L'acné : approche naturelle

Le problème d’acné, chez l’adolescent comme chez l'adulte, peut devenir une vraie souffrance sociale. Que votre acné soit épisodique ou chronique, mon but est de vous apporter dans cet article une méthode plus qu'une recette.

Une recette fonctionne chez certains, pas chez d'autres. De plus, une recette ne vous donne pas votre indépendance. Une méthode en revanche vous permettra de réfléchir à une situation qui vous est propre et d'ajuster en fonction de vos besoins.

Voici les quatre axes sur lesquels nous allons travailler :

1. L'alimentation, afin de bien nourrir la peau tout en réduisant la cascade inflammatoire et en évitant une hyperactivité des glandes sébacées ;
2. Les compléments alimentaires qui peuvent se greffer sur l'alimentation car celle-ci n'est pas encore optimale ;
3. L'application des plantes en externe, afin de réduire les invasions de bactéries et d'aider la peau à se régénérer ;
4. L'utilisation des plantes en interne, afin de soutenir la détoxification du foie et de calmer les hypersécrétions.

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L'acné en bref

Pour comprendre l’acné, il faut d’abord comprendre comment la peau et ses sous-couches sont structurées.

Situées dans le derme (sous l’épiderme), les glande sébacée sécrètent le sébum, un liquide gras qui lubrifie le poil et protège la peau contre les agressions extérieures en formant un mince film à sa surface. Le sébum se mélange aux cellules de peau morte de l’épithélium (en surface) pour former le « cuir » qui nous protège.

Lors de la puberté, la brutale augmentation des hormones, la testostérone spécifiquement, provoque un excès d'activité des glandes sébacées. Il faut savoir que la testostérone est présente chez le jeune homme comme chez la jeune fille (dans des quantités certes beaucoup plus basses).

Le surplus de sébum, mélangé aux cellules mortes de la peau (normalement présentes), entraine un blocage du follicule (le réceptacle du poil). Une fois bouché, le follicule va développer un « comédon », point noir ou point blanc, manifestation bien connue de l’acné.

De plus, sous l'effet de la testostérone, la composition du sébum est modifiée - la quantité d'acide linoléique par exemple diminue⁽¹⁾. Les défenses naturelles de la peau sont compromises, ce qui permet à une flore pathogène de la coloniser.

Propionibacterium acnes est la principale bactérie à l'origine de l'inflammation acnéique. D'autres bactéries, telles Staphylococcus epidermidis and Pitryosporum ovale sont aussi impliquées⁽²⁾.

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Un problème hormonal uniquement ?

Faux.

Il serait erroné de penser que seule cette variation hormonale est la cause de l'acné. C'est un problème multifactoriel.

Il faut remettre en cause :

• L'efficacité du système immunitaire - pourquoi ne détruit-il pas les bactéries problématiques ?
• L'élimination hépatique, car le foie doit éliminer les excès hormonaux et les déchets inflammatoires d'une manière efficace
• La circulation lymphatique qui doit drainer la peau d'une manière efficace ;
• L'alimentation, qui doit être anti-inflammatoire et non pro-inflammatoire (l'acné est de nature inflammatoire).

Il y a d’autres facteurs bien sûr. Nous savons aujourd’hui qu’un mauvais sommeil entraine une élévation des marqueurs inflammatoires en circulation sanguine (19). Il entraîne aussi une baisse de l’immunité.

Le stress entraîne une élévation des marqueurs inflammatoires (20) et une baisse de l’immunité. Donc vous voyez, comme toujours il y a une grosse partie hygiène de vie et problématique des civilisations modernes dans tout ça.

Cela peut vous paraitre vraiment très large comme stratégie. Mais il est important de toujours revenir aux bases et de remettre en question ces fondations, constamment. C’est ce qui nous fait progresser.

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1. La fondation alimentaire

La qualité de l'alimentation, surtout chez l’adolescent en pleine croissance, est primordiale. Elle fournit la fondation sur laquelle on peut bâtir un programme à base de plantes.

Les experts ont, jusqu’à récemment, émis l’opinion suivante : il n’y a aucun lien entre l’alimentation et l’acné. Cette opinion est basée sur un nombre limité d’études, publiées il y a quelques décennies. Des études plus récentes ont démontré une forte corrélation entre consommation de certains ingrédients tel le sucre et les produits laitiers, et l’acné.

Je cite ci-dessous un passage d'une étude publiée dans le Journal de l’Académie Américaine des Dermatologues⁽³⁾ :

Bien que la plupart des dermatologues pensent que la nutrition et l’acné ne sont pas reliés, cette croyance n’est soutenue que par deux références dans la littérature médicale, publiées il y a 35 et 40 ans. Des informations plus récentes suggèrent une forte base scientifique démontrant les effets protecteurs d’une alimentation basse en féculents pour la complexion de la peau.

Ce lien est tout a fait logique, et peut s’expliquer d’une manière physiologique. On verra donc dans le reste de cette section qu’un contrôle et une éducation alimentaire reste la base du traitement.

Au passage, ne pensez pas que je minimise la complexité de la tâche. En tant que père d'adolescents, je sais combien la « leçon alimentaire » peut être difficile à avaler (jeu de mot involontaire).

En tant que parents et éducateurs, nous faisons de notre mieux, en rappelant régulièrement les messages importants afin de planter de petites graines dans l'esprit de nos adolescents.

Une remise en question constante des produits alimentaires peut en effet devenir frustrante. Or, le but n’est pas d’atteindre la perfection. On peut procéder par étapes. On essaye de retirer un produit suspect et de le remplacer par un autre. Si la substitution n’a aucun effet sur l’acné, on passe a autre chose. Une petite progression chaque mois est préférable à un gros effort les deux premières semaines, suivi d’un abandon dû à l’effort requis.

Je ne vais pas passer en revue tous les éléments clés d'une nutrition équilibrée. Je vais pas contre me concentrer sur 3 éléments importants : les sucres, les produits laitiers, et certaines carences en vitamines et oligo-éléments.

1.1. Les sucres

Il faut bien comprendre l’effet néfaste, lorsque consommés en trop grande quantité, des sucres et des féculents sur l’organisme :

1. L’ingestion de sucre (ou de féculents à charge glycémique élevée) augmente la glycémie sanguine ;
2. Le pancréas réagit en sécrétant l’insuline (sécrétion forte si augmentation brutale de la glycémie) ;
3. L’élévation d’insuline au dessus de la normale entraine la prolifération des cellules de la peau. Ceci augmente le risque d’hyper-kératinisation autour du follicule ;

Il existe de nombreuses études impliquant les sucres dans le développement de l'acné^(4)(5)(6).

Il faut donc limiter la surconsommation de sucres et de féculents. Il faut garder en tête que certaines substances comme l’amidon (pain, pommes de terre, pâtes) se transforment directement en glucose dès l’entrée en bouche sous l’action de l’enzyme amylase.

La charge glycémique des aliments est donc un outil valable pour évaluer l'impact de l'alimentation sur l'acné.

1.2. Les produits laitiers

Des études récentes^(6)(7)(8)(9) ont montré une association entre l’acné et la consommation de produits laitiers : lait, sorbets, fromages, yaourts, etc.

Les produits laitiers, le lait en particulier, provoque une augmentation du facteur de croissance IGF-1, ainsi que la production d'une enzyme appelée mTORC1⁽⁹⁾ qui influence la croissance cellulaire.

Ces facteurs ont un effet direct sur la prolifération des cellules de la peau. A tout ceci se greffent les problèmes dus à l'industrialisation du lait : antibiotiques, homogénéisation, pasteurisation, etc.

Un lait cru, bio, provenant de vaches élevées sur pâturages, sera donc beaucoup moins problématique qu'un lait industrialisé. Mais il provoquera toujours une élévation des IGF-1. Je cite une étude allemande⁽⁷⁾ :

Durant la puberté, la production du facteur de croissance IGF-1 est stimulé par la consommation de lait. Les keratinocytes et sébocytes, ainsi que les glandes adrénales et gonades sécrétant les hormones androgène, sont stimulée par l’IGF-1.

Si la personne est vraiment attachée aux produits laitiers, une élimination définitive peut la bloquer. On peut à la place proposer une élimination, certes totale, mais pendant une période limitée de deux mois suivie d'une réintroduction afin de déterminer définitivement si les produits laitiers ont un impact sur l'acné.

S'il y a amélioration au fil des semaines, puis rechute avec la réintroduction, la personne aura toutes les cartes en main pour porter ses conclusions. A ce stade, ce n'est plus la théorie qui parle, c'est l'expérience. Rien de plus convaincant.

Un retrait du lait n'entraînera aucune carence en calcium, sachant qu'un calcium beaucoup plus biodisponible se trouve dans les légumes par exemple, mais aussi dans bien d'autres aliments. Certaines civilisations ne consomment pas de produits laitiers et ne souffrent pas de carences pour autant.

1.3. Les légumes

Verts, rouges, jaunes, de toute couleur et de saison, bio si possibles. Une alimentation riche en végétaux aura un effet détoxifiant, régulateur du transit, et sera très dense en nutriments bénéfiques pour la peau.

Et si l'introduction est difficile, procédez par étape et pensez aux jus de légumes (oui, il faut un extracteur). J'ai eu de nombreux retours de personnes ayant constaté une amélioration de leur acné simplement en introduisant un jus de légumes tous les matins (avec un minimum de fruits, ex : pomme, citron, afin de rendre le jus buvable, si nécessaire).

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2. Les compléments alimentaires

Il est clair qu'une alimentation déséquilibrée entraîne des carences importantes. Les études⁽¹⁷⁾ pointent vers 3 carences possibles impliquées dans le développement de l'acné :

• La vitamine A
• La vitamine E
• Le zinc⁽¹⁸⁾

Lorsque ces carences sont probables, les aliments riches en ces vitamines et oligo-éléments doivent être réintroduits. L'alternative est de considérer l'addition d'un complément alimentaire.

Voici quelques suggestions :

• Pour la vitamine A, pensez aux gélules d'huile de foie de morue. Pour information, 2 g d'huile de foie de morue contient dans les 320 µg de vitamine A. Nos autorités de santé recommandent entre 600 et 800 µg par jour pour un adulte, toute source confondue. La vitamine A ayant une toxicité, il est bon de rester dans des dosages relativement bas et de miser sur une supplémentation au long terme. 2 g d'huile/jour en cure est une dose convenable.
• Pour une vitamine E naturelle, pensez à l'huile de germe de blé en assaisonnement dans les salades. Gardez cette huile au réfrigérateur pour la conserver le plus longtemps possible.
• Pour le zinc, le plus simple est de tester une supplémentation à raison de 15 à 30 mg par jour.

Le zinc est probablement le complément le plus utilisé et celui qui donne le plus de résultats. Le zinc peut créer des nausées chez certaines personnes. Il s’oppose aussi à l’absorption du cuivre au niveau intestinal, donc au long terme il peut entraîner une carence en cuivre (21).

On sait qu’il y a de fortes carences en zinc aujourd’hui dans la population, mais le zinc a aussi une toxicité qu'il ne faut pas oublier. Donc faites vos recherches, parlez-en à votre pharmacien, en général c’est un complément qui ne pose pas de problème sur une courte durée afin de voir si une carence pourrait contribuer à vos problèmes de peau.

Les probiotiques peuvent aussi être très utiles, en particulier chez la personne qui semble avoir un microbiote endommagé (passé de prise d'antibiotiques, troubles digestifs ou du transit chronique). Une cure de 2 mois est souvent nécessaire.

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3. Les plantes en externe

Dans un premier temps, on nettoie la peau avec un savon doux le plus naturel possible.

Dans un deuxième temps, on applique une préparation qui va éliminer les bactéries problématiques, diminuer l'inflammation et idéalement stimuler la réparation de la peau.

• L'huile essentielle de Tea Tree (Melaleuca alternifolia) :
  • Une étude démontre que l'utilisation d'une préparation contenant 5% d'huile essentielle de tea tree est aussi efficace qu'une préparation contenant 5% de peroxyde de benzoyle, avec moins d'effets secondaires^{(10) ;}
  • Une étude démontre qu'elle inhibe l'activité de S. aureus, S. epidermidis and P. acnes⁽¹¹⁾ ;
  • Par contre, elle peut être irritante⁽¹²⁾, il faut donc faire attention à la concentration et bien la diluer.
• L'huile essentielle de Basilic Sacré (Ocimum sanctum) :
  • Une étude démontre son efficacité lorsque combinée avec un gel d'aloe vera⁽¹³⁾ ;
  • Une étude démontre son efficacité lorsque utilisée seule⁽¹⁴⁾ ;
• L'huile essentielle de Lavande vraie (Lavendula angustifolia) :
  • Pas d'étude citée ici, juste mon expérience et mon respect pour cette huile essentielle anti-inflammatoire et réparatrice.
• Beaucoup d'autres huiles essentielles (Camomille noble, etc.) peuvent être utilisées, de nombreuses sont antibactériennes et anti-inflammatoires. Il n'est pas nécessaire d'acheter une HE chère comme le basilic sacré, alors qu'une autre HE plus classique peut faire l'affaire.

Afin d'appliquer les huiles essentielles sur la peau, mieux vaut les diluer.

Voici un mélange passe-partout qui conviendra à de nombreux types de peau. Votre base sera un gel d'aloe vera, produit anti-inflammatoire et réparateur d'exception. Vous pouvez acheter un tube de gel avec une petite pompe pour le distribuer facilement (forme classique dans les boutiques de produits naturels).

Voici comment procéder :

• Placez une noisette de gel dans le creux de votre main
• Rajoutez 3 gouttes d'huile essentielle de tea tree + 3 gouttes d'huile essentielle de lavande vraie
• Mélangez bien à l'aide de votre index dans le creux de votre main, puis appliquez sur les boutons après lavage matin et soir.

Vous trouverez de nombreux autres mélanges dans les ouvrages de phyto-cosmétique ou sur internet. Vous trouverez aussi des recettes à base d'hydrolat (hamamélis, etc). En revanche, ce simple petit mélange est à la fois rapide à préparer et efficace.

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4. Les plantes en interne

4.1. Aider le foie

Problèmes de peau et paresse du foie sont connectés. Lorsque le foie ne fait pas un travail satisfaisant d'évacuation des toxines, la peau prend la relève. Ceci a pour effet de déclencher ou d'aggraver des problèmes de peau existants.

Nous sommes tous assaillis par des toxines en tout genre. C'est le foie qui doit assurer la gestion de ces produits parfois nocifs. Les adolescents en particulier, souvent attirés par une alimentation loin d'être optimale, sont particulièrement touchés.

De plus, et ceci est très important dans le contexte de l'acné, le foie est responsable du recyclage des hormones en excès. Un surplus de testostérone doit être recyclé d'une manière efficace et rapide, ou il aggrave la situation.

Les anciens encourageaient souvent les jeunes à faire une cure dépurative de printemps. De nos jours, la cure dépurative s'applique plus que jamais aux jeunes, et pas seulement au printemps.

Vous pouvez utiliser les plantes suivantes pour encourager le foie, la vésicule biliaire et les reins à évacuer les déchets, dans des doses adaptées au poids de votre adolescent :

• La bardane (Arctium lappa), souvent conseillée pour l'acné, à prendre sous forme de teinture des racines fraiches ;
• Le pissenlit (Taraxacum officinale), sous forme de décoction ou de teinture des racines (pas de feuilles).

En revanche, petite mise en garde. Si vous stimulez un peu trop le foie, vous pouvez aggraver l'acné. Ceci n'est pas si rare que cela. Il est donc recommandé de plutôt y aller doucement et de combiner des plantes drainantes énergiques avec des plantes drainantes douces.

4.2. Aider la lymphe et l'immunité

Il ne faut pas oublier que la peau est drainée par la circulation lymphatique. Le souci (Calendula officinalis) est la plante idéale ici, sachant qu'elle agit à la fois sur la santé de la peau et sur la circulation lymphatique.

Voici une autre grande classique des problèmes de peau et tonique lymphatique par excellence : la pensée sauvage (Viola tricolor).

De plus, l'acné ayant une composante infectieuse, aider le système immunitaire à mieux se défendre peut avoir une logique. La plante idéale ici est l'échinacée (Echinacea purpurea & autres), sachant qu'elle stimule aussi la circulation lymphatique au passage. Une pierre deux coups.

4.3. Calmer les hypersécrétions

• La mélisse (Melissa officinalis), en interne et en application locale, diminue les sécrétions des glandes sébacées. L'infusion de plante fraîche est la plus utile, sinon la teinture de plante fraîche en deuxième choix.
• Le thé vert (en particulier l'épigallocatéchine-3-gallate), en interne et en application locale, diminue la quantité de sécrétions⁽¹⁵⁾ ainsi que la taille des glandes sébacées⁽¹⁶⁾.

Composer une formulation

Basé sur ces informations, nous allons maintenant composer une formulation. La bonne manière de procéder, bien évidemment, serait de prendre en considération la constitution de la personne est de faire un mélange personnalisé. C'est ce que vous apprendrez à faire au fil du temps.

Pour l'instant, en revanche, nous allons faire simple avec un mélange générique.

Dans un peu d'eau, deux fois par jour (pour un adulte de 70 kg) :

• Bardane, teinture, 30 gouttes
• Echinacée, teinture, 20 gouttes
• Mélisse, teinture, 20 gouttes
• Souci, teinture, 20 gouttes

En cure de 4 à 6 semaines afin de voir si cela améliore la situation.

Et comme boisson plaisir, un bon thé vert de qualité matin et après midi.

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Conclusion

Oui, il est possible de gérer les problèmes d'acné avec des méthodes naturelles. Et non, la tâche n'est pas facile, à une période où les adolescents veulent s'affirmer contre l'autorité parentale (surtout la partie alimentaire !)

Mais nos adolescents valent la peine que l'on entame ces petites batailles, pour leur santé présente et future.

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Références

(1) Downing, D.T., Stewart, M.E., Wertz, P.W. et al. Essential fatty acids in acne. J. Am. Acad. Dermatol. 14, 221–225 (1986).

(2) Shehadeh, N.H. and Kligman, A.M. The bacteriology of acne. Arch. Dermatol. 88, 829–832 (1963).

(3) Spencer EH, Ferdowsian HR, Barnard ND. Diet and acne: a review of the evidence. Int J Dermatol. 2009 Apr;48(4):339-47.

(4) Smith RN, Mann NJ, Braue A, Mäkeläinen H, Varigos GA. The effect of a high-protein, low glycemic-load diet versus a conventional, high glycemic-load diet on biochemical parameters associated with acne vulgaris: a randomized, investigator-masked, controlled trial. J Am Acad Dermatol 2007; 57: 247–256.

(5) Kwon HH, Youn JY, Hong JS, Jung JY, Park MS, Suh DH. The clinical and histological effect of low glycemic load diet in the treatment of acne vulgaris in Korean patients: a randomized, controlled trial. Acta Derm Venereol 2012; 92: yy–zz.

(6) Melnik BC. Diet in acne: further evidence for the role of nutrient signalling in acne pathogenesis. Acta Derm Venereol. 2012 May;92(3):228-31

(7) Melnik B. Milk consumption: aggravating factor of acne and promoter of chronic diseases of Western societies. J Dtsch Dermatol Ges. 2009 Feb 19.

(8) Melnik BC, John SM, Plewig G. Acne: Risk Indicator for Increased Body Mass Index and Insulin Resistance. Acta Derm Venereol. 2013 Aug 8.

(9) Danby FW. Turning acne on/off via mTORC1. Exp Dermatol. 2013 Jul;22(7):505-6.

(10) Bassett, I. B., Pannowitz, D. L. & Barnetson, R. S. (1990). A comparative study of tea-tree oil versus benzoylperoxide in the treatment of acne. Medical Journal of Australia 153, 455–8.

(11) Raman, A., Weir, U. and Bloomfield, S.F. Antimicrobial effects of tea tree oil and its major components on Staphylococcus aureus, S. epidermidis and Propionibacterium acnes. Lett. App. Microbiol. 21, 242–245 (1995).

(12) Knight, T.E. and Hausen, B.M. Melaleuca oil (tea tree oil) in dermatitis. J. Am. Acad. Dermatol. 30, 423–427 (1994).

(13) Orafidiya, L.O. The effect of Aloe vera gel on the anti-acne properties of the essential oil of Ocimum gratissimum Linn. leaf – a preliminary clinical investigation. Int. J. Aromather. 14, 15–21 (2004).

(14) Orafidiya, L.O., Agbani, E.O., Oyedele, A.O. et al. Preliminary clinical tests on topical preparations of Ocimum gratissimum Linn. leaf essential oil for the treatment of acne vulgaris. Clin. Drug Invest. 22, 313–319 (2002).

(15) Yoon JY, Kwon HH, Min SU, Thiboutot DM, Suh DH. Epigallocatechin-3-gallate improves acne in humans by modulating intracellular molecular targets and inhibiting P. acnes. J Invest Dermatol. 2013 Feb;133(2):429-40.

(16) Im M, Kim SY, Sohn KC, Choi DK, Lee Y, Seo YJ, Kim CD, Hwang YL, Zouboulis CC, Lee JH. Epigallocatechin-3-gallate suppresses IGF-I-induced lipogenesis and cytokine expression in SZ95 sebocytes. J Invest Dermatol. 2012 Dec;132(12):2700-8.

(17) Ozuguz P, Dogruk Kacar S, Ekiz O, Takci Z, Balta I, Kalkan G. Evaluation of serum vitamins A and E and zinc levels according to the severity of acne vulgaris. Cutan Ocul Toxicol. 2013 Jul 5.

(18) Amer, M., Bahgat, M.R., Tosson, Z. et al. Serum zinc in acne vulgaris. Int. J. Dermatol. 21, 481–484 (1982).

(19) Mullington JM, Simpson NS, Meier-Ewert HK, Haack M. Sleep loss and inflammation. Best Pract Res Clin Endocrinol Metab. 2010;24(5):775-84.

(20) Slavish DC, Graham-Engeland JE, Smyth JM, Engeland CG. Salivary markers of inflammation in response to acute stress. Brain Behav Immun. 2014;44:253-69.

(21) Plum LM, Rink L, Haase H. The essential toxin: impact of zinc on human health. Int J Environ Res Public Health. 2010;7(4):1342-65.

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