plants. J Nat Prod. 2016 Mar 25;79(3):490-8. doi: 10.1021/acs.jnatprod.5b00874. Epub 2015 Dec 21. PMID: 26722868; PMCID: PMC5558429.
(4) Ajebli M, Eddouks M. Buxus sempervirens L. Improves Lipid Profile in Diabetic Rats. Cardiovasc Hematol Disord Drug Targets. 2018;18(3):239-246. doi: 10.2174/1871529X18666180419100823. PMID: 29669507.
(5) Orhan I, Sener B, Choudhary MI, Khalid A. Acetylcholinesterase and butyrylcholinesterase inhibitory activity of some Turkish medicinal plants. J Ethnopharmacol. 2004 Mar;91(1):57-60. doi: 10.1016/j.jep.2003.11.016. PMID: 15036468.
FROHNE Dietrich, PFÄNDER Hans-Jürgen, ANTON Robert, "Plantes à risques", 2009, Editions Lavoisier
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Karen dit
bonjour, suite à une morsure de chat j'ai un doigt infecté, je suis sous antibiotiques, cependant j'aimerais faire un cataplasme de buis mais je ne trouve pas d'indications à ce sujet. Avez vous une idée ? Merci
sabine dit
bonjour Karen
Pour une application externe , le dr Valnet parle de décoction des feuilles , vous mouiller une compresse et que vous appliquez sur votre plaie, vous pouvez aussi rajouter teinture de plantain et de propolis
Phane dit
bonjour. merci de votre blog envoyé ce jour par mail... je vois que vous citez parfois Hildegarde de Bingen, pour le moment je n'ai utilisé que deux des indications qu'elle donne sur le buis
dans le livre Physica : fabriquer une coupe (ce fut un gobelet) en buis et y boire son vin afin d'améliorer l'état de l'estomac et celui des yeux...
pour les yeux elle indique aussi de fabriquer un bâtonnet en buis (forme à adapter au tour à bois) pour pouvoir passer doucement l'objet sur la paupière afin d'éclaircir la vue entre autre .
PS le vin ne doit pas rester lgts en verre, sinon celui-ci se fend d'un coup. ça surprend
doucement le bâtonnet
Sophie dit
Bonjour, j'ai beaucoup de buis chez moi et je gère la pyrale avec du savon noir et de l'huile de neem, ca marche très bien. Mais je me pose la question: une plante antivirale, antiparasitaire et anti malaria serait une candidate sérieuse contre la borrélie non? Qu'en pensez-vous?
sabine dit
bonjour Sophie
je pense que c'est une bonne idée , de toute façon avec la maladie de Lyme , il est important de faire tourner les protocoles
Sonia dit
Bonjour, vous parlez de plantes qui sont similaires et qui ont moins de contre-indications. Puis-je savoir lesquelles?
Merci
sabine dit
bonjour Sonia
difficile de vous les lister, mais vous prenez les principales propriétés du buis (dépurative, sudorifique, fébrifuge, antiviral..) et vous cherchez les plantes connues ayant ces vertus
Lor dit
Personnellement j'utilise plutôt la reine des prés avec beaucoup de satisfaction, pour état grippal fievre etc.;